LES BIENFAITS D'UNE STRICTE DISCIPLINE DOMESTIQUE
REGLEMENT DE COMPTES A L'OLYMPIC
Fier de la réussite de son plan, Robin une fois dans sa
chambre ne résista pas à l'envie d'appeler Rodolphe. Lui qui prétendait faire
toujours mieux que les autres... avoir les meilleures idées, cette fois il
allait lui montrer qu'il était plus malin que lui.
Son portable à l'oreille, il écarta le rideau de sa fenêtre
pour regarder Clarisse monter dans sa voiture. La voix de Rodolphe répondit aussitôt.
– « Oui Robin... Qu'est-ce qu'il y a ? T'es chez toi
là ?... Et ma mère... elle est là aussi ?
– Elle vient juste de sortir... Mais ce n’est pas pour ça que je t'appelle... parce que ça marche mon vieux, ça marche !
-- Quoi... ça marche ? Qu'est ce qui marche ?
– Le martinet Rodolphe, ! Les lanières... ! C'est bon,
j'avais raison, il suffisait d'en couper deux ou trois. Ma mère ne s'est aperçu
de rien... la tienne non plus ! Demain elles emmènent Douglas et Edouard
chez le cordonnier pour leur en faire fabriquer un sur mesure ! »
Rodolphe eu un moment d'hésitation. S'apercevant, trop tard, qu'il avait peut-être fait une ânerie il répondit sans enthousiasme.
– « Et ben figure toi que je viens de faire presque
pareil avec le martinet de la maison...J'ai coupé cinq
lanières...
– Quoi ? Cinq ! Mais t'es complètement fou ! Je
t'avais dit qu'il ne fallait pas les couper. Ça se verrait trop … Ta mère
va forcément s'en rendre compte !
Et je ne sais pas si t'as remarqué mais en ce moment avec les
maternelles, les fessées ça dégringole ! Tu vas encore dérouiller, mon
vieux ! »
Rodolphe, trop orgueilleux pour reconnaître avoir tort, se
réfugiait souvent dans la mauvaise foi ou le mensonge. Ce qui lui valait le nombre incalculable de fessées que
Clarisse lui mettait pour le corriger de ces défauts.
– « Mais non ! Qu'est-ce que tu racontes! Au pire elle croira
que c'est Douglas qui a fait le coup. C'est lui qui s'en prend matin et soir...
pas moi ! »
–
T'es vraiment borné ! En plus ça sert à rien, puisqu’elles ont déjà décidé
de les emmener samedi chez le
cordonnier.
–
Ça ne fait rien, je te dis... Elle ne s'en apercevra pas ! »
Lorsque Clarisse, au milieu de la fessée du soir de
Douglas, se retrouva avec un martinet dans la main amputée de cinq lanières, dont deux étaient
passées par la fenêtre ouverte, son sang fit carrément demi-tour.
– « Douglas ! Hurla-t-elle en brandissant l'instrument de
discipline un peu dégarni, C’est tout de même pas toi qui a osé faire
ça ! Si c'est le cas, mon ami, c'est carrément suicidaire
pour tes fesses ! »
Plié en deux, déculotté, sur le dossier plat de sa chaise à
fessée, le malheureux, se préparait à recevoir sa fessée au martinet. Son
derrière tendu, longuement préparé à la main, présentait une belle surface
écarlate, parfaitement réceptive aux lanières de cuir. Du moins de ce qu'il en
restait. Il tourna la tête vers son épouse avec un air ahuri et larmoya par-dessus son épaule.
– « Non chérie !... Non... je te jure, ce n'est
pas moi ! Il était intact quand tu t'en es servi sur mes fesses ce matin... Je l'ai bien senti, et ça ne peut pas être moi... j'étais au
bureau toute la journée... Je suis rentré quelques minutes après
toi ! »
Clarisse, lui lança un regard noir, mais, à regret, dû se
rendre à l'évidence. Il semblait sincère et, de toute manières, n'avait pas pu
avoir le temps matériel de saboter son martinet. Elle se tourna lentement vers
son fils, soudainement absorbé à compter des mouches imaginaires au plafond.
