samedi 5 octobre 2019

Madame Caroni - chapitre 14

Les fesses de Ludovic étaient parcourues d’élancements incandescents qui les traversaient de part en part. Ils suivaient les marques qu’avait laissé la baguette plate de Madame Caroni. Il avait pensé, quand Madame Caroni l’avait envoyé au coin, qu’il en avait fini avec cette punition et que la douleur ne serait bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Il n’en était rien. La cuisson de ses fesses continuait et l’air de la pièce qui circulait sur ses fesses nues était très insuffisante pour calmer les brûlures qui les sillonnaient.
Cela faisait plusieurs minutes, il ne savait pas combien, qu’il était le nez dans l’angle du mur à attendre que le plus gros de la douleur passe et cela ne venait pas. Il n’y pouvait rien. Bien que Madame Caroni ait quitté son appartement, elle lui avait ordonné de ne pas bouger et il savait maintenant ce qu’il en coûtait de na pas obéir à ce genre de consigne. Il ne bougerait pas, pas même ses mains malgré l’envie incessante de se masser les fesses pour faire diminuer leur incandescence.

La fessée avait duré bien plus longtemps que celles qu’il avait déjà reçues et surtout bien plus longtemps qu’il n’avait pu le supporter. Madame Caroni insistait au même endroit, frappant avec sa baguette jusqu’à ce que ses cris s’étranglent. Invariablement, la main de Ludovic revenait en arrière pour protéger ses fesses. Il arrivait à arrêter son geste avant de gêner l’administration de la fessée, mais c’était de plus en plus difficile au fur et à mesure que la fessée progressait.
« Donne-moi ta main, avait ordonné Madame Caroni ! »
Elle avait replié le bras dans le dos et elle l’avait maintenu avec sa propre main, posées sur le dos de Ludovic.
« Je vois bien que c’est difficile de la laisser hors du chemin de la baguette. Je vais la tenir. Ainsi tu ne pourras plus en protéger tes fesses, ce qui m’obligerait à t’en punir plus tard. Nous allons éviter d’en venir à cette triste extrémité. »
La fessée avait repris, plus douloureuse que précédemment, à moins que ce ne soit un effet, tenu comme il l’était, de l’impuissance de Ludovic à contrecarrer le déroulement de la punition. Ludovic crut, à plusieurs reprises, être proche de la limite de ce qu’il pouvait endurer, mais la fessée continuait. Pour envisager de se libérer, il aurait fallu avoir le temps d’y penser. La succession ininterrompue de coups de baguette sur ses fesses l’en empêchait.
Le voulait-il vraiment ? Se révolter contre Madame Caroni, c’était également désobéir à sa sœur, ce qui pour lui était le plus proche d’une mère. Lise avait toujours eu raison et ses punitions avaient toujours été justifiées. Il était persuadé que c’était grâce à elles qu’il n’avait pas sombré totalement quand sa génitrice lui avait fait défaut et cela avait duré tant qu’il avait vécu sous son toit.
Au cours d’un simple échange téléphonique, Lise avait conféré à sa voisine la légitimité qui permettait à Madame Caroni de prendre le relais. Ludovic le savait, il avait entendu la conversation. Madame Caroni serait-elle en mesure de jouer le rôle que Lise avait joué dans sa vie ? S’il en jugeait par ce qui s’était passé en vingt-quatre heures, il n’avait aucune raison d’en douter.
Cette fessée était méritée. Il revenait à Madame Caroni d’en déterminer la sévérité afin qu’il puisse expier ce qui la motivait : une malhonnêteté vis-à-vis de la personne qui avait pris soin de lui, sa sœur.

