« Ne
croyez pas vous en tirer à si bon compte. Votre punition n’est pas
finie ! »
Ce
qu’elles craignaient arriva. Les deux filles s’arrêtèrent au premier, l’étage
auquel habitait la dame. Si la punition ne se prolongeait pas dans le hall de
l’immeuble, cela devait être certainement au domicile de la dame.
« Continuez,
je ne vous ai pas dit de vous arrêter ! »
Les
deux filles se regardèrent. Si l’on ne s’arrêtait pas au premier, il ne pouvait
y avoir qu’une seule autre destination : le troisième étage, avec une
confrontation avec Hélène et Teva. Cela ne pouvait finir que par une nouvelle
fessée.
C’était
bien là que les conduisait la voisine.
« Tenez,
il y a un coin pour chacune. Vous vous y mettez, comme vous le faites
d’habitude. »
On
avait dû raconter à la voisine comment Maeva avait passé un bon moment, le nez
dans un angle que formaient deux des murs du palier, les fesses nues, attendant
le retour de Teva. Elles se placèrent dans leur lieu de pénitence. Marguerite
hésita, mais du coin de l’œil elle vit que Maeva remontait sa jupe, dévoilant
ses fesses nues. Elle s’empressa de faire pareil.
« Parfait,
commenta la voisine. Dommage que vous ayez décidé d’aller jusqu’au bout de la
position que j’attendais. J’aurai volontiers mis une autre fessée à celle qui
n’aurait pas remonté sa jupe d’elle-même. N’est-ce pas Marguerite ? Vous
ne bougez plus de là ! »
Marguerite
déglutit avec difficulté. Son hésitation avait été remarquée. Elle était passée
à un cheveu d’une deuxième correction. Elle enfonça son nez au plus profond
dans le coin. Ce n’était pas le moment de se livrer à une quelconque fantaisie.
Ni l’une ni l’autre ne pouvait plus voir ce que faisait la voisine, mais leurs
oreilles suffirent à les renseigner.
La
porte de l’appartement de Teva s’ouvrit.
« Bonjour
Madame.
–
Bonjour. »
C’était
la voix de Teva.
« Oh,
je comprends. Elles ont eu une fessée. C’est vous qui la leur avez
donnée ?
–
En effet, j’ai dû me résoudre à les corriger. Elles l’avaient bien
mérité !
–
Hélène, viens voir ! Je sais maintenant pourquoi nos deux chipies
mettaient autant de temps pour faire un aller-retour à la poste. »
Une
nouvelle fois, la voisine expliqua pourquoi elle s’était résolue à punir les
deux filles.
« Voilà,
conclut-elle, je les ai donc mises au coin, le temps de décider avec vous de la
suite.
–
Je vous remercie de l’initiative que vous avez prise. Nous n’aurions pas fait
mieux.
–
Je pensais bien que vous approuveriez mon initiative.
–
Sans aucune réserve. Cela nous rassure de savoir que les voisins ont également
un œil sur ces deux gamines et qu’ils n’hésiteront pas à sévir si nécessaire.
–
A ce propos, je me demandais si, dans un cas semblable, vous auriez considéré
qu’une seule fessée suffisait ?
–
Vous avez raison. La punition de ces deux-là est loin d’être finie. Il faut
nettoyer leur bouche de tous les gros-mots qu’elles y ont emmagasinés. Rien de
tel, pour ce faire qu’un bon savonnage de bouche qu’il faudra conclure par une
fessée, sans doute avec le martinet et un long temps au coin pour réfléchir aux
conséquences de leurs actes.
–
Je vous remercie de nous les avoir ramenées, poursuivit Teva. Nous allons
montrer à ces deux chipies ce qu’il en coûte de se comporter aussi mal. Leur
soirée va être difficile.
–
Mais j’y pense, peut-être voudriez-vous vous en charger ?
–
C’est une bonne idée. Nos deux demoiselles comprendraient bien mieux que tout
le monde réprouve leur comportement et nous souhaitons encourager toutes les
grandes personnes à les punir quand elles l’ont mérité.
