Encore sous le coup de la magistrale fessée qu’il venait de recevoir et subjugué par l’assurance de cette femme dont il découvrait la détermination, il n’avait pas tenté ni un geste, ni une parole pour protester contre ce traitement infantilisant. Lise avait procédé de cette façon quand il avait eu douze ans et il n’était pas certain, malgré ses trente-sept ans, de son droit à arrêter sa voisine.
Quand il fut totalement nu, elle le fit entrer dans la
douche et fit couler l’eau, en le tenant d’une main et en testant sa
température de l’autre. L’eau devenait de plus en plus chaude. Quand elle jugea
la température appropriée, Madame Caroni plaça Ludovic sous le jet.
Elle le fit pivoter pour avoir son dos à portée de sa main
droite, tout en le maintenant en place de l’autre. Sa main passa sur toutes les
parties de corps de Ludovic afin d’en mouiller toute la surface. Ce fut gênant
quand ses doigts s’insérèrent dans la raie de ses fesses. Ludovic se raidit,
arrêtant le geste de Madame Caroni. Une claque sur les fesses le rappela à
l’ordre. Il laissa les doigts s’insinuer entre ses deux fesses pour toucher son
anus. Puis la main descendit sur l’arrière de ses cuisses.
Bien que la main de Madame Caroni soit douce, l’eau sur ses
fesses redonnèrent un peu de vivacité aux effets de la fessée. Sa température,
bien qu’elle ne soit pas brûlante, suffisait à enflammer les marques rouges que
Madame Caroni y avait déposées.
Elle lui fit faire demi-tour et il comprit alors que Madame
Caroni voulait renouveler l’opération avec le devant. Plus la main descendait
vers son bas-ventre, plus la gêne de Ludovic était palpable. Madame Caroni ne
semblait pas s’en apercevoir. Elle fouilla dans sa toison pubienne, puis elle
souleva sa verge et ses bourses pour faire couler l’eau en-dessous. Elle
décalotta alors le sexe de Ludovic.
« Regarde-moi ça ! Tu ne te laves jamais à cet
endroit ? »
Ludovic devait convenir que ce n’était pas un modèle de
propreté. Madame Caroni ne savait pas qu’il s’était levé en retard presque tous
les jours. Il n’était arrivé en retard à son travail qu’une fois, mais c’était
au prix d’une préparation éclair qui ne laissait pas de temps pour une douche.
Cela faisait, en fait trois jours qu’il ne s’était pas lavé entièrement. Madame
Caroni en voyait les conséquences.
« Je vais laver tout ça ! »
Sa main descendit encore un peu pour se glisser entre ses
cuisses, repoussant les testicules d’un côté, puis de l’autre. Ludovic sentit
naître une érection. Il ne pouvait pas la laisser se déployer. La pensée de la
honte qu’il en aurait ressenti, suffit à maîtriser son excitation.
Madame Caroni coupa l’eau. Elle prit un gant de toilette et
elle fit une moue.
« Depuis quand ce gant est-il là ? »
Elle le lança dans le lavabo.
« Où sont les propres ? »
Ludovic désigna le placard que Madame Caroni ouvrit.
« Où sont-ils ? »
Ludovic dut convenir qu’il n’y en avait plus.
« Ils sont tous sales ? Et tu n’as pas fait de
lessive ? »
Madame Caroni se déplaça visiblement excédée. Elle fondit
sur Ludovic qui prit une claque sur les fesses.
« Mets-toi au coin ! »
Sans sortir de la douche, Ludovic se tourna vers le mur qui
lui était désigné et il croisa ses mains dans son dos.
« Je vais chercher un gant et je reviens. Ne t’avise
pas de bouger ! »
Madame Caroni nota avec satisfaction que Ludovic était
toujours dans la même position quand elle revint. Elle humidifia le gant et le
savonna.
« Viens ici ! »
Le visage, les oreilles, le cou, puis Madame Caroni
descendit sur le dos. Ludovic prit bien garde à ne pas se contracter quand elle
lui lava la raie des fesses. C’est quand elle lui fit faire demi-tour, qu’il
commença à s’inquiéter. Madame Caroni savonna le buste, puis le ventre et elle
descendit sur le bas-ventre.
Madame Caroni grogna sur l’état de la toison pubienne de
Ludovic. Elle insista jusqu’à ce que le savon décolle les polis qui faisaient
des touffes. Puis elle passa à la verge et aux testicules qu’elle dut mettre
entièrement dans le gant de toilette pour les nettoyer. Alors, elle décalotta
le sexe de Ludovic et elle lava l’intérieur du prépuce qui en avait bien
besoin. Ludovic n’osait pas se dérober et pourtant il en avait fortement envie.
