mercredi 23 octobre 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 18

« Et bien, si je m’attendais à une telle démonstration !
– Quand je donne la fessée, autant que le message soit clair.
– Je ne doute pas qu’il l’ait été. Si Marguerite n’a pas compris, c’est qu’elle a un problème.
– Ne vous inquiétez pas. Elle a compris. Elle sait également que je n’en ai pas fini avec elle. Elle sera punie tout le week-end prochain, en plus de ce qui l’attendait déjà. Je pense que vous récupérerez, la semaine prochaine, une employée sage et obéissante. Elle va regretter de s’être moquée de moi. Elle va découvrir ce que c’est qu’une vraie fessée au martinet !
– Vous croyez qu’elle viendra chez vous sachant ce qui l’attend.
– Elle viendra, c’est sûr, mais s’il le faut j’irai la chercher. La punition n’en sera que plus terrible. »
Marguerite, dans son coin frissonna. Le ton de Teva indiquait qu’elle était on ne peut plus sérieuse. Le week-end prochain, il lui faudrait payer l’addition et elle serait lourde. Qu’elle avait été bête !
« J’aurais dû dire la vérité. J’aurais eu une fessée et puis voilà, peut-être même seulement à main nue ! Maintenant… »
La conversation se poursuivait.
« Demain, Marguerite viendra habillée correctement avec l’une des tenues que je lui ai achetée. J’exige également qu’elle ait les cheveux attachés : une queue de cheval, des nattes ou des couettes. Rien d’autre. Je vous laisse mon numéro de téléphone. Vous me préviendrez si ce n’est pas le cas. As-tu entendu, Marguerite ?
– Oui Teva. »
La conversation dériva sur les tenues que se permettaient certaines jeunes personnes qui se permettaient des excentricités qu’une bonne fessée saurait réprimer. Chacune des deux femmes avaient un ou deux exemples qui lui paraissaient emblématiques de la dérive qu’elles évoquaient.
« Quelle idée de changer de vêtement. Forcément que Teva en aurait eu vent, d’une manière ou d’une autre. C’était la fessée assurée. Je n’aurais pas dû ! »
Marguerite prêta une oreille plus attentive. On parlait d’elle.
« Reste à régler la question de la discipline au travail. Je ne peux pas venir à chaque fois que ma chipie aura besoin d’une fessée. Pour les cas exceptionnels, je ne dis pas, mais ça ne peut pas être tous les jours. Il faut que vous vous en chargiez.
– Mais c’est impossible et vous le savez bien. Le droit du travail m’en empêche. Il est possible de sanctionner un employé négligent, mais il y a des règles !
– Oui, c’est exact. Mais les choses changent. Maeva, ma petite sœur travaille au supermarché. La responsable du magasin donne la fessée quand il y a un souci avec l’un de ses salariés, et pas seulement à Maeva. Garçons comme filles, tout le monde y passe quel que soit leur âge.
– Oui, c’est vrai, j’en ai entendu parler.
– Elle a reçu l’assentiment de tout le monde. Les parents ou conjoints de ses employés ont plébiscité la méthode. Elle ne cesse de recevoir des courriers de leur part lui demandant de continuer.
– Je ne savais pas.
– Plus fort encore ! La première fois qu’elle a un reproche à faire à un de ses collaborateurs, elle lui donne le choix : être renvoyé ou recevoir une fessée. Jusqu’à maintenant, ils ont tous choisi la fessée. Elle recueille alors l’autorisation d’une tutrice et la punition suit. La seule qui ne l’a pas acceptée cherche encore du travail. Elle n’est pas près d’en trouver !
– Ah oui, je vois qui c’est. Elle s’est fait une drôle de réputation !
– Pour finir de vous convaincre, savez-vous que dans les entrepôts frigorifiques Lebargne, sur la zone industrielle, il y avait une polémique : un ouvrier avait commis une faute grave et, comme c’était arrivé à son cousin qui travaille au supermarché, il a demandé à recevoir une fessée plutôt que d’être renvoyé. La direction avait accepté mais certains dans l’entreprise n’étaient pas d’accord. Cela a fait naître une polémique. Pour y mettre fin la direction a organisé un référendum : pour ou contre le recours à la fessée. Connaissez-vous le résultat ?
– Non, dites-moi.
– Quatre-vingt-sept pour cent pour ! L’ouvrier qui était à l’origine de la question a reçu une fessée devant tous ses collègues, ce qui n’a pas empêché la directrice des ressources humaines de le déculotter. Bien que la fessée ait été sévère, il pleurait bien avant qu’elle ait été achevée, la démonstration a convaincu même les plus sceptiques. Maintenant les cheffes d’équipe, ce sont toutes des femmes, déculottent et fessent les contrevenants. Tout le monde s’en porte mieux.
– Vous croyez que je pourrais…
– Si vous le décidez, oui ! Faites un essai avec Marguerite, je crois qu’elle l’a amplement mérité. »
Madame Carrouge ne refusa pas. Teva attendit un petit moment et elle prit l’absence de réponse pour un accord.
« Marguerite, viens-ici ! »
La jeune femme se doutait de ce qui l’attendait, mais elle n’osait pas protester, ni même implorer la clémence. Elle s’était déjà mise dans un bien mauvais pas, il était maintenant préférable de se fait discrète.
« Va voir ta directrice, vous avez à discuter toutes les deux ! »
Marguerite se tourna vers Madame Carrouge et l’indécision qu’elle lut dans ses yeux lui donna un peu d’espoir. Elle contourna le bureau. Son pantalon et sa culotte entravaient sa marche. Elle allait lentement. Cela donna le temps à sa directrice de prendre sa décision.
« Marguerite, vous avez fait preuve d’un bien mauvais esprit dans votre travail ces derniers mois. Je crois que cela mérite une bonne fessée !
– Attendez, l’interrompit Teva ! Sur le fauteuil, ça ne va pas ! Les accoudoirs vont vous gêner. Prenez une chaise ou courbez-la sous votre bras ! »
Madame Carrouge hésita un court instant, puis elle se leva et entraîna Marguerite derrière elle qui, à cause de son pantalon avait du mal à la suivre.
« Allons, venez ! Il n’est plus temps de lambiner, Marguerite. C’est l’heure de votre fessée ! »
Madame Carrouge prit place sur la chaise libre devant son bureau, à côté de Teva.
« Vous me conseillerez, je n’ai pas beaucoup d’expérience en la matière.
– Je n’en avais pas plus que vous il y a quelques semaines. C’est en pratiquant qu’on apprend, un geste naturel qui vient tout seul. Ne ménagez pas votre peine, vous serez récompensée par les réactions des punis que vous fesserez. »
Madame Carrouge regarda Teva avec étonnement. De quoi voulait-elle parler ? Ce n’était pas sa préoccupation du moment. Elle attira Marguerite à elle.
« En place ! »
Marguerite dut se courber au-dessus des genoux de sa directrice, puis tirée encore par le bras elle dut s’y allonger. Position au combien familière mais qui était le prélude à des fesses douloureuses. C’est Teva qui le lui avait appris.
La main fut hésitante au début. Il fallait trouver le bon geste qui s’achevait à pleine vitesse sur les fesses offertes. Il fallait trouver la bonne forme de la main pour que sa vitesse accumulée au bout du levier que constituait le bras, transmette le maximum d’énergie à la peau nue. Il fallait résister à la cuisson qui se transmettait à la paume de la main et qui finit par brûler tout autant que les fesses qu’elle claque. Il fallait s’occuper de rougir toute la surface qui s’étalait sur ses genoux. Il fallait contenir les mouvements brusques du corps qui réagissait à la douleur imprimée sur les fesses.
Puis instinctivement le mouvement du bras devint naturel, sans chercher une ampleur excessive, mais une vitesse maximale juste au moment du contact qu’augmentait encore un geste sec du poignet au dernier moment. La main trouva la forme arrondie qu’il fallait adopter pour avoir la plus grande surface de contact possible avec le fessier. On oublie la douleur quand les réactions de la personne sur ses genoux deviennent désespérées. On devance les mouvements pour placer sa main là où on l’avait prévu. La fessée gagne alors en efficacité. On sait que la leçon est en cours d’apprentissage. Le but recherché n’est pas loin.
Madame Carrouge comprenait maintenant ce que Teva avait voulu dire. Elle savait qu’elle avait fait œuvre utile et qu’elle avait aidé Marguerite à grandir. Un peu, pas beaucoup, mais grandir tout de même. Donner une fessée était gratifiant et bénéficiait, in fine, à celui qui la recevait. Refuser ce présent à ceux qui en avaient besoin était du dernier égoïsme.
Elle sut alors qu’il fallait qu’elle introduise cette punition dans les habitudes de l’entreprise, mais comment faire ?
Marguerite avait appris sa leçon. Elle ne pouvait rien faire d’autre pour le moment. Elle lui donna encore une petite série de claques, deux de chaque côté et ce fut tout.

