Combien de temps
encore avant que la douleur ne devienne supportable ?
Derrière elle le
coucher des deux filles s’organisait. Marguerite se retrouva seule dans le
séjour pendant que Teva et Fara mettaient Moana et Maeva au lit. Pendant un
long moment, il n’y eut aucun son. Puis, Marguerite crut distinguer le bruit de
la porte d’entrée qu’on refermait.
Fara revint dans
le séjour et Marguerite l’entendit prendre place sur le canapé et feuilleter
une revue ou un livre. Ce qu’elle entendait ne lui permettait pas d’en savoir
plus. Le silence absolu qui régnait dans la pièce n’était perturbé que par les
changements de position de Fara et les pages qu’il tournait. Marguerite se
faisait oublier.
Puis le bruit de
la porte d’entrée se fit de nouveau entendre et il y eut une conversation à
voix basse dans l’entrée. Deux personnes entrèrent dans le séjour. Marguerite
se tendit. Teva, sans doute, mais qui était l’autre ?
« Voici
notre chipie, bien sagement au coin ! »
La voix de Teva.
« Je vois
que la fessée a dû être rude. Les marques des lanières du martinent se verront
encore demain soir. »
Marguerite
souffla. C’était Hélène. Que venait-elle faire là à cette heure ? Hélène
vint se placer derrière Marguerite. Elle posa son doigt sur l’une des traces
qu’avait laissée le martinet et elle la suivit tout du long. La douleur se
raviva et un frisson monta dans le dos de Marguerite. Elle serra les dents pour
ne pas gémir.
« Bon, nous
sommes d’accord. Je l’emmène. »
Hélène prit Marguerite
par l’oreille et elle l’entraîna derrière elle. Marguerite suivait. Il n’était
pas possible de résister à une personne qui vous tenait par l’oreille. De toute
façon, elle ne s’y essayait pas du tout. Si Teva et Hélène en avaient décidé
ainsi, c’est surement qu’elle devait s’y soumettre. A part le fait d’y être
conduite par l’oreille, elle n’avait rien contre le fait d’aller chez Hélène.
Il y eut un bref
arrêt pendant lequel Hélène s’empara de la valise de Marguerite. Celle-ci
tenait encore sa jupe relevée et sa culotte était baissée. Elle traversa le
palier dans cet appareil, guettant l’éventuelle arrivée d’un témoin. Le court
arrêt dont Hélène eut besoin pour prendre ses clés et ouvrir la porte, fut
source d’angoisse alimentée par quelques bruits de voix dans les étages
supérieurs. Marguerite souffla quand la porte se referma. Enfin de retour dans
un espace privé ! Hélène ne lui laissa pas le temps de se réjouir.
Tirée par
l’oreille, Marguerite suivit Hélène dans le séjour.
« Tu
vas aller au coin en attendant que je sois prête à te mettre au lit. Mais
auparavant, je tiens à t’expliquer que, pas plus que Teva, je ne trouve pas ton
attitude acceptable ! »
Hélène
courba Marguerite sous son bras et la fessée qui s’en suivit fut suffisamment
sévère pour que Marguerite retrouve la sensation de cuisson qui s’était emparée
de ses fesses depuis la fin de l’après-midi. Hélène attendit les premiers
sanglots pour considérer que cette punition, complémentaire à celle donnée par
Teva précédemment, avait été suffisante.
« Au
coin ! »
Ce
ne fut qu’à l’heure du coucher, une fois bordée dans son lit, que Marguerite
eut droit à un petit moment de tendresse avec Hélène. Le bisou sur son front
et une main délicatement passée dans les cheveux lui firent le plus grand bien.
« Est-ce
que je vais retourner dans mon studio, demanda Marguerite ?
–
Non, ma grande. Dorénavant, tu habiteras ici. »
Un
sourire éclaira le visage de Marguerite.
« Pour
toujours ?
–
Tant que j’estimerai que tu n’es pas capable d’habiter toute seule. Cela peut
durer un bon moment, si j’en juge par la façon dont tu te comportes. »
Marguerite
eut un petit mouvement d’humeur en réponse à la gronderie d’Hélène, ce qui lui
valut une petite claque sur les fesses.
