mercredi 30 octobre 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 19

Marguerite sonna à la porte de l’appartement de ses parents adoptifs cinq minutes avant dix-huit heures le vendredi en fin d’après-midi. Elle portait une des jupes plissées que lui avait achetées Teva, sur des jambes nues. Ses socquettes blanches dans des souliers à talons plats montraient combien elle avait été attentive à respecter les directives de sa mère adoptive. Avec les deux nattes qui encadraient son visage, personne ne lui aurait donné trente ans, pas même vingt. Quinze ? Douze assurément !
Elle avait respecté le code vestimentaire qui lui était imposé toute la semaine. Teva s’en était assuré dès le mardi matin auprès de Madame Evrint. Elle n’avait subi les moqueries que d’un collègue, Benoît, qui, la voyant entrer dans le bureau, s’était permis une raillerie.
« Tiens, voilà notre petite fille. Je ne savais pas qu’on les recrutait si jeune. Si elle n’est pas sage, je crois que je vais la punir ! Une bonne fessée déculottée ! »
Marguerite baissa la tête et avança faisant semblant de ne pas avoir entendu. Il y avait une sorte de rivalité larvée entre ces deux-là. Le persiflage habituel de Marguerite le mettait toujours en situation d’infériorité. Elle savait mettre les rieurs de son côté et la langue de Marguerite était bien plus acérée que celle de Benoît. Il tentait de profiter de l’état d’infériorité dans lequel la fessée de la veille avait mis sa rivale.
Malheureusement pour lui, Madame Evrint avait été témoin de la scène. Elle attrapa le garçon par l’oreille et le conduisit dans le bureau qu’il partageait avec Marguerite et leurs trois autres collègues.
« Aïe, aïe, vous me faites mal ! Arrêtez ! Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit !
– Pas le droit ? Voyons ce que ta mère en pense ? »
Madame Evrint composa le numéro de téléphone de celle qu’elle connaissait bien et avec qui elle avait eu un échange la veille au soir, respectant ainsi les consignes de la directrice.
« Allo Isabelle ? C’est Corinne. »
Benoît savait que ces deux-là se connaissaient de longue date. C’est un peu à cette amitié qu’il devait le poste qu’il occupait.
« Ce dont nous avons parlé hier soir vient de se produire. Ton garçon s’est moqué de sa collègue, tu sais, celle à qui j’ai donné une fessée hier après-midi, non, deux exactement… C’est cela… oui tu as raison… Oh il a protesté quand je l’ai amené dans son bureau par l’oreille… Il a dit que je n’avais pas le droit de faire cela… D’accord, je te le passe. »
Elle tendit le combiné au jeune homme dont le visage s’était assombri. Il écouta sa mère un long moment, blêmit encore plus.
« Oui Maman. »
Il raccrocha le téléphone.
« Alors, lui demanda la cheffe du service comptable ?
– Je vous demande pardon pour avoir été insolent et m’être moqué de ma camarade.
– Et ?
– Maman dit que vous devez me donner la fessée.
– Et toi, qu’en penses-tu ?
– Maman dit que ça me servira de leçon.
– Je sais ce qu’en pense ta Maman. J’en ai discuté hier soir avec elle, mais je veux savoir ce que tu en penses toi.
– Je… je… je suis d’accord. »
Ces mots lui étaient visiblement arrachés de la bouche, mais il les avait prononcés.
« Puisque nous sommes tous d’accord ! »
Joignant le geste à la parole, elle le mit face à elle et elle s’attaqua à la ceinture du pantalon. Il couvrit de ses mains celles qui avaient commencé à défaire son pantalon.
« Non, Maman n’a pas dit le pantalon !
– C’est possible, mais ici, c’est moi qui décide. Quel âge as-tu Benoît ?
– Trente-six ans, Madame.