Madame Caroni passa à l’intérieur des cuisses et à l’aine.
Elle finit, en s’accroupissant, par les jambes et les pieds. Pas un centimètre
carré de peau lui avait échappé. Tous ces attouchements avaient affolé Ludovic.
Son érection devint rapidement évidente. Madame Caroni ne pouvait pas ne pas la
voir quand elle se releva.
« Où te crois-tu, mon garçon ? Il n’est pas
question que tu me fasses des démonstrations de virilité à chaque fois que je
te laverai. Je vais calmer tout cela ! »
Madame Caroni fit couler l’eau de la douche, mais elle ne
laissa que la froide. Elle poussa Ludovic sous la pomme de douche. Le froid le
saisit et sa respiration fut coupée. Il tenta de sortir, mais Madame Caroni l’y
maintenait fermement.
« Tu restes là ! »
Elle l’obligea à mettre son ventre sous l’eau glacée qui
ruisselait sur son pubis et coulait le long de ses jambes. Son érection
disparut en quelques secondes. Il trépignait sous la douche sans arriver à
reprendre une respiration normale. Madame Caroni prit la douche à la main et
elle évacua le savon des endroits où le premier jet n’avait pas suffi.
Quand elle coupa l’eau, Ludovic haletait toujours. Pour ce
qui était d’être calmé, la douche froide avait fait son effet. Son sexe tout
fripé pendant entre ses jambes. Sa verge avait perdu plus de la moitié de son
volume et il n’avait aucune envie de refaire un tour sous le jet glacé. Ludovic
se demandait, tous comptes faits, s’il n’aurait pas préféré une fessée, même
une sévère.
Madame Caroni le sortit de la douche. Elle le planta debout
sur une serviette dans le milieu de la salle de bain. Elle entreprit de le
sécher.
« Je vais surveiller que tu prennes bien une douche
chaque matin. Si ce n’est pas le cas, tu auras une fessée. Si je m’aperçois que
tu es encore négligent sur ton hygiène corporelle, tu viendras chaque matin, prendre
ta douche chez moi. C’est Lorena ou moi qui te la donnerons. Ecarte tes
jambes ! »
Elle en arrivait à sa verge et à ses testicules, il n’eut ni
un geste de recul, ni une réaction déplacée.
« Je tiens à être certaine que tu auras une toilette à
fond au moins une fois par semaine. Ce sera le samedi matin. Tu viendras à la
maison pour prendre ta douche. Au moins, quand je te la donnerai moi-même, je
serai sûre que ce sera bien fait. File dans ta chambre ! »
La fessée que reçut Ludovic n’était pas nécessaire pour
qu’il accélère le pas, bien qu’il nait eu aucune envie de traverser le couloir
dans la tenue d’Adam.
Madame Caroni l’avait mis en pyjama, puis immédiatement au
lit. Il n’avait pas fait la moindre difficulté. Les décisions de sa voisine
avaient force de loi. La soirée en avait été la démonstration. Il n’en avait
pas encore compris toutes les conséquences, mais il savait que bin des choses
changeraient dans sa vie à partir de cette soirée.
Sa première tentative pour se coucher sur le dos, comme habituellement,
n’avait pas été une grande réussite. Il avait guetté l’approbation de Madame
Caroni quand il s’était tourné sur le ventre. Celle-ci n’avait pas réagi, il
avait pris cela pour un accord. Sans dire un mot, elle avait réinstallé la
couette, puis elle avait éteint la lumière.
Au grand soulagement de Ludovic, elle était venue s’asseoir
à côté de lui. Il avait retenu son souffle jusqu’à ce que la main de Madame
Caroni vint caresser ses cheveux.
« Il est temps de dormir, mon grand garçon. Mais auparavant,
je veux que tu m’écoutes. »
Il avait doucement hoché la tête.
« Tu as vraiment besoin d’être étroitement
surveillé. »
Comment dire le contraire ? Ludovic n’était pas loin
d’approuver les dires de Madame Caroni.
« Et tu as besoin d’être puni quand tu te conduis mal.
Je vais m’en charger. »
Etonnamment, cela apaisa Ludovic. Madame Caroni n’était pas
rebutée par l’ampleur de la charge et ses désobéissances du jour ne l’avaient
pas fait renoncer.