« Oui,
questionna Hélène ? As-tu quelque chose à dire à ce sujet ? »
La
main d’Hélène était prête pour continuer la fessée.
« Non
rien, répondit Marguerite en se réfugiant sous les couvertures.
–
Quand tu seras assez raisonnable pour cesser tes enfantillages, nous en
reparlerons. Nous verrons, à ce moment-là, si tu veux rester ici ou vivre dans
un nouveau chez toi. »
Marguerite
hocha la tête. Cela lui convenait très bien.
« Samedi,
poursuivit Hélène, nous retournerons à ton ancien studio pour y faire le ménage
et finir le tri de ce que nous garderons parmi tes affaires et de ce que nous
jetterons. Puis nous résilierons le bail. Ta nouvelle maison, c’est ici.
C’était trop petit chez Teva. Ici tu seras mieux.
–
Je pourrai voir Maeva ?
–
Bien sûr ! Elle habite la porte à côté. Ne crois pas qu’elle en ait fini
avec mes fessées ni toi avec celles de Teva. Nous serons plusieurs pour vous
surveiller et vous punir quand vous en aurez besoin. »
Marguerite
fit une grimace qu’Hélène sanctionna en soulevant les draps et en appliquant sa
main sur les fesses de Marguerite.
« Tu
vas cesser ces mimiques déplacées quand je te dis quelque chose qui ne te
plait pas ! La prochaine fois, ce sera une véritable fessée ! »
Hélène
réinstalla Marguerite sous les couvertures.
« A
ce propos, pour tout ce que tu as fait aujourd’hui, tu es punie jusqu’à la fin
de la semaine.
–
Jusqu’à dimanche ?
–
Oui, jusqu’à dimanche soir. Il y aura la fessée demain matin avant d’aller
travailler et demain soir également. Même chose jusqu’à dimanche. Et je
n’oublierai pas de te donner une frottée aux orties.
–
Oh non, Hélène, s'il te plait.
–
Inutile de tenter de me fléchir. Tu as besoin d’une bonne leçon. Je veux être
certaine que tu ne recommenceras pas. Tu auras ta fessée aux orties !
–
Mais…
–
Plus un mot à ce sujet, à moins que tu ne veuilles une autre fessée sur le
champ ?
–
Non Hélène. »
Marguerite
se pelotonna sous les couvertures. Même avec la perspective d’une fessée aux
orties, être sous la surveillance d’Hélène, avec toute l’attention que cela
supposait malgré les punitions qui allaient avec, c’était quand même bien
l’endroit où elle préférait être. Elle ferma les yeux, savourant la caresse
d’Hélène qui massait doucement son cou et le haut de son dos. Elle s’endormit
sans s’en rendre compte.
Hélène
tint parole. La punition reprit dès le lendemain matin. Hélène tira Marguerite
du lit bien plus tôt que ce qu’elle pratiquait habituellement. Elle n’eut pas
le droit d’y paresser comme elle le faisait chaque matin, même un peu.
Hélène
entra dans la chambre sans s’annoncer, alluma la lumière, ce qui fit naître une
première protestation de Marguerite. Sans en tenir compte, Hélène ouvrit la
fenêtre en grand, indifférente à l’air frisquet du petit matin qui
s’engouffrait dans la chambre. Le grognement de Marguerite s’amplifia.
« Oh
non, fit-elle, il fait froid ! »
Hélène
rabattit les couvertures au pied du lit, elle attrapa Marguerite par le bras et
la sortit du lit. Marguerite n’eut pas le temps de savoir ce qui lui arrivait
qu’elle se trouvait déjà à plat-ventre en travers des genoux d’Hélène.
« Dans
ma maison, les petites filles qui rouspètent quand on les lève pour aller
travailler, reçoivent une fessée ! »
Il
y aurait eu à peine besoin de remonter la chemise de nuit tellement elle était
courte, mais Hélène l’écarta malgré tout. Ce ne fut pas vraiment une
fessée : une vingtaine de claques également réparties sur les deux fesses.
Cela ne constituait qu’un avertissement qui ne rougit que légèrement les fesses
de Marguerite qui retint cependant la leçon. Nul doute que la même mauvaise
humeur au réveil le lendemain serait sanctionnée par quelque chose de plus
sérieux.