–
Vous croyez ? Je ne sais pas si je peux…
–
Nous ne voudrions pas abuser de votre temps, mais si le cœur vous en dit…
–
Il est sans doute préférable que je finisse ce que j’ai commencé. Je peux bien
leur rendre ce service. Vous avez dit un savonnage de leur bouche, une fessée
au martinet et au coin ?
–
C’est cela même.
–
Il y a juste un problème. Je n’ai pas de martinet.
–
Je peux vous prêter le mien, proposa Teva.
–
Vous pouvez également utiliser autre chose, rajouta Hélène : le dos d’une
brosse, une règle, une ceinture, une badine souple… vous avez le choix.
–
Une badine, c’est une bonne idée ! Il y a un arbre dans la cour qui va
nous fournir ce qu’il faut. Je vais aller en couper deux ou trois.
–
Envoyez plutôt les filles. Après tout, c’est pour elle que vous allez en avoir
usage.
–
Très bonne idée ! Je les y envoie.
–
Vous nous les renvoyez un peu avant le dîner, vers 19h, le temps de leur donner
leur bain avant le repas.
–
C’est d’accord. Allons-y, mesdemoiselles !
–
Encore une seconde. Dis-moi Teva, ne trouves-tu pas que ces fesses sont un peu
pâles pour des jeunes femmes qui se sont permis des écarts de langage ?
–
Tu as raison. Nous devrions réchauffer tout cela. »
Elles
sortirent chacune leur pupille du coin, mais ce fut pour les placer sous leur
bras. Une courte mais énergique fessée et les deux filles furent prêtes à
suivre la voisine.
Maeva
et Marguerite, munies chacune d’un couteau, regardaient l’arbre dans lequel
elles devaient couper deux baguettes de bois assez solides pour résister au
contact répété avec leurs fesses et assez souples pour y laisser des marques
brûlantes.
« Longues
comme cela, avait dit la voisine en écartant ses mains, et grosses comme mon
petit doigt ! »
Ni
l’une ni l’autre n’avait envie d’aller au bout de cette tâche. Elles savaient à
quoi ces badines devaient servir. Mais avaient-elles le choix ? La voisine
était forte de l’autorité que lui avaient donnée Teva et Hélène. Elle avait une
mission à accomplir et elle ne semblait pas du genre à renoncer facilement. Les
fesses de Maeva et de Marguerite devaient payer, au prix fort, leur relâchement
de quelques minutes. C’était décidé, il n’y avait pas à y revenir.
Maeva
se dit qu’il y aurait avant le savon dans la bouche. Elle n’aimait pas cela.
Elle faillit en rire. Evidemment qu’elle n’aimait pas cela ! C’était même
fait pour. Elle se rappelait la dernière fois où ça lui était arrivé. Malgré un
rinçage buccal soigneux et renouvelé, le goût lui était resté dans la bouche
toute une journée. Ce jour-là, Teva lui avait également donné une fessée au
martinet. La baguette serait-elle pire ?
« C’est
le temps d’attente qui est le plus difficile, se dit-elle. On s’imagine
tellement de choses ! »
Les
envoyer cueillir les instruments de leur châtiment, c’était une façon de
prolonger le moment d’appréhension de la fessée à venir. La voisine savait
faire durer ce temps où elles devaient se préparer à recevoir la punition. Le
pire moment de leur vie !
Elles oubliaient les quelques minutes qui suivaient la fin de la fessée où le
postérieur était parcouru de longs élancements douloureux qui suivaient les
traces que l’instrument punitif avait laissé. Elles avaient plus d’une fois eut
l’impression que cela ne s’arrêterait pas et qu’il lui faudrait faire avec
cette douleur tout le reste de sa vie.
Elles oubliaient également les longues minutes passées en pénitence à montrer ses fesses nues à
qui passait par là en se demandant combien de temps encore il faudrait rester
immobile alors que l’ankylose les gagnait, certaine de ne pas réussir à tenir la
position et donc à recevoir une nouvelle fessée.
Finalement
tout passait. Le goût du savon comme les marques sur les fesses. C’était un
mauvais moment à passer, mais il n’y avait pas moyen de l’éviter.
