mercredi 29 juillet 2020

Chroniques de confinement - chapitre 8

« Aurélie, debout ! Je t’attends pour le petit-déjeuner ! »
Marianne était entrée dans la chambre de sa fille sans frapper. Cela ne lui semblait plus utile, après ce qui s’était passé la veille au soir. Elle avait ouvert les volets et la lumière du petit matin était entrée dans la pièce.
« Lève-toi maintenant nous avons beaucoup de choses à faire aujourd'hui. Tu as 5 minutes pour te préparer je t'attends dans la cuisine.
Aurélie émergea lentement de son sommeil. Il lui revint à l'esprit ce qui s'était passé le soir précédent sans qu'elle puisse s'en souvenir très exactement. Toutefois elle se rappelait d'avoir pris une fessée par sa mère.
Comment pourrait-elle se présenter devant elle ce matin sans rougir de honte au souvenir de ce qui s'était passé hier ? Elle n'imagina même pas déjeuner face à sa mère comme si rien ne s'était passé. Aurélie enfouit sa tête sous l'oreiller. Elle allait rester là toute la matinée, sans bouger, afin de ne pas voir dans le regard de sa mère le reflet de la fessée d'hier soir.
« Aurélie, si je dois venir te chercher, Tu vas vite comprendre ce que cela va te coûter !»
Marianne parlait depuis la cuisine. Elle avait élevé la voix pour que sa fille l'entende. Aurélie était parfaitement consciente qu'elle devait faire quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Elle était paralysée, elle ne savait pas comment se comporter.
Elle n'avait pas réussi à prendre de décisions quand sa mère entra dans la chambre.
« Je vois que la fessée d'hier n'a pas suffi ! Cela n'est pas grave, je vais simplement recommencer. »
Aurélie était encore totalement recouverte par la couette. Elle sentit que cette faible protection lui était enlevé. Sa mère se tenait debout à côté du lit et elle ne semblait pas contente. Elle ne tenta pas de résister quand Marianne la tira du lit. Sans avoir vraiment compris ce qui lui arrivait, mais sans avoir non plus cherché à l'éviter, elle se retrouva allongée à plat ventre en travers des genoux de sa mère.
Elle ne fut pas plus surprise quand elle sentit que sa mère relevait sa chemise de nuit. En dessous ses fesses étaient nues. Elle fut résignée bien vite à recevoir une nouvelle correction. Elle ne s'en indigna pas, consciente d’avoir une nouvelle fois désobéi.
Cette deuxième fessée régla la question de la première. Pourquoi s'inquiéter d'avoir été puni la veille, alors qu'elle était de nouveau corrigée ce matin ? Si cela rassura Aurélie, cela n’en cuisait pas moins ses fesses. La main de sa mère était décidément bien ferme, trop ferme à son goût. Mais c'était une fessée et il était normal dans ressentir douloureusement les effets.
Ce n'est que bien plus tard, alors qu'elle était au coin, qu’elle prit conscience De l'acceptation qui était la sienne de l'autorité de sa mère et des conséquences que cela impliquait. Recevoir une fessée de la main de sa mère, ne semblait pas anormal, malgré l'âge qu'elle avait.
Aurélie finit en pleurs sur les genoux de sa maman. Elle ne trouva rien à en redire, et Marianne fut satisfaite d'avoir administré cette nouvelle correction à sa fille. Après la surprise mutuelle de la veille au soir, elles avaient toutes deux compris que ce serait maintenant le régime habituel auquel seraient soumis Aurélie.

Marianne ne laissa pas de temps à Aurélie pour retrouver ses esprits. À peine la fessée était-elle finie, qu’elle remit sa fille sur ses pieds et lui annonça :
« En route maintenant pour le petit-déjeuner ! »
Aurélie, tenue par la main, ne fit pas de difficulté pour suivre sa maman. Elle avait honte d'avoir reçu la fessée déculottée, mais il n'y avait plus aucune raison de s'en cacher, sauf à prendre le risque d'une nouvelle correction.