Ludovic avait subi sa punition jusqu’au bout. Non sans ruer, crier, pleurer ou supplier, mais cela n’avait pas fait fléchir Madame Caroni. Elle était consciente des enjeux qu’il y avait au-delà de cette fessée et de ce qui l’avait provoquée.
Elle l’avait deviné quand Ludovic était venu lui faire la proposition de tromper sa sœur. S’il avait été persuadé, sur le moment, qu’il s’agissait d’une idée lumineuse, il espérait inconsciemment que Madame Caroni refuserait cette duperie et qu’elle assumerait l’autorité dont il avait besoin.
Tout cela lui avait été confirmé quand elle avait vu l’état de son appartement. Sans une personne lui imposant une exigence et des règles, il se laissait aller. Eloigné de sa sœur, sa mère de substitution, il était incapable de se contraindre à affronter seul les contraintes de la vie d’adulte. Il lui fallait une figure maternelle capable de l’encourager, de le stimuler, de le réconforter et de la punir quand c’était nécessaire.
Placé, par sa sœur qui avait parfaitement identifié son problème, sous la contrainte de trouver une tutrice, il n’avait pas l’intention de s’en occuper, persuadé qua Lise prendrait les choses en mains et résoudrait la situation.
Il avait cependant repéré, depuis longtemps, Madame Caroni, cette voisine dont la réputation d’intransigeance n’était plus à faire. Il avait pensé suggérer son nom à sa sœur, mais il avait hésité et n’avait pas été jusqu’au bout. Il repoussait le moment où il serait placé sous la coupe d’une tutrice, espérant toujours réussir à prendre en mains son destin par lui-même.
Deux jours auparavant, la rencontre, dans l’escalier, de Lorena qui raccompagnait Béatrice chez elle, avait été l’élément déclencheur. Elle l’avait décidé à prendre une initiative. Bien sûr, il n’avait pas vu dans la jeune fille la personne dont il avait besoin, mais il avait compris que sa mère n’hésitait pas à jouer, auprès de Béatrice, un rôle proche de celui qua sa sœur avait joué pour lui.
Sous le haut-patronage de sa sœur et sous la menace réelle d’un rapatriement chez elle, il s’était résolu à accepter la tutelle de Madame Caroni avec des sentiments mélangés : la crainte des corrections qu’elle lui administrait, la honte d’être déculotté et fessée à trente-sept ans quand sa voisine le déciderait, le regret de son indépendance maintenant fortement limitée… tous compensés par le soulagement d’avoir trouvé une personne qui prenait les rênes de sa vie.

Ludovic savait qu’il avait entamé une nouvelle phase de sa vie. Il ne savait pas trop où elle l’entraînait, mais ce n’était plus à lui d’en décider. Il lui restait à obéir et à subir les conséquences de ses manquements. C’est ce qu’il faisait, au coin, les fesses brûlantes suite à sa récente fessée et les mains croisées dans le dos, soulevant son tee-shirt au-dessus de sa taille pour exposer ses fesses nues.
Il attendait que Madame Caroni vienne mettre fin au log moment de pénitence qu’elle lui avait imposé. Il l’espérait et il le redoutait en même temps. Madame Caroni n’avait pas parlé d’une autre fessée. Il pensait en avoir fini pour ce soir, mais avait-il bien compris ?
Il ne savait pas, non plus, si elle serait satisfaite de son hygiène. Il avait pris une douche soignée le matin, mais était-ce suffisant aux yeux de sa voisine ? Elle avait eu tout le temps nécessaire pour juger de sa propreté. En était-elle satisfaite ? Il ne tenait pas à ce qu’elle doive lui donner de nouveau une douche. Le jet d’eau froide et les fessées qui l’avaient accompagnée, la veille, n’avaient rien eu d’agréable. Le moment où elle lui avait lavé les fesses et les parties génitales avaient été mortifiant, mais d’un autre côté ce n’était pas désagréable d’avoir une personne qui s’occupait de lui avec autant d’attention. C’était pourtant à ce moment-là qu’il avait vraiment eu l’impression qu’elle le considérait comme un petit garçon et non comme l’adulte trentenaire qu’il était.
« As-tu été sage ? »
Madame Caroni était de retour. Il allait bientôt avoir les réponses à ses questions.

