samedi 28 septembre 2019

Madame Caroni - chapitre 13

Madame Caroni n’avait laissé aucun moment pour que Ludovic puisse penser à ce qui lui arrivait. Le pantalon de son pupille plié sur le bras et la culotte dans son poing, elle avait conduit le garçon jusque dans la salle de bain. Là, il avait dû faire face à sa tutrice qui lui avait déboutonné, puis ôté sa chemise. Le tee-shirt qu’il portait en dessous avait été passé par-dessus sa tête bien plus vite qu’il ne l’aurait fait lui-même.
Encore sous le coup de la magistrale fessée qu’il venait de recevoir et subjugué par l’assurance de cette femme dont il découvrait la détermination, il n’avait pas tenté ni un geste, ni une parole pour protester contre ce traitement infantilisant. Lise avait procédé de cette façon quand il avait eu douze ans et il n’était pas certain, malgré ses trente-sept ans, de son droit à arrêter sa voisine.
Quand il fut totalement nu, elle le fit entrer dans la douche et fit couler l’eau, en le tenant d’une main et en testant sa température de l’autre. L’eau devenait de plus en plus chaude. Quand elle jugea la température appropriée, Madame Caroni plaça Ludovic sous le jet.
Elle le fit pivoter pour avoir son dos à portée de sa main droite, tout en le maintenant en place de l’autre. Sa main passa sur toutes les parties de corps de Ludovic afin d’en mouiller toute la surface. Ce fut gênant quand ses doigts s’insérèrent dans la raie de ses fesses. Ludovic se raidit, arrêtant le geste de Madame Caroni. Une claque sur les fesses le rappela à l’ordre. Il laissa les doigts s’insinuer entre ses deux fesses pour toucher son anus. Puis la main descendit sur l’arrière de ses cuisses.
Bien que la main de Madame Caroni soit douce, l’eau sur ses fesses redonnèrent un peu de vivacité aux effets de la fessée. Sa température, bien qu’elle ne soit pas brûlante, suffisait à enflammer les marques rouges que Madame Caroni y avait déposées.
Elle lui fit faire demi-tour et il comprit alors que Madame Caroni voulait renouveler l’opération avec le devant. Plus la main descendait vers son bas-ventre, plus la gêne de Ludovic était palpable. Madame Caroni ne semblait pas s’en apercevoir. Elle fouilla dans sa toison pubienne, puis elle souleva sa verge et ses bourses pour faire couler l’eau en-dessous. Elle décalotta alors le sexe de Ludovic.
« Regarde-moi ça ! Tu ne te laves jamais à cet endroit ? »
Ludovic devait convenir que ce n’était pas un modèle de propreté. Madame Caroni ne savait pas qu’il s’était levé en retard presque tous les jours. Il n’était arrivé en retard à son travail qu’une fois, mais c’était au prix d’une préparation éclair qui ne laissait pas de temps pour une douche. Cela faisait, en fait trois jours qu’il ne s’était pas lavé entièrement. Madame Caroni en voyait les conséquences.
« Je vais laver tout ça ! »
Sa main descendit encore un peu pour se glisser entre ses cuisses, repoussant les testicules d’un côté, puis de l’autre. Ludovic sentit naître une érection. Il ne pouvait pas la laisser se déployer. La pensée de la honte qu’il en aurait ressenti, suffit à maîtriser son excitation.
Madame Caroni coupa l’eau. Elle prit un gant de toilette et elle fit une moue.
« Depuis quand ce gant est-il là ? »
Elle le lança dans le lavabo.
« Où sont les propres ? »
Ludovic désigna le placard que Madame Caroni ouvrit.
« Où sont-ils ? »
Ludovic dut convenir qu’il n’y en avait plus.
« Ils sont tous sales ? Et tu n’as pas fait de lessive ? »
Madame Caroni se déplaça visiblement excédée. Elle fondit sur Ludovic qui prit une claque sur les fesses.
« Mets-toi au coin ! »
Sans sortir de la douche, Ludovic se tourna vers le mur qui lui était désigné et il croisa ses mains dans son dos.
« Je vais chercher un gant et je reviens. Ne t’avise pas de bouger ! »

