Envoyé : mercredi 23 octobre 2024 19:18
Objet : RE: RE: En effet, je me dois d'être plus précis ...
Pierre,
Je sens bien, à travers vos écrits, l'ambivalence qui était la vôtre, entre la honte d'être déculotté, pas en public (il n'y a pas eu de spectateurs), mais dans un lieu public (il aurait pu y en avoir) à 14 ans et le sentiment d'avoir mérité cette fessée. Je crois que c'est le cas pour bon nombre de personnes, quel que soit leur âge, qui reçoivent une fessée par une personne dont ils reconnaissent l'autorité et avec laquelle ils ont un sentiment affectif. Je perçois cette ambiguïté dans la relation que vous aviez avec votre grand-père. Apparemment, cela ne vous a pas quitté.
Je suppose que cette dualité s'est encore renforcée les trois années qui ont suivi. Mais je pense que les récits des trois autres étés devraient répondre à cette question.
J'attends donc la suite.
Huguette,
Envoyé: vendredi 25 octobre 2024 19:33
Objet : Re: Ambivalence entre honte et nécessité…
Bonjour Madame Huguette,
Effectivement, cette dualité entre la honte (et la crainte) de la correction, d'une part, et l'acceptation de la punition en ayant le sentiment de l'avoir méritée, d'autre part, est restée très présente durant mon adolescence (... et elle l'est encore aujourd'hui). Comme vous l'avez compris, cet état d'esprit s'est imposé progressivement, au fil des années. Le récit de mon troisième séjour en atteste déjà.
Comme je vous le disais dans mon précédant courriel, ma dernière année au collège s'est plutôt bien passé. Grand-père, qui suivait désormais ma scolarité d'un peu plus près, ne tarissait pas d'éloge à mon égard (et j'en étais très fier).
En guise de récompense, Papa m'a proposé de l'accompagner lorsqu'il est allé chez Papy au printemps suivant. C'était le premier week-end des vacances de Pâques ; nous sommes partis pour trois jours et deux nuits sur place. Grand-père avait installé un lit de camps dans la chambre que j'occupais lors de mes séjours (et qui était aussi celle où Papa avait vécu son enfance). J'ai adoré les moments que nous avons partagés tous les trois. Je me sentais plus grand, presque faisant partie du "monde des adultes". Aucune allusion n'a été faite à propos des corrections que j'avais reçues pendant mes deux premiers séjours. D'ailleurs, il n'en était même plus question, à l'exception de "l'épisode du verre de vin".
Ça s'est passé lors d'un des derniers repas de ce week-end bien agréable. J'avais été autorisé à boire un peu de vin (ce qui n'arrivait jamais habituellement). Peut-être un peu enivré (ou simplement excité) par cette première expérience, j'ai renversé mon verre par accident sur la nappe. Nous avons dû débarrasser la table en urgence et Grand-père m'a demandé d'aller mettre la nappe souillée dans la machine à laver (un équipement très moderne pour l'époque - nous étions en 1976). J'étais un peu perdu devant ce matériel que je ne connaissais pas et j'ai dû appeler Grand-père à la rescousse pour ouvrir la trappe d'accès au tambour. Une fois la chose faite, Grand-père a profité que nous étions seuls pour me sermonner : "tu vas te calmer et tu arrêtes tes bêtises… ou sinon on va régler ça tout de suite dans le bureau. D'accord ?". Inutile de dire que ça m'a remis à ma place instantanément. Mais cet incident, apparemment anodin, me préparait à l'ambiance de mon prochain séjour ; celui de mes 15 ans. Le week-end s'est terminé sans autre anicroche et j'ai même été un peu surpris lorsque Grand-père m'a donné rendez-vous chaleureusement pour nos retrouvailles estivales (désormais traditionnelles).