Elle l'avait laissé assister à la correction de son beau-père au lieu qu'il regarde bêtement cacher dans l'escalier. Il y avait longtemps
qu'elle avait repéré son petit manège. Comme ils n'étaient que trois dans la
maison, il ne restait plus que lui. Elle
le transperça du regard en brandissant le martinet mutilé sous son nez.
– « Rodolphe ?... C'est toi qui as fait ça ?
Ne mens pas ! »
Le garçon s'était déjà tassé sur lui-même, rétrécissant
instantanément
de quinze centimètres. Dans une impulsion réflexe conditionné, il sentit ses
fesses se serrer au fond de son slip. Il ne pouvait absolument pas nier...
Coincé ! Il n'avait pas pensé que... L'imbécile... Il n'avait pensé à rien
du tout. Robin avait raison... fallait pas couper !
Clarisse furieuse, bondit sur lui, en criant.
– « Espèce de petit morveux ! tu n’as pas fini de
te fiche de moi ? »
Malgré l’évidence de sa culpabilité, il tenta de se
disculper.
– « Oh ben non Maman, je ne me fiche pas de toi !
La colère de sa mère explosa.
– « Espèce de petit crétin ! Ne me prends pas pour une
idiote ! Tu crois que je ne te vois
pas depuis le début de la semaine, te régaler du haut de l'escalier quand je
corrige ton beau-père ! Au lieu de rester caché comme un faux jeton je te
laisse venir y assister et tu ne trouves rien de mieux que de couper les
lanières du martinet ! Ça t’amuse hein ! Tu es content de l’entendre
pleurer ! Eh bien ça va être ton tour ! »
-
Douglas, pas mécontent de cette interruption de séance
inattendue, suivait la scène en grimaçant malgré tout. Il résistait à la
tentation de profiter de ce moment de diversion pour se frotter le derrière, en
pleine cuisson, après une dure fessée d'échauffement à la main. Rodolphe était
parti pour s'en prendre une sévère. Loin de calmer l'épouse en colère, ça allait lui donner un regain d'énergie,
pour lui flanquer la suite de sa correction.
En moins de deux, elle avait traîné un Rodolphe
pleurnichant devant la grande glace, et la fenêtre ouverte. Il se retrouva
immédiatement déculotté, le slip claquant au milieu des cuisses. La rage et la
vexation après le mauvais tour qu'elle venait de subir, semblaient éclater d’un
coup après s’être brièvement accumulées en elle. L'occasion était trop belle de lui flanquer une magistrale fessée.
Elle n'allait certainement pas s'en priver avant de revenir s'occuper du
derrière de Douglas. Elle s'installa dans le fauteuil où elle officiait quand la chaise à fessée
était occupée, ce qui arrivait très souvent, et retroussa sa jupe de tailleur
jusqu'en haut de ses cuisses, au-dessus du revers noir de ses bas nylons.
Machinalement, obéissant sans qu’elle le lui dise,
Rodolphe s’était mis en position habituelle, le nez dans le coussin, fessier
épanoui au maximum, bombé sous sa main, arrondi et développé le plus qu'il
pouvait. La fessée démarra tout de suite, claquante avec un bruit d’enfer, cinglante, la cuisson gagnant rapidement tout son postérieur. Il avait eu à peine le temps de
réaliser .... Il se vit dans la glace, comme un éclair, la réalité s’imposant dans
sa tête, enfouie dans le fauteuil, le derrière en l'air tressautant sous les
claques.