Madame Caroni nota avec satisfaction que Ludovic était toujours dans la même position quand elle revint. Elle humidifia le gant et le savonna.
« Viens ici ! »
Le visage, les oreilles, le cou, puis Madame Caroni descendit sur le dos. Ludovic prit bien garde à ne pas se contracter quand elle lui lava la raie des fesses. C’est quand elle lui fit faire demi-tour, qu’il commença à s’inquiéter. Madame Caroni savonna le buste, puis le ventre et elle descendit sur le bas-ventre.
Madame Caroni grogna sur l’état de la toison pubienne de Ludovic. Elle insista jusqu’à ce que le savon décolle les polis qui faisaient des touffes. Puis elle passa à la verge et aux testicules qu’elle dut mettre entièrement dans le gant de toilette pour les nettoyer. Alors, elle décalotta le sexe de Ludovic et elle lava l’intérieur du prépuce qui en avait bien besoin. Ludovic n’osait pas se dérober et pourtant il en avait fortement envie.
Madame Caroni passa à l’intérieur des cuisses et à l’aine. Elle finit, en s’accroupissant, par les jambes et les pieds. Pas un centimètre carré de peau lui avait échappé. Tous ces attouchements avaient affolé Ludovic. Son érection devint rapidement évidente. Madame Caroni ne pouvait pas ne pas la voir quand elle se releva.
« Où te crois-tu, mon garçon ? Il n’est pas question que tu me fasses des démonstrations de virilité à chaque fois que je te laverai. Je vais calmer tout cela ! »
Madame Caroni fit couler l’eau de la douche, mais elle ne laissa que la froide. Elle poussa Ludovic sous la pomme de douche. Le froid le saisit et sa respiration fut coupée. Il tenta de sortir, mais Madame Caroni l’y maintenait fermement.
« Tu restes là ! »
Elle l’obligea à mettre son ventre sous l’eau glacée qui ruisselait sur son pubis et coulait le long de ses jambes. Son érection disparut en quelques secondes. Il trépignait sous la douche sans arriver à reprendre une respiration normale. Madame Caroni prit la douche à la main et elle évacua le savon des endroits où le premier jet n’avait pas suffi.
Quand elle coupa l’eau, Ludovic haletait toujours. Pour ce qui était d’être calmé, la douche froide avait fait son effet. Son sexe tout fripé pendant entre ses jambes. Sa verge avait perdu plus de la moitié de son volume et il n’avait aucune envie de refaire un tour sous le jet glacé. Ludovic se demandait, tous comptes faits, s’il n’aurait pas préféré une fessée, même une sévère.
Madame Caroni le sortit de la douche. Elle le planta debout sur une serviette dans le milieu de la salle de bain. Elle entreprit de le sécher.
« Je vais surveiller que tu prennes bien une douche chaque matin. Si ce n’est pas le cas, tu auras une fessée. Si je m’aperçois que tu es encore négligent sur ton hygiène corporelle, tu viendras chaque matin, prendre ta douche chez moi. C’est Lorena ou moi qui te la donnerons. Ecarte tes jambes ! »
Elle en arrivait à sa verge et à ses testicules, il n’eut ni un geste de recul, ni une réaction déplacée.
« Je tiens à être certaine que tu auras une toilette à fond au moins une fois par semaine. Ce sera le samedi matin. Tu viendras à la maison pour prendre ta douche. Au moins, quand je te la donnerai moi-même, je serai sûre que ce sera bien fait. File dans ta chambre ! »
La fessée que reçut Ludovic n’était pas nécessaire pour qu’il accélère le pas, bien qu’il nait eu aucune envie de traverser le couloir dans la tenue d’Adam.

