– Quand je donne la fessée,
autant que le message soit clair.
– Je ne doute pas qu’il l’ait
été. Si Marguerite n’a pas compris, c’est qu’elle a un problème.
– Ne vous inquiétez pas. Elle a
compris. Elle sait également que je n’en ai pas fini avec elle. Elle sera punie
tout le week-end prochain, en plus de ce qui l’attendait déjà. Je pense que vous récupérerez, la semaine prochaine, une employée sage et obéissante. Elle va
regretter de s’être moquée de moi. Elle va découvrir ce que c’est qu’une vraie
fessée au martinet !
– Vous croyez qu’elle viendra
chez vous sachant ce qui l’attend.
– Elle viendra, c’est sûr, mais
s’il le faut j’irai la chercher. La punition n’en sera que plus terrible. »
Marguerite, dans son coin
frissonna. Le ton de Teva indiquait qu’elle était on ne peut plus sérieuse. Le
week-end prochain, il lui faudrait payer l’addition et elle serait lourde.
Qu’elle avait été bête !
« J’aurais dû dire la
vérité. J’aurais eu une fessée et puis voilà, peut-être même seulement à main
nue ! Maintenant… »
La conversation se poursuivait.
« Demain, Marguerite viendra
habillée correctement avec l’une des tenues que je lui ai achetée. J’exige
également qu’elle ait les cheveux attachés : une queue de cheval, des
nattes ou des couettes. Rien d’autre. Je vous laisse mon numéro de téléphone.
Vous me préviendrez si ce n’est pas le cas. As-tu entendu, Marguerite ?
– Oui Teva. »
La conversation dériva sur les
tenues que se permettaient certaines jeunes personnes qui se permettaient des
excentricités qu’une bonne fessée saurait réprimer. Chacune des deux femmes
avaient un ou deux exemples qui lui paraissaient emblématiques de la dérive
qu’elles évoquaient.
« Quelle idée de changer de
vêtement. Forcément que Teva en aurait eu vent, d’une manière ou d’une autre.
C’était la fessée assurée. Je n’aurais pas dû ! »
Marguerite prêta une oreille plus
attentive. On parlait d’elle.
« Reste à régler la question
de la discipline au travail. Je ne peux pas venir à chaque fois que ma chipie
aura besoin d’une fessée. Pour les cas exceptionnels, je ne dis pas, mais ça ne
peut pas être tous les jours. Il faut que vous vous en chargiez.
– Mais c’est impossible et vous
le savez bien. Le droit du travail m’en empêche. Il est possible de sanctionner
un employé négligent, mais il y a des règles !
– Oui, c’est exact. Mais les
choses changent. Maeva, ma petite sœur travaille au supermarché. La responsable
du magasin donne la fessée quand il y a un souci avec l’un de ses salariés, et
pas seulement à Maeva. Garçons comme filles, tout le monde y passe quel que
soit leur âge.
– Oui, c’est vrai, j’en ai
entendu parler.
– Elle a reçu l’assentiment de
tout le monde. Les parents ou conjoints de ses employés ont plébiscité la
méthode. Elle ne cesse de recevoir des courriers de leur part lui demandant de
continuer.
– Je ne savais pas.
– Plus fort encore ! La
première fois qu’elle a un reproche à faire à un de ses collaborateurs, elle
lui donne le choix : être renvoyé ou recevoir une fessée. Jusqu’à
maintenant, ils ont tous choisi la fessée. Elle recueille alors l’autorisation
d’une tutrice et la punition suit. La seule qui ne l’a pas acceptée cherche
encore du travail. Elle n’est pas près d’en trouver !
– Ah oui, je vois qui c’est. Elle
s’est fait une drôle de réputation !