« Encore
une habitude qu’il va falloir changer au plus vite, se dit Marguerite. ! »
Elle
n’eut pas le temps d’aller plus loin dans sa réflexion qu’Hélène la remit sur
ses pieds et la poussa hors de la chambre. Elle fit un stop devant les
toilettes dont elle ouvrit la porte.
« Tu
passes aux toilettes et je t’attends dans la cuisine pour le petit
déjeuner ! »
Enfermée
dans les toilettes, Marguerite eut enfin l’impression d’avoir trente secondes
pour souffler. Ce lever énergique n’avait rien à voir avec ses réveils poussifs
habituels. Sans doute prit-elle trop son temps dans cet espace où elle pouvait
retrouver un peu de son rythme coutumier. La porte s’ouvrit.
« Alors,
que fais-tu ? Tu en mets du temps ! As-tu fini ? »
Ce
fut un réflexe de couvrir son pubis du bas de sa chemise de nuit. Un reliquat
de pudeur.
« Cesse
donc ces simagrées ! J’ai déjà vu tout ce qu’il y a à voir sur tes
fesses ! Relève ta chemise ! »
Hélène
releva Marguerite du siège des toilettes et elle la plaça sous son coude. Elle
prit une feuille de papier hygiénique.
« Ecarte
les jambes ! »
Passant
sa main entre les jambes de Marguerite, Hélène essuya les dernières gouttes de
pipi qui suintaient sur son pubis.
« As-tu
fais caca ?
–
Non Hélène.
–
Montre voir l’état de tes fesses. »
Hélène
les écarta, puis elle essuya le fond de la raie des fesses avec une nouvelle
feuille de papier. Elle ne sembla pas convaincue par ce qu’elle constata.
« Je
vais finir de nettoyer cela correctement en te faisant ta toilette. Ça ira
comme ça le temps de déjeuner. Ouste ! Dans la cuisine ! »
Une
bonne claque sur les fesses. Hélène souhaitait faire comprendre à Marguerite
qu’elle n’était que moyennement satisfaite de ce début de matinée.
La
fessée, suite de la punition de la veille au soir, n’eut lieu qu’une fois Marguerite
prête à partir au travail. Il restait une dizaine de minutes qu’Hélène occupa
en déculottant Marguerite alors qu’elle venait de l’habiller et en lui
administrant une correction avec la règle, ne s’arrêtant pas avant que Marguerite
ne montrât tous les signes de repentir. Il restait quelques minutes qu’Hélène
mit à profit en envoyant Marguerite au coin.
Marguerite
reçut la fessée qui lui avait été promise et le vendredi soir et le samedi
matin. Elle passa la soirée du vendredi et la matinée du samedi au coin . Il y
eut tout de même quelques minutes qu’elle réussit à passer dans les bras
d’Hélène, se faisant cajoler, bien que la punition ne fût pas achevée. Elle
estimait qu’elle s’en sortait plutôt bien.
Cependant,
le reste de la journée du samedi l’inquiétait. La fessée de la voisine qui lui
avait été promise lors du passage dans son ancien studio et surtout les orties
prévues pour le soir, seraient des moments plus difficiles à absorber.
L’expédition
ménage se prépara. Hélène et Teva avaient enrôlé Maeva. Elles se présentèrent
donc, toutes les quatre, à la porte de l’immeuble en début d’après-midi. Maeva
et Teva prirent en charge le ménage de la salle de bain et du coin cuisine, Marguerite
et Hélène s’occupèrent de la chambre. Les deux filles, étroitement cornaquées,
se mirent au travail, exécutant les ordres qu’elles recevaient.
Les
claques sur les fesses fusaient rapidement quand Teva et Hélène n’étaient pas
satisfaites du travail qu’elles fournissaient. Données, alors que la jupe et la
culotte protégeaient les fesses, elles constituaient des semonces, plus que des
corrections. Les deux filles les prenaient cependant en compte, sachant que ni
Teva ni Hélène n’hésiteraient à aller plus loin si nécessaire. Pas même Maeva
ne fut étonnée quand elle reçut une fessée.
