Elle avait respecté le code vestimentaire qui lui était imposé toute la semaine. Teva s’en était assuré dès le mardi matin auprès de Madame Evrint. Elle n’avait subi les moqueries que d’un collègue, Benoît, qui, la voyant entrer dans le bureau, s’était permis une raillerie.
« Tiens, voilà notre petite
fille. Je ne savais pas qu’on les recrutait si jeune. Si elle n’est pas sage,
je crois que je vais la punir ! Une bonne fessée déculottée ! »
Marguerite baissa la tête et
avança faisant semblant de ne pas avoir entendu. Il y avait une sorte de
rivalité larvée entre ces deux-là. Le persiflage habituel de Marguerite le
mettait toujours en situation d’infériorité. Elle savait mettre les rieurs de
son côté et la langue de Marguerite était bien plus acérée que celle de Benoît.
Il tentait de profiter de l’état d’infériorité dans lequel la fessée de la
veille avait mis sa rivale.
Malheureusement pour lui, Madame
Evrint avait été témoin de la scène. Elle attrapa le garçon par l’oreille et le
conduisit dans le bureau qu’il partageait avec Marguerite et leurs trois autres
collègues.
« Aïe, aïe, vous me faites
mal ! Arrêtez ! Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit !
– Pas le droit ? Voyons ce
que ta mère en pense ? »
Madame Evrint composa le numéro
de téléphone de celle qu’elle connaissait bien et avec qui elle avait eu un
échange la veille au soir, respectant ainsi les consignes de la directrice.
« Allo Isabelle ? C’est
Corinne. »
Benoît savait que ces deux-là se
connaissaient de longue date. C’est un peu à cette amitié qu’il devait le poste
qu’il occupait.
« Ce dont nous avons parlé
hier soir vient de se produire. Ton garçon s’est moqué de sa collègue, tu sais,
celle à qui j’ai donné une fessée hier après-midi, non, deux exactement… C’est
cela… oui tu as raison… Oh il a protesté quand je l’ai amené dans son bureau
par l’oreille… Il a dit que je n’avais pas le droit de faire cela… D’accord, je
te le passe. »
Elle tendit le combiné au jeune
homme dont le visage s’était assombri. Il écouta sa mère un long moment, blêmit
encore plus.
« Oui Maman. »
Il raccrocha le téléphone.
« Alors, lui demanda la
cheffe du service comptable ?
– Je vous demande pardon pour
avoir été insolent et m’être moqué de ma camarade.
– Et ?
– Maman dit que vous devez me donner
la fessée.
– Et toi, qu’en penses-tu ?
– Maman dit que ça me servira de
leçon.
– Je sais ce qu’en pense ta
Maman. J’en ai discuté hier soir avec elle, mais je veux savoir ce que tu en
penses toi.
– Je… je… je suis
d’accord. »
Ces mots lui étaient visiblement
arrachés de la bouche, mais il les avait prononcés.
« Puisque nous sommes tous
d’accord ! »
Joignant le geste à la parole,
elle le mit face à elle et elle s’attaqua à la ceinture du pantalon. Il couvrit
de ses mains celles qui avaient commencé à défaire son pantalon.
« Non, Maman n’a pas dit le
pantalon !
– C’est possible, mais ici, c’est
moi qui décide. Quel âge as-tu Benoît ?
– Trente-six ans, Madame.
– Quand, à trente-six ans, on est
encore capable de se moquer d’une camarade parce qu’elle a reçu une fessée la
veille, c’est qu’on a encore besoin d’être sévèrement puni. Tu as entendu la
directrice hier ? Dorénavant ce sera la fessée et ce sera le pantalon et
la culotte baissés, comme Marguerite !
– Non, s’il vous plait !
– Ecarte tes mains, Benoît !
– Non, attendez, non !
– Benoît, faut-il rappeler ta
Maman ?
– Oh non, pas ça !
– Je peux lui demander de venir.