15 ans déjà. J'avais grandi d'un seul coup. La puberté m'avait fait prendre 10 bons centimètres et ma voix était descendue d'une octave. J'avais obtenu mon brevet sans difficulté et j'étais admis au lycée en seconde scientifique à la rentrée prochaine. Bref, tout allait bien et j'étais convaincu qu'une page se tournait. Je quittai sans regret les années collèges… et la menace - diffuse, mais permanente - des "Fessées" (enfin, je le croyais).
Comme promis, j'ai rejoint nos terres bretonnes vers la mi-juillet, comme je le faisais chaque année depuis maintenant 3 ans.
L'attitude de Grand-père à mon égard avait radicalement changé. Il était plus enclin à quelques confidences sur son histoire, sa vie d'avant avec Mamie et sur celle d'aujourd'hui. Il me parlait de ses amis, de ses occupations et de ses projets. J'étais fier d'avoir gagné sa confiance.
Cependant, il n'hésitait pas à me remettre à ma place quand il le fallait. Et c'était encore plus vexant finalement. Quand on est un grand adolescent de 15 ans et qu'on est menacé d'une "fessée", ça jette un froid. C'est là que j'ai compris que la menace est parfois pire que le châtiment en lui-même. Tout au long du séjour, mes petits moments d'euphories (ou d'excitation) étaient systématiquement douchés par des phrases assassines du genre : "il faut peut-être que je te donne une fessée pour te calmer", "tu veux qu'on aille faire un tour dans le bureau", "même à 15 ans, on a parfois besoin d'une bonne correction ou encore "si tu continues, c'est la déculottée". Inutile de préciser que ça me calmait tout de suite et je me contentais de rougir en baissant la tête. D'ailleurs, à ma grande honte, il n'hésitait pas à faire ce genre de remarques en public (devant ses amis, entre autres).
Il semblait même prendre un certain plaisir à faire allusion aux "bonnes trempes qu'il m'avait flanquées les années précédentes" (selon son expression).
Lors d'une de nos promenades digestives, alors que nous arrivions à proximité du fameux bosquet où j'avais reçu la "fessée déculottée", il est revenu sur les circonstances de cet évènement dont je gardais un souvenir douloureux. Parmi toutes les corrections qu'il m'avait administrées, c'était probablement celle qui m'avait le plus marqué. Ce n'était pourtant pas la plus sévère, loin de là ; mais c'était sans aucun doute la plus humiliante.
Il m'a rappelé que cette fameuse journée avait commencé - une fois de plus - par l'oubli de mes obligations domestiques : j'étais parti jouer avec mes potes de vacances sans débarrasser la table de mon petit-déjeuner. Il l'avait fait pour moi, certes, mais il était bien décidé à me convoquer dans son bureau dès mon retour. Et puis finalement, il y a renoncé lorsqu'il m'a vu rentrer ; j'avais troqué mon bermuda par des jeans et il m'a trouvé soudain plus grand, plus mature (... l'habit faisait peut-être un peu le moine finalement). Par contre, il m'a avoué avoir été surpris lorsque j'ai mis ma tenue de foot pour l'accompagner à notre promenade dans le parc. Mon petit short - trop court d'après lui - me donnait des allures de gamin. Aussi avait-il décidé de me fesser dès le départ et il attendait d'atteindre notre bosquet pour évoquer mon forfait du matin.