Madame Caroni n’avait rien trouvé à redire et il n’y avait pas eu besoin d’une nouvelle punition. Elle l’avait déshabillé, lui avait enfilé son pyjama et mis au lit. C’était le deuxième soir de suite qu’elle avait pris place sur le bord de son lit. C’était le premier bisou sur la joue qu’elle lui donnait, mais, dès qu’il eût été déposé, il sut qu’il était déjà en attente du prochain.
Madame Caroni avait souri quand, alors qu’elle avait glissé sa main sous la veste du pyjama, Ludovic s’était mis à émettre ce qui ressemblait, à s’y méprendre, à un ronronnement de chaton. Il s’était endormi alors qu’elle caressait les fesses en un lent et doux massage.


Madame Caroni se rendit compte dès le lendemain que ses interventions disciplinaires auprès de ses voisins avaient eu une publicité qu’elle ne soupçonnait pas. Selon qu’ils se voyaient potentiellement bénéficier de ses attentions ou pas, ils la regardaient avec soit de la prudence, soit avec une approbation muette dans les yeux.
Elle fut pourtant étonnée quand une petite dame menue qui habitait au quatrième étage l’aborda dans le hall de l’immeuble.
« Vous êtes bien Madame Caroni ?
– Euh… oui, c’est moi.
–J’ai entendu dire que vous supervisez les… comment dire… comportements de certains de vos voisins. Ces bruits sont-ils justifiés ? »
Madame Caroni adopta une attitude prudente. Que lui voulait cette dame qu’elle avait croisée plusieurs fois, mais avec qui elle n’avait pas échangé trois mots à chaque fois.
« Il y a du vrai dans ce que vous avez entendu.
– J’ai cru comprendre que vous n’hésitiez pas à recourir à une certaine sévérité.
– Effectivement, cela arrive.
– Il semble que cela permette à ces personnes de s’améliorer notablement.
– J’ai la faiblesse de le croire. »
Il y eut un silence pensif. L’interlocutrice de Madame Caroni semblait profondément plongée dans ses pensées.
« Je me demandais… commença-t-elle, puis elle s’arrêta. »
Madame Caroni attendit encore un peu.
« Oui ? Vous vous demandiez…
– Tant pis, je vous en parle quand même. J’espère que cela ne vous semblera pas trop déplacé. »
Madame Caroni se demandait bien de quoi voulait-elle lui parler en prenant autant de précautions.
« C’est à cause de mon mari. Benoît. Je n’arrive pas à lui faire passer ses mauvaises habitudes. Cela fait dix ans que nous sommes mariés et j’ai l’impression que cela va de mal en pis. Il a toujours passé du temps avec ses copains. Ils se retrouvent au bistro après leur travail. Je ne trouvais pas trop à y redire.
– Mais cela a empiré ?
– Vous avez deviné. C’est maintenant à peu près tous les soirs qu’il rentre à la maison très tard. Il est systématiquement en retard pour le dîner. Et puis… »
Comme le silence se prolongeait, Madame Caroni la relança.
« Et puis… Il y a autre chose ?
– Oui. Je trouve qu’il boit beaucoup trop. Au point de rentrer éméché de ses soirées. Ces dernières semaines, cela ne s’est pas arrangé. Vous rappelez-vous quand nous nous sommes croisées, il y a trois jours, vous étiez avec la dame qui habite à côté de chez vous.
– Bien sûr, je m’en souviens.
– Vous… vous la grondiez. Pas vraiment une fessée, mais il y avait tout de même des claques sur le fond de sa culotte.
– Exactement. Un avertissement.
– C’est le terme que vous avez employé. Un avertissement. Vous avez ajouté que s’il s’était agi d’une fessée, vous auriez baissé la culotte.
– C’est exact. Quand je donne la fessée, en général, je baisse la culotte. La leçon n’en est que plus profitable.