Crois-tu qu’elle hésiterait à te punir de la même façon que la semaine
dernière ? Mais alors, ce sera la fessée tous les matins pendant une
semaine. Je ne me contenterai pas de ma main et je te laisse imaginer comment
ta Maman va prendre cette désobéissance. Faut-il que je l’appelle ? »
Benoît ouvrit de grands yeux
affolés. Pas les orties encore une fois ! Il fit non de la tête.
« Enlève tes mains,
Benoît ! »
Vaincu, il obtempéra, laissant
ses mains pendre le long de ses flancs. Madame Evrint acheva de défaire la
ceinture, puis déboutonna le pantalon. Quand il glissa le long de ses jambes,
Benoît eut un long frisson. Ce qu’il avait craint depuis hier, se réalisait. Il
avait été sûr, en entendant les mots de la directrice, qu’ils lui étaient
destinés.
Il restait un dernier rempart à
sa pudeur. Madame Evrint allait-elle l’épargner ? Quand il sentit les
doigts s’emparer du bas de la culotte, il perdit alors tout espoir. Sa culotte
descendit le long de ses cuisses.
Sa cheffe de service le laissa
quelques instants debout dans le milieu du bureau, la culotte baissée, exposant
à ses collègues ses fesses et son sexe qui, à sa grande honte, s’était un peu
durcit. C’était comme cela à chaque fessée, il n’arrivait pas à le contrôler.
Quand Maman ou Tante Nathalie donnaient la fessée, cela ne durait pas.
Madame Evrint installa une chaise
et s’y assit.
« Viens-ici mon
garçon ! »
Il s’avança vers le lieu de son
imminente fessée.
« Comme Maman,
pensa-t-il. »
En effet, Madame Evrint s’y
prenait de la même façon que la mère de Benoît, ce qui l’aidait grandement à
oublier un peu les regards des collègues. Ce n’était pourtant pas la première
fois qu’il recevait une fessée en présence d’autres personnes, mais
généralement, cela ne dépassait pas le cercle familial, voire un peu au-delà si
on rajoutait quelques amis de la famille. Il avait l’impression qu’aujourd’hui,
sa fessée se déroulerait, pour la première fois, en public.
Il ferma les yeux et laissa
Madame Evrint l’installer comme elle le souhaitait. En écartant les jambes,
elle lui ménagea un espace assez large pour y poser son buste. Sa tête pendait
dans le vide d’un côté et de l’autre, ses jambes touchaient le sol du bout des
pieds. Madame Evrint le plaqua contre son ventre et posa son bras sur son dos.
Il reconnaissait les prémices habituelles à la fessée, ceux qu’utilisaient sa
mère et sa tante quand elles avaient décidé de le corriger. Elles procédaient
ainsi depuis son enfance. Passer ses vingt ans, puis ses trente n’y avait rien
changé.
« Aïe,
cria-t-il ! »
La première claque était tombée,
forte, sèche, claquant sur les fesses. Il n’eut pas le temps de se préparer
avant que la deuxième ne provoquât la même cuisson de l’autre côté.
« Ça fait mal, eut-il tout
juste le temps de penser entre deux hoquets de douleur, avant la troisième
claque ! »
Madame Evrint s’appliquait. Il
fallait qu’à chaque fois que sa main s’abattait, elle laissât une sensation de
brûlure qui devait s’intensifier. Elle n’allait pas trop vite pour bien laisser
à Benoît le temps de prendre conscience du feu qui embrasait progressivement
ses fesses, sans laisser à la douleur le temps de refluer.
Les cris de Benoît la
rassuraient. Ils étaient sur la bonne voie. Le sommet des fesses était
maintenant bien rouge des deux côtés. Elle déplaça légèrement l’endroit où elle
appliquait sa main : un peu plus vers le bas. Les plaintes de Benoît
montèrent dans l’aigu.