« Je
ne peux même pas dire que ce n‘est pas mérité ! »
Bien
que, par expérience, elle sût à quoi s’en tenir, elle n’éprouvait pas de
ressentiment ni après Teva, ni après la voisine. Elles jouaient le rôle qui
leur était dévolu, sans en tirer d’autre satisfaction que celle d’avoir
accompli leur devoir. Ni l’une ni l’autre ne se réjouissait de la fessée que
les deux filles allaient subir, ni de la cuisson qu’elle provoquerait.
C’était
dans l’ordre des choses, un mal nécessaire pour que les deux jeunes femmes
retiennent la leçon. Maeva savait qu’elle se souviendrait de cette fessée et de
ce qui l’avait provoquée. Sans doute de la cuisson et des marques que la
baguette laissera sur ses fesses, mais plus sûrement encore de l’avoir subie de
la main d’une personne qu’elle ne connaissait presque pas.
Même
si la leçon serait mémorable, Maeva savait qu’elle ne pourrait s’empêcher de
commettre, sous peu, une nouvelle bêtise. Maintenant qu’elle était placée en
permanence sous la surveillance d’adultes auxquels elle devait obéir sans
discuter et qui lui dictaient ses actes et ses comportements, cela laissait
place à une certaine insouciance. Elle n’avait plus vraiment à se préoccuper de
quoi demain serait fait. Si elle était sage, elle aurait le droit à un câlin,
si elle commettait une bêtise, elle serait fessée. La vie était bien plus
simple qu’avant. Elle ne regrettait en rien le temps d’avant, avant que Teva ne
décidât de la prendre sous son aile.
« Ah,
si, quand même, les fessées ! »
S’il
n’avait pas fallu présenter régulièrement ses fesses à la rigueur d’un
châtiment, tout aurait été pour le mieux. C’était un rêve hors de portée. Cela
allait avec. Il fallait l’accepter comme on avale un médicament amer, mais dont
on sait qu’il va nous aider à guérir.
« Autant
en finir au plus vite, se dit-elle. »
Marguerite
avait déjà coupé l’un des rameaux de l’arbre et elle en ôtait les feuilles.
Elle ploya la badine entre ses mains.
« Bien
souple ! Exactement ce que veut la voisine ! »
Elle
serra les fesses à la pensée de l’usage qui en serait bientôt fait. Du regard
elle chercha où elle devait prendre la deuxième.
Maeva
se rapprocha de l’arbre. Pas simple avec la culotte baissée à hauteur des
genoux. La voisine ne les avait pas autorisées à la remonter.
« Soyez
heureuses que je me vous oblige pas à aller dans la cour de l’immeuble, la jupe
relevée. Vous l’auriez mérité ! Je vous donne dix minutes. Allons, filez ! »
Cette
indignité leur avait effectivement été évitée, mais il suffisait de voir le
sous-vêtement apparaître sous le bas de la jupe pour comprendre qu’une punition
était en cours et qu’elle impliquait que les deux jeunes femmes étaient
soumises à la fessée déculottée. Ce n’était qu’une confirmation. Le bruit en
avait circulé de porte en porte.
Y
avait-il encore quelqu’un dans l’immeuble qui n’était pas au courant ?
Maeva en doutait. Se balader la culotte baissée et choisir deux badines étaient
deux activités qui ne laissaient peu de doute sur ce que serait la suite. Les
personnes qui rentraient chez elles ou qui en sortaient, marquaient un petit
temps d’arrêt en voyant les deux filles. Leurs commentaires ne permettaient
aucun doute.
« Tiens,
celle-là, ce sera parfait ! »
Une
fois prête Maeva testa la badine en en fouettant l’air trois ou quatre fois.
« Trop
parfaite, se dit Maeva avec inquiétude ! Qu’est-ce que ça va donner sur
mes fesses ? »
Il
n’y avait plus beaucoup de temps et une deuxième badine à trouver.
« Ah,
voilà ce qu’il faut ! »
Elle
attrapa la branche et entreprit d’y prélever un deuxième rameau.
