Lucie a eu du mal à se remettre de cette funeste soirée, ses fesses ont repris leur aspect normal dès le lendemain, pas gênée pour un sou, elles me les avaient exhibées au petit déjeuner pour solliciter mon avis, je commençais à trouver un brin tendancieux ce genre d’exhibition, soit, elle me cherchait plus ou moins, soit, elle me considérait comme quantité si négligeable qu’elle n’éprouvait aucune gêne à se montrer plus ou moins dénudée devant moi, je penchais hélas pour cette seconde hypothèse. D’autant plus qu’elle continuait à me traiter en bambin, procédant à ma toilette intégrale quand elle n’était pas trop à la bourre, sans oublier le nettoyage de mes fesses quand j’allais déféquer, sans ces conditions, je ne pouvais véritablement pas me considérer comme un partenaire sexuel potentiel.
En
revanche, le retour à l’école fut difficile, même si nul de ses camarades de
classe n’avaient assisté à l’humiliante correction subie par ma cousine, la
rumeur en fut vite répandue et au bout de quelques jours, nombre de filles
ricanaient et se gaussaient à son passage, il s’agissait me confiât-elle un
soir en larmes, des gens de première année.
-
Ce sont ceux qui n’ont pas encore subi la même chose, ils se calmeront quand ça
leur arrivera à leur tour.
Il
est certain que je si je me mets à sa place, la mienne est loin d’être
meilleure, sa situation n’est certes pas agréable, jusqu’alors elle n’avait
jamais été fessée en public, si j’excepte celles reçues de la tante Maude
devant moi, ma mère et Marie et celles infligées par madame Leblanc,
c’est-à-dire somme toute devant une assemblée restreinte, en famille en quelque
sorte, sachant que les spectateurs de son humiliation étaient tous dans le même
cas, c’est-à-dire des camarades de fessée. Il en allait autrement depuis ces
derniers jours, certes la correction déculottée que lui avait donnée la garce
de pionne dans les couloirs de l’école avait été aperçue par quelques élèves,
mais d’assez loin, elle pouvait toujours nier, qu’ils faisaient erreur, que ce
n’était pas ses fesses qui avaient été châtiées, on ne l’aurait guère cru, mais
elle pouvait bénéficier d’un certain doute, il en allait bien autrement de la
terrible fessée subie chez Anaïs.
Là,
il y avait nombre de témoins qui s’étaient largement chargés de colporter la
chose, surtout les filles, plus ou moins jalouses de la jolie Lucie, en
quelques jours sa mésaventure avait fait le tour de l’école et si on ne foutait
pas encore ouvertement de sa fiole, ça y allait dans les sous-entendus, les
conciliabules, les rires qui s’arrêtaient dès qu’elle se pointait, les regards
en dessous, bref toute la panoplie de l’hypocrisie. Elle le vivait très mal,
refusait de sortir après les cours, faisait la tête, s’isolait un max, allant
jusqu’à bouder.
Je
la mettais en garde, si elle ne voulait s’en prendre une bonne par notre
tutrice, il fallait qu’elle prenne sur elle, faute de quoi, elle se
retrouverait les fesses à l’air sur ses genoux et là encore, il y aurait du
public pour se réjouir de ses misères.
Pour
autant, je ne la plaignais pas, c’était bien son tour d’être humiliée après
tout ce qu’elle m’avait fait subir, je songeais que pour ma part, je ne pouvais
même plus retourner sur les lieux de ma villégiature estivale, j’avais
tellement été humilié, ridiculisé devant ses copines, mortifié par une
scandaleuse fessée publique à la plage, qu’il n’était plus question que j’y
retourne, c’était bien à son tour de subir.
A
l’école, certaines filles s’enhardissaient me confiât-elle un soir en larmes à
lui envoyer carrément qu’une certaine Anaïs lui avait claqué le cul
publiquement, ainsi que son copain, c’était devenu insupportable.
C’est
ainsi qu’elle devenait dépressive, le matin, il fallait que je la tire du lit,
il n’était plus question qu’elle s’occupe de moi et en particulier de ma
toilette, si ça continuait, ce serait à moi de faire la sienne, elle devenait
désagréable, irritable, agressive avec tout un chacun, ce qui évidemment
n’arrangeait rien.
A
telle enseigne qu’à un dîner chez madame Leblanc, ne se maîtrisant plus, elle
l’envoyât bouler grave à la suite d’une remarque anodine.
-
Mais qu’est ce qui te prend Lucie, tu oublies à qui tu parles, tu finis ton
repas et nous aurons une conversation ensuite.
Ma
cousine ne s’est pas rebiffée immédiatement, mais juste après que nous ayons
terminé de desservir la table pour les uns et de faire la vaisselle pour les
autres, elle se dirige vers le hall et saisit de sa doudoune.
-
Dis-moi Lucie, où vas-tu, tu n’oublierais pas quelque chose par hasard.
-
Je n’oublie rien du tout, j’en ai assez de votre tyrannie, c’est fini les
fessées, terminé, occupez-vous des autres larves, vous me faites chier.