Nous nous étions assis sur un banc pour parler de tout ça et, pour la première fois, j'ai senti mon grand-père un peu mal à l'aise lorsqu'il a abordé la question de la "déculottée". Il m'a avoué que ce n'était pas prévu au départ. Il avait juste envisagé de m'administrer la même fessée que l'année passée, et au même endroit (car on prend vite certaines habitudes). Mais il a été surpris par la façon dont j'ai accepté la punition, en me dirigeant presque spontanément vers le bosquet. Je me souvenais en effet que j'avais considéré cette fessée comme une évidence : j'avais fait une bêtise, je la méritais. Ce manque de réaction l'avait un peu irrité et, sans penser aux conséquences et après quelques claques sur le short, il a cédé à la facilité d'en saisir la ceinture pour l'abaisser en bas des cuisses (comme il l'aurait fait pour corriger un garçonnet, a-t-il précisé comme pour s'excuser). Et comme je ne réagissais toujours pas, il a fait la même chose avec le slip. La fessée n'a pas été très longue, car c'était juste pour marquer le coup, et il s'est hâté de me reculotter pour mettre fin à l'humiliation d'avoir les fesses nues dans un lieu public. Il a ajouté, en rougissant un peu, qu'il a été tout de même soulagé que personne ne nous ait vus.
Ces confidences m'ont ému. Je me suis rendu compte que si cette correction m'avait marqué plus que les autres, elle avait aussi été source de remords pour mon Papy. Le fait qu'il m'en ait parlé ouvertement m'a fait comprendre qu'il me considérait désormais "comme un grand garçon", mais qu'il n'hésiterait pas à continuer à me punir de cette manière si cela s'avérait nécessaire.
C'est d'ailleurs ce qui s'est produit quelques jours plus tard.
Le temps s'était refroidi et j'avais abandonné définitivement le bermuda pour les jeans. J'avais accumulé les bévues depuis le matin ; je n'étais pas dans mes meilleurs jours. Une fois de plus, ma montre est tombée en panne et je suis arrivé en retard pour déjeuner. À la fin du repas, mon grand-père s'est lancé dans une litanie de reproches, en insistant lourdement sur le sens des responsabilités que l'on peut attendre d'un garçon de 15 ans. Il a terminé en disant : "tu me forces à te punir une fois de plus". Il s'est levé et m'a demandé de la suivre en se dirigeant vers le bureau. Je savais pertinemment ce que ça signifiait.
Nous sommes entrés et il a fermé la porte derrière moi. Il a fermé les rideaux sans un mot et a placé la chaise au centre de la pièce. Il s'est assis en ordonnant d'un ton ferme : "viens ici et baisse ta culotte". C'était la première fois qu'il me demandait ça. Je me suis approché, j'ai déboutonné mes jeans en silence et je les ai baissés jusqu'en bas des cuisses. J'ai attendu qu'il me dise de baisser mon slip, mais il ne l'a pas fait. Il m'a invité à m'allonger sur ses genoux et j'ai pris la position habituelle. Contre toute attente, Grand-père ne m'a pas déculotté tout de suite. Au contraire, il a pris le temps d'ajuster mon sous-vêtement comme s'il avait l'intention de le laisser en place pour la fessée. Et en effet, la punition a commencé comme ça, mais les claques n'en étaient pas beaucoup moins douloureuses. Je ne voulais pas me mettre à pleurer, mais je me tortillais sur ses genoux, en luttant contre l'envie irrépressible d'interposer ma main pour protéger mes fesses qui commençaient à bruler sérieusement. Ces réactions n'ont fait qu’accroître le rythme et l'intensité des claques. Et soudain, il m'a agrippé par la taille pour soulever légèrement mon bassin et a baissé mon slip jusqu'à mi-cuisse d'un geste décidé.
N'en déplaise à ma fierté d'adolescent, la fessée appliquée sur les fesses nues n'a pas tardé à me faire éclater en sanglots, comme lors des corrections précédentes. Une fois de plus, j'ai eu droit à une fessée mémorable : j'ai hurlé que je ne recommencerai plus, en gesticulant comme un beau diable ; j'ai demandé pardon en sanglotant et en promettant de m'améliorer. La punition s'est achevée comme d'habitude par un passage au piquet et un petit câlin sur les genoux de Papy (à la différence que cette fois-ci, je n'avais pas encore remonté mes culottes). J'appréciais de plus en plus ce moment de plénitude qui fait suite à l'enfer de la correction et paradoxalement, je ressentais une sorte de gratitude pour ce grand-père qui avait repris mon éducation en main depuis 3 ans.