– « Ça... ça y est, c’est la fessée ! La fessée déculottée,
comme
d’habitude ! Et une sévère en plus... Elle ne va pas me
rater, qu'est-ce
qu'elle tape fort... raaaah, elle adore ça ! »
Son gros derrière tout rouge gigotait dans le miroir, il
n’y avait plus que çà qui comptait : ses fesses bien exposées et la fessée. Ses
pieds tapaient le sol et montaient en l’air en pédalant. Forte de la légitimité
de la punition et du plaisir de claquer une nouvelle fois, le gros derrière de
son fils, Clarisse distribuait les allers et retours, d'une fesse à l'autre, à
toute volée.
--« Alors comme ça, non content de jouer les petits voyeurs en haut
de l'escalier quand je fesse son beau-père, monsieur s'amuse à couper les lanières du martinet ! Tu croyais peut-être que je ne te voyais pas et que je ne
découvrirai pas que c'est toi qui as fait ça ! Ce n'était pas bien
difficile... Toi qui te prends souvent pour un petit génie... tu as été bien
mauvais sur ce coup-là...Alors... C'est la fessée !
– Ouiiii maman... c'est la fessée ! Mais noooon
maman, je... je ne me prends pas pour un géééénie... Ouaiiiiie ! C’est
toi qui dit maman !
– C’est moi qui dit ! C’est moi qui dit ! Et ça! Et çà ! Et
ça
! C’est moi qui dit ? Eh
bien oui c’est moi qui fait aussi ! Tiens, tiens, tiens ! Là c'est moi qui fesse !
– Ouïe,
maman, c'est toi qui fesse ! C'est toi ! Et je les mérite tes bonnes
fessées ! Je les mérite !!
A ce stade de la correction Rodolphe est prêt à dire
n'importe quoi pour essayer d'obtenir de sa mère un tant soit peu de clémence.
Ce qui est parfaitement inutile car cela n'arrive jamais. Celle-ci, sans perdre le rythme ni la précision
des claquées, continue à le sermonner tout en fessant,
– « Alors, tu aimes regarder quand je donne la
fessée à Douglas ! Hein, …la bonne fessée sur son gros cul tout rouge, hein ? Dis-le que tu aimes ça !
– Oui,
Mamaia... J’aime quand tu donnes la fessée sur son gros
cul tout rouge parce qu'il le mérite bien ....
– Petit voyou ! tu
n’as pas honte de dire çà de ton beau-père ? Eh bien moi, mon garçon, j’aime bien voir tes grosses fesses de
sale garnement, bien rouges, bien fumantes, et t’entendre brailler comme tous les
sales gosses …tiens, tiens, tiens …et présente ton derrière mieux que çà
! »
Clarisse en pleine euphorie, claque à tour de bras les
belles fesses, maintenant flamboyantes, qui rebondissent en cadence sur ses
genoux.
– « Tu la sens bien la fessée ? Ta fessée !!
Parce que c'est ta fessée celle-là ! Pas celle de Douglas hein ? Tu
la sens bien ? Pas assez ? Alors tiens ! tiens ! tiens ! J’ai le temps mon garçon, on a toute
la soirée ! »
La fessée continua, interminable...jusqu’au moment où elle
lui dit d’une voix faussement douce.
– « Et maintenant, mon petit bonhomme, tu vas sagement aller au coin, là-bas, près de l’escalier, ton petit nez bien
collé au mur, à genoux, tes mains sur la tête, tes belles fesses bien tendues …. Humm elles sont bien rouges ? Elles ont
l'air de bien cuire ? Mais ce n'est pas encore suffisant, ta séance de
fessée n'est pas terminée... pas encore !
– Oh maman s'il te plaît... Tu m'as déjà bien corrigé... Tu
viens de me mettre une bonne fessée... Une fessée comme tu sais les
donner !
– Pas la peine d'essayer de m'attendrir, hypocrite, tu sais
très bien que ça ne marche Ps avec moi ! Il en faut beaucoup plus pour tes grosses
fesses ! Encore quelques bonnes
dizaines de claques tout de suite... et comme ça, tu vas attendre bien patiemment
que maman décroche le martinet et t’ordonne d’aller te remettre en position sur
la chaise pour recevoir une nouvelle fessée. Une belle grosse
fessée au martinet, même avec des lanières en moins, très
sévère, longue et bien cuisante... Tu vas voir comme cela sera bien efficace
sur tes belles fesses déjà toutes rouges … tu verras ! »
Brusquement, reprenant une voix autoritaire et coupante.