– Pour finir de vous convaincre,
savez-vous que dans les entrepôts frigorifiques Lebargne, sur la zone
industrielle, il y avait une polémique : un ouvrier avait commis une faute grave
et, comme c’était arrivé à son cousin qui travaille au supermarché, il a
demandé à recevoir une fessée plutôt que d’être renvoyé. La direction avait
accepté mais certains dans l’entreprise n’étaient pas d’accord. Cela a fait
naître une polémique. Pour y mettre fin la direction a organisé un
référendum : pour ou contre le recours à la fessée. Connaissez-vous le
résultat ?
– Non, dites-moi.
– Quatre-vingt-sept pour cent
pour ! L’ouvrier qui était à l’origine de la question a reçu une fessée
devant tous ses collègues, ce qui n’a pas empêché la directrice des ressources
humaines de le déculotter. Bien que la fessée ait été sévère, il pleurait bien
avant qu’elle ait été achevée, la démonstration a convaincu même les plus
sceptiques. Maintenant les cheffes d’équipe, ce sont toutes des femmes,
déculottent et fessent les contrevenants. Tout le monde s’en porte mieux.
– Vous croyez que je pourrais…
– Si vous le décidez, oui !
Faites un essai avec Marguerite, je crois qu’elle l’a amplement mérité. »
Madame Carrouge ne refusa pas.
Teva attendit un petit moment et elle prit l’absence de réponse pour un accord.
« Marguerite,
viens-ici ! »
La jeune femme se doutait de ce
qui l’attendait, mais elle n’osait pas protester, ni même implorer la clémence.
Elle s’était déjà mise dans un bien mauvais pas, il était maintenant préférable
de se fait discrète.
« Va voir ta directrice,
vous avez à discuter toutes les deux ! »
Marguerite se tourna vers Madame
Carrouge et l’indécision qu’elle lut dans ses yeux lui donna un peu d’espoir.
Elle contourna le bureau. Son pantalon et sa culotte entravaient sa marche.
Elle allait lentement. Cela donna le temps à sa directrice de prendre sa
décision.
« Marguerite, vous avez fait
preuve d’un bien mauvais esprit dans votre travail ces derniers mois. Je crois
que cela mérite une bonne fessée !
– Attendez, l’interrompit
Teva ! Sur le fauteuil, ça ne va pas ! Les accoudoirs vont vous
gêner. Prenez une chaise ou courbez-la sous votre bras ! »
Madame Carrouge hésita un court
instant, puis elle se leva et entraîna Marguerite derrière elle qui, à cause de
son pantalon avait du mal à la suivre.
« Allons, venez ! Il
n’est plus temps de lambiner, Marguerite. C’est l’heure de votre
fessée ! »
Madame Carrouge prit place sur la
chaise libre devant son bureau, à côté de Teva.
« Vous me conseillerez, je
n’ai pas beaucoup d’expérience en la matière.
– Je n’en avais pas plus que vous
il y a quelques semaines. C’est en pratiquant qu’on apprend, un geste naturel
qui vient tout seul. Ne ménagez pas votre peine, vous serez récompensée par les
réactions des punis que vous fesserez. »
Madame Carrouge regarda Teva avec
étonnement. De quoi voulait-elle parler ? Ce n’était pas sa préoccupation
du moment. Elle attira Marguerite à elle.
« En place ! »
Marguerite dut se courber
au-dessus des genoux de sa directrice, puis tirée encore par le bras elle dut
s’y allonger. Position au combien familière mais qui était le prélude à des
fesses douloureuses. C’est Teva qui le lui avait appris.
La main fut hésitante au début.
Il fallait trouver le bon geste qui s’achevait à pleine vitesse sur les fesses
offertes. Il fallait trouver la bonne forme de la main pour que sa vitesse
accumulée au bout du levier que constituait le bras, transmette le maximum
d’énergie à la peau nue. Il fallait résister à la cuisson qui se transmettait à
la paume de la main et qui finit par brûler tout autant que les fesses qu’elle
claque. Il fallait s’occuper de rougir toute la surface qui s’étalait sur ses
genoux. Il fallait contenir les mouvements brusques du corps qui réagissait à
la douleur imprimée sur les fesses.
