Dès que Fara était entré dans la
pièce, Marguerite avait senti son angoisse monter. Elle se tenait à distance,
les yeux baissés. Elle regardait furtivement son père adoptif qui s’était
aperçu du manège de Marguerite. Intérieurement, il souriait, mais il ne voulait
pas le montrer. Il était bon que cette demoiselle mijote un peu dans son jus,
ressassant sa culpabilité sans savoir comment elle serait désormais considérée
dans sa maison d’adoption. Il ne tint pas très longtemps.
« Viens-ici, petite fille
capricieuse ! »
Marguerite sentit son cœur faire
un bond dans sa poitrine. C’était le moment de vérité : une autre
fessée ? Une exclusion de la maison ? Ou ? Fara la souleva et il
l’assit sur ses genoux, poitrine contre poitrine. Marguerite fondit en larmes.
Fara la serra d’un bras sur sa large poitrine et sa main libre caressait le dos
de la petite fille de trente-et-un ans qu’il avait prise sur ses genoux. Il la
laissa se calmer un peu.
« As-tu fini de pleurer,
dit-il en essuyant les larmes qui coulaient sur les joues de
Marguerite ? »
Elle hocha piteusement la tête.
Fara présenta le mouchoir devant le nez de Marguerite. Il la moucha.
« Bien. Explique-moi
pourquoi tu pleures ?
– Je … j’ai honte.
– Je crois que c’est bien ! J’espère
que la honte t’évitera de recommencer. Cela t’évitera une prochaine
fessée ! »
Marguerite fut paradoxalement
rassurée par cette déclaration : s’il y avait une prochaine fessée, c’est
qu’elle serait encore là. Sa principale crainte perdait de la consistance. Elle
soupira. C’était de soulagement.
« Je peux rester ici,
demanda-t-elle timidement ?
Fara la serra encore plus
étroitement.
« Bien sûr ma chérie. Quand
tu fais une colère, nous ne te mettrons pas à la porte. Par contre, tu seras
punie : une mémorable fessée. C’est bien compris ?
– Oui, Fara !
– Alors je pense que tu es à la
bonne place ! »
Fara caressait les fesses de Marguerite
sous sa chemise de nuit. Elle se détendit et se laissa aller contre la
musculeuse poitrine de son père adoptif. Toutes ses angoisses avaient disparu.
Elle ne risquait plus que de recevoir une fessée, il n’y avait rien
d’irrémédiable là-dedans si cela se finissait par un câlin sur les genoux de
Fara.
« Allons, à table, ordonna
Teva ! »
Fara la remit sur ses pieds et il
lui donna une petite claque sur les fesses. Ce n’était pas le moment de désobéir.
Elle gagna sa chaise, le cœur léger. C’était vraiment ici qu’elle était chez
elle.
Teva voulait en savoir plus sur
qui était cette jeune femme qu’elle venait d’introduire dans sa maison. Elle
profita du temps où elles étaient seules pour la questionner.
« Décris-moi le studio dans
laquelle tu habites !
– Oh, il n’y a pas grand-chose à
en dire.
– Mais encore ?
– Oh, rien, c’est une chambre,
c’est tout !
– Non ce n’est pas tout. Je te
demande de m’en dire plus. J’ai besoin de tout savoir à ton propos. Y
mettrais-tu de la mauvaise volonté ? »
Les yeux de Teva étaient noirs et
son front s’était plissé. Cela sentait la fessée toute proche. Marguerite se
décida à raconter. Elle parla d’un lieu qu’elle n’aimait pas. Elle s’y sentait
seule et elle n’y avait rien investi, ni du côté de l’agrémentation de ce tout
petit espace, ni dans les relations avec son voisinage. Elle n’aspirait qu’à en
partir, mais elle ne voyait pas comment ses moyens financiers limités lui
permettraient de trouver un logement convenant mieux à ses désirs. Teva se dit
qu’il y avait là un sujet dont elle devait s’occuper au plus vite.
« Et ton
travail ? »
C’était un sujet dont Marguerite
n’aimait pas beaucoup parler.
« Que fais-tu
exactement ?
– Je fais les factures et je suis
leur paiement.