« Aller, maintenant assez discuté, file ! au piquet ! et je ne veux plus
t’entendre ! »
Sans
demander son reste, il court
aussi vite qu'il put
se mettre au coin, à l’endroit et dans la position indiquée, en pleurant à chaudes larmes. Son slip
tendu entre ses cuisses, ne lui facilita pas son déplacement. Il faillit même
tomber en se prenant les pieds dans son pantalon baissé. Ses fesses lui
cuisaient intensément et il se retint pour ne pas les frictionner et garder ses
mains sur la tête. Il réalisa que lorsque sa mère, s’était précipitée sur lui, elle était en
train de s’enduire la main droite de Dolic, avec l'intention de compenser la défaillance
du martinet pour finir de corriger Douglas. Evidemment sa paume était sans doute encore couverte de cette
crème quand elle avait commencé à lui claquer les fesses. D’une certaine
manière, elle s’était essuyé les mains sur ses fesses pendant qu'elle lui
flanquait sa fessée, et maintenant il bénéficiait de son fameux Dolic ! Mais, il était hors de question
d’oser la moindre remarque. Il se contenta, donc, de continuer à pleurer, essayant en remuant un peu les fesses,
de diminuer cette terrible chaleur qui lui mettait le derrière en feu ...et qui
était faite pour durer. C'était tellement douloureux, qu'il en était presque à
souhaiter que le martinet, ou ce qu'il en restait, arrive le plus vite possible.
Douglas, à genoux déculotté, sur sa chaise, le derrière
rouge toujours tendu en bonne position, avait plus ou moins suivi la scène en
jetant, de temps en temps, quelques coups d'œil furtifs par-dessus son épaule.
Trop heureux de bénéficier de cette pause inattendue par la détérioration du
martinet, il savait cependant qu'il avait tout intérêt à se tenir à carreau.
Dans l'état de fureur où était Clarisse, vexée de s'être faite abusée, sa main
bien chauffée par la fessée qu'elle venait d'administrer à son fils, n'allait
pas tarder à revenir avec autant d'efficacité sur ses propres fesses. Le
claquement de ses talons aiguille résonnant dans son dos lui annonça d'ailleurs
que la suite de sa fessée du soir était en route.
–
« Prêt Douglas ? dit-elle
en se positionnant derrière lui. Elle lui tapota le derrière du plat de la main
pour lui signifier son retour et la reprise de sa correction. Tu pensais sans doute que ta punition était
terminée. Ce n'est pas parce qu'il manque trois lanières au martinet qu'il est
hors d'usage mon ami. Tends tes fesses ! Mieux que ça !
–
Ah mais, je te jure Clarisse que je ne pensais pas du tout à ça ! »
Mentit
le puni en creusant les reins pour présenter ses fesses parfaitement déployées,
aussi tendues qu'il le pouvait. Il avait tout intérêt à se montrer docile et obéissant.
Trois
lanières vous manquent et tout est remis en cause... La bande de cuir qui les
rattachait au manche étant complètement détendue, l'énergique épouse, qui n'y
allait pas de main morte, dû mettre fin à la fessée lorsque le martinet
commença à perdre ses lanières les unes après les autres. Ça voltigeait dans
tous les sens, lorsqu'elle décida de finir la correction avec sa propre
ceinture. Rodolphe en expérimenta, lui aussi, les deux faces qui achevèrent de
lui enluminer les fesses d'un rouge resplendissant de toute beauté.