– Je vous avais félicité de votre fermeté ce jour-là. Mais j’avais cru que vous ne punissiez ainsi que les… les femmes. Or j’ai appris, depuis, que votre voisin de palier et celui qui habite au-dessus de chez vous sont également l’objet de votre attention… disciplinaire. Je ne sais pas si j’ai bien compris ce qu’on m’a dit ou … si j’ai interprété de travers. »
Ses hésitations montraient son malaise. Ce n’était pas étonnant. Aborder le sujet de la fessée donnée à des adultes dans le hall d’un immeuble avec une dame qu’on ne connait pour ainsi dire pas, ce n’était pas très habituel. La réponse de Madame Caroni la rassura.
« Non, non, pas de souci. Vous avez parfaitement bien compris. J’ai plusieurs voisins sous ma responsabilité. J’assure une stricte discipline. Cela suppose que je les fesse quand ils en ont besoin.
– Ah bon, c’est bien ce que j’avais compris. Je ne sais pas si je peux vous demander un service à propos de mon mari.
– Dites toujours ! Si je peux…
– Je crois que Benoît aurait besoin qu’on soit plus ferme avec lui. Je me suis souvent fâché à propos de son comportement. C’était efficace au début de notre mariage. Maintenant, cela ne lui fait plus rien. Je me demande si une bonne fessée…
– Je peux vous assurer que c’est un remède souverain. Il faudra être un peu tenace au début et ne rien lui laisser passer, mais vous devriez obtenir assez rapidement une amélioration significative de son comportement.
– Si cela pouvait être vrai ! Je vous en serai éternellement reconnaissante.
– A son prochain retour tardif, donnez-lui une sérieuse fessée mettez-le au coin durant quelques dizaines de minutes et vous m’en direz des nouvelles.
– Ah, c’est que… j’avais pensé… enfin que vous pourriez… que ce serait vous qui la lui donneriez. Comme pour les autres… Si cela ne vous dérange pas.
– Oui, évidemment, je pourrais la lui donner. Recevoir la fessée de la main d’une dame qu’il ne connait presque pas, ce serait une punition sévère.
– J’en suis certaine !
– Cela renforcerait mon autorité sur votre mari, mais pas la vôtre. Or c’est à vous qu’il doit obéir prioritairement, pas à moi.
– Je comprends, mais moi je ne saurai jamais comment faire. Et puis, je n’ose pas.
– Cela ne me semble que très moyennement satisfaisant. C’est à vous de lui donner la fessée. Mais je veux bien commencer comme cela, mais nous en reparlerons.
– Cela veut dire que vous acceptez ?
– Cela veut dire que j’accepte de prendre la situation en mains. Je veux avoir toute latitude pour punir votre mari et créer les conditions pour que son comportement s’améliore. Nous en reparlerons dès que je l’aurais pris en mains pour évoquer de quelle façon vous devrez être impliquée dans ce redressement. Etes-vous d’accord ?
– Oui, bien sûr, oui ! Je suis d’accord !
– Dites-moi en plus sur la dernière soirée arrosée de Benoît. Quand était-ce ?
– Hier soir. »
Madame Caroni écouta attentivement le récit. Il y avait largement matière à une bonne correction.
« Envoyez-moi Benoît ce soir, à dix-huit heures. Je me charge de lui. »
Madame Caroni regarda sa voisine s’éloigner, non sans l’avoir abondamment remerciée.
« Dans quel pétrin me suis-je encore fourré ? Il faudra quand même que je sois attentive à ne pas m’occuper de toutes les situations compliquées de cet immeuble. Bah, une fessée fera certainement le plus grand bien à Benoît, si j’en crois ce que dit sa femme. »
Elle réfléchit un instant. Le renoncement de la femme avec qui elle venait de discuter ne lui convenait pas vraiment.
« Il va falloir que je tire cela au clair, songea-t-elle. Nous verrons cela ce soir. »