Recevoir une "bonne fessée" chaque été me permettait finalement de repartir sur de bonnes bases pour une nouvelle année scolaire. Le plus étonnant, c'est que, depuis cette époque, j'y repense tous les ans, à l'heure de la rentrée des classes (encore aujourd'hui) et j'ai comme une boule au ventre en me disant que ce genre de correction (humiliante et douloureuse) me serait surement encore nécessaire.
Pardon une fois de plus d'avoir été si long (une fois de plus) ... n'hésitez pas à me dire si vous avez des questions.
À vous lire
Respectueusement.
Pierre
Pierre n'est pas le seul à avoir reçu une bonne fessée déculottée
Là, c'est Lucas
Des commentaires ?
L'expérience de Lucas, de Juliette de Josip avec Huguette ou de Marc avec sa femme ou encore de Pierre avec son grand-père vous inspire ? Vous inquiète ? Vous interroge ?
Vous avez vécu des situations analogues, soit en recevant ou en donnant la fessée à un autre adulte ?
N'hésitez pas, les commentaires c'est fait pour ça !
Merci encore une fois Pierre pour ce récit si détaillé. Je vois que les corrections de son Papy l’ont beaucoup marqué et sont restées bien prenantes dans sa mémoire. C’est sûr qu’elles étaient méritées et il le reconnaît lui même. Moi aussi était gamin et ado je redoutais la fessée et pourtant je savais qu’elle était amplement méritée. Je la redoutais d’autant plus qu’elle pouvait tomber n’importe ou même en extérieur… Se prendre la déculottée ça fait bien honte et on s’en souvient surtout si on redoute que des passants en soient les témoins. Lorsque papa ou tata me menaçaient de m’administrer « une bonne fessée » il n’était pas rare qu’ils le fasse en présence d’autres personnes, amis, parents, copains ou autres personnes étrangères se trouvant là par hasard. C’était la honte, je devenais tout rouge et baissais la tête espérant me faire oublier. Étant adulte j’ai toujours ressenti le besoin d’être puni pour mes bêtises toujours aussi nombreuses…et la fessée est au rendez-vous.
RépondreSupprimerPendant ces vacances d’été l’année de mes douze ans, papa et tata qui s’occupaient de moi en temps ordinaires avaient dû s’absenter. C’est une autre sœur de papa, Sophie, qui a accepté de m’accueillir chez elle. J’étais ravis car elle habitait sur la côte et elle n’avait fait miroiter la possibilité d’ aller me baigner tous les jours à la mer. Cette Tatie avait une petite fille prénommée Agnès, âgée de six ans environ. C’est papa qui m’a déposé chez elle avec ma petite valise, me recommandant en outre d’être bien sage. Papa a remercié sa sœur et lui a dit à Sophie de bien me surveiller et au besoin de me punir parce que je devenais de plus en plus dissipé. J’étais disait-il à l’âge bête…et il ne fallait rien me passer. Sophie a été gentille avec moi et tout s’est bien pour mon installation. J’avais une chambre pour moi tout seul et Sophie m’a demandé de ranger mes affaires que j’avais étalées en vrac sur le lit. À midi elle m’a demandé de l’aider à mettre le couvert ce que j’ai fait. L’après-midi elle m’a dit que je pourrais aller jouer