– Quand, à trente-six ans, on est encore capable de se moquer d’une camarade parce qu’elle a reçu une fessée la veille, c’est qu’on a encore besoin d’être sévèrement puni. Tu as entendu la directrice hier ? Dorénavant ce sera la fessée et ce sera le pantalon et la culotte baissés, comme Marguerite !
– Non, s’il vous plait !
– Ecarte tes mains, Benoît !
– Non, attendez, non !
– Benoît, faut-il rappeler ta Maman ?
– Oh non, pas ça !
– Je peux lui demander de venir. Crois-tu qu’elle hésiterait à te punir de la même façon que la semaine dernière ? Mais alors, ce sera la fessée tous les matins pendant une semaine. Je ne me contenterai pas de ma main et je te laisse imaginer comment ta Maman va prendre cette désobéissance. Faut-il que je l’appelle ? »
Benoît ouvrit de grands yeux affolés. Pas les orties encore une fois ! Il fit non de la tête.
« Enlève tes mains, Benoît ! »
Vaincu, il obtempéra, laissant ses mains pendre le long de ses flancs. Madame Evrint acheva de défaire la ceinture, puis déboutonna le pantalon. Quand il glissa le long de ses jambes, Benoît eut un long frisson. Ce qu’il avait craint depuis hier, se réalisait. Il avait été sûr, en entendant les mots de la directrice, qu’ils lui étaient destinés.
Il restait un dernier rempart à sa pudeur. Madame Evrint allait-elle l’épargner ? Quand il sentit les doigts s’emparer du bas de la culotte, il perdit alors tout espoir. Sa culotte descendit le long de ses cuisses.
Sa cheffe de service le laissa quelques instants debout dans le milieu du bureau, la culotte baissée, exposant à ses collègues ses fesses et son sexe qui, à sa grande honte, s’était un peu durcit. C’était comme cela à chaque fessée, il n’arrivait pas à le contrôler. Quand Maman ou Tante Nathalie donnaient la fessée, cela ne durait pas.
Madame Evrint installa une chaise et s’y assit.
« Viens-ici mon garçon ! »
Il s’avança vers le lieu de son imminente fessée.
« Comme Maman, pensa-t-il. »
En effet, Madame Evrint s’y prenait de la même façon que la mère de Benoît, ce qui l’aidait grandement à oublier un peu les regards des collègues. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il recevait une fessée en présence d’autres personnes, mais généralement, cela ne dépassait pas le cercle familial, voire un peu au-delà si on rajoutait quelques amis de la famille. Il avait l’impression qu’aujourd’hui, sa fessée se déroulerait, pour la première fois, en public.
Il ferma les yeux et laissa Madame Evrint l’installer comme elle le souhaitait. En écartant les jambes, elle lui ménagea un espace assez large pour y poser son buste. Sa tête pendait dans le vide d’un côté et de l’autre, ses jambes touchaient le sol du bout des pieds. Madame Evrint le plaqua contre son ventre et posa son bras sur son dos. Il reconnaissait les prémices habituelles à la fessée, ceux qu’utilisaient sa mère et sa tante quand elles avaient décidé de le corriger. Elles procédaient ainsi depuis son enfance. Passer ses vingt ans, puis ses trente n’y avait rien changé.
« Aïe, cria-t-il ! »
La première claque était tombée, forte, sèche, claquant sur les fesses. Il n’eut pas le temps de se préparer avant que la deuxième ne provoquât la même cuisson de l’autre côté.
« Ça fait mal, eut-il tout juste le temps de penser entre deux hoquets de douleur, avant la troisième claque ! »
Madame Evrint s’appliquait. Il fallait qu’à chaque fois que sa main s’abattait, elle laissât une sensation de brûlure qui devait s’intensifier. Elle n’allait pas trop vite pour bien laisser à Benoît le temps de prendre conscience du feu qui embrasait progressivement ses fesses, sans laisser à la douleur le temps de refluer.