« Cet endroit, à la jointure
des cuisses, est un peu plus sensible. Il faudra que je m’en souvienne. »
Trente… quarante… cinquante
claques de chaque côté. Pour un début, cela convenait. Les réactions de Benoît
devenaient moins sonores.
« Voyons si je peux faire un
peu mieux. »
Elle accéléra le rythme, sans
laisser de respiration entre deux fessées. C’était une grêle de claques qui
s’abattait sur les fesses de Benoît qui ne savait plus comment crier son
désespoir. Il n’avait plus le temps de reprendre son souffle pour expulser un
cri avant que la main ne revienne encore et encore. Le premier sanglot le prit
de cours, mais le deuxième entraîna les suivants sans qu’il n’y puisse rien.
Pleurer ne soulageait pas
vraiment la douleur, mais cela constituait un dérivatif, comme si cela l’avait
plongé dans une bulle où il n’y avait plus que la main claquant ses fesses, y
entretenant la cuisson, et les sanglots qui sortaient de sa poitrine, tout seuls, lui permettaient à peine de respirer. Il était presque en apnée, respirant par
saccades quand les hoquets lui en laissaient le temps.
Madame Evrint raffermit sa prise
sur le flanc de Benoît. Il glissait lentement de sur ses genoux. Elle voyait
bien qu’il n’y avait là aucune intention de s’enfuir, non. Mais les mouvements
conjugués du bassin qui se tortillait de droite à gauche et des pieds qui
battaient de haut en bas, finissait par lui faire suivre la légère pente des
genoux.
« Il faudrait les relever un
peu plus, déplora Madame Evrint. Maintenant que je vais avoir des fessées à
donner régulièrement, il faut que je pense à améliorer tout cela. »
Elle examina la couleur des
fesses, rouge foncé comme il le fallait. Elle constata que les mouvements
réflexes de Benoît que déclenchait sa main, étaient moins brusques bien que ses
pleurs ne faiblissent pas.
« Ça suffira pour
aujourd’hui, décida-t-elle ! »
Elle cessa d’appliquer sa main
sur le postérieur de Benoît. La cuisson sur sa paume lui revint comme un
boomerang, comme si elle avait été anesthésiée le temps de la fessée.
« Holà, je devrais
économiser ma main, je vais l’user ou me faire une tendinite. La prochaine fois
je finirai avec une règle ! »
Pour Benoît, il semblait que tout
continuait comme avant. Bien sûr, il avait cessé de gigoter sur les genoux de
sa cheffe et ses jambes pendaient mollement, secouées au rythme des sanglots.
Le tempo que donnait la main de Madame Evrint, manquait pour mettre tout cela
en mouvement.
Progressivement les sanglots
s’atténuèrent. Benoît ne cherchait pas à se relever, comme s’il avait trouvé, à
plat-ventre sur les genoux de sa cheffe, un confort qui lui convenait. Il
pleurait presque en silence. Cela se voyait à sa poitrine qui se soulevait de
temps en temps, secouant irrépressiblement ses épaules.
« Bon, mon garçon, un petit
moment au coin et tu pourras commencer ta journée de travail. Bien sûr tu seras
en retenue ce soir pour compenser tout le temps qui a été consacré à te punir,
pénitence y compris. Il n’y a pas de raison de le comptabiliser dans le temps
de travail. Recevoir la fessée ne fait pas partie de tes missions. »
Madame Evrint sourit. Elle était
contente de son humour et fut presque déçue d’être la seule à l’apprécier.
« Debout ! »
La claque sur les fesses suffit à
Benoît pour le motiver à quitter cet endroit où il avait finalement trouvé sa
place. En se mettant debout, il renouait avec tout ce qui l’environnait, ce qui
n’était pas agréable. Les collègues du bureau étaient toujours là et une bonne
dizaine de ceux des bureaux voisins avaient joué les curieux dans la porte
restée ouverte.