« Vous aviez raison, c’est indispensable de faire bénéficier mes employés de la fessée quand ils en ont besoin. Ce n’est pas si simple à faire. Qu’en pensez-vous ?
– Occupons-nous d’abord de Marguerite, elle a encore besoin de votre attention. Pour la remettre au coin, par exemple ?
– Oui, au coin. Marguerite, ordonna-t-elle à la jeune femme en la relevant, va au coin, là où tu étais tout à l’heure ! »
C’était un plaisir non négligeable d’être obéie sans la moindre hésitation. Madame Carrouge le découvrait et c'était comme une addiction : une fois qu’on y a goûté…
« Si le changement s’effectuait aussi rapidement pour chaque personne qui recevrait la fessée, pensait-elle, les frictions dommageables au bon fonctionnement de l’entreprise allaient se résoudre en un rien de temps. »
Elle entrevoyait une nouvelle façon de faire régner l’harmonie que la petite communauté que constituait l’entreprise n’avait jamais trouvée.
« Comment pensez-vous qu’il faille s’y prendre ?
– Cela mérite réflexion et il faut s’adapter aux circonstances qui se présentent : donner quelques impulsions et saisir les opportunités.
– Deux principes qui me vont bien, mais comment commencer ?
– Il faut commencer par faire savoir que Marguerite a été fessée et qu’elle le sera désormais à chaque fois que ce sera nécessaire. Puis vous contacterez les parents, les conjoints, les colocataires ou les voisins de vos salariés, ceux que vous connaissez, vous ou vos cheffes de service. Vous leur parlez de ce nouveau mode de sanction. Je serai étonnée qu’il n’y en ait pas quelques-uns qui vous donnent le feu vert pour fesser le salarié dont ils ont la responsabilité. Qui sait, certains recourent peut-être actuellement à cette méthode dans le cadre domestique et seront heureux d’en faire bénéficier leur parent dans son environnement professionnel.
– Je crois que j’en connais un ou deux qui y seraient sensibles.
– D’autres profiteront de l’occasion pour introduire la fessée à la maison, surtout si vous instaurez le principe « une fessée au travail, une fessée à la maison ». J’aimerais, d’ailleurs, que vous m’informiez des fessées que Marguerite recevra ici. Nous les doublerons à la maison. Il faut qu’elle trouve face à elle des adultes cohérents qui se soutiennent dans l’éducation de cette jeune fille.
– Vous pouvez compter sur moi. »
Marguerite, dans son coin, fit la grimace. Cela annonçait des moments difficiles.
« Pensez-vous que vos cheffes de service seraient prêtes à s’engager sur ce terrain ? Vous toute seule, vous ne suffirez pas à la tâche. Et puis, certaines fessées doivent être données spontanément, sur place en présence des collègues devant lesquels l’écart a été commis. C’est bien plus efficace, mais cela veut dire que vos cadres doivent en prendre la responsabilité. Croyez-vous que ce soit envisageable ?
– Sans problème !
– Réservez-vous les situations qui demandent plus de solennité, avec une fessée très sévère. Pensez-vous que cela puisse se mettre en place ?
– Je vois bien quelques-unes de mes adjointes s’y mettre dès que l’autorisation leur en sera donnée. Tenez, la responsable de la comptabilité, la cheffe de Marguerite, par exemple. Si je lui offre un moyen de faire cesser les petites provocations de cette péronnelle, je pense qu’elle la saisira sans hésiter. »
Si Marguerite n’avait pas été au coin, elle aurait protesté. Si Madame Evrint s’y mettait, c’était la garantie de recevoir la fessée plusieurs fois par jour. Et devant les copines, avait suggéré Teva !
« J’en mourrai de honte ! »
Il fallait éviter cela. Oui, mais comment ?
« Cela me donne une idée, continua Teva. Marguerite aurait-t-elle, aujourd’hui, commis un écart de conduite ou produit un travail de mauvaise qualité qui n’aurait pas été sanctionné ? Cela pourrait être l’occasion d’une fessée donnée directement pas cette dame dès maintenant.
– Je vais vérifier. »
Madame Carrouge demanda à Madame Evrint de passer la voir sans délai. Quand on frappa à la porte, Marguerite serra les fesses, mais c’était inutile.
« Si je m’attendais à cela, s’exclama la responsable de la comptabilité en apercevant Marguerite. »
Elle s’approcha de la jeune femme qui tentait de se faire toute petite dans son coin. Marguerite n’était pas bien grande, mais cela ne la fit pas disparaître. Le mal était fait, il n’y avait plus moyen de revenir en arrière.
« C’est bien cela. Cette chipie a eu une fessée. Depuis le temps qu’elle en méritait une. Dommage que je n’étais pas là. Je la lui aurais volontiers donnée moi-même !
– Justement, rebondit Madame Carrouge ! C’est de cela dont je veux vous parler. »
En quelques phrases, après avoir présenté Teva, elle expliqua la décision qu’elle avait prise. Madame Evrint l’approuva sans réserve.
« Pour ce qui est du comportement de cette donzelle, outre le retard, mais je crois Madame la directrice que vous vous en êtes déjà occupé, il aurait deux raisons qui justifieraient une fessée. Le manque de concentration dans son travail, pour commencer. Je ne sais pas à quoi elle songeait pendant toute cette journée, mais certainement pas à son travail. Elle n’a pas fait la moitié de ce qu’elle aurait dû faire.
– Nous tenons là un premier motif indiscutable de punition, jugea Teva. Vous parliez d’autre chose ?
– Je faisais allusion à la nonchalance à exécuter les ordres que je lui donne. Elle prend son temps et elle se débrouille pour que tous s’en rendent compte. Voyez, quand je lui ai dit de monter ici, cela lui a bien pris une minute avant d’obéir et encore, seulement après avoir le tour des bureaux de ses camarades.
– Cela mérite également une fessée, n’est-ce pas ?
– Tout à fait, confirma Teva. Une bonne fessée. Je pense qu’il faut que vous la lui donniez au plus vite. »
Sans hésiter, Madame Evrint se dirigea vers Marguerite et elle l’avait saisie par le bras quand Teva leva la main pour l’arrêter.
« Il faut lui donner la fessée maintenant, mais pas ici. »