« Je continuerai ta punition demain soir, pour avoir
tenté de mentir à ta sœur. Dès que tu auras fini de dîner, tu iras te mettre au
coin. Tu y resteras jusqu’à ce que je vienne pour te donner une fessée. Je
préfère te prévenir qu’elle sera aussi sévère que celle que tu as reçue ce
soir. »
Ludovic gémit tout doucement, mais il en comprenait la
nécessité.
« Tu dors maintenant ! »
Ludovic s’endormit alors que la main de Madame Caroni
s’était glissée sous son pantalon de pyjama et qu’elle massait tout doucement
ses fesses meurtries. Un mélange de caresse et de douleur mêlées mais qui lui
donnait un indéniable sentiment de sécurité.
Madame Caroni referma la porte de l’appartement de Ludovic.
Il s’était endormi presque tout de suite. C’était un signe de confiance qui la
rassurait sur les réactions du garçon à son autorité. Elle ne pensait pas qu’il
réagirait aussi positivement. Il s’était facilement résigné à se placer sous sa
supervision. C’était la confirmation qu’elle venait compenser un manque qu’il
n’aurait certainement pas avoué, mais révélait un besoin profond. Bien que cela
représentât une responsabilité importante, elle était fière d’assurer ce rôle
indispensable pour le jeune homme.
« Exactement comme pour Béatrice, se
dit-elle ! »
Se réflexions furent interrompues par des éclats de voix
venant de l’ascenseur. C’était un immeuble ancien et l’ascenseur était un vieux
modèle qui circulait au milieu de la cage d’escalier. Il était entouré de
grillage qui n’offrait aucune intimité quant aux conversations qui s’y
tenaient.
Madame Caroni ne voyait pas qui étaient les personnes qui
l’avait emprunté, mais leur voix les précédait.
« Ce que tu peux être chiante ! Et vieux
jeu ! Bordel, qu’ai-je fait pour mériter une mère comme toi ?
– Chut, tais-toi, n’importe qui peut t’entendre !
– Et alors ? Putain, je m’en bas les couilles que tout
le monde sache comment tu es une enculée de première !
– Paul, rétorqua une voix qui appartenait à une personne
plus âgée. Comment tu me parles ! Tu devrais avoir honte !
– Et pourquoi je ne te parlerais pas comme ça ? C’est
tout ce que tu mérites ! Quelle connasse ! »
L’ascenseur en passant au troisième étage permit à Madame
Caroni, d’entrevoir une femme dans sa maturité et un homme plus jeune. La
dispute continuait.
« Avec tous les sacrifices que j’ai fait pour toi,
c’est comme cela que tu me remercies ?
– Sacrifices ? Mon cul ! Tu t’en fous de ce qui
peut m’arriver ! »
Les deux se ressemblaient tellement qu’il était difficile de
ne pas penser, compte tenu de leur différence d’âge, qu’ils étaient mère et fils.
La plus âgée se tenait dans un coin de l’ascenseur. Elle paraissait s’y être
réfugiée pour laisser passer l’orage que l’autre déversait sur elle. Le jeune
homme, qui n’était plus de l’âge d’un jeune premier, était plus petit et toute
mince. Sa chétivité aurait pu le faire passer pour un adolescent qui aurait
disposé d’un langage fleuri étendu. Ses cheveux courts, une petite moustache,
et son visage déformé par la colère le faisaient paraitre d’un âge plus avancé
que ce qu’on lui donnait au premier regard.
L’ascenseur termina sa course au quatrième sans que la conversation
ait changé de termes. Le monsieur en claqua la porte violemment et le bruit de
la conversation, si on pouvait appeler ainsi l’échange auquel Madame Caroni
venait d’assister, s’éteignit dès que la porte fut close.
« Quel vocabulaire et quelle insolence ! Cela
mériterait que j’apprenne à ce garçon ce qu’il en coûte. Sa mère m’a l’air tout
à fait dépassée, incapable de faire preuve d’autorité. Rien d’étonnant à ce que
ce garçon soit si mal élevée ! »
Il n’y avait qu’un étage à descendre, ce qu’elle fit à
pieds.
« Il faudra que je voie cela, se dit-elle. Je ne peux
pas ignorer cette situation, c’est un exemple déplorable pour les autres. »
Elle rentra chez elle. Pour ce soir, elle ne voyait pas ce
qu’elle pouvait y faire.