Les cris de Benoît la rassuraient. Ils étaient sur la bonne voie. Le sommet des fesses était maintenant bien rouge des deux côtés. Elle déplaça légèrement l’endroit où elle appliquait sa main : un peu plus vers le bas. Les plaintes de Benoît montèrent dans l’aigu.
« Cet endroit, à la jointure des cuisses, est un peu plus sensible. Il faudra que je m’en souvienne. »
Trente… quarante… cinquante claques de chaque côté. Pour un début, cela convenait. Les réactions de Benoît devenaient moins sonores.
« Voyons si je peux faire un peu mieux. »
Elle accéléra le rythme, sans laisser de respiration entre deux fessées. C’était une grêle de claques qui s’abattait sur les fesses de Benoît qui ne savait plus comment crier son désespoir. Il n’avait plus le temps de reprendre son souffle pour expulser un cri avant que la main ne revienne encore et encore. Le premier sanglot le prit de cours, mais le deuxième entraîna les suivants sans qu’il n’y puisse rien.
Pleurer ne soulageait pas vraiment la douleur, mais cela constituait un dérivatif, comme si cela l’avait plongé dans une bulle où il n’y avait plus que la main claquant ses fesses, y entretenant la cuisson, et les sanglots qui sortaient de sa poitrine, tout seuls, lui permettaient à peine de respirer. Il était presque en apnée, respirant par saccades quand les hoquets lui en laissaient le temps.
Madame Evrint raffermit sa prise sur le flanc de Benoît. Il glissait lentement de sur ses genoux. Elle voyait bien qu’il n’y avait là aucune intention de s’enfuir, non. Mais les mouvements conjugués du bassin qui se tortillait de droite à gauche et des pieds qui battaient de haut en bas, finissait par lui faire suivre la légère pente des genoux.
« Il faudrait les relever un peu plus, déplora Madame Evrint. Maintenant que je vais avoir des fessées à donner régulièrement, il faut que je pense à améliorer tout cela. »
Elle examina la couleur des fesses, rouge foncé comme il le fallait. Elle constata que les mouvements réflexes de Benoît que déclenchait sa main, étaient moins brusques bien que ses pleurs ne faiblissent pas.
« Ça suffira pour aujourd’hui, décida-t-elle ! »
Elle cessa d’appliquer sa main sur le postérieur de Benoît. La cuisson sur sa paume lui revint comme un boomerang, comme si elle avait été anesthésiée le temps de la fessée.
« Holà, je devrais économiser ma main, je vais l’user ou me faire une tendinite. La prochaine fois je finirai avec une règle ! »
Pour Benoît, il semblait que tout continuait comme avant. Bien sûr, il avait cessé de gigoter sur les genoux de sa cheffe et ses jambes pendaient mollement, secouées au rythme des sanglots. Le tempo que donnait la main de Madame Evrint, manquait pour mettre tout cela en mouvement.
Progressivement les sanglots s’atténuèrent. Benoît ne cherchait pas à se relever, comme s’il avait trouvé, à plat-ventre sur les genoux de sa cheffe, un confort qui lui convenait. Il pleurait presque en silence. Cela se voyait à sa poitrine qui se soulevait de temps en temps, secouant irrépressiblement ses épaules.
« Bon, mon garçon, un petit moment au coin et tu pourras commencer ta journée de travail. Bien sûr tu seras en retenue ce soir pour compenser tout le temps qui a été consacré à te punir, pénitence y compris. Il n’y a pas de raison de le comptabiliser dans le temps de travail. Recevoir la fessée ne fait pas partie de tes missions. »
Madame Evrint sourit. Elle était contente de son humour et fut presque déçue d’être la seule à l’apprécier.
« Debout ! »
La claque sur les fesses suffit à Benoît pour le motiver à quitter cet endroit où il avait finalement trouvé sa place. En se mettant debout, il renouait avec tout ce qui l’environnait, ce qui n’était pas agréable. Les collègues du bureau étaient toujours là et une bonne dizaine de ceux des bureaux voisins avaient joué les curieux dans la porte restée ouverte.