« Regarde
ce que tu as fait ! Je t’avais dit de ne pas mettre le seau en équilibre
sur le bord de la douche. Il faut toujours que tu n’en fasses qu’à ta
tête ! »
En
se retournant, Maeva avec légèrement touché le seau remplit d’eau qu’elle
venait de poser en équilibre sur le coin du bac de douche. Cela avait suffi
pour le déséquilibrer. Malheureusement pour elle, l’eau s’était répandue du
mauvais côté, sur le sol de la salle de bains.
« Pardon,
pardon, je vais essuyer !
–
Tu demandes pardon, mais tu as agi avant sans réfléchir aux conséquences de ce
que tu faisais. Je compte bien que tu vas réparer tes bêtises, mais auparavant,
il faut que tu apprennes à agir moins impulsivement. Et pour cela, je connais
une méthode très efficace… »
La
salle de bain était petite, et la flaque d’eau en réduisait l’espace
utilisable, mais il y avait suffisamment de place pour que Teva courbât Maeva
sous son bras, soulevât l’arrière de sa jupe et la rabattît sur les reins de la
jeune femme qui se résignait à son sort. Chacun avait compris. Une fessée se
préparait. Pour ce faire, la culotte n’était pas à sa place. Teva la baissa
d’un geste sec, l’amenant au milieu des cuisses de Maeva.
Il
s’agissait de sanctionner la bêtise afin que Maeva gardât le souvenir de ce qu’elle
risquait quand elle agissait de façon aussi irréfléchie. La fessée devait être
cuisante mais brève. Il y avait du travail à faire. Teva s’y employa. Une grêle
de claque tomba sur les fesses de Maeva. Dans l’espace réduit de la salle de
bain, elles résonnaient et l’écho de la première n’était pas amorti que la
seconde était déjà tombée.
Les
cris que tout le monde attendaient ne tardèrent pas. Pour Maeva, il ne
s’agissait pas d’exprimer sa douleur trop vite. Cela aurait pu passer pour des
lamentations forcées. Il n’était pas pertinent, non plus, de retenir ses
plaintes trop longtemps, ce qui aurait incité Teva à administrer une fessée
plus vigoureuse. Maeva serrait un peu les dents lorsqu’elle recevait les
premières claques, puis elle laissait ses gémissements devenir des cris de plus
en plus sonores. Les larmes venaient alors naturellement.
Comme
il ne s’agissait que d’une légère fessée, les premières rougeurs, accompagnées
des cris de douleur spontanés, contentèrent Teva. Elle avait sans doute obtenu
ce qu’elle cherchait : au moins dans les quelques heures qui suivraient la
correction, Maeva serait plus précautionneuse et elle ferait attention à ce
qu’elle faisait. Au-delà, Teva n’était sûre de rien. Cette fessée ne guérirait
probablement pas sa sœur de sa propension à l’étourderie. D’autres fessées
viendraient, en temps voulu, rappeler le même message.
« Recommence-moi
une autre fois une bêtise analogue et tu auras une fessée infiniment plus
sérieuse. Je ne me contenterai pas de quelques larmes et d’un petit
échauffement de tes fesses. Prend la serpillère et nettoie-moi tout
cela. »
C’est
en reniflant et en essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues que Maeva
répara sa bêtise.
Si
l’on ne compte pas cette petite fessée, ni les claques assénées de temps en
temps sur les fesses des deux filles pour prévenir une inattention ou souligner
un ordre à exécuter sur le champ, l’après-midi se déroula calmement. Le travail
avançait vite sous la supervision de Teva de d’Hélène.
La
mine de Marguerite s’assombrissait. Elle voyait partir, dans le tas des
vêtements à jeter, tous les atours qu’elle avait si amoureusement choisi, en y
passant, parfois, énormément de temps : cette petite culotte de dentelle
qu’elle avait achetée après avoir longuement hésité sur la couleur, ce corsage
très décolleté qui laissait entrevoir le haut de ses seins, ce pantalon taille
très basse qui laissait deviner la raie de ses fesses…
Impitoyablement,
Hélène écartait tous ces tenues dès qu’elles étaient un peu affriolantes, provocantes
ou simplement originales. Cela faisait plusieurs semaines que Marguerite avait
compris qu’elle serait désormais habillée de la façon la plus classique
possible. Un peu comme le serait une petite fille sage dont la Maman choisirait
l’apparence. C’était exactement ce qui se passait. Elle s’y était résignée.