– Ça te plait comme
travail ?
– Bof ! »
Marguerite n’osait répondre que
cela lui importait peu. Elle ne faisait cela que parce qu’il fallait bien
travailler. Son truc à elle, c’était de sortir en boite et de faire la fête. Le
travail passait après.
« Que dis ta directrice de
ce que tu fais ? Est-elle contente de toi ?
– Je ne sais pas vraiment.
– Je suis surprise qu’elle ne
t’ait jamais dit si ton travail lui convenait.
– Euh et bien si… je crois… une
fois. »
Marguerite disait vrai. A la fin
de sa période d’essai, il y a trois ans, elle avait été félicitée. Durant un
mois, elle avait travaillé comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Depuis
son enthousiasme s’était tempéré.
« Pourquoi ai-je
l’impression que tu ne me dis pas toute la vérité ?
– Si je t’assure !
– Tu ne serais pas en train de me
mentir, par hasard ?
– Oh non Teva !
– Sais-tu ce qui arrive aux petites
filles qui mentent dans cette maison ? »
Marguerite ne le savait pas
vraiment, mais elle s’en doutait.
« Oui Teva, mais je ne mens
pas !
– J’espère pour toi. Tu ne m’as
toujours pas dit si ta directrice est satisfaite de ton travail ?
- Si, si, j’en suis
sûre ! »
C’était là un sujet épineux sur
lequel Marguerite ne voulait pas tenir plus longtemps. Les fêtes qui duraient
jusqu’au petit matin, ne facilitaient pas l’investissement dans le travail.
Quand elle n’avait pas dormi de la nuit ou si peu qu’il n’était pas utile d’en
parler, la journée était longue et les yeux de Marguerite se fermaient tout
seuls. Elle devait lutter contre le manque de sommeil et la qualité de son
travail s’en ressentait.
Depuis quelques mois, les
allusions de la directrice s’étaient transformées en remarques explicites. Un
premier entretien d’avertissement s’était déroulé il y avait moins d’une
semaine, après qu’on l’avait retrouvée endormie à son poste de travail. Marguerite
ne s’était pas laissé faire et elle avait parlé d’injustice face aux reproches
qui lui étaient adressés, mais elle avait senti le vent du boulet. La prochaine
fois, elle n’y couperait pas.
« Nous verrons cela, conclut
Teva. »
La conversation se poursuivit sur
sa famille, sujet bien moins glissant.
Le dimanche s’acheva
tranquillement. Marguerite avait l’impression d’être entourée d’un cocon
protecteur tout en douceur qui englobaient les trois filles et que Teva et Fara
tissaient patiemment autour d’elles. Ce ne furent pas les deux fessées reçues
pour deux caprices évidents qui changèrent l’opinion de Marguerite. Cette
atmosphère de bienveillance avait des obligations et ne pas s'y tenir signifiait
finir avec des fesses brûlantes. Il en allait ainsi. Maeva s’en était accommodée,
Marguerite n’aurait pas voulu, pour rien au monde que les choses changent.
Marguerite se leva de mauvaise
humeur le lundi matin. Elle se rendait compte qu’elle ne pouvait revenir dans
sa nouvelle maison que cinq longs jours plus tard. Cela lui semblait une
éternité : cinq jours sans voir ses deux sœurs et ses parents adoptifs, ce
serait long. Ce serait également cinq jours sans fessée, mais même cela
n’arrivait pas à égayer Marguerite.
Le rythme du lundi matin n’était
celui du week-end. Préparer trois filles à temps pour que l’une soit à l’heure
à l’école et les deux autres ponctuelles à leur travail, n’était pas une mince
affaire. Maeva et Marguerite qui avaient décidé de paresser un peu dans leur
lit alors qu’il leur avait été expressément demandé de venir déjeuner,
comprirent leur erreur un peu tard.
C’est une Teva furieuse de cette
désobéissance qui vint les tirer du lit.