Puis instinctivement le mouvement
du bras devint naturel, sans chercher une ampleur excessive, mais une vitesse
maximale juste au moment du contact qu’augmentait encore un geste sec du
poignet au dernier moment. La main trouva la forme arrondie qu’il fallait adopter
pour avoir la plus grande surface de contact possible avec le fessier. On
oublie la douleur quand les réactions de la personne sur ses genoux deviennent
désespérées. On devance les mouvements pour placer sa main là où on l’avait
prévu. La fessée gagne alors en efficacité. On sait que la leçon est en cours
d’apprentissage. Le but recherché n’est pas loin.
Madame Carrouge comprenait
maintenant ce que Teva avait voulu dire. Elle savait qu’elle avait fait œuvre utile
et qu’elle avait aidé Marguerite à grandir. Un peu, pas beaucoup, mais grandir
tout de même. Donner une fessée était gratifiant et bénéficiait, in fine, à
celui qui la recevait. Refuser ce présent à ceux qui en avaient besoin était du dernier égoïsme.
Elle sut alors qu’il fallait
qu’elle introduise cette punition dans les habitudes de l’entreprise, mais
comment faire ?
Marguerite avait appris sa leçon.
Elle ne pouvait rien faire d’autre pour le moment. Elle lui donna encore une
petite série de claques, deux de chaque côté et ce fut tout.
« Vous aviez raison, c’est
indispensable de faire bénéficier mes employés de la fessée quand ils en ont
besoin. Ce n’est pas si simple à faire. Qu’en pensez-vous ?
– Occupons-nous d’abord de Marguerite,
elle a encore besoin de votre attention. Pour la remettre au coin, par
exemple ?
– Oui, au coin. Marguerite,
ordonna-t-elle à la jeune femme en la relevant, va au coin, là où tu étais tout
à l’heure ! »
C’était un plaisir non
négligeable d’être obéie sans la moindre hésitation. Madame Carrouge le
découvrait et c'était comme une addiction : une fois qu’on y a goûté…
« Si le changement
s’effectuait aussi rapidement pour chaque personne qui recevrait la fessée, pensait-elle,
les frictions dommageables au bon fonctionnement de l’entreprise allaient se
résoudre en un rien de temps. »
Elle entrevoyait une nouvelle
façon de faire régner l’harmonie que la petite communauté que constituait
l’entreprise n’avait jamais trouvée.
« Comment pensez-vous qu’il
faille s’y prendre ?
– Cela mérite réflexion et il
faut s’adapter aux circonstances qui se présentent : donner quelques
impulsions et saisir les opportunités.
– Deux principes qui me vont
bien, mais comment commencer ?
– Il faut commencer par faire
savoir que Marguerite a été fessée et qu’elle le sera désormais à chaque fois
que ce sera nécessaire. Puis vous contacterez les parents, les conjoints, les
colocataires ou les voisins de vos salariés, ceux que vous connaissez, vous ou
vos cheffes de service. Vous leur parlez de ce nouveau mode de sanction. Je
serai étonnée qu’il n’y en ait pas quelques-uns qui vous donnent le feu vert
pour fesser le salarié dont ils ont la responsabilité. Qui sait, certains
recourent peut-être actuellement à cette méthode dans le cadre domestique et seront
heureux d’en faire bénéficier leur parent dans son environnement professionnel.
– Je crois que j’en connais un ou
deux qui y seraient sensibles.
– D’autres profiteront de
l’occasion pour introduire la fessée à la maison, surtout si vous instaurez le
principe « une fessée au travail, une fessée à la maison ».
J’aimerais, d’ailleurs, que vous m’informiez des fessées que Marguerite recevra
ici. Nous les doublerons à la maison. Il faut qu’elle trouve face à elle des
adultes cohérents qui se soutiennent dans l’éducation de cette jeune fille.
– Vous pouvez compter sur
moi. »
Marguerite, dans son coin, fit la
grimace. Cela annonçait des moments difficiles.