avec les enfants du village dont la plupart venaient jouer au foot dans la plaine des jeux juste en face de chez elle. En ce qui concerne la mer, qui n’était distante que de quelques kilomètres, nous irions nous baigner ensemble samedi et dimanche avec Agnès. Dès le repas terminé, je m’apprêtais à regagner ma chambre pour me changer lorsque Sophie m’a rappelé me disant que je devais l’aider à débarrasser la table. J’étais déjà dans l’idée d’aller jouer au ballon et de rencontrer des nouveaux copains. J’adorais jouer au foot et j’avais apporté dans ma valise les petits shorts et les maillots. Sophie m’a rappelé à l’ordre pour que je vienne l’aider et m’a dit que j’aurais à le faire de même jusqu’à la fin du séjour sans qu’on ait à me le demander chaque fois. J’ai donc obéis sans broncher. Je n’étais pas plus tôt arrivé dans ma chambre que Sophie était sur mes talons. J’avais juste ouvert ma valise le matin en arrivant et tout était en vrac alors qu’elle m’avait dit ranger. Sophie m’a demandé de ranger tout de suite. J’ai prétexté que je n’avais pas eu le temps et que maintenant j’avais plutôt envie de sortir. J’aurais bien le temps de ranger ce soir. Cette réflexion n’a pas plu à Sophie qui a réagi aussitôt. « Dis-moi mon garçon il va falloir qu’on s’explique. Ici tu sais il va faut obéir. Et en plus je te trouve bien insolent. Si tu continues je te préviens tu seras puni…et ça ne va pas tarder… » et moi de répondre comme un gamin mal élevé : « Mais tu n’est pas mon père…alors obéir… et être puni…»
RépondreSupprimer«Et bien tu vas ranger tout de suite comme je te le demande sinon je te préviens je te colle une bonne fessée… tu m’entends… » et comme je grognais dans mon coin en rangeant mes vêtements de mauvaise grâce, Sophie m’a tiré les oreilles très fort et se penchant derrière moi de sa main libre elle m’a expédié une série de claques bien senties sur les fesses encore protégées par mon pantalon de survêt. J’ai ravalé mes larmes et j’ai poursuivi mon rangement. « J’espère que tu as compris…c’est un avertissement la prochaine fois je te préviens je te baisse la culotte… c’est clair… » « Oui Tatie…oui promis j’obéirai…non pas la fessée… » Je savais que j’aurais à me tenir à carreau. Sophie est repartie et je me suis changé. J’ai enfilé un maillot de foot, un petit short en nylon très court et j’ai chaussé mes basket. Je suis sorti de la maison et après avoir traversé la route je me suis retrouvé sur la plaine des jeux où un petit groupe de garçons était réunis. Il n’ont demandé si je voulais jouer ou foot avec eux. Je n’attendais que ça. On a très vite fait connaissance. La plupart des garçons étaient en tenue de foot, short et maillot, deux ou trois étaient en survêt. Moi j’étais très fier de mon nouveau maillot acheté quelques jours avant. Et nous avons passé l’après-midi à jouer. Vers dix-huit heures j’ai dit que je devais rentrer et on s’est donné rendez-vous pour le lendemain. Sophie est allée voir si j’avais bien rangé ma chambre et ensuite j’ai dû l’aider en cuisine et à mettre le couvert.