« Quand je dis d’aller
déjeuner c’est tout de suite ! »
Elle rabattit la couette sur le
pied du lit, elle prit Maeva par le bras et la mit debout à côté d’elle. Il ne
fallut qu’une seconde pour qu’elle se trouvât à plat-ventre en travers des
genoux de sa sœur. La chemise de nuit ne constituait qu’une bien piètre
protection, mais elle fut tout de même relevée. Les fesses nues rougirent sous
l’effet de la main de Teva qui ne ménageait pas ses efforts. Ce ne fut pas une
fessée bien longue, mais elle suffit à arracher des cris de douleur à Maeva.
Marguerite était sortie du lit le
plus vite qu’elle pouvait. C’est presqu’en courant qu’elle contourna le lit et
fila vers la cuisine. La fessée dans la chambre prit fin.
« Dans la
cuisine ! »
A n’en pas douter, c’était une
claque finale qui avait propulsé Maeva dans la bonne direction. Elle entra dans
la cuisine, sa main frottait précautionneusement ses fesses à travers la
chemise de nuit, l’autre essuyait les larmes qui s’étaient formées au coin de
ses yeux. Teva la suivait.
« Crois-tu qu’en filant
comme cela, tu as échappé à ta punition ? »
C’était effectivement une grande
naïveté qui méconnaissait le sens de l’équité de Teva. A bêtise équivalente, il
fallait une fessée analogue. Teva obligea Marguerite à se lever de sa chaise.
Elle y prit place. Sans surprise, ni tenter de résister, Marguerite fut couchée
sur les genoux de Teva. Elle sentit qu’on relevait l’arrière de sa courte
chemise de nuit.
Bien que Marguerite s’y soit
préparée, l’échauffement que la main de Teva provoqua sur ses fesses, la prit
par surprise. Teva avait des ressources insoupçonnées pour rougir les fesses de
ses filles en un rien de temps, méthode bien adaptée à un lundi matin où il
n’était pas question de traîner. Il y avait le temps pour administrer les deux
fessées méritées, mais il fallait faire vite, ce qui ne signifiait pas de
bâcler l’ouvrage. Les cris de Marguerite en attestèrent.
« Et un supplément pour
avoir tenté de te soustraire à la punition ! »
La fessée reprit un petit moment,
suffisamment pour que Marguerite finisse en larmes. Avant de pouvoir s’en
rendre compte, elle était de nouveau assise sur sa chaise, ce qui était
maintenant une position inconfortable.
« Et pas de comédie. Le
petit-déjeuner ! Tout ce qu’il y a devant vous ! »
A part leurs fesses brûlantes,
tout se déroulait comme les autres matins. Maeva et Marguerite ravalèrent leurs
larmes pour ingérer le copieux repas que Teva avait préparé. A la grande
surprise de Marguerite qui avait habituellement un appétit d’oiseau, tout ce
qui avait été prévu pour elle passa sans problème.
« Il faut croire que la
fessée ouvre l’appétit, plaisanta Fara ! »
Les trois filles furent envoyées
faire une rapide toilette sous la supervision de Fara. Il les déshabilla et,
debout devant le lavabo, il les assista, vérifiant que tout se déroule
conformément à ses désirs. Marguerite était contente qu’on la laissât faire
toute seule, même si la présence de Fara se faisait sentir par ses conseils
attentionnés. Il se réserva cependant le passage de la pommade sur le pubis de
ses deux grandes filles. Marguerite en fut encore gênée, mais elle ne le montra
pas.
Il les renvoya vers leur chambre
nues comme des vers. Il accompagna Moana dans la sienne. Teva attendait ses
deux grandes dans la leur. Elle avait préparé leurs affaires pour la journée.
Avec désolation, Marguerite constata qu’il s’agissait de la même tenue que la
veille. »
« Je ne peux pas aller
travailler accoutrée comme cela ! Toutes les collègues vont se moquer de
moi ! »
Maeva était quasiment habillée.
Teva faisait à l’efficacité et la coopération de sa sœur facilitait grandement
les choses. Elle fit pivoter Maeva devant elle, l’examina des pieds à la tête
et eut une petite moue de satisfaction.
« Parfait ! Va chercher
la brosse à cheveux que je mette un peu d’ordre dans cette
tignasse ! »
La petite claque sur le fond de
la jupe avait tout d’une caresse.