Ponctuellement, Benoît sonna à la porte de l’appartement de Madame Caroni à dix-huit heures tapantes.
« Sais-tu pourquoi tu es ici ?
– C’est Clémence qui m’a dit que vous souhaitiez me voir, que vous aviez des choses importantes à me dire. Elle ne m’a pas dit pourquoi. »
Benoît se méfiait. Cela se voyait. Il avait encore bien présente à l’esprit la scène à laquelle il avait assisté avec la main de Madame Caroni châtiant les rondeurs d’une de ses voisines. Cela donnait à réfléchir surtout si l’on n’était pas sûr de soi et Benoît ne l’était pas. Il avait entendu, comme les autres habitants de l’immeuble, les histoires qui circulaient sur la femme qu’il avait devant lui. Il avait compris que les récits de fessées qu’elle donnait à deux de ses voisins, des hommes comme lui, n’étaient pas exagérés. Etre envoyé chez elle par sa femme, alors qu’elle l’avait publiquement menacé d’une fessée, n’était pas pour rassurer Benoît.
« Clémence a été bien négligente de te cacher la vérité. Raconte-moi ce que tu as fait hier soir, ce qui a mis Clémence en colère.
– Mais, Madame, c’est une histoire privée, elle ne regarde que Clémence et moi. Je ne vois pas ce qui…
– Ne fait pas le fanfaron, mon garçon ! Clémence m’a tout raconté mais je veux l’entendre de ta bouche !
– Je ne crois pas, Madame que vous soyez…
– Je crois que ça suffit ! Tu sais que tu es ici pour recevoir une fessée. Tu as deux choix, soit je fais venir suffisamment de personnes pour t’immobiliser et te corriger, dans ce cas, tu auras la fessée chaque soir jusqu’à ce que tu te soumettes à mon autorité ; soit tu acceptes de recevoir une fessée de ma main et tu seras puni en fonction des bêtises que tu as faites auparavant. »
Benoît ouvrit la bouche, voulut parler, mais il se tut. Puis, se ravisant, il reprit la parole.
« Mais vous ne pouvez pas me… me… me… punir de… cette façon. Vous n’avez pas le droit et puis… je suis trop grand. Ce n’est pas possible.
– C’est ce que nous allons voir ! Je compte jusqu’à trois. Si, à ce moment-là, tu n’as pas décidé de me laisser te baisser la culotte et te punir, je fais venir suffisamment de monde pour t’y forcer. Est-ce bien compris ?
– Attendez ! On peut discuter ! Il y a d’autres façons ! Je vais m’engager à changer, je vous le promets.
– C’est trop tard mon garçon. Il fallait le faire quand Clémence te l’a demandé. Maintenant, c’est l’heure de ta fessée ! Faut-il que je commence à compter ? »
Benoît était livide. Il semblait de plus en plus comme une souris prise dans un piège dont elle ne trouvait pas la sortie.
« Un !
– Non, attendez, je suis d’accord mais, s'il vous plait, vous ne me baissez pas la culotte.
– Ce n’est pas toi qui décide de ce genre de choses. Tu verras bien ce que je ferai, mais je peux te promettre que vas recevoir une punition adaptée à ton comportement. As-tu décidé de recevoir ta fessée sans discuter ? »
Benoît baissa la tête. Il n’arrivait pas à franchir le pas, tout en sachant qu’il n’avait pas d’autre choix. Madame Caroni n’attendit pas plus d’une dizaine de secondes.
« Deux ! »
Benoît ouvrit la bouche, mais pas un son n’en sortit.
« Trois ! »
Madame Caroni se leva et elle passa la tête dans le couloir.
« Lorena, s'il te plait, peux-tu aller chercher Ludovic, Béatrice, Laure, et Denis. J’ai besoin de vous pour fesser ce garçon qui a décidé de désobéir.
– Oui Maman, j’y vais tout de suite !
– Non attendez, je veux bien, je veux bien !
– Tu veux bien quoi ?
– Que vous me… mais sans personne.
– Tu ne m’as toujours pas dit ce que tu acceptais.
– Eh bien ce que vous voulez, dit Benoît en élevant le ton, c’est évident !
– Je te prierai de parler d’un ton plus mesuré. Si tu élèves encore la voix, tu en subiras les conséquences. Alors ? J’attends ! »
Benoît avala sa salive avec difficulté. Sa bouche était sèche. Il décolla sa langue de son palais.
« Faut-il que je fasse venir les personnes nécessaires pour te…
– Non, non, je vais prendre la… la fessée
– Nous y sommes enfin ! Approche ! »
Il n’y avait qu’un pas à faire et Madame Caroni aurait pu attraper Ludovic par le bras et la ceinture et l’obliger à venir se mettre à sa disposition. Elle préférait qu’il fasse de lui-même cette petite distance. Symboliquement, cela l’amenait à se mettre de son propre chef sous l’autorité de sa voisine. C’était un pas important dans l’acceptation de la punition à venir. Benoît le fit.