Le premier jour de mon arrivée chez Sophie tout s’était bien passé. Elle avait compris que j’étais très dissipé et d’emblée m’a fait comprendre qu’avec elle il me faudrait obéir. Et après lui avoir répondu avec insolence j’avais eu droit à quelques bonnes claques sur les fesses protégées par le survêt. Elle m’avait promis que j’avais intérêt à obéir et être sage sinon elle me baisserait la culotte. Ça ne m’avait pas empêché de passer une bonne après-midi à jouer au foot avec mes nouveaux copains. Je suis rentré chez Sophie vers 18h et elle m’a demandé si tout s’était bien passé. Je lui ai répondu que oui. Le lendemain matin Sophie n’était pas là quand je me suis levé, elle était partie faire des courses. Elle avait sur la table une note me demandant de déjeuner et de ranger ma chambre. Lorsqu’elle est rentrée tout était fait et elle m’a félicité. Je lui ai demandé la permission pour sortir. Elle m’a autorisé à condition d’être de retour à 11h30. Peut-être rencontrerai je des copains que j’avais quitté la veille. De toute façon on devait se voir l’après-midi pour jouer au foot. Mais dès le matin j’ai retrouvé Sébastien, Philippe, Eric et Yves qui trainaient sur la place du village. On a décidé d’aller à la plaine des jeux pour jouer au ballon prisonnier. Et c’est ainsi qu’est passée la matinée et je suis rentré à la maison donnant rendez-vous aux copains l’après-midi. J’ai dressé la table et Sophie m’a dit que nous irions à la mer demain. On pourrait pique-niquer. Agnès était contente et moi aussi. Après avoir mangé je suis allé rejoindre les copains. Dès le matin je m’étais mis en tenue pour le foot. J’avais vraiment de la chance d’avoir trouvé de vais copains. Le lendemain matin on se prépare pour partir à la mer. Sophie souhaite y aller à pied car ce n’est pas très loin. En cours de route je fais quelques réflexions, j’aurais préféré prendre un vélo. Sophie en avait plusieurs. Mais c’était non, pas de vélo. Aller ouste… Pendant tout le trajet, un quart d’heure, elle a eu droit à mes jérémiades d’enfant gâté. J’ai bien senti que ça l’agaçait. Au bout d’un moment j’y ai eu droit. « Pascal, s’il te plaît arrête tout de suite et calme toi. Si tu veux la fessée continue comme ça… je ne le répéterai pas. » En effet, la promesse de la fessée m’a calmé. Arrivé sur la plage on s’est installés. J’ai posé mon petit short et mon teeshirt et me suis mis en maillot avant d’aller me baigner. Quelques personnes étaient déjà installées sur la plage. Agnès ne voulait pas se baigner et faisait des châteaux de sable. Je lui ai demandé de venir dans l’eau, mais non elle ne voulait pas. Je lui jetais du sable avant de revenir dans l’eau. Mais Agnès est allée se plaindre à sa mère en pleurnichant. «Maman,
RépondreSupprimerMaman, Pascal me jette du sable, j’en ai plein les yeux. » Sophie m’a demandé de me calmer. Tout s’est bien passé jusqu’à midi. Nous avons pique-niqué vers 13h. Nous nous sommes allongés sur nos serviettes et je suis ensuite revenu me baigner. Et j’ai à nouveau jeté du sable à la gamine en criant. Agnès s’est mise à pleurer. Sophie s’est fâché pour de bon. J’ai attendu que l’orage passe. Lorsque j’ai pensé que c’était le cas j’ai jeté a nouveau une poignée de sable à Agnès. « Maintenant ça suffit…viens ici tout de suite. Tu sais ce que je t’ai promis… » Et Sophie se dirige vers moi et me saisit par un oreille. D’un geste sec elle baisse non maillot de bain et me courbe sous son bras gauche. Je comprends que la fessée va tomber. Sophie lève sa main droite et claque vigoureusement mes fesses et mes cuisses. Aille aille ouille ouille. La fessée est rapide et cuisante. Je sanglote. Le maillot est remonté. Je suis tout honteux. J’ai été puni devant tout le monde. Il n’y a personne à proximité mais je pense que certaines personnes on pu voir comment j’étais puni.
Cette fessée déculottée en bonne et due forme m’avait beaucoup vexé. Etre corrigé devant la petite Agnès avait décuplé ma honte. Je me sentais tout gamin. J’étais quasiment certain que d’autres personnes avaient assisté même d’un peu loin à m’a correction. Certes la fessée avait et brève mais très cuisante et en plus Sophie avait eu vite fait de baisser mon maillot de bain. Et une vingtaine de claques bien senties s’étaient succédées à un rythme d’enfer. J’avais compris que je devais être sage et obéissant. Avant la fin de mon séjour j’ai bien failli m’en prendre une autre. Mais la menace de la correction a suffit. D’autant plus qu’elle était précise et accompagnée d’un geste de la main très explicite…!
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