« Depuis quand une fessée est un spectacle ? Vous vous croyez au cinéma ? Les prochains qui se déplaceront pour voir un collègue recevoir la fessée, en recevront une également. Filez vous mettre au travail ! »
Ce fut une envolée de moineaux. Chacun craignait que Madame Evrint ne mît sa menace à exécution dès maintenant.
« Benoît, au coin ! »
Elle désignait l’endroit où Marguerite avait passé de longs moments la veille. Placé là, le puni et surtout ses fesses dénudées, étaient visibles par chacune des personnes qui travaillaient dans la pièce. Il n’était pas non plus possible de le manquer par ceux qui pénétraient dans le bureau. On pouvait l’apercevoir en passant dans le couloir.
Benoît n’était pas conscient de tous ces détails. Son urgence était d’obéir au plus vite afin de s’épargner une nouvelle correction. Il avait vu comment Marguerite s’était positionnée au même endroit que lui. Il prit cette position comme une obligation : le nez bien dans l’angle, les pieds joints, les bras croisés dans le dos remontant les vêtements haut au-dessus de la taille.
Les exigences venant de St Marie se diffusaient lentement mais surement. Bien des personnes contraintes à adopter cette position auraient été surprises de découvrir comment elles s’étaient transmises, de punisseuse à puni et inversement, pour devenir une habitude que plus personne ne discutait. Il est vrai qu’elle assurait un temps de pénitence de qualité. Sur ce point on pouvait faire confiance aux Sœurs.
« Je viendrais te dire quand tu pourras retourner à ton bureau. »
Puis se tournant vers les autres qui ne perdaient pas une miette de ce qui se passait :
« Au travail, vous autres ! A moins qu’il y en ait un qui veuille rejoindre Benoît ? »
Il n’y avait visiblement pas de candidat.

Marguerite était soulagée. Elle n’était plus la seule. Elle avait été la première et d’habitude c’était une place qu’elle recherchait, mais là elle n’aspirait plus qu’à se fondre dans la masse. Elle se serait bien passé de la célébrité dont elle avait été l’objet la veille.
Elle était aussi beaucoup plus sereine. Elle avait craint d’avoir à subir des quolibets toute la journée. Madame Evrint y avait mis fin à la première occasion. Mieux elle lui avait fourni un alter ego qui avait subi le même traitement qu’elle et elle ne faisait pas mystère que le prochain y passerait également. Cela refrénerait les vocations.
Que ce soit Benoît qui avait écopé de la deuxième fessée de l’entreprise n’était pas pour lui déplaire. Cela lui rabattrait le caquet. Lucidement, elle admit que le sien l’avait été la veille. Cela les mettait à égalité. Pour une fois. Elle ne lui en voulait pas. Finalement en se moquant d’elle dès le matin il avait dénoué une situation qui, en venant au travail ce matin, lui semblait inextricable. Personne n’oserait recommencer. Chacun savait, désormais, ce que ça coûtait.
Marguerite voyait son avenir à son travail plus calmement. La veille elle était la seule à avoir reçu une fessée en public. Ce matin, ils étaient deux. La détermination de Madame Evrint, mais probablement de ses collègues avec elle, ne tarderait pas à trouver le troisième, puis le quatrième. La pompe était amorcée, cela ne s’arrêterait pas de si tôt. Marguerite espérait qu’elle ne serait bientôt plus que l’une de celles qui avaient reçu une fessée de sa cheffe et que plus rien ne la distinguerait des autres employés.

Sophie qui travaillait dans le service commercial dans le bureau d’à côté était inquiète. Elle avait rendu la veille un rapport dont elle se reprochait aujourd’hui la petite qualité. Il fallait dire les choses : c’était n’importe quoi. Elle s’était amusée à y glisser des incohérences grossières qui n’avaient aucun sens.