Prendre place sur la chaise ne fut pas aisé. Son épiderme fessier était encore irrité par la dernière fessée et elles ont ressenti les affres quand elle dû s'asseoir. Devant elle, il y avait ta un bol de chocolat et cela ne correspondait pas avec ses habitudes.
« Maman, je ne bois plus de chocolat depuis longtemps. Depuis que je suis grande. Je n'aime plus ça.
– Et bien, tu vas en reprendre l'habitude. Ce sera désormais ce que tu prendras au petit-déjeuner.
– mais Maman…
– Aurélie, je ne te le redirai pas ! »
Aurélie soupira, mais elle porta le bol à ses lèvres. Elle avait compris que sa Maman n’hésiterait pas à utiliser encore une fois la fessée si c'était nécessaire. Il était préférable de boire ce qu'avait préparé sa mère, plutôt que de prendre le risque de désobéir. À cette pensée il lui sembla que la cuisson sur ses fesses se ravivait.
La mine que faisait sa mère et le ton qu'elle employait pour lui parler, montrait qu'elle était encore fâchée. Sans doute ce qui s'était passé hier n'était pas encore oublié. Aurélie en eut la confirmation dès son petit déjeuner avalé.
Marianne indiqua du doigt à sa fille qu'elle devait retourner à l'étage. Elle la suivit de près.
« Tu files dans la salle de bain !»
Là, elle lui ôta sa chemise de nuit.
« J'espère que ce matin tu vas prendre ta douche toute seule. Mais si c'est nécessaire ou si je considère qu'elle n'est pas bien faite, je m'en occuperai. »
Sous le regard de sa mère, Aurélie fit sa toilette. Elle avait compris que toute pudeur serait considérée comme un caprice. Il lui fut difficile de supporter le regard de sa mère sur son intimité, mais il n'y avait pas moyen de faire autrement. Considérant que sa fille n'allait pas assez vite, Marianne acheva de la sécher. Ce ne fut pas fait sans qu'avant une bonne claque sur les fesses marquât son mécontentement.
Le programme de la matinée fut annoncé à Aurélie une fois de retour dans le la cuisine. C'était Marianne qui avait choisi les vêtements que portait sa fille. Elle avait exhumé du fond du placard une jupe plissée un peu courte et un corsage blanc. Aurélie n'avait pas eu le droit de mettre des bas. Elle avait dû se contenter de socquettes blanches. Tout cet accoutrement la ramener une petite dizaine d'années en arrière.
« Ne crois pas, lui dit sa mère, que tu es quitte avec ce que tu as fait hier. La punition que tu as reçue hier soir, c'était pour ta désobéissance du moment. C'est ce matin que tu vas recevoir ce que tu as mérité pour ton attitude durant la soirée de samedi. Je te promets que c'est la dernière fois que tu rentres ivre à la maison. »
Aurélie baisse la tête. Que répondre ? Sa mère avait raison. Boire jusqu’à ne plus maîtriser son comportement n'était pas une attitude très glorieuse.
« Pour commencer tu seras privée de sortie durant un mois ! Et pas seulement le week-end, mais également en semaine. Tu en as pour 20 minutes à revenir du lycée, je veux te voir dans ta chambre chaque soir à faire tes devoirs moins d'une demi-heure après la fin de ton dernier cours.
– Mais maman…
– interromps-moi encore une fois et tu as une fessée ! »
Ce n'était pas une promesse en l'air, Aurélie le savait, sa maman le lui avait montré hier soir et ce matin.
« Désormais je vérifierai ton travail. Tes notes ont considérablement baissé depuis le début de l'année. Je pense que c'est à cause d'un manque de concentration et d'attention à tes devoirs. Tu es bien trop distraite par tes sorties bien trop nombreuses. »
Comment dire le contraire. Aurélie était passée en quelques semaines, de la tête de classe au ventre mou.
« Et nous avons aussi à rediscuter de ce que tu as fait hier soir. »
Sans un mot de plus, Marianne coucha sa fille à plat ventre sur sa cuisse gauche. Aurélie se doutait de ce qui allait lui arriver, Mais cela ne la consolait pas pour autant. Sa mère releva l'arrière de la jupe puis, d'un geste ferme, elle baissa la culotte.
Lors de ses précédentes fessées, elle ne portait pas de sous-vêtements. C'était donc une sensation nouvelle que de sentir sa culotte glisser le long de ses cuisses. Bien que n'ayant jamais été fessée durant son enfance, Aurélie avait l'impression d'être redevenue une petite fille que sa maman s’apprêtait à punir. Pour la jeune femme qu'elle était devenue, c'était humiliant, embarrassant et extrêmement désagréable. Mais si l'on se plaçait du côté de sa mère, il était naturel de baisser la culotte pour donner la fessée. Cela ramenait Aurélie à une humilité qu'elle avait oubliée depuis le jour de ses dix-huit ans.
Elle n'eut pas le temps de songer à sa nouvelle condition plus longtemps. La fessée venait de commencer et cela suffisait à accaparer toute son attention. Marianne fessa suffisamment longtemps pour que les premières larmes viennent à Aurélie. Il fallut insister un peu mais le résultat était probant. Marianne découvrait que donner la fessée ne se fait pas sans mal pour la fesseuse. Si les fesses d’Aurélie étaient douloureuses, la main de sa maman ne l'était pas moins. Marianne considéra que cette douleur qu'elle ressentait, faisait partie de la punition. En quelque sorte, elle prenait une part de la bêtise d’Aurélie.
« C'est la première et dernière fois que je vais te chercher à la gendarmerie. J'espère que tu as bien compris. Pour m'en assurer je vais faire en sorte que tu te rappelles de cette matinée toute ta vie. Et cela passe par une très, très sérieuse fessée déculottée. »
Afin de bien se faire entendre, Marianne avait suspendu l'administration de la correction. Ce n'était que provisoire, celle-ci reprit. Marianne continua tant que la paume de sa main put supporter la douleur. Quand ce fut plus possible, elle mit fin à la fessée. Sa main la brûlait. Elle imaginait ce qu'Aurélie devait ressentir.
Elle n'avait pas eu grand mal à maintenir Aurélie en place durant la punition, bien que celle-ci eût été cuisante. C'était comme si sa fille lui reconnaissait le droit de la punir y compris de façon aussi sévère. Aurélie gisait sur ses genoux et les seuls mouvements observables étaient ceux provoqués par les sanglots qui secouaient sa poitrine.
Marianne posa une main sur les fesses de sa fille. Aurélie les crispa légèrement, puis elle se détendit. Elle ne cherchait pas ça se relever, bien que la position révélât qu'elle venait de recevoir une fessée. Ses larmes s'apaisèrent alors que Marianne commença un léger message circulaire, là où sa main avez laissé des traces brûlantes.
Aurélie se laisser faire malgré la position dans laquelle elle se tenait et bien que sa tenue en présence de sa mère, deux jours plus tôt, aurait été jugée indécente. Jamais elle n’aurait accepté une telle intrusion de sa mère dans son intimité. En moins de vingt-quatre heures, l'évolution était criante.