Madame Caroni fut surprise qu’il ne fît pas un geste quand elle lui déboutonna son pantalon. Elle s’attendait à plus de résistance. Contrairement à ce qu’elle avait cru, il avait dû se faire à l’idée d’être puni par sa voisine bien avant qu’elle ne l’y oblige. Elle ne sut que plus tard que Clémence avait mis dans la balance un divorce éventuel ou tout du moins une séparation au cas où il ne se soumettrait pas à la discipline de Madame Caroni.
Benoît regardait son pantalon descendu sous ses genoux. Il déglutit avec difficulté. Ce qui lui semblait impossible le matin même et qu’il avait dû envisager avec horreur quand Clémence avait abordé le sujet se réalisait sans qu’il ait pu y faire quoi que ce soit. En relavant la tête, il croisa le regard de Madame Caroni. Il n’avait aucun doute : elle irait jusqu’au bout. Il sentit ses doigts se glisser sous l’élastique de sa culotte et quand il songea à la retenir, il était trop tard. Sa culotte avait été baissée.
« Avant de passer à la fessée, tu vas me raconter comment tu t’es comporté hier soir. Puis, tu en seras puni. »
Benoît sembla ne se rendre compte qu’à ce moment de la tenue dans laquelle il se présentait devant sa voisine. Il plaça ses mains devant se organes génitaux. Bien mal lui en prit. Une claque sur le haut de la cuisse lui signifia son erreur.
« Je n’ai que faire de ta pudeur déplacée. Pour moi, tu n’es qu’un petit garçon désobéissant qui a besoin d’une sérieuse correction. Il va falloir t’habituer à ce que je vois tes fesses et ce que tu caches dans tes mains. Tu les enlèves tout de suite et tu les mets sur ta tête. »
Benoît soupira, un peu fort au gré de Madame Caroni. Une claque sur le haut de la cuisse lui indiqua qu’il n’était pas prudent de continuer dans cette voie. Il mit ses mains sur sa tête.
« Explique-moi maintenant ce que tu as fait hier soir ! »
Benoît dut confesser la soirée arrosée passée dans un bar.
« Qu’y as-tu bu ?
– Seulement trois bière, Madame. »
Une claque sur la cuisse qui commençait à devenir bien rouge et qui picotait sérieusement.
« Clémence est persuadée que tu en as bu bien plus que ça. Serais-tu en train de me mentir ? »
Une nouvelle claque sur les fesses incita Benoît à rectifier sa version.
« Oui Madame. Cinq… et deux cognac.
– Tu es sorti de là complètement ivre, n’est-ce pas ?
– Oh non, je ne crois pas… »
Une nouvelle claque l’arrêta.
« Et de plus, tu as conduit ta voiture pour revenir !
– Oui Madame.
– Cela change tout ! Est-ce que Clémence utilise cette voiture ?
– Non Madame, elle a la sienne.
– Où travailles-tu ?
– Dans la zone d’activité du quartier de Bellevue.
– Parfait ! Tu peux donc y aller en bus. »
Madame Caroni se leva et elle laissa Benoît, les fesses nues dans le milieu du séjour. Heureusement, ce ne fut pas long. Elle revint avec une règle plate en bois.
« Ton comportement mérite une très sérieuse punition. Pour commencer, demain matin, avant de partir travailler, tu me déposeras ton permis de conduire, les papiers de ta voiture ainsi que les clés. Tu n’oublieras pas le double. Je t’interdis de conduire pendant un mois. Ce sera comme une suspension de permis pour une conduite en état d’ivresse.
– Mais… mais…
– As-tu des commentaires à faire ? »
La main de Madame Caroni était prête à s’abattre sur le haut de la cuisse, là où elle avait déjà sévi deux fois.
« Non Madame.
– Evidemment, interdiction d’utiliser la voiture de Clémence ? Imagines-tu la fessée que tu prendras si j’apprends que tu as conduit pendant le temps où je te l’ai interdit ? »
Benoît baissa la tête.
« De plus, tu es privé de sortie pendant tout ce mois. Tu rentreras à la maison dès la fin de ton travail et si tu as besoin d’aller autre part, même le week-end, tu devras en demander l’autorisation soit à Clémence, soit à moi. »
Benoît ne fit aucun commentaire. Sa seule réaction fut un bref hochement de tête/
« Pour ce soir, ce sera deux fessées. Une pour le passage par le bistro et le retard à rentrer à la maison, mais il en faudra une deuxième pour la conduite après avoir bu. »