–
« Mon pauvre ami... Tu croyais peut- être que ton petit bricolage
allait vous permettre d'échapper à vos punitions ? » S'exclama
joyeusement Clarisse en réajustant autour de sa taille, la ceinture brûlante
qu'elle venait de faire claquer sans pitié sur leurs fesses. Ça ne risque pas
d'arriver. A ça sous la main, j'ai
toujours de quoi vous corriger ! »
Elle sorti du salon en tortillant joyeusement du
derrière, laissant les deux hommes, chacun dans son coin, cuver leur fessée en
pleurnichant.
C'était
samedi midi à l'Olympic. Un de ces bistrots de quartier populaire qui faisaient
tout... PMU-Tabac-Journaux et qui disparaissaient les uns après les autres,
faute de repreneur à cause de chiffres d'affaires insuffisants. Si le prix des
cigarettes et l'interdiction de fumer dans les bars soulageaient les poumons
des fumeurs, il allégeait aussi les tiroir- caisse, des débits de boisson.
Contents d'être en Geek - End les gens venaient y prendre l'apéro, et se
défouler un peu, collés autour des pompes à bières, à tempêter contre la
société qui ne prenait pas assez soin d'eux. Georgette, la patronne, une forte
femme à la poitrine opulente et au rouge à lèvres un peu bavant sur les côtés,
trônait à la caisse en veillant sur la clientèle comme le phare de l'occident
sur les rescapés du radeau de la Méduse.
C'était
vivant, bruyant, joyeux, empli de grosses rigolades et d'éclats de voix qui se
mêlaient au bruit des verres et des petites cuillères tintant sur les soucoupes
des tasses à café. De temps en temps on entendait claquer la balle du baby-foot au fond d'un but, et les cris d'enthousiasme de l'équipe qui venait de marquer.
Le bruit sec de la bille heurtant les autres sur la barre métallique ponctuait
le score. C'était moins bruyant aux fléchettes mais aussi tendu et
concentré.
C'était là que Douglas et Edouard ne venait
plus jouer aux courses après l'intervention musclée de leur épouse respective
qui leur en avait fait passer l'envie au cours d'une magistrale et très
dissuasive séance de fessées.
Norbert,
le tôlier, fit glisser trois sous-bock sur le comptoir et posa dessus avec
précaution les pressions sans faux col qui allaient avec. Il les poussa de
quelques centimètres vers Robin, Gérôme et Rodolphe qui venaient de commander.
–
« Voilà messieurs... trois
Seize soixante-quatre ! Il s'accouda au zinc devant eux, et, d'un mouvement
de menton, leur montra le fond de la salle. Si vous voulez vous asseoir, il y a
une table qui vient de se libérer là-bas. »
.
Rodolphe et Gérôme firent une grimace, alors que Robin, son verre à la main,
se dirigeait déjà vers une chaise. Voyant que ses copains ne le suivaient pas,
il se retourna.
–
« Ben alors les gars... vous venez ? On sera mieux assis non ?
–
Euh pas vraiment … dit Gérôme avec une moue peu engageante.
Rodolphe
pas plus enthousiaste, accroché à la barre du zinc comme à une bouée de
sauvetage, ne semblait pas avoir envie de bouger non plus.
–
« Ouais... il n'y a rien de moins sûr... pas du tout envie de m'asseoir là-bas.
Il but une gorgée de bière et reposa son verre. Je préfère rester
debout ...Je suis très bien ici moi. »
En
voyant la tête déconfite des deux garçons et leur air gêné, Robin ne mit pas
longtemps à comprendre. Il revint vers le bar avec un petit sourire goguenard.
–
« Je vois, les gars... Je vois...Pas la peine de me faire un dessin...
vous avez le feu aux fesses …c'est ça ? »
Gérôme
ne put s'empêcher d'esquisser, vers ses fesses, un geste de la main qu'il
retira aussitôt. Il n'avait pas envie que ça se remarque dans le bar.
–
« C'est le moins qu'on puisse dire... je me suis pris deux fessées ce
matin au petit déjeuner... Il lança un regard furibond en direction de son
cousin qui fit semblant de regarder ailleurs. C'est de sa faute à lui !