Notre
hôtesse n’en croit pas ses oreilles, elle reste quelques secondes perplexe
devant cette rébellion aussi soudaine que définitive, mais se reprend très
rapidement. Avec une agilité que je ne lui aurais pas supposée, elle se
précipite sur Lucie qui est en train de finir de s’habiller, il faut dire qu’il
gèle à pierres fendre dehors et qu’elle s’applique à bien fermer la fermeture à
glissière de sa parka, mal lui en prend, la mère Leblanc est bientôt sur elle
et l’empoigne sans douceur par les poignets.
-
Pas si vite ma chérie, tu ne crois pas t’en tirer à si bon compte, je vais te
faire passer le goût de la révolte une fois pour toutes, je t’assure que tu vas
t’en souvenir.
Elle
l’entraîne vers le centre de la pièce, alors que Lucie paralysée par les
manches de sa doudoune que madame Leblanc a rabattues ne peut que se débattre
en vain.
-
Mais laissez-moi, vous n’avez pas le droit de me molester et encore moins de me
battre, je me plaindrais à ma mère.
Elle
est comme folle, éructe n’importe quoi, la bave aux lèvres, tant et si bien
qu’elle se ramasse deux gifles bien assénées qui la figent.
Nous
sommes tous restés pantois et attendons la suite, je me dis que ça ne peut que
très mal se finir pour la rebelle, madame Leblanc joue sa réputation qui est
aussi son gagne-pain, tu penses bien que ce n’est pas une petite pimbêche de
dix-huit ans qui va la faire plier, surtout publiquement.
Les
deux claques ont calmé illico la crise de nerfs de ma cousine qui ne semble
plus trop savoir où elle est et ce qui lui arrive, elle se laisse manœuvrer par
notre tutrice comme une sorte de sac de linge sale.
Mais
cette dernière, à son contraire, ne perd pas le nord.
-
Il est déjà tard et plutôt cette affaire sera réglée, mieux ce sera, Fabien,
prends des gants et la lampe de poche et va ramasser des orties au fond du
jardin, la baguette, nous l’avons déjà, je te garantis que tu vas regretter ton
attitude, tu vas mettre quelques jours à ne plus pouvoir t’asseoir, fais-moi
confiance, je vais te faire passer le goût de la révolution.
J’étais
troublé, ma cousine allait se prendre une deuxième correction en quelques jours
devant moi, celle à venir s’annonçait sévère et cela ne me réjouissait qu’à
moitié, à croire que notre cohabitation forcée avait créé une sorte de
proximité, presque de complicité, à défaut d’autre chose de plus intime.
Cela
ne m’empêchât pas de ramener une pleine brassée d’orties, on avait attendu mon
retour pour commencer la fessée.
Lucie
était à plat ventre sur les genoux de madame Leblanc, installée sur le canapé,
ses petites fesses très resserrées et crispées, tandis que Kevin et les filles
avaient pris place en demi-cercle tout autour aux fins de ne rien manquer du
spectacle qui s’annonçait relevé.
Je
n’avais pas entendu de cris pendant ma collecte, je subodorais donc que Lucie
après son coup de colère et sa folle révolte, s’était rendue compte qu’elle
était allée trop loin et s’était décidée à adopter une attitude soumise qui ne
pouvait que lui éviter des mécomptes supplémentaires.
-
Fabien, tu poses les orties sur la table de la cuisine, je les mettrai en
bouquet après la première partie de la correction, pendant que ta cousine
méditera et pleurera au piquet sur le thème du « si j’avais su ce qu’il en
coûterait à mes fesses, je me serais tue ». Je n’attends plus que toi pour
commencer à la châtier d’importance.
Je
m’installais rapidement sur un tabouret entre deux des filles, j’étais aux
premières loges, pile en face des fesses de Lucie.
La
mère Leblanc était en colère et contrairement à son habitude où elle commençait
à claquer le fessier par étapes, la force de ses coups montant en gamme, elle
ne ménagea pas le fessier offert et sa victime se met à gémir presque tout de
suite, je vis ses orteils se raidir, car on l’avait également dépouillée de ses
chaussettes, immédiatement et les cris de douleur ne tardent pas à survenir,
suivis de près par les sanglots.
La
pauvre n’en est pourtant qu’aux prémices, car ce sera une autre musique quand
ce sera la baguette qui s’abattra sur son derrière déjà bouillant après la rude
fessée manuelle qu’elle est en train de subir.
J’avais
expérimenté à plusieurs reprises et je savais de quoi je parlais, surtout
qu’ensuite allait suivre une frottée aux orties dont je gardais un souvenir
terrifiant, ça te brûlait durant plusieurs jours cette saleté de plante
urticante, tu ne sentais plus tes fesses et tu avais envie de te gratter sur
toute la surface atteinte, sans parler de la première nuit où tu souffrais tant
que tu avais du mal à trouver le sommeil, cherchant désespérément la position
la moins douloureuse. Je n’avais pas expérimenté toute la gamme des instruments
punitifs, manquaient à ma panoplie notamment les verges et la canne et je
n’étais nullement pressé de le faire, mais pour l’heure la baguette suivie des
orties était ce que je redoutais le plus de subir et ma cousine allait prendre
cher, elle se souviendrait longtemps de cette soirée.