Ludovic attendait, le nez dans le coin du séjour dans son
appartement. Toute la journée, il avait pensé à ce moment avec appréhension. Il
y était maintenant. Comme chaque soir il avait dîné, mais il n’était pas arrivé
à avaler quoique ce soit. Le nœud dans son estomac l’en empêchait. Il avait
distraitement rangé sa vaisselle et il était rapidement été se mettre au coin
dans le séjour. Il n’en bougerait plus quel que soit le temps que Madame Caroni
mettrait à arriver.
Il avait gardé son pantalon autour de sa taille. Elle ne lui
avait pas explicitement demandé de baisser sa culotte avant de se mettre en
pénitence. Il espérait que Madame Caroni n’en prendrait pas ombrage. La veille
au soir, elle n’avait rien trouvé à y redire alors qu’il avait procédé de la
même façon. Il est vrai qu’il lui avait donné d’autres motifs pour le punir.
Il regrettait d’avoir tenté cette duperie envers sa sœur.
Comment avait-il pu croire que Madame Caroni se laisserait entraîner dans cette
supercherie ? S’il s’était renseigné un peu, il aurait vite compris que
cela ne pouvait pas marcher. Elle était bien trop semblable à sa sœur qui
attachait énormément d’importance à l’éducation de son cadet. Il avait commencé
à percevoir le niveau d’exigence qu’avait sa tutrice et il voyait un nombre considérable
de choses qu’il devrait changer.
Il était bien trop tard pour revenir sur sa piètre
tentative. Il trouvait normal que Madame Caroni l’en punisse. C’était un total
manque de reconnaissance envers sa sœur à qui il devait tant. Il espérait,
après avoir reçu la correction de ce soir, qu’il en serait quitte avec cette
regrettable erreur et qu’il pourrait regagner l’estime de Madame Caroni.
Il tendait l’oreille pour savoir quand elle arriverait.
C’était difficile de maintenir un niveau d’attention suffisant pendant aussi longtemps.
Il se surprenait à penser à d’autres choses : les remarques qu’il avait eu
à son travail, la douche que Madame Caroni lui avait donnée la veille, celle
qu’il devait aller prendre chez elle samedi prochain… le plus petit craquement
ou couinement, y compris quand il ne venait pas de son appartement le remettait
en veille attentive. C’était épuisant et il avait le sentiment que ce qu’il
faisait, était inutile.
Ludovic fut alerté par un bruit dans la cuisine. Etait-ce
vraiment Madame Caroni ? Un deuxième bruit venant du même endroit le lui
confirma. Madame Caroni était arrivée. Ce serait bientôt l’heure de sa fessée.
Il n’avait pas entendu Madame Caroni entrer chez lui. C’était
la deuxième fois que cela se produisait. Il faudrait s’y faire. Elle pouvait être
présente à n’importe quel moment sans qu’il s’en soit aperçu. Cela demandait
une vigilance de tous les instants. Des pas se rapprochèrent de lui. Ludovic ne
put éviter de se raidir.
« Viens avec moi ! »
Madame Caroni le prit par l’oreille et elle le tira à la
suite. Comment faire autrement ? Ludovic se dépêcha de lui emboîter le
pas. Ce ne faut qu’une fois dans la cuisine qu’il comprit ce qui n’allait pas.
De la vaisselle sale était entassée dans l’évier. Cela faisait trois jours
qu’il ne l’avait pas faite.
« J’ai cru, hier soir, quand j’ai vu qu’il y avait
autant de vaisselle sale à traîner, que c’était un accident. Je reviens ce soir
et il y en a encore plus ! »
La claque sur les fesses fut amortie par son pantalon.
Physiquement, elle ne lui fit aucun mal, mais elle démontrait que Madame Caroni
pouvait le fesser quand elle le voulait, ce qu’il confirma par son absence de
protestation.
Comment aurait-il pu s’insurger ? Comment aurait-il pu
se justifier alors que le tas de vaisselle était le fruit de sa flemme. En
rentrant du travail, il avait brièvement imaginé de se mettre à la vaisselle.
Il y avait renoncé et remis à demain ce travail. Cela faisait deux jours qu’il
arrivait à la même conclusion. Il n’avait pas pensé que Madame Caroni irait
inspecter sa cuisine et qu’elle s’en offusquerait. C’était pourtant une
évidence alors que la vaisselle sale avait été, lors de son dernier passage,
l’un des objets qui avait provoqué son mécontentement.