Madame Caroni l’avait mis en pyjama, puis immédiatement au lit. Il n’avait pas fait la moindre difficulté. Les décisions de sa voisine avaient force de loi. La soirée en avait été la démonstration. Il n’en avait pas encore compris toutes les conséquences, mais il savait que bin des choses changeraient dans sa vie à partir de cette soirée.
Sa première tentative pour se coucher sur le dos, comme habituellement, n’avait pas été une grande réussite. Il avait guetté l’approbation de Madame Caroni quand il s’était tourné sur le ventre. Celle-ci n’avait pas réagi, il avait pris cela pour un accord. Sans dire un mot, elle avait réinstallé la couette, puis elle avait éteint la lumière.
Au grand soulagement de Ludovic, elle était venue s’asseoir à côté de lui. Il avait retenu son souffle jusqu’à ce que la main de Madame Caroni vint caresser ses cheveux.
« Il est temps de dormir, mon grand garçon. Mais auparavant, je veux que tu m’écoutes. »
Il avait doucement hoché la tête.
« Tu as vraiment besoin d’être étroitement surveillé. »
Comment dire le contraire ? Ludovic n’était pas loin d’approuver les dires de Madame Caroni.
« Et tu as besoin d’être puni quand tu te conduis mal. Je vais m’en charger. »
Etonnamment, cela apaisa Ludovic. Madame Caroni n’était pas rebutée par l’ampleur de la charge et ses désobéissances du jour ne l’avaient pas fait renoncer.
« Je continuerai ta punition demain soir, pour avoir tenté de mentir à ta sœur. Dès que tu auras fini de dîner, tu iras te mettre au coin. Tu y resteras jusqu’à ce que je vienne pour te donner une fessée. Je préfère te prévenir qu’elle sera aussi sévère que celle que tu as reçue ce soir. »
Ludovic gémit tout doucement, mais il en comprenait la nécessité.
« Tu dors maintenant ! »
Ludovic s’endormit alors que la main de Madame Caroni s’était glissée sous son pantalon de pyjama et qu’elle massait tout doucement ses fesses meurtries. Un mélange de caresse et de douleur mêlées mais qui lui donnait un indéniable sentiment de sécurité.


Madame Caroni referma la porte de l’appartement de Ludovic. Il s’était endormi presque tout de suite. C’était un signe de confiance qui la rassurait sur les réactions du garçon à son autorité. Elle ne pensait pas qu’il réagirait aussi positivement. Il s’était facilement résigné à se placer sous sa supervision. C’était la confirmation qu’elle venait compenser un manque qu’il n’aurait certainement pas avoué, mais révélait un besoin profond. Bien que cela représentât une responsabilité importante, elle était fière d’assurer ce rôle indispensable pour le jeune homme.
« Exactement comme pour Béatrice, se dit-elle ! »
Se réflexions furent interrompues par des éclats de voix venant de l’ascenseur. C’était un immeuble ancien et l’ascenseur était un vieux modèle qui circulait au milieu de la cage d’escalier. Il était entouré de grillage qui n’offrait aucune intimité quant aux conversations qui s’y tenaient.
Madame Caroni ne voyait pas qui étaient les personnes qui l’avait emprunté, mais leur voix les précédait.
« Ce que tu peux être chiante ! Et vieux jeu ! Bordel, qu’ai-je fait pour mériter une mère comme toi ?
– Chut, tais-toi, n’importe qui peut t’entendre !
– Et alors ? Putain, je m’en bas les couilles que tout le monde sache comment tu es une enculée de première !
– Paul, rétorqua une voix qui appartenait à une personne plus âgée. Comment tu me parles ! Tu devrais avoir honte !
– Et pourquoi je ne te parlerais pas comme ça ? C’est tout ce que tu mérites ! Quelle connasse ! »
L’ascenseur en passant au troisième étage permit à Madame Caroni, d’entrevoir une femme dans sa maturité et un homme plus jeune. La dispute continuait.
« Avec tous les sacrifices que j’ai fait pour toi, c’est comme cela que tu me remercies ?
– Sacrifices ? Mon cul ! Tu t’en fous de ce qui peut m’arriver ! »
Les deux se ressemblaient tellement qu’il était difficile de ne pas penser, compte tenu de leur différence d’âge, qu’ils étaient mère et fils. La plus âgée se tenait dans un coin de l’ascenseur. Elle paraissait s’y être réfugiée pour laisser passer l’orage que l’autre déversait sur elle. Le jeune homme, qui n’était plus de l’âge d’un jeune premier, était plus petit et toute mince. Sa chétivité aurait pu le faire passer pour un adolescent qui aurait disposé d’un langage fleuri étendu. Ses cheveux courts, une petite moustache, et son visage déformé par la colère le faisaient paraitre d’un âge plus avancé que ce qu’on lui donnait au premier regard.
L’ascenseur termina sa course au quatrième sans que la conversation ait changé de termes. Le monsieur en claqua la porte violemment et le bruit de la conversation, si on pouvait appeler ainsi l’échange auquel Madame Caroni venait d’assister, s’éteignit dès que la porte fut close.
« Quel vocabulaire et quelle insolence ! Cela mériterait que j’apprenne à ce garçon ce qu’il en coûte. Sa mère m’a l’air tout à fait dépassée, incapable de faire preuve d’autorité. Rien d’étonnant à ce que ce garçon soit si mal élevée ! »
Il n’y avait qu’un étage à descendre, ce qu’elle fit à pieds.
« Il faudra que je voie cela, se dit-elle. Je ne peux pas ignorer cette situation, c’est un exemple déplorable pour les autres. »
Elle rentra chez elle. Pour ce soir, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait y faire.