Ce fut une procession inattendue à laquelle assistèrent les employés de l’entreprise. Beaucoup n’en mesurèrent pas la portée pour leur propre avenir. Madame Evrint tenait Marguerite par le bras. Elle lui avait fait passer de force la porte du bureau de la directrice. Marguerite avait résisté, elle avait tenté de revenir en arrière, mais elle ne faisait pas le poids, au sens propre comme au sens figuré.
Ce fut le bruit inhabituel qui attira tous les regards. Le « non » désespéré que cria Marguerite, acheva d’inciter les derniers à lever les yeux de leur travail. Plus d’un manqua de s’étrangler à la vue du tableau qui s’offrait à eux.
Marguerite était nue de la taille aux genoux. Son pantalon entourait ses chevilles et sa culotte était baissée en bas de ses cuisses. Elle avait plaqué sa main devant son pubis, mais les gestes qu’elle devait faire pour garder l’équilibre le dévoilaient partiellement. Elle avançait, tenue par le bras par Madame Evrint qui la poussait vers l’escalier. Elle claquait les fesses qu’elle avait devant elle à chaque hésitation de Marguerite entretenant leur teinte rouge. Elles étaient suivies par la directrice et une dame que personne ne connaissait. Toutes deux approuvaient le traitement que subissait leur collègue.
La descente de l’escalier fut périlleuse. Le pantalon baissé ne facilitait pas l’exercice. Marguerite dut se retenir à la rampe, ce qui laissait son pubis sans protection. Inexorablement elle avançait, passant devant les bureaux dont les portes ouvertes permettaient à ses collègues de contempler sa nudité partielle.
Madame Evrint dut insister un peu pour la faire pénétrer dans son bureau où ses collègues interloqués par le bruit qui s’approchait d’eux, attendaient inquiets. Marguerite se tenait debout au milieu de la pièce, là où la cheffe du service comptabilité l’avait conduite. Elle avait remis sa main devant son pubis, mais c’était un geste de pudeur qui ne cachait rien de ses fesses. Elle se tenait les yeux baissés, incapables de soutenir le regard de ses collègues.
« Vous avez tous vu le peu d’empressement que Marguerite met à obéir à mes ordres. Désormais, à chaque fois cela se traduira par une fessée. »
Madame Evrint plaça Marguerite devant elle, tournant ses fesses vers l’assistance. Elle passa son bras autour de la taille de la jeune femme et l’obligea à se courber, plaçant les fesses là où sa main pourrait facilement y accéder. Dès le début, chacun sut que cette fessée serait mémorable.
Pour Marguerite, au-delà de la cuisson de ses fesses que Madame Evrint s’employait à augmenter, elle comprenait que sa cheffe disposait maintenant d’une méthode imparable pour sanctionner tous les petits écarts dont elle avait pris l’habitude. Son comportement devait changer au plus vite si elle ne voulait pas se retrouver très souvent dans cette position. Elle savait que Madame Evrint n’hésiterait pas à la déculotter et la fesser dès qu’elle lui en fournirait une raison, même mineure.
Les deux garçons et les deux femmes qui assistaient, bouche bée à la punition sentaient intuitivement qu’ils venaient de changer d’univers. La formulation de Madame Evrint pour annoncer la fessée de Marguerite avait été vague. Ils avaient tous largement contribué à diffuser le peu d’empressement à obéir aux ordres qui justifiait la fessée de Marguerite. Etaient-ils inclus dans le périmètre de ceux à qui cela vaudrait une fessée, comme l’avait promis leur cheffe ? Ils venaient d’entrer dans une zone d’incertitude aux possibilités inquiétantes.
La directrice arborait un air satisfait. Pas un des employés n’avait crié au scandale. Le couloir derrière eux s’était rempli et ceux qui n’étaient pas au premier rang se tordaient le cou pour mieux voir. Ce regroupement s’était fait dans le silence et il avait suffi d’un regard qu’elle avait jeté à l’un de ceux qui protestait contre celle qui lui marchait sur les pieds, pour le réduire au silence. Jamais elle n’avait obtenu une obéissance aussi absolue. Mieux, le visage de certains montrait clairement qu’ils craignaient de se trouver un jour à la place de Marguerite. Cette hypothèse n’était donc plus exclue. Cela ouvrait des horizons qu’il fallait explorer.
Les cris et les pleurs de Marguerite ne laissaient pas de doute sur les effets de la fessée sur son postérieur. Il était maintenant clair que ce n’était plus une question de pudeur. Marguerite écartait les jambes sans égard pour son intimité qu’elle exposait à ses collègues des deux sexes et sa main avait quitté son pubis depuis longtemps. C’était la main de Madame Evrint qui donnait le tempo, mais Marguerite la laissait aller au bout de la punition.