« A nous deux ! »
Marguerite était restée les bras
ballants. Elle avait contemplé l’habillage de son amie par sa sœur sans faire
un geste pour couvrir sa propre nudité. Cela ne lui était pas venu à l’idée.
Teva ne s’en indigna pas. Elle n’attendait pas ce genre d’initiative de la part
de l’une de ses filles, y compris de celles qui avaient aux alentours de trente
ans.
« Lève les
bras ! »
Teva lui enfila un tee-shirt
blanc qui vint couvrir sa poitrine. Marguerite faillit protester : et le
soutien-gorge ? Elle se rappela à temps que Teva avait décidé qu’elle ne
porterait plus. Elle fit une grimace, mais elle garda son énergie pour une
cause plus importante. Soutien-gorge ou pas, cela ne se remarquerait pas.
Accroupie devant elle, Teva tint
les chaussettes l’une après l’autre pour que Marguerite y enfile ses pieds. Marguerite
dut poser une main sur l’épaule de sa mère adoptive pour garder l’équilibre. Il
n’y avait pas à dire, Teva savait s’y prendre pour les habiller. Il n’y avait
pas de temps mort et tous se faisait sans aucune hésitation.
Teva lui présentait maintenant sa
culotte, grande ouverte. Marguerite y passa une jambe, puis l’autre, puis elle
remonta la culotte caressant furtivement les fesses au passage.
« Attends une
seconde ! »
Teva posa sa main sur les lèvres
de la vulve de Marguerite. Elle étala un peu de pommade qui avait échappé à
Fara.
« Voilà qui est
mieux ! »
Elle acheva de mettre la culotte
à sa place. Marguerite n’avait pas eu un mouvement de recul malgré
l’attouchement intime. Le geste semblait tellement naturel. Teva acheva de
boutonner le corsage avant de s’emparer de la jupe.
« Non, attendez ! Je
vais en mettre une autre. »
Elle n’eut pas le temps de faire
demi-tour avant d’être ramenée à sa place.
« Pas de comédie, Marguerite !
– Mais je ne peux pas aller
travailler avec cette… chose sur le dos. Tout le monde va se moquer de
moi !
– S’il y a des collègues qui se
moquent de toi, tu m’en feras part. J’irai leur parler. Et rappelle-leur que je
sais très bien donner la fessée ! »
Il n’était pas question qu’elle provoque
une intervention de Teva dans son environnement professionnel et encore moins
qu’elle parle de fessées à ses collègues. Ce serait le pire de tout.
« Je veux bien porter cette
jupe quand je suis ici, mais pas ailleurs !
– Crois-tu que je te demande ton
avis ? Ce sera cette jupe !
– Non, je ne veux pas !
– Tu l’auras
cherché ! »
Tout en s’asseyant sur le lit,
Teva amena Marguerite entre ses jambes. Elle referma ses genoux sur les cuisses
de la jeune femme qui s’en trouva immobilisée. Ceinturer Marguerite, la courber
sous son bras, la plaquer contre son flanc, tout cela fut fait sans y réfléchir
vraiment. C’était une situation courante autant pour Teva que pour Marguerite.
Baisser la culotte ne posa pas plus de problème.
Allongée sur le ventre, le buste
coincé sous le bras de Teva et les jambes immobilisées entre celles de sa mère
adoptive, Marguerite ne se faisait pas d’illusion. Elle venait de perdre la
négociation pour avoir le droit de choisir les vêtements qu’elle porterait. La
fessée déculottée qui se préparait y mettait le point final. C’est à ce
moment-là que Maeva fit son retour dans la chambre, tenant la brosse à cheveux
qui lui avait été demandée.
« Maeva, tu tombes
bien ! Je vais avoir usage de ta brosse. Donne-la-moi »
C’était la deuxième fois que Teva
utilisait une brosse pour la punir. Le mauvais souvenir qu’elle en gardait fut
confirmé par la cuisson que cet instrument domestique causa immédiatement sur
ses fesses. Teva arrivait à l’appliquer fortement tout en maintenant un rythme
élevé. Marguerite n’avait pas vraiment le temps d’intégrer la douleur que
venait de lui infliger la brosse que déjà, à un autre endroit, elle provoquait
une cuisson encore plus douloureuse.