« Montrez-moi
ça ! »
Maeva
et Marguerite posèrent les badines dans la main que la voisine leur tendait.
Celle-ci les testa une par une et elle en eut l’air satisfaite.
« Nous
les testerons tout à l’heure. Ouste ! Dans la salle de bain ! »
Son
appartement était la copie conforme de celui de Teva ou d’Hélène. Apparemment
un peu plus petit. Le chemin vers la salle de bain n’était donc pas une
découverte. La voisine prit un savon qu’elle passa sous un jet d’eau. Puis elle
s’assit sur le bord de la baignoire.
« Qui
passe en premier ? »
Cette
fois-ci, ce fut Maeva qui fut la plus prompte.
« Assied-toi-là ! »
Elle
fit asseoir Maeva sur le sol, à ses pieds, le dos tourné vers elle. Elle lui
renversa alors la tête sur sa cuisse et lui pinça le nez. Elle referma ses
genoux sur les épaules de Maeva, restreignant encore un peu plus sa possibilité
de mouvement.
« Ouvre
la bouche ! Plus grand ! »
La
punition devait suivre son cours. Maeva obéit.
Le
savon fit tout de suite son effet. La voisine n’y allait pas avec modération.
Elle commença par faire le tour de la bouche, puis elle força le passage pour
enduire de savon le dessous de la langue de Maeva. Elle s’arrêta longuement, de
l’avis de Maeva, sur les dents en prenant soin de ne pas oublier celles de
fond. Enfin elle glissa le savon entre la joue et les gencives.
L’odeur
et le goût saturait les sens de Maeva. Elle eut un haut-le-cœur.
« Fais
attention, prévint la voisine ! Que je ne te vois pas recracher la moindre
goutte de salive. Ce ne serait pas une, mais deux fessées que tu prendrais et
je recommencerai demain : le savon et la fessée ! »
Maeva
avala la salive savonnée qui remplissait sa bouche.
« A
ton tour, Marguerite ! »
Marguerite
prit la place que Maeva venait de libérer. Elle ferma les yeux, mais ouvrit sa
bouche en grand.
« C’est
bien comme cela, tu ne bouges plus ! »
Le
savon entra en action. Maeva regardait Marguerite qui s’efforçait de rester
passive, laissant le savonnage aller au bout sans recracher toute cette matière
qui lui collait aux dents, à la langue et au palais. Maeva ruminait le savon
qu’elle avait dans la bouche. C’était vraiment d’un goût insupportable.
« Pourquoi
ai-je voulu y aller en premier ? J’ai le goût du savon dans la bouche bien
plus longtemps qu’elle. »
Une
bonne minute et la voisine libéra Marguerite qui grimaçait en gardant la bouche
ouverte.
« C’est
comme pour ta copine, si tu craches… »
Inutile
d’aller plus loin. Chacun avait compris ce qui se passerait.
« Marguerite,
viens-ici ! »
La
voisine avait posé un pied sur un petit tabouret. Marguerite s’avança jusqu’à
elle. La voisine la coucha sur sa cuisse puis elle releva la jupe dévoilant les
fesses et les cuisses nues jusqu’à la culotte qui était retenue par les genoux.
Marguerite mordait dans son index. Ses muscles fessiers se contractaient puis
ils se relâchaient, pour recommencer aussitôt.
Maeva
regardait sa copine dont les fesses feraient connaissance avec la badine dans
quelques secondes. Sa gorge nouée l’empêchait de déglutir. Elle partageait
l’angoisse de Marguerite bien qu’elle eût encore un peu de temps avant de
connaître le même sort. La peur de Marguerite était palpable dans toute la
pièce. Maeva la ressentait physiquement. A moins que ce ne soit la sienne
qu’elle projetait sur la scène à laquelle elle assistait ?
« C’est
encore moi qui passe la deuxième, c’est comme si je recevais la fessée deux
fois ! »
Maeva
forcissait peut-être un peu le trait, mais il y avait du vrai. Elle anticipait
dans sa tête ce qu’elle éprouverait quand elle serait bientôt à la place de Marguerite.