« Pensez-vous que vos
cheffes de service seraient prêtes à s’engager sur ce terrain ? Vous toute
seule, vous ne suffirez pas à la tâche. Et puis, certaines fessées doivent être
données spontanément, sur place en présence des collègues devant lesquels
l’écart a été commis. C’est bien plus efficace, mais cela veut dire que vos
cadres doivent en prendre la responsabilité. Croyez-vous que ce soit
envisageable ?
– Sans problème !
– Réservez-vous les situations
qui demandent plus de solennité, avec une fessée très sévère. Pensez-vous que
cela puisse se mettre en place ?
– Je vois bien quelques-unes de
mes adjointes s’y mettre dès que l’autorisation leur en sera donnée. Tenez, la responsable
de la comptabilité, la cheffe de Marguerite, par exemple. Si je lui offre un
moyen de faire cesser les petites provocations de cette péronnelle, je pense
qu’elle la saisira sans hésiter. »
Si Marguerite n’avait pas été au
coin, elle aurait protesté. Si Madame Evrint s’y mettait, c’était la garantie
de recevoir la fessée plusieurs fois par jour. Et devant les copines, avait
suggéré Teva !
« J’en mourrai de
honte ! »
Il fallait éviter cela. Oui, mais
comment ?
« Cela me donne une idée,
continua Teva. Marguerite aurait-t-elle, aujourd’hui, commis un écart de
conduite ou produit un travail de mauvaise qualité qui n’aurait pas été
sanctionné ? Cela pourrait être l’occasion d’une fessée donnée directement
pas cette dame dès maintenant.
– Je vais vérifier. »
Madame Carrouge demanda à Madame
Evrint de passer la voir sans délai. Quand on frappa à la porte, Marguerite
serra les fesses, mais c’était inutile.
« Si je m’attendais à cela,
s’exclama la responsable de la comptabilité en apercevant Marguerite. »
Elle s’approcha de la jeune femme
qui tentait de se faire toute petite dans son coin. Marguerite n’était pas bien
grande, mais cela ne la fit pas disparaître. Le mal était fait, il n’y avait plus
moyen de revenir en arrière.
« C’est bien cela. Cette
chipie a eu une fessée. Depuis le temps qu’elle en méritait une. Dommage que je
n’étais pas là. Je la lui aurais volontiers donnée moi-même !
– Justement, rebondit Madame
Carrouge ! C’est de cela dont je veux vous parler. »
En quelques phrases, après avoir
présenté Teva, elle expliqua la décision qu’elle avait prise. Madame Evrint
l’approuva sans réserve.
« Pour ce qui est du
comportement de cette donzelle, outre le retard, mais je crois Madame la
directrice que vous vous en êtes déjà occupé, il aurait deux raisons qui
justifieraient une fessée. Le manque de concentration dans son travail, pour
commencer. Je ne sais pas à quoi elle songeait pendant toute cette journée,
mais certainement pas à son travail. Elle n’a pas fait la moitié de ce qu’elle
aurait dû faire.
– Nous tenons là un premier motif
indiscutable de punition, jugea Teva. Vous parliez d’autre chose ?
– Je faisais allusion à la
nonchalance à exécuter les ordres que je lui donne. Elle prend son temps et
elle se débrouille pour que tous s’en rendent compte. Voyez, quand je lui ai
dit de monter ici, cela lui a bien pris une minute avant d’obéir et encore,
seulement après avoir le tour des bureaux de ses camarades.
– Cela mérite également une
fessée, n’est-ce pas ?
– Tout à fait, confirma Teva. Une
bonne fessée. Je pense qu’il faut que vous la lui donniez au plus vite. »
Sans hésiter, Madame Evrint se
dirigea vers Marguerite et elle l’avait saisie par le bras quand Teva leva la
main pour l’arrêter.