Ça
tombait comme à Gravelotte, durement avec la volonté de faire mal, j’entendais
notre tutrice murmurer des trucs à l’oreille de sa victime, ce n’était pas non
plus dans sa pratique, elle préférait se concentrer sur la qualité de la fessée
qu’elle administrait, j’imaginais qu’elle devait lui répéter qu’avec ce qu’elle
allait prendre, elle n’était pas près de se rebiffer.
Le
fessier devient rapidement écarlate et Lucie se tord sur les genoux qui la
soutiennent, non qu’elle ait l’intention d’échapper à sa correction, elle a
compris son erreur et fait en sorte de ne pas aggraver son cas, mais je sais
qu’il est quasiment impossible de rester complètement stoïque quand la fessée
est sévèrement distribuée, comme c’est le cas.
Lucie
ne ménage ni sa voix ni nos oreilles et ses gambettes se mettent à s’écarter et
à battre en tous sens, nous mettant sous les yeux sa fente vierge de tout
follicule pileux, quelle bonne idée cette épilation totale, j’en prends plein
les mirettes, la lampe de lecture éclaire presque a giorno le derrière de ma
cousine, si mon anatomie n’a plus de secret pour elle, il en va presque de même
pour moi et j’imagine que Kevin ne va tarder à éjaculer dans son slip, les
filles ne doivent pas être en reste, surtout que j’ai bien compris qu’elles
n’apprécient guère ma cousine, qui par son attitude parfois hautaine n’a rien
fait pour se faire véritablement appréciée, plus son physique avantageux qui
doit les rendre jalouses, le terrible châtiment de ma parente est loin d’être
terminé et elles finiront avec leur petite culotte à tordre.
Le
ballet de ses jambes cesse, elle est arrivée à un point de la fessée où ton
corps ne réagit plus guère, elle ne remue même plus et nous offre le compas de
ses cuisses largement ouvertes, j’aperçois même son œillet crispé et elle se
contente de pleurer en hoquetant. Madame Leblanc a compris qu’elle était
parvenue où elle voulait arriver, tout le derrière de ma cousine est rubicond,
pas un seul centimètre de peau n’a été épargné et même le haut de ses cuisses a
pris un beau rouge vif.
Madame
Leblanc est peu essoufflée par ses efforts, même pour une fesseuse émérite,
elle a ses limites et ce soir, elle s’est beaucoup employée, habitée par son
courroux, elle caresse machinalement le fessier embrasé, redresse non sans mal
cousine, complètement effondrée et l’envoie se calmer au piquet.
-
Ce n’est que la première étape ma jolie, tu vas reposer tes fesses un petit
moment et te préparer pour la suivante et surtout arrête de brailler, je ne
veux plus t’entendre, c’est compris. Je sens au son de sa voix qu’elle fulmine
encore intérieurement
J’ai
eu du mal à entendre le petit « oui madame Leblanc » qui est sorti
des lèvres de Lucie, au passage, en dépit de la faible luminosité autour de la
chaise à fessées, seules les lampes d’appoint fonctionnaient, notre hôtesse
était économe, j’ai aperçu son visage complètement décomposé, dévasté par les
larmes, je ne me souvenais pas de l’avoir vu défaite à ce point, même après sa
rouste du samedi précédent chez Anaïs.
La
maitresse de maison sans désemparer s’est empressée de confectionner ses
bouquets d’orties tandis que nous terminions le ménage silencieusement, comme
si cette raclée nous avait tous anesthésié, il commençait à se faire tard, au
regard de nos horaires habituels de mises au lit, nonobstant, personne n’était
évidemment pressé d’aller se coucher, chacun attendant d’assister à la suite
d’un programme qui s’annonçait palpitant.
Certainement
moins pour une des deux actrices principales qui parfaitement immobile, le nez
enfoncé dans le mur à l’angle de la cuisine où de tradition la mise au piquet
s’effectuait, trois personnes pouvaient s’y tenir en parallèle, même si je
n’avais pas le souvenir que ce soit survenu, en tout cas, je connaissais
parfaitement les lieux pour y avoir effectué quelques longues et douloureuses
stations.
Lucie,
les mains croisées sur sa tête, s’efforce de se faire oublier, même si elle
sait bien qu’elle n’échappera pas à la fessée à la baguette et à la frottée aux
orties qui lui ont été promises, il est préférable de ne pas aggraver son cas
en remuant, sachant que si elle n’entre pas dans le champ de vision de madame
Leblanc, je ne serais nullement étonné
que si elle ne respectait pas strictement les règles du piquet, elle soit dénoncée dans la minute par
un des autres pensionnaires, c’est hélas la nature humaine, pour à la fois se
faire bien voir et aggraver le châtiment de ma malheureuse cousine qui n’a pas
besoin de ça.
Elle
connaît tout ça par cœur et elle a même réussi après nombre de hoquets et de
reniflements à retrouver le rythme normal de sa respiration, à se calmer et à
ne plus troubler le silence quasi religieux qui règne à présent dans notre
petite compagnie, dans l’attente de la suite des évènements qui ne peut être
que palpitante.
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