Cette relation nouvelle qui se construisait donnait à penser à Marianne.
« Me suis-je fourvoyée en lui laissant plus de liberté et en diminuant mes exigences ? »
Le spectaculaire changement d'attitude d'Aurélie était éloquent. Elle n'avait pas tenté d'échappé à la correction que sa mère lui préparait. Bien au contraire ! Bien que cela lui pesa elle avait laissé sa mère la placer en position disciplinaire puis la fesser très sévèrement.
« Comme si, se dit Marianne, elle savait que la punition était nécessaire et qu'elle lui ferait du bien. »
Effectivement. Aurélie avait eu peur. Elle ne gardait que de vagues souvenirs de l'accident, mais ces flashs à chaque fois qu'il revenaient la terrorisait. Dans la violence du choc, elle avait cru mourir. Cela faisait plusieurs jours auparavant qu'elle doutait de ses choix. Elle ne se sentait pas encore capable de prendre d'elle-même les bonnes décisions. Elle ne l'aurait jamais avoué, mais elle aspirait à ce que sa mère reprenne le contrôle de sa vie. Elle n'aurait jamais imaginé que cela puisse se faire de cette façon, mais c'était le résultat qui importait. Sa mère en avait choisi les moyens et elle ne lui avait pas demandé son accord.
Aurélie n'imaginait pas encore tous les changements que cela impliquait. Elle savait qu'il n'y aurait plus de retour en arrière, sa mère ne le permettrait pas. Celle-ci, ayant constaté l'efficacité d'une bonne fessée déculottée, elle avait largement les moyens, aussi bien physiquement que psychologiquement, de la contraindre à la recevoir, qu’Aurélie fût consentante ou non.
« Plus question que ma petite fille risque sa vie de quelque manière que ce soit ! Je vais y mettre bonne ordre ! Elle a besoin d'être fermement tenue en main, je vais m'y employer. Elle aura la fessée aussi souvent que je le jugerai utile. »
Fort de cette résolution, Marianne décida que la punition devait encore se poursuivre. Son amie, Madame Tolbois, lui avait conseillé, après une fessée, de mettre sa fille en pénitence afin qu’elle ait tout le loisir de réfléchir à ce qui l’avait amenée là. Marianne en voyait maintenant toute l'utilité.
« Va te mettre au coin ! »
Marianne accompagna sa fille vers l'angle de la pièce.
« Tu crois tes bras dans ton dos et tu ne bouges plus ! Si je te vois remuer ne serait-ce qu’un petit doigt, tu auras une autre fessée ! »
Marianne tenait à faire comprendre à sa fille que l'obéissance était maintenant la règle quelles que soient les circonstances.