C’est un sport qu’elle pratiquait depuis de nombreux mois et tout ce qu’elle avait risqué jusqu’alors, c’était de recommencer le travail. Cela ne lui coûtait pas beaucoup puisqu’elle savait où se situait les erreurs et leur nature. Il lui fallait peu de temps pour les rectifier, temps qu’elle consacrait à des achats sur internet, activité au combien plus importante.
Si elle se rappelait bien ce qu’elle avait fait la veille, elle n’avait pas relu son écrit. Il était donc fort probable qu’il soit truffé de fautes d’orthographes évidentes. Les deux fessées changeaient la donne. Sophie ne tenait pas à être la suivante sur la liste. Elle ne se relèverait pas de la honte qu’elle en ressentirait. Or, le regard que lui avait jeté sa cheffe ce matin était inquiétant.
Comment faire pour rectifier sa bévue d’hier ? Sophie se triturait les méninges quand la solution lui sauta aux yeux. Un détail qui lui revint à l’esprit. Tout le monde savait qui était la dame inconnue qui avait déclenché la fessée de Marguerite. Ce n’est qu’après son autorisation que la directrice, ça aussi avait été connu en peu de temps, avait donné une première fessée à Marguerite et sur son insistance qu’une deuxième correction, devant tout le monde, avait été administrée par la cheffe de service. Sans comprendre qui elle était exactement, Sophie avait saisi qu’il avait fallu son assentiment pour punir ainsi Marguerite.
La même chose s’était produite ce matin. Madame Evrint avait téléphoné à la Maman de Benoît pour obtenir son accord. Sophie trouvait étonnant que, à trente-six ans sa maman avait encore ce pouvoir, mais ce n’était pas cette question qui la préoccupait pour l’instant. Il y avait eu un échange téléphonique la veille et celui de ce matin n’avait que confirmé la théorie de Sophie. Il y avait besoin d’une autorité familiale pour autoriser la fessée et c’est ce qui la mettait hors de tout danger.
En effet, elle n’avait plus de relation avec sa famille depuis bien longtemps et elle ne voyait pas comment une personne de la direction pourrait avoir leurs coordonnées. Sur place, elle n’avait aucune famille et les quelques-uns avec qui elle avait gardé des relations distendues ne risquaient pas de donner une autorisation de recourir à un châtiment corporel.
La seule personne dont elle avait laissé les coordonnées, celle qu’il fallait prévenir en cas d’urgence, c’était Laetitia, sa colocataire. Laetitia, c’était sûr ! Si Madame Sanlaire, la cheffe du service commercial, avait téléphoné quelque part, ça ne pouvait être qu’à Laetitia. Elle ne pouvait pas avoir osé… Il fallait en avoir le cœur net. Téléphoner à Laetitia sans plus tarder. Il fallait le faire discrètement.
La première tentative fut infructueuse. Sophie avait profité du moment où Madame Sanlaire s’était enfermée dans son bureau pour négocier avec un client important, mais pas moyen de joindre Laetitia. Sophie tournait la question dans sa tête. Laetitia oserait-elle ? Ce n’était pas possible sa colocataire n’avait que vingt-quatre ans et elle quarante-et-un. Elle pourrait presque être sa fille. Si elle avait été appelée, elle avait forcément refusé de répondre ou du moins de donner son accord.
Une nouvelle opportunité se présenta quand Madame Sanlaire fut invitée par la responsable du service expédition à boire un café pour faire le point sur un dossier qu’elles avaient en commun. Vite, téléphoner. Les sonneries lui donnèrent de l’espoir. Elle ne tombait pas immédiatement sur le répondeur.
« Allo ?
– Laetitia ? C’est Sophie.
– Ah oui, que se passe-t-il ?
– Je voulais savoir si tu as eu quelqu’un de mon travail hier soir ou ce matin.