« Il faut lui donner la
fessée maintenant, mais pas ici. »
Ce fut une procession inattendue
à laquelle assistèrent les employés de l’entreprise. Beaucoup n’en mesurèrent
pas la portée pour leur propre avenir. Madame Evrint tenait Marguerite par le
bras. Elle lui avait fait passer de force la porte du bureau de la directrice. Marguerite
avait résisté, elle avait tenté de revenir en arrière, mais elle ne faisait pas
le poids, au sens propre comme au sens figuré.
Ce fut le bruit inhabituel qui
attira tous les regards. Le « non » désespéré que cria Marguerite,
acheva d’inciter les derniers à lever les yeux de leur travail. Plus d’un
manqua de s’étrangler à la vue du tableau qui s’offrait à eux.
Marguerite était nue de la taille
aux genoux. Son pantalon entourait ses chevilles et sa culotte était baissée en
bas de ses cuisses. Elle avait plaqué sa main devant son pubis, mais les gestes
qu’elle devait faire pour garder l’équilibre le dévoilaient partiellement. Elle
avançait, tenue par le bras par Madame Evrint qui la poussait vers l’escalier. Elle
claquait les fesses qu’elle avait devant elle à chaque hésitation de Marguerite
entretenant leur teinte rouge. Elles étaient suivies par la directrice et une
dame que personne ne connaissait. Toutes deux approuvaient le traitement que
subissait leur collègue.
La descente de l’escalier fut
périlleuse. Le pantalon baissé ne facilitait pas l’exercice. Marguerite dut se
retenir à la rampe, ce qui laissait son pubis sans protection. Inexorablement
elle avançait, passant devant les bureaux dont les portes ouvertes permettaient
à ses collègues de contempler sa nudité partielle.
Madame Evrint dut insister un peu
pour la faire pénétrer dans son bureau où ses collègues interloqués par le
bruit qui s’approchait d’eux, attendaient inquiets. Marguerite se tenait debout
au milieu de la pièce, là où la cheffe du service comptabilité l’avait
conduite. Elle avait remis sa main devant son pubis, mais c’était un geste de
pudeur qui ne cachait rien de ses fesses. Elle se tenait les yeux baissés,
incapables de soutenir le regard de ses collègues.
« Vous avez tous vu le peu
d’empressement que Marguerite met à obéir à mes ordres. Désormais, à chaque
fois cela se traduira par une fessée. »
Madame Evrint plaça Marguerite
devant elle, tournant ses fesses vers l’assistance. Elle passa son bras autour
de la taille de la jeune femme et l’obligea à se courber, plaçant les fesses là
où sa main pourrait facilement y accéder. Dès le début, chacun sut que cette
fessée serait mémorable.
Pour Marguerite, au-delà de la
cuisson de ses fesses que Madame Evrint s’employait à augmenter, elle
comprenait que sa cheffe disposait maintenant d’une méthode imparable pour
sanctionner tous les petits écarts dont elle avait pris l’habitude. Son
comportement devait changer au plus vite si elle ne voulait pas se retrouver très
souvent dans cette position. Elle savait que Madame Evrint n’hésiterait pas à
la déculotter et la fesser dès qu’elle lui en fournirait une raison, même
mineure.
Les deux garçons et les deux
femmes qui assistaient, bouche bée à la punition sentaient intuitivement qu’ils
venaient de changer d’univers. La formulation de Madame Evrint pour annoncer la
fessée de Marguerite avait été vague. Ils avaient tous largement contribué à diffuser
le peu d’empressement à obéir aux ordres qui justifiait la fessée de Marguerite.
Etaient-ils inclus dans le périmètre de ceux à qui cela vaudrait une fessée,
comme l’avait promis leur cheffe ? Ils venaient d’entrer dans une zone
d’incertitude aux possibilités inquiétantes.
La directrice arborait un air
satisfait. Pas un des employés n’avait crié au scandale. Le couloir derrière
eux s’était rempli et ceux qui n’étaient pas au premier rang se tordaient le
cou pour mieux voir. Ce regroupement s’était fait dans le silence et il avait
suffi d’un regard qu’elle avait jeté à l’un de ceux qui protestait contre celle
qui lui marchait sur les pieds, pour le réduire au silence. Jamais elle n’avait
obtenu une obéissance aussi absolue. Mieux, le visage de certains montrait
clairement qu’ils craignaient de se trouver un jour à la place de Marguerite.