« Dès demain soir, nous commencerons la remise en état
de ton appartement. Il va y avoir du travail à faire pour plusieurs jours. Je
ne tolérerai aucune flemmardise. Pour ce soir, j’ai mis autre chose à ton
programme. »
Madame Caroni reprit l’oreille de Ludovic et elle le ramena
dans le salon. Elle s’assit sur le canapé et elle commença aussitôt à baisser
le pantalon de Ludovic dont le nœud dans l’estomac fit un tour de plus. Il eut
une brève envie de faire pipi qu’il arriva à contenir. Il avait du mal à avaler
sa salive, mais il ne fit pas un geste pour s’opposer à ce que Madame Caroni
baisse son pantalon, puis sa culotte dans la foulée.
Elle le laissa, fessées nues, debout face à elle, la culotte
tendue entre les genoux. Son pubis arrivait quasiment à hauteur des yeux de sa
voisine. Elle avait une vue imprenable sur son sexe. Heureusement que la peur
qu’il ressentait prévenait le déclenchement d’une érection. Il n’avait pas
envie de rajouter une nouvelle raison de recevoir une fessée ni même une
nouvelle douche froide. Madame Caroni ne la laisserait certainement pas passer.
« Ce sera la dernière fois, Ludovic, que tu tenteras de
berner ta sœur ou moi. J’attends de toi que tu sois un garçon honnête qui
assume ses bêtises et ses insuffisances, y compris quand il sera évident
qu’elles te vaudront une bonne fessée. Devenir grand, c’est assumer ses
actes ! »
Ludovic sentait bien que Madame Caroni mettait en place les
cadres de son éducation. Elle définissait peu à peu les limites qui
s’imposeraient à lui.
« Afin que tu comprennes cela clairement, je vais te
donner une très sévère fessée. Ce sera comme cela à chaque fois où je te
prendrai à tenter de dissimuler la vérité pour t’éviter une fessée. Tu auras
alors une double dose, comme maintenant : hier soir pour les bêtises et
aujourd’hui pour avoir essayé de nous tromper toutes les deux. Attends
ici ! »
Madame Caroni se leva et elle revint avec la baguette
qu’elle avait utilisée le jour précédent. Ludovic se limita à une grimace. Il
s’en était douté, mais Madame Caroni venait de lui confirmer que les prochaines
minutes seraient difficiles.
Il n’eut pas le temps de cogiter plus longtemps. Madame
Caroni, en l’attrapant par le bras le força à se coucher sur sa cuisse gauche.
Elle passa son bras gauche autour de son buste et elle referma ses genoux sur
les jambes de Ludovic. Bien qu’il n’ait pas l’intention de se libérer il
préférait que Madame Caroni l’immobilise au maximum, afin de prévenir les
mouvements involontaires qu’il ne manquerait pas de faire. Ainsi tenu, il
n’avait plus que son bras libre à maîtriser, ce qui serait bien assez de
travail si les intentions de sévérité de Madame Caroni se confirmaient.
Le premier coup de baguette tomba. Ludovic en eut le souffle
coupé.
« Je ne tiendrai pas jusqu’au bout, eut-il le temps de
penser avant que la baguette ne laissât sa marque sur l’autre fesse. »
Il reprit son souffle, mais ce fut pour le transformer en
cri qui finit en un sanglot. Tout son corps réagissait à chaque coup de
baguette. Un coup de pied plus violent sur le sol endolori son gros orteil. Ce
n’était rien en comparaison de la fournaise qu’il ressentait sur ses fesses et
que Madame Caroni avait réussi à créer avec quelques dizaines d’application de
son instrument.
Un coup plus fort. Juste à la jonction de ses fesses et du
haut de la cuisse. Il mit sa main libre en protection de ses fesses. Un coup de
baguette sur les doigts. Un deuxième.
« Ludovic, si tu n’enlèves pas ta main, c’est moi qui
vais le faire, mais tu auras alors une autre fessée avant que je ne te mette au
lit !
– Aïe, Zia Margherita s'il vous plait, aïe, ça fait mal !
– C’est tout à fait normal, mon garçon, c’est fait pour
cela. »
Un nouveau coup de baguette sur les doigts. Bien plus fort
que les deux premiers.
« Aïe, cria Ludovic, pardon !
– Ludovic, ta main ! »
Ludovic enleva sa main, laissant le champ libre à Madame
Caroni dont la baguette reprit sa chorégraphie sur les fesses du garçon allongé sur son genou.
Avec un dessin original de Peter Pan
Merci à lui
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 12
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 12
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
C'est le chapitre 14
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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