Assister à une fessée en sachant qu’on était la suivante, l’obligeait à en
ressentir, par avance, les effets.
La
voisine prit l’une des baguettes qu’elle avait posées sur la table à côté
d’elle. La baguette siffla dans l’air quand elle en testa la souplesse dans le
vide. Tout le corps de Marguerite se tétanisa. Ce n’était pas encore le moment.
C’est
quand elle relâcha ses muscles que la badine traça son premier trait rouge d’un
côté à l’autre de ses fesses. Marguerite cria sans se retenir et son hurlement
prolongé se finit en un sanglot qui n’eut pas le temps de se déployer avant que
la voisine n’ajoutât une deuxième marque brûlante juste en dessous de la
première.
Les
pieds de Marguerite décrivirent une arabesque qui les amena l’un après l’autre
à la hauteur des deux lignes pourpres, sans que le haut du corps ne bougeât. Le
bras de la voisine, posé sur le dos de Marguerite, restreignait à la portion
congrue l’espace dans lequel il pouvait se mouvoir.
Les
deux marques incandescentes commencèrent à colorer la peau des fesses dans leur
proximité immédiate quand, d’un geste sec du poignet, la voisine abattit la
badine une troisième fois. Elle laissa son empreinte tout en bas des fesses, là
où commençaient à se dessiner le haut des jambes. Le coup avait porté. Les cris
de Marguerite en attestaient.
La
voisine accéléra alors le tempo qu’elle donnait à la baguette. A peine la signature
de la baguette déposée sur les fesses, elle repartait, sans faire de pause,
pour un nouveau tour qui la ramenait à son point de départ ou tout juste à côté
pour y dessiner une nouvelle griffe cramoisie qui barrait le postérieur.
Quatorze…
quinze… seize… dix-sept… Maeva perdit le compte lors d’une ruade plus brusque
que l’avait été ses précédentes qui obligea la voisine à repositionner Marguerite
sur son genou.
« Tiens-toi
tranquille ! À moins que tu ne veuilles que je recommence demain ?
–
Aïe, non, pardon… j’ai mal !
–
A la bonne heure, nous sommes donc sur le bon chemin !
–
Ahh… ahh ! Je ne le ferai, aïe… ferai plus, aïe… »
La
fessée avait repris, tout aussi vigoureuse qu’avant, mais Marguerite prenait
garde à garder ses gesticulations dans des proportions acceptables.
Ses
réactions se faisaient moins vives quand la voisine reposa sa
badine.
« Pour
cette fois, cela suffira ! »
Elle
fit basculer Marguerite sur ses pieds. Celle-ci, agrippée au bras de la
voisine, mit un petit moment avant de retrouver son équilibre. Ses fesses
étaient totalement rouge carmin interrompu par des traits encore plus foncés
qui s’élargissaient petit à petit en perdant de l’intensité.
Marguerite
dansait d’un pied sur l’autre, mais cela ne faisait pas diminuer la douleur. Elle
avait oublié le goût de savon qui lui emplissait la bouche. Elle tenait ses mains
écartées à quelques centimètres de ses fesses. Elle sentait la chaleur qui en émanait.
Pour rien au monde elle n’aurait touché à la peau que la baguette avait si
parfaitement meurtri. Elle frissonna, rien qu’en anticipant la douleur que cela
provoquerait. De toute façon Hélène l’interdisait et cela était valable quelle
que soit la personne qui avait donné la fessée.
« Va
te mettre au coin, pendant que je donne la fessée à Maeva ! »
Au
coin ! C’était encore là que Marguerite préférait être après une aussi
sévère fessée. Elle y retrouvait un semblant d’intimité et la position imposée
lui évitait de se poser des questions sur l’attitude à adopter.
Elle
marcha vers l’angle de la pièce que désignait la voisine. Elle était délivrée
de la crainte qu’elle ressentait. La fessée était derrière elle. Il n’y avait
plus qu’à attendre que la cuisson aiguë laisse la place à une douleur sourde,
bien plus supportable. Rien de mieux que le coin pour cela.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 42
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Allez, je lâche le morceau : c'est sûr, mais il faut attendre la semaine prochaine.
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