Quand la fessée cessa, le silence ne fut plus troublé que par les pleurs de la jeune femme qui venait de subir une correction.
« Va au coin, Marguerite ! »
L’obéissance de l’ancienne rebelle ne faisait plus de doute quand elle enfonça son nez dans l’angle de la pièce. Une petite heure ! Il n’avait fallu qu’une petite heure et quelques fessées pour la changer. Cela donnait à penser aux autres. Ceux qui recevaient ce genre de punition à la maison se voyaient comme les prochains sur la liste.
« Voilà une bonne chose de faite, conclut la directrice. Je pense que sous peu nous aurons l’occasion de recourir de nouveau à cette sanction qui semble très efficace. Il n’y a pas de raison que Marguerite soit la seule à en profiter. »
C’était clair. Tout le monde était visé.
« Tout le monde retourne au travail. Tout de suite ! »
Il n’y eut pas un murmure, ce que la directrice apprécia à sa juste valeur. L’assiduité au travail fut au plus haut pendant le reste de l’après-midi. Pas de bavardage inutile, pas de déplacement injustifié. Ceux qui levèrent une fois la tête de leur ouvrage n’eurent pas envie de recommencer une autre fois.
« Faut-il que je vous aide à rêvasser ? »
Cette simple phrase de l’une des cheffes remettait l’employé distrait au travail.