Mais
de voir partir ce qu’elle avait patiemment accumulé depuis plusieurs années,
lui brisait le cœur.
« J’ai
l’impression que tu ne mets pas beaucoup de cœur à l’ouvrage, gronda
Hélène. »
Marguerite
ne répondit pas. Que dire ? Confirmer ? Ce serait la porte ouverte à
une fessée pour résoudre ce problème de motivation. Mentir ? Marguerite
avait appris que c’était une voie à éviter. Cela se retournait invariablement
contre elle avec des conséquences qu’elle préférait éviter. Y mettre plus
d’enthousiasme ? Marguerite n’y arrivait pas. Elle sentait l’exaspération
d’Hélène monter, mais c’était un risque à courir, un équilibre instable à
maintenir.
Instable.
C’était le mot. Tout bascula quand la dernière petite culotte de dentelle que Marguerite
avait achetée, atterrit sur le tas à débarrasser. Ce n’était pas qu’elle avait
plus de valeur marchande que les autres, bien que ce ne soit pas un critère
qu’Hélène prenait en compte, mais elle ne l’avait quasiment pas mise alors
qu’elle avait passé un temps considérable avant de choisir ce modèle.
Marguerite
profita d’un moment où Hélène avait détourné le regard pour chercher ce qu’il
restait dans le fond de l’armoire. Elle prit le sous-vêtement et elle le
dissimula au fond de sa main, le temps de faire les trois pas qui la séparait
de son sac à main dans lequel elle glissa la culotte.
« Que
fais-tu Marguerite ? As-tu fini de trier les chaussettes ?
–
Non, pas encore, mais presque ! »
Hélène
avait un air soupçonneux. Marguerite rougit. Sa confusion se remarquait sans
difficulté. Cela incita Hélène à rechercher ce qui avait bien pu créer cette
confusion. Elle remarqua tout de suite que la culotte qui était sur le haut du
tas de vêtement, avait disparue.
« Marguerite,
où est la culotte bleue ?
–
Laquelle ?
–
Ne joue pas l’innocente ! Celle qui était là !
–
Je ne sais pas.
–
Apporte-moi ton sac ! »
Il
n’était pas possible de résister à un ordre donné aussi impérativement sans
s’enfoncer encore plus. Marguerite savait qu’Hélène trouverai immanquablement
la culotte dont il était question, mais elle ne pouvait plus faire marche
arrière.
Hélène
sortit la culotte du sac.
« Et
ça, qu’est-ce que c’est ?
–
Je… je...
–
Réfléchis bien à deux fois, Marguerite, avant de me donner ta réponse. »
Marguerite
baissa la tête. Elle se taisait.
« Je
crois qu’une fessée s’impose, non ? »
Marguerite
hocha la tête. Il n’y avait pas moyen de l’éviter. Hélène s’assit sur le lit.
« Arrive-ici ! »
Docilement,
Marguerite s’allongea sur les genoux d’Hélène.
« Une
fessée pour ta désobéissance dès maintenant. J’attendrai d’être de retour chez
nous pour te punir de ton mensonge. »
Marguerite
ne sentait pas de colère dans les propos d’Hélène, plutôt du fatalisme. Hélène
releva la jupe pour accéder à la culotte qu’elle baissa. Rien d’étonnant, la
routine précédant une fessée. Bien que ce fût également une routine, la suite
fut plus difficile à absorber.
C’était
loin d’être la première fois que Marguerite était corrigée, mais elle ne
s’habituait pas à recevoir la fessée. Elle espérait, à chaque fois, pouvoir
supporter plus facilement la cuisson sur ses fesses, forte des expériences
précédentes, mais c’était une redécouverte désespérante. Les fessées faisaient
toujours aussi mal, quelle que soit l’habitude qu’on avait d’en recevoir.
Les
supplications, les cris, les pleurs…
« Mets-toi
au piquet, les mains sur la tête. Je vais achever le tri moi-même ! »
Marguerite
songea à sa dette en fessées qui s’allongeait. Elle désespérait de pouvoir
l’éponger un jour.
« Tout
ça pour une culotte, se dit-elle ! »
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 35
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, c'est le chapitre 37
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