Cette hypothèse n’était donc plus exclue. Cela ouvrait des horizons qu’il
fallait explorer.
Les cris et les pleurs de Marguerite
ne laissaient pas de doute sur les effets de la fessée sur son postérieur. Il
était maintenant clair que ce n’était plus une question de pudeur. Marguerite
écartait les jambes sans égard pour son intimité qu’elle exposait à ses
collègues des deux sexes et sa main avait quitté son pubis depuis longtemps.
C’était la main de Madame Evrint qui donnait le tempo, mais Marguerite la
laissait aller au bout de la punition.
Quand la fessée cessa, le silence
ne fut plus troublé que par les pleurs de la jeune femme qui venait de subir
une correction.
« Va au coin, Marguerite ! »
L’obéissance de l’ancienne
rebelle ne faisait plus de doute quand elle enfonça son nez dans l’angle de la
pièce. Une petite heure ! Il n’avait fallu qu’une petite heure et quelques
fessées pour la changer. Cela donnait à penser aux autres. Ceux qui recevaient ce
genre de punition à la maison se voyaient comme les prochains sur la liste.
« Voilà une bonne chose de
faite, conclut la directrice. Je pense que sous peu nous aurons l’occasion de
recourir de nouveau à cette sanction qui semble très efficace. Il n’y a pas de
raison que Marguerite soit la seule à en profiter. »
C’était clair. Tout le monde
était visé.
« Tout le monde retourne au
travail. Tout de suite ! »
Il n’y eut pas un murmure, ce que
la directrice apprécia à sa juste valeur. L’assiduité au travail fut au plus
haut pendant le reste de l’après-midi. Pas de bavardage inutile, pas de
déplacement injustifié. Ceux qui levèrent une fois la tête de leur ouvrage
n’eurent pas envie de recommencer une autre fois.
« Faut-il que je vous aide à
rêvasser ? »
Cette simple phrase de l’une des
cheffes remettait l’employé distrait au travail.
Marguerite savait que sa punition
n’était pas finie. Quand elle serait renvoyée à sa place, une bonne demi-heure
au coin avait recommandé Teva, elle n’aurait plus le temps d’achever ce qu’elle
aurait dû faire dans la journée. Impossible, sauf à gâcher le travail, ce qui
serait encore pire. Il était prévu que Madame Evrint se livrerait à une
inspection qui constaterait l’indigence du travail fourni.
Cela se traduirait par une autre
fessée déculottée que sa cheffe de service lui administrerait publiquement.
Elle savait qu’elle serait encore au coin quand ses collègues auraient fini
leur journée et qu’une longue retenue lui permettrait d’achever le travail en
retard.
Tout avait changé. Marguerite
n’en voyait pas encore les avantages. Il lui faudrait un peu de temps pour
s’habituer aux nouvelles méthodes en vigueur.
Et, il y avait le week-end à
venir. Combien de fessées pour expier tous ces écarts de conduite ?
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 17
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 19.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Amis de la poésie et de la fessée au travail sans passer au conseil des Prudhommes... Bonjour.
RépondreSupprimerJolie description, très détaillé de la manière la plus efficace d'administrer une fessée. Conseils utiles pour réussir une bonne déculottée; Position, vitesse d'exécution, précision, cadrage du derrière, mise en forme de la main... Tout y est! JLG en technicien de surface à fesser, conseiller technique en claquage de derrière... Rater une fessée après ça, ce serait vraiment le faire exprès! Impensable n'est ce pas ?
Amicalement
Ramina
Bonjour,
RépondreSupprimerJe crois que la fessée va être instaurée dans cette entreprise , déjà pas de commentaires des autres employées presque admise il reste plus qu'a voir défiler les futures victimes et tuteurs ou tutrices beau programme a venir
merci d'avance