Marguerite savait que sa punition n’était pas finie. Quand elle serait renvoyée à sa place, une bonne demi-heure au coin avait recommandé Teva, elle n’aurait plus le temps d’achever ce qu’elle aurait dû faire dans la journée. Impossible, sauf à gâcher le travail, ce qui serait encore pire. Il était prévu que Madame Evrint se livrerait à une inspection qui constaterait l’indigence du travail fourni.
Cela se traduirait par une autre fessée déculottée que sa cheffe de service lui administrerait publiquement. Elle savait qu’elle serait encore au coin quand ses collègues auraient fini leur journée et qu’une longue retenue lui permettrait d’achever le travail en retard.
Tout avait changé. Marguerite n’en voyait pas encore les avantages. Il lui faudrait un peu de temps pour s’habituer aux nouvelles méthodes en vigueur.
Et, il y avait le week-end à venir. Combien de fessées pour expier tous ces écarts de conduite ?


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose


Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 17
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 19.

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

2 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la fessée au travail sans passer au conseil des Prudhommes... Bonjour.

    Jolie description, très détaillé de la manière la plus efficace d'administrer une fessée. Conseils utiles pour réussir une bonne déculottée; Position, vitesse d'exécution, précision, cadrage du derrière, mise en forme de la main... Tout y est! JLG en technicien de surface à fesser, conseiller technique en claquage de derrière... Rater une fessée après ça, ce serait vraiment le faire exprès! Impensable n'est ce pas ?
    Amicalement
    Ramina

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  2. Bonjour,
    Je crois que la fessée va être instaurée dans cette entreprise , déjà pas de commentaires des autres employées presque admise il reste plus qu'a voir défiler les futures victimes et tuteurs ou tutrices beau programme a venir
    merci d'avance

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