Au début tout se déroula à merveille. Marianne était restée dans la pièce dans laquelle Aurélie se tenait au coin. Puis elle avait jugé qu'elle pouvait faire de petites incursions en dehors mais elle revenait régulièrement pour surveiller sa fille. Aurélie ne bougeait pas. Elle respectait strictement les consignes qui lui avait été données.
En revenant de son bureau, Marianne eu l'impression Aurélie avait légèrement changé de position. Elle décida d'en avoir le cœur net. En sortant de la pièce elle traîna un peu les pieds, prenant bien soin Aurélie l'entendre. Mais elle revint tout de suite sur ses pas, le plus silencieusement possible, et elle attendit.
Elle n'eut pas à patienter bien longtemps. Quelques instants après qu’elle crut sa mère partie, Aurélie se frotta les fesses. Ce n'était pas une très grande liberté qu'elle se donnait, mais cela n'en constituait pas moins une désobéissance. Marianne ne pouvait pas la laisser passer.
« Je vois, Aurélie, que tu n'as pas encore compris ce qu'obéir veut dire. Je te promets que tu vas le comprendre très vite. »
Marianne attrapa Aurélie par l'oreille et elle la ramena au milieu de la pièce. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Aurélie se retrouva courbé sous le bras de sa mère. Dans le mouvement, sa jupe était retombée. Marianne la ramena sur les reins de sa fille.
« Autant de fessées qu'il le faudra, t'ai-je dit ! »
En soi, ce ne fut pas une correction très sévère. Mais elle se rajoutaient aux précédentes et cela commençait l'affaire beaucoup pour le postérieur d’Aurélie. Il ne fallut pas que Marianne insistât beaucoup pour que les fesses d’Aurélie retrouvassent leur couleur rouge et, avec elle, la cuisson qui l'accompagnait. Aurélie trépignait sur place au fur et à mesure que la main de sa mère ravivait la cuisson qu'elle avait ressenti à la fin de la précédente fessée. Elle ne chercha, pas plus qu'avant, à y échapper.
Ce fut une Aurélie contrite et instruite des conséquences de ces désobéissances qui retourna au coin. Marianne était satisfaite du travail accompli. Elle savait que cette matinée compterait dans la relation qu'elle aurait maintenant avec sa fille. Il y avait encore une fessée à venir, il n'était pas question de l'épargner à Aurélie


Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 7


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Voyons, voyons eh ben ce sera le chapitre 9

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.