– Ce matin, oui.
– Qui as-tu eu ?
– Je ne sais plus son nom. Ta cheffe de service.
– Madame Sanlaire ?
– Oui c’est ce nom-là. C‘est pour ça que tu appelles ? A cause de la fessée que tu vas recevoir ?
– Mais que… quoi… comment sais-tu ? Euh… de quoi parles-tu ?
– Ta cheffe m’a demandé si je voulais bien devenir ta tutrice. J’ai accepté.
– Quoi ? Mais pour qui te prends-tu ?
– Holà, baisse d’un ton s'il te plait. Si j’ai bien compris comment ça marche, je vais avoir ce soir une lettre à signer dans laquelle j’attesterai que je t’ai bien donné une fessée en réponse à celle que tu vas recevoir pour ton travail d’hier. Si tu ne veux pas que la correction que je vais te donner soit trop sévère, je te suggère de rester polie et respectueuse. Si tu continues comme cela, je ne signerai pas la lettre. Tu sais ce que tu risques.
– Mais tu ne peux pas me donner une fessée !
– Et pourquoi donc ? Parce que je suis plus jeune que toi ? Madame… euh… je ne sais plus son nom, m’a dit que ce n’était pas un problème du moment où je te corrigeais correctement.
– Mais tu n’as pas le droit !
– Et bien je vais le prendre ! De toute façon, j’avais déjà envisagé cette solution. Tu te comportes tellement souvent comme une petite fille irréfléchie que j’ai souvent pensé qu’une bonne fessée de ferait le plus grand bien. Voilà, c’est le moment, c’est tout ! Ne compte pas que je m’arrête à celle de ce soir. Nous allons revoir complètement tes habitudes, surtout les mauvaises.
– Sophie, je peux vous parler ? »
C’était Madame Sanlaire.
« Allez, je te laisse. Bon courage pour la fessée. A ce soir !
– Etiez-vous en ligne avec votre tutrice ?
– Oui… enfin avec ma colocataire.
– Je crois que désormais elle sera un peu plus que votre colocataire. Vous a-t-elle expliqué ?
– Oui Madame.
– A la bonne heure ! Je n’ai donc pas besoin de tout reprendre depuis le début. Parlons de ça alors. »
Madame Sanlaire posa le fameux rapport sur le bureau de Sophie.
« Croyez-vous que je puisse admettre un travail aussi bâclé ? »


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose


Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 18
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 20.

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

2 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la pompe à fessées... bonsoir.

    Eh oui, le virus de la fessée disciplinaire se répand dans l'entreprise comme les rumeurs en traînées de poudre. Sauf que dans le cas présent, ce n'est pas une rumeur mais bien une réalité explosive sur les derrières des coupables de négligences professionnelles. L'exigence du travail bien fait se traduit par des sanctions à la hauteur... du bas du dos.
    Comme il est très bien dit dans cet épisode, "La pompe était amorcée, cela ne s’arrêterait pas de si tôt". En effet, après la fessée de Marguerite, Benoît, qui a eu tort de se moquer d'elle, est désigné volontaire pour un petit stage éducatif sous la main claqueuse de madame Evrint... Maman confirme la fessée au téléphone. Benoît capitule sans condition.
    A qui le tour ? Sophie qui bâcle son travail ne devrait pas tarder à devoir présenter ses fesse-sanlair à ''Madame'' du même nom, qui va certainement se charger de lui rappeler, sur le derrière, la notion du travail bien fait!
    Il n'est pas beau l'esprit d'entreprise quand les Dames sont aux commandes?
    Cordialement
    Ramina

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  2. Bonjour ,
    Sophie la future punie doit surement être une bcbg âgée de 41 avec une tenue adaptée a son rang de commercial , cela va la rabaisser devant les autres employées , j'attends avec impatience la suite
    merci d'avance

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