Toujours ses plaisanteries au con !
–
Moi ? C'est de ma faute à moi, si tu t'es pris une raclée ce matin ?
Proteste Rodolphe, la main sur le cœur... Un ange, chargé de mauvaise foi,
passa entre les deux cousins. Plaisanterie...Plaisanterie...Quelle
plaisanterie ?
–
Bien sûr que c'est de ta faute ! C'est toi qui as mis une petite culotte
de ma cousine Anna dans mon cartable hier dans le bus, pendant que je discutais
avec Robin ! Hein c'est toi !
–
Comment ça... qu'est-ce que tu racontes ? Mais pas du tout !
– Si !...
Je t'ai vu... je t'ai vu...te pencher sur mon cartable. Sur le coup j'ai
cru que tu ramassais quelque chose par terre !
–
C'est vrai ! Confirme Robin à moitié Hilare. Je t'ai vu aussi, mais
j'ai pensé comme Gérôme, que tu avais fait tomber un truc... ta carte de
bus... »
–
Et en plus c'est toi qui lui as envoyé un SMS pour prévenir Anna ! »
Rodolphe
repris une gorgée de bière et, devant l'insistance de ses deux compères finit
par reconnaître son canular de mauvais goût. Comme d'habitude, il essaye de
s'en sortir par une pirouette.
–
« Ouais bon... D'accord... C'est vrai... Mais je pensais que tu t'en
apercevrais avant ta cousine et que tu lui remettrais sa culotte dans son
tiroir ... C'était pour rigoler quoi !
–
Ah c'est sûr... qu'est-ce que j'ai rigolé ! Anna m'a flanqué une fessée ce
matin, et a demandé à ma grand-mère de m'en mettre une deuxième pendant qu'elle
repassait ses affaires !! Pour la distraire qu'elle a dit ! Elle
s'ennuie quand elle repasse son linge !! … Et tout ça dans le
garage ! Parce qu'en plus, elle repasse dans le garage... c'est près du sèche-linge ! ''
–
Et ben tu t'es fait sécher le derrière aussi ! » Dit Robin qui avait
du mal à s'empêcher de rigoler tant la situation était drôle et les précisions
de Gérôme carrément désopilantes.
Rodolphe
pas si fier que ça, ne la ramenait pas trop. Les trois garçons essayaient de ne
pas parler fort pour éviter qu'on puisse entendre leur conversation.
Heureusement pour eux, le patron était reparti servir à l'autre bout du bar et
il n'y avait pas de client à proximité. D'autres s'engueulaient à propos du
réchauffement climatique. Certains commençaient à rentrer chez eux pour
déjeuner.
Ils étaient tous les trois au comptoir en
train de s'énerver. Surtout Gérôme, de plus en plus en colère contre son
cousin. Il avait du mal à se retenir et le sermonnait en essayant de ne pas
trop hausser le ton. Ce qui le faisait parler en poussant anormalement sa voix
dans les aigus. Il faillit poser son verre à côté en voulant le remettre sur le
bar sans regarder où il le mettait.
–
« C'est ça ! foutez vous de moi en plus ! Quand Ma'am Thereza va
apprendre ça, je vais m'en reprendre une... c'est sûr... avant ce soir... Et
tout ça à cause de tes conneries !! »
Rodolphe
sur la défensive, parade encore un peu, même s'il se rend compte qu'il a quand
même exagéré.
–
« Ah ben oui... mais c'est bon ! Moi aussi j'ai mal aux fesses !
Moi aussi je me suis pris une dérouillée par ma mère, hier soir... et pas une
petite ! Je n'en fais pas toute une histoire ! ».
Robin,
qui, jusque-là, passait à travers tout, blanc comme neige malgré ses petites
manœuvres hypocrites, se mit à faire l'arbitrage. Il commanda une autre tournée
avant de faire remarquer, la mine sérieuse.