« Depuis quand une fessée
est un spectacle ? Vous vous croyez au cinéma ? Les prochains qui se
déplaceront pour voir un collègue recevoir la fessée, en recevront une
également. Filez vous mettre au travail ! »
Ce fut une envolée de moineaux.
Chacun craignait que Madame Evrint ne mît sa menace à exécution dès
maintenant.
« Benoît, au
coin ! »
Elle désignait l’endroit où Marguerite
avait passé de longs moments la veille. Placé là, le puni et surtout ses fesses
dénudées, étaient visibles par chacune des personnes qui travaillaient dans la
pièce. Il n’était pas non plus possible de le manquer par ceux qui pénétraient
dans le bureau. On pouvait l’apercevoir en passant dans le couloir.
Benoît n’était pas conscient de
tous ces détails. Son urgence était d’obéir au plus vite afin de s’épargner une
nouvelle correction. Il avait vu comment Marguerite s’était positionnée au même
endroit que lui. Il prit cette position comme une obligation : le nez bien
dans l’angle, les pieds joints, les bras croisés dans le dos remontant les
vêtements haut au-dessus de la taille.
Les exigences venant de St Marie
se diffusaient lentement mais surement. Bien des personnes contraintes à
adopter cette position auraient été surprises de découvrir comment elles
s’étaient transmises, de punisseuse à puni et inversement, pour devenir une
habitude que plus personne ne discutait. Il est vrai qu’elle assurait un temps
de pénitence de qualité. Sur ce point on pouvait faire confiance aux Sœurs.
« Je viendrais te dire quand
tu pourras retourner à ton bureau. »
Puis se tournant vers les autres
qui ne perdaient pas une miette de ce qui se passait :
« Au travail, vous
autres ! A moins qu’il y en ait un qui veuille rejoindre
Benoît ? »
Il n’y avait visiblement pas de
candidat.
Marguerite était soulagée. Elle
n’était plus la seule. Elle avait été la première et d’habitude c’était une
place qu’elle recherchait, mais là elle n’aspirait plus qu’à se fondre dans la
masse. Elle se serait bien passé de la célébrité dont elle avait été l’objet la
veille.
Elle était aussi beaucoup plus
sereine. Elle avait craint d’avoir à subir des quolibets toute la journée.
Madame Evrint y avait mis fin à la première occasion. Mieux elle lui avait
fourni un alter ego qui avait subi le même traitement qu’elle et elle ne
faisait pas mystère que le prochain y passerait également. Cela refrénerait
les vocations.
Que ce soit Benoît qui avait
écopé de la deuxième fessée de l’entreprise n’était pas pour lui déplaire. Cela
lui rabattrait le caquet. Lucidement, elle admit que le sien l’avait été la
veille. Cela les mettait à égalité. Pour une fois. Elle ne lui en voulait pas.
Finalement en se moquant d’elle dès le matin il avait dénoué une situation qui,
en venant au travail ce matin, lui semblait inextricable. Personne n’oserait
recommencer. Chacun savait, désormais, ce que ça coûtait.
Marguerite voyait son avenir à
son travail plus calmement. La veille elle était la seule à avoir reçu une
fessée en public. Ce matin, ils étaient deux. La détermination de Madame
Evrint, mais probablement de ses collègues avec elle, ne tarderait pas à
trouver le troisième, puis le quatrième. La pompe était amorcée, cela ne
s’arrêterait pas de si tôt. Marguerite espérait qu’elle ne serait bientôt plus
que l’une de celles qui avaient reçu une fessée de sa cheffe et que plus rien
ne la distinguerait des autres employés.
Sophie qui travaillait dans le
service commercial dans le bureau d’à côté était inquiète. Elle avait rendu la
veille un rapport dont elle se reprochait aujourd’hui la petite qualité. Il
fallait dire les choses : c’était n’importe quoi. Elle s’était amusée à y
glisser des incohérences grossières qui n’avaient aucun sens.