Une première fessée par Mme Caroni


Le reste, c’est Madame Caroni qui prit l’initiative. Elle contraignit Benoît à se coucher en travers de ses genoux. Elle le replaça comme elle le souhaitait… et la fessée commença.
Benoît ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, mais il n’avait pas imaginé qu’avec sa main nue, Madame Caroni pouvait lui infliger une telle correction. Il ne s’aperçut pas qu’il se plaignait à chaque claque. Toute notion de fierté avait disparu. Il avait vaguement conscience de la présence de la fille de Madame Caroni dans une pièce à proximité, mais bien que la porte fût ouverte, il ne se souciait pas de savoir si elle l’entendait réagir bruyamment à la punition qu’il recevait.
Alors que ses fesses commençaient à le brûler sérieusement, il se demandait quand cette fessée prendrait fin. Madame Caroni n’y semblait pas décidée.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 13
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !


Les commentaires...

Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Un verre ça va... deux verres bonjour les fessées!!
    Madame Caroni s'occupe de tout... Pour la paix des ménages, ça déménage!! Ré-éducatrice spécialisée, redresseuse de tort, dresseuse de vilains (très) grands garçon, elle donne volontiers le coup de pouce à sa voisine en difficulté avec son mari et le coup de main sur les fesses de celui ci pour lui apprendre à moins fréquenter les bistrots. (Ouf... ça fait long comme phrase!)
    Le bistrot c'est trop, santé, sobriété, fessées...déculottées!
    Les ligues anti-alccolique ont trouvé là une alliée de poids qui sait intervenir à point nommé sur les fessiers des maris portés sur la bouteille. L'alcool non, la fessée oui, à administrer sans modération.

    Dialogues savoureux entre une fesseuse avertie et un Benoit novice qui ne sait pas encore ce qui l'attend vraiment. Et pourtant, un homme averti vaut deux fessées!
    Que nous réservent encore,les talents disciplinaires de l'impétueuse et expérimentée madame Caroni ?
    Cordialement
    Ramina

    RépondreSupprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.