Marguerite se débattait. Ce
n’était pas qu’elle considérât que les raisons de Teva de la punir aussi
sévèrement n’étaient pas légitimes, mais elle ne pouvait contrôler ses
mouvements. Elle aurait fait n’importe quoi pour éviter le prochain contact de la
brosse avec ses fesses. Malheureusement, il n’en était pas question et seule
Teva avait le pouvoir de faire cesser la correction.
Finalement, Teva en usa.
Elle garda un peu Marguerite sur
ses genoux, mais il n’y avait pas le temps de la consoler. Marguerite ne fit
pas un geste, ne dit pas un mot quand Teva plaça la jupe autour de sa taille.
Elle avait perdu toute envie de s’opposer aux décisions de sa mère adoptive.
« Va au coin pendant que je
coiffe Maeva ! »
Bien qu’elle eût préféré se
blottir dans les bras de Teva, Marguerite obéit. Cela faisait certainement
assez de fessées pour un matin. Elle savait qu’elle bénéficierait d’un moment
dans les bras de Teva avant de la quitter ce matin. Ce n’était pas tout de
suite. Il fallait encore patienter.
« Marguerite, va chercher ta
brosse ! »
Elle n’était pas restée très
longtemps au coin. Il n’y avait pas le temps. Marguerite se doutait qu’en
d’autres circonstances, elle aurait dû y passer un temps bien plus long. Quand
elle revint, elle put admirer la petite fille que Teva finissait de coiffer.
Avec sa tenue enfantine, l’absence de maquillage et une couette de chaque côté
de sa tête, Maeva ne semblait pas avoir plus de douze ans. Marguerite savait
que les personnes qu’elle croiserait dans la rue ne lui en donneraient guère
plus après que Teva aurait fini son travail.
Marguerite s’en serait bien
contentée s’il n’y avait eu ses collègues de travail qui ne pouvaient ignorer
un changement aussi brusque d’apparence. Comment répondre à leur question sans
leur laisser deviner qu’elle avait reçu la fessée si souvent dans ce week-end
qu’elle en avait perdu le compte ?
Teva prit le temps de lui brosser
les cheveux. Assise sur le lit entre les jambes de Teva, elle goûtait ce moment
à sa juste valeur. S’il n’y avait pas eu une douleur lancinante qui parcourait
ses fesses, cela aurait été un instant de félicité comme il y en a peu, ou dont
on ne se souvient pas après qu’il sont passés.
Quand elle eut achevé les deux
couettes, Teva amena Marguerite contre sa poitrine. Elle caressait le ventre de
la jeune femme en un mouvement circulaire dont Marguerite n’aurait jamais voulu
connaître la fin.
« Dommage qu’il te faille
une bonne fessée pour que tu obéisses. N’aies crainte, tu t’en fatigueras avant
moi ! »
Les paroles faisaient croire que
Teva était encore fâchée. Les bras qui l’enlaçaient Marguerite disaient le
contraire.
« J’espère que j’ai été
claire : je te veux dans cette tenue toute la semaine. Pas question que tu
remettes tes anciens vêtements. J’en serais extrêmement fâchée. »
La grande silhouette de Fara
s’était encadrée dans la porte.
« Dites-moi, Mesdames,
avez-vous l’intention de rester là toute la matinée ? Moi, je dois aller
travailler !
– Allons, les chaussures et on y
va ! »
Teva rompit ce moment de calme.
La claque sur les fesses de Marguerite partait d’une bonne intention, mais sur
des fesses aussi sensibles elle était malvenue. Teva prit Marguerite dans ses
bras pour la consoler, suite au cri que la petite fessée déclencha.
Fara déposait Moana à l’école.
Ils partaient tous les deux dans une direction opposée. Il embrassa chacune des
femmes l’une après l’autre, Teva sur la bouche et les deux autres sur le front.
« A vendredi ma grande
fille, glissa-t-il à Marguerite ! »
Celle-ci hocha la tête. Bien sûr
qu’elle reviendrait à la fin de la semaine.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 15
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, sûr, c'est le chapitre 17.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
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