C’est un sport qu’elle pratiquait
depuis de nombreux mois et tout ce qu’elle avait risqué jusqu’alors, c’était de
recommencer le travail. Cela ne lui coûtait pas beaucoup puisqu’elle savait où
se situait les erreurs et leur nature. Il lui fallait peu de temps pour les
rectifier, temps qu’elle consacrait à des achats sur internet, activité au
combien plus importante.
Si elle se rappelait bien ce
qu’elle avait fait la veille, elle n’avait pas relu son écrit. Il était donc
fort probable qu’il soit truffé de fautes d’orthographes évidentes. Les deux
fessées changeaient la donne. Sophie ne tenait pas à être la suivante sur la
liste. Elle ne se relèverait pas de la honte qu’elle en ressentirait. Or, le
regard que lui avait jeté sa cheffe ce matin était inquiétant.
Comment faire pour rectifier sa
bévue d’hier ? Sophie se triturait les méninges quand la solution lui
sauta aux yeux. Un détail qui lui revint à l’esprit. Tout le monde savait qui
était la dame inconnue qui avait déclenché la fessée de Marguerite. Ce n’est
qu’après son autorisation que la directrice, ça aussi avait été connu en peu de
temps, avait donné une première fessée à Marguerite et sur son insistance
qu’une deuxième correction, devant tout le monde, avait été administrée par la
cheffe de service. Sans comprendre qui elle était exactement, Sophie avait saisi
qu’il avait fallu son assentiment pour punir ainsi Marguerite.
La même chose s’était produite ce
matin. Madame Evrint avait téléphoné à la Maman de Benoît pour obtenir son
accord. Sophie trouvait étonnant que, à trente-six ans sa maman avait encore ce
pouvoir, mais ce n’était pas cette question qui la préoccupait pour l’instant.
Il y avait eu un échange téléphonique la veille et celui de ce matin n’avait
que confirmé la théorie de Sophie. Il y avait besoin d’une autorité familiale
pour autoriser la fessée et c’est ce qui la mettait hors de tout danger.
En effet, elle n’avait plus de
relation avec sa famille depuis bien longtemps et elle ne voyait pas comment
une personne de la direction pourrait avoir leurs coordonnées. Sur place, elle
n’avait aucune famille et les quelques-uns avec qui elle avait gardé des
relations distendues ne risquaient pas de donner une autorisation de recourir à
un châtiment corporel.
La seule personne dont elle avait
laissé les coordonnées, celle qu’il fallait prévenir en cas d’urgence, c’était
Laetitia, sa colocataire. Laetitia, c’était sûr ! Si Madame Sanlaire, la
cheffe du service commercial, avait téléphoné quelque part, ça ne pouvait être
qu’à Laetitia. Elle ne pouvait pas avoir osé… Il fallait en avoir le cœur net.
Téléphoner à Laetitia sans plus tarder. Il fallait le faire discrètement.
La première tentative fut
infructueuse. Sophie avait profité du moment où Madame Sanlaire s’était
enfermée dans son bureau pour négocier avec un client important, mais pas moyen
de joindre Laetitia. Sophie tournait la question dans sa tête. Laetitia
oserait-elle ? Ce n’était pas possible sa colocataire n’avait que
vingt-quatre ans et elle quarante-et-un. Elle pourrait presque être sa fille.
Si elle avait été appelée, elle avait forcément refusé de répondre ou du moins
de donner son accord.
Une nouvelle opportunité se
présenta quand Madame Sanlaire fut invitée par la responsable du service
expédition à boire un café pour faire le point sur un dossier qu’elles avaient
en commun. Vite, téléphoner. Les sonneries lui donnèrent de l’espoir. Elle ne
tombait pas immédiatement sur le répondeur.
« Allo ?
– Laetitia ? C’est Sophie.
– Ah oui, que se
passe-t-il ?
– Je voulais savoir si tu as eu
quelqu’un de mon travail hier soir ou ce matin.