–
« Oui, mais, Rodolphe... franchement... ça ne te serait pas arrivé si tu
n'avais pas fait l'imbécile en coupant les lanières de ton martinet.
–
Pas, LES lanières... DES lanières... Je n'ai pas tout coupé !
–
Ouais, c'est ça, pas la peine de jouer sur les mots. Ça revient au même. Sur ce
coup-là, c'est vraiment de ta faute ! T'as pas voulu m'écouter et tu as
fait n''importe quoi. »
Gérôme,
profitant du retournement de situation et pas mécontent
de mettre la honte à son cousin.
–
« Du coup, ta mère t'a fini le derrière avec une fessée à la ceinture...Paraît
qu'elle en a une bien large qui fait très mal.
-- Ouais ! Dit Robin, avec un coté mat qui cuit et
l'autre côté en cuir vernis qui claque sec sur les fesses ! J'ai entendu
Gladys en parler avec elle au téléphone... Elle veut acheter la même... Pour compenser
les lanières coupées... ».
Les trois garçons se regardent, soudain, un peu dépités.
Ils finissent leur bière en silence. Le bistrot s'est vidé de la moitié de ses
clients. C'est l'heure du déjeuner. Robin fait claquer son verre vide sur le
comptoir.
– « Finalement on a déconné les gars... Il se
tourne vers Rodolphe qui l'interroge du regard. Ta mère et la mienne emmènent
cet après-midi les deux beau-père pour leur acheter
un martinet sur mesure... »
Rodolphe qui vient de comprendre.
– « Ben oui, forcément ça va nous
retomber dessus... elles ne vont pas se gêner pour s’en servir aussi sur nos
fesses !
– Ouais... Sauf qu'ils ne seront pas leurs dimensions...
– Tu rigoles toi ! Elles tapent tellement fort... ça
m'étonnerait qu'on fasse la différence.
Gérôme
qui ne se sent pas trop concerné par l'achat des martinets, Ma'amThérez a tout ce
qu'il faut à la maison, tente une diversion pour détendre l'atmosphère.
–
« Une partie de fléchettes les gars ?
–
Ah t'es bon toi ! Dit Robin avec un sourire navré. Tu crois qu'on a envie
de jouer aux fléchettes, là... tout de suite ?
–
C'est bon les gars... On s'en va... Décide Rodolphe pour clore la discussion.
Il met la main à la poche intérieure de sa veste et, royal au bar, comme s'il
avait besoin de se faire pardonner quelque chose, jette un billet de vingt sur
le comptoir.
–
« Les deux tournées... c'est pour moi ! ».
Et hop, une nouvelle saison ! C'est déjà la troisième !
Nous retrouvons des protagonistes dont nous avons déjà fait la connaissance précédemment, mais nous allons également découvrir de nouveaux personnages pour lesquels la fessée est à l'ordre du jour.
Que s'est-il passé dans le dernier épisode ? Un trou de mémoire ? Ce n'est pas grave voici là où a commencé la saison, le chapitre 1, et le précédent, c'est le chapitre 20
Pour ceux qui n'auraient pas lu le tout début de la série, la voici : le chapitre 1 de la saison 1
Pour ceux qui n'auraient pas lu le tout début de la série, la voici : le chapitre 1 de la saison 1
Ramina est l'auteur de nombreux récits et commentaires sur ce blog.
Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerHa ha ha ! Excellente reprise. J'ai bien ri pour l'épisode de la petite culotte de la cousine Anna ! Bien trouvé, Je n'aurais pas fait mieux. Gonflé, le cousin Rodolphe !!!! Il essaie d'amadouer son cousin et son pote Rob' en payant une tournée à l'Olymp... hic !! Patron, trois blondes, s'il vous plait !
Pour les époux, en revanche, leurs douces moitiés vont leur tourner le couteau dans la plaie et les martinets n'ont pas fini de danser.
Ca va chauffeeeeeer ! Suivons l'affaire...
Amicalement. Peter.