– Ce matin, oui.
– Qui as-tu eu ?
– Je ne sais plus son nom. Ta
cheffe de service.
– Madame Sanlaire ?
– Oui c’est ce nom-là. C‘est pour
ça que tu appelles ? A cause de la fessée que tu vas recevoir ?
– Mais que… quoi… comment
sais-tu ? Euh… de quoi parles-tu ?
– Ta cheffe m’a demandé si je
voulais bien devenir ta tutrice. J’ai accepté.
– Quoi ? Mais pour qui te
prends-tu ?
– Holà, baisse d’un ton s'il te
plait. Si j’ai bien compris comment ça marche, je vais avoir ce soir une lettre
à signer dans laquelle j’attesterai que je t’ai bien donné une fessée en
réponse à celle que tu vas recevoir pour ton travail d’hier. Si tu ne veux pas
que la correction que je vais te donner soit trop sévère, je te suggère de
rester polie et respectueuse. Si tu continues comme cela, je ne signerai pas la
lettre. Tu sais ce que tu risques.
– Mais tu ne peux pas me donner
une fessée !
– Et pourquoi donc ? Parce
que je suis plus jeune que toi ? Madame… euh… je ne sais plus son nom, m’a
dit que ce n’était pas un problème du moment où je te corrigeais correctement.
– Mais tu n’as pas le
droit !
– Et bien je vais le
prendre ! De toute façon, j’avais déjà envisagé cette solution. Tu te
comportes tellement souvent comme une petite fille irréfléchie que j’ai souvent
pensé qu’une bonne fessée de ferait le plus grand bien. Voilà, c’est le moment,
c’est tout ! Ne compte pas que je m’arrête à celle de ce soir. Nous allons
revoir complètement tes habitudes, surtout les mauvaises.
– Sophie, je peux vous
parler ? »
C’était Madame Sanlaire.
« Allez, je te laisse. Bon
courage pour la fessée. A ce soir !
– Etiez-vous en ligne avec votre
tutrice ?
– Oui… enfin avec ma colocataire.
– Je crois que désormais elle
sera un peu plus que votre colocataire. Vous a-t-elle expliqué ?
– Oui Madame.
– A la bonne heure ! Je n’ai
donc pas besoin de tout reprendre depuis le début. Parlons de ça alors. »
Madame Sanlaire posa le fameux rapport
sur le bureau de Sophie.
« Croyez-vous que je puisse
admettre un travail aussi bâclé ? »
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 18
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 20.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Amis de la poésie et de la pompe à fessées... bonsoir.
RépondreSupprimerEh oui, le virus de la fessée disciplinaire se répand dans l'entreprise comme les rumeurs en traînées de poudre. Sauf que dans le cas présent, ce n'est pas une rumeur mais bien une réalité explosive sur les derrières des coupables de négligences professionnelles. L'exigence du travail bien fait se traduit par des sanctions à la hauteur... du bas du dos.
Comme il est très bien dit dans cet épisode, "La pompe était amorcée, cela ne s’arrêterait pas de si tôt". En effet, après la fessée de Marguerite, Benoît, qui a eu tort de se moquer d'elle, est désigné volontaire pour un petit stage éducatif sous la main claqueuse de madame Evrint... Maman confirme la fessée au téléphone. Benoît capitule sans condition.
A qui le tour ? Sophie qui bâcle son travail ne devrait pas tarder à devoir présenter ses fesse-sanlair à ''Madame'' du même nom, qui va certainement se charger de lui rappeler, sur le derrière, la notion du travail bien fait!
Il n'est pas beau l'esprit d'entreprise quand les Dames sont aux commandes?
Cordialement
Ramina
Bonjour ,
RépondreSupprimerSophie la future punie doit surement être une bcbg âgée de 41 avec une tenue adaptée a son rang de commercial , cela va la rabaisser devant les autres employées , j'attends avec impatience la suite
merci d'avance