Ludovic attendait, le nez dans le coin du séjour dans son appartement. Toute la journée, il avait pensé à ce moment avec appréhension. Il y était maintenant. Comme chaque soir il avait dîné, mais il n’était pas arrivé à avaler quoique ce soit. Le nœud dans son estomac l’en empêchait. Il avait distraitement rangé sa vaisselle et il était rapidement été se mettre au coin dans le séjour. Il n’en bougerait plus quel que soit le temps que Madame Caroni mettrait à arriver.
Il avait gardé son pantalon autour de sa taille. Elle ne lui avait pas explicitement demandé de baisser sa culotte avant de se mettre en pénitence. Il espérait que Madame Caroni n’en prendrait pas ombrage. La veille au soir, elle n’avait rien trouvé à y redire alors qu’il avait procédé de la même façon. Il est vrai qu’il lui avait donné d’autres motifs pour le punir.
Il regrettait d’avoir tenté cette duperie envers sa sœur. Comment avait-il pu croire que Madame Caroni se laisserait entraîner dans cette supercherie ? S’il s’était renseigné un peu, il aurait vite compris que cela ne pouvait pas marcher. Elle était bien trop semblable à sa sœur qui attachait énormément d’importance à l’éducation de son cadet. Il avait commencé à percevoir le niveau d’exigence qu’avait sa tutrice et il voyait un nombre considérable de choses qu’il devrait changer.
Il était bien trop tard pour revenir sur sa piètre tentative. Il trouvait normal que Madame Caroni l’en punisse. C’était un total manque de reconnaissance envers sa sœur à qui il devait tant. Il espérait, après avoir reçu la correction de ce soir, qu’il en serait quitte avec cette regrettable erreur et qu’il pourrait regagner l’estime de Madame Caroni.
Il tendait l’oreille pour savoir quand elle arriverait. C’était difficile de maintenir un niveau d’attention suffisant pendant aussi longtemps. Il se surprenait à penser à d’autres choses : les remarques qu’il avait eu à son travail, la douche que Madame Caroni lui avait donnée la veille, celle qu’il devait aller prendre chez elle samedi prochain… le plus petit craquement ou couinement, y compris quand il ne venait pas de son appartement le remettait en veille attentive. C’était épuisant et il avait le sentiment que ce qu’il faisait, était inutile.

Ludovic fut alerté par un bruit dans la cuisine. Etait-ce vraiment Madame Caroni ? Un deuxième bruit venant du même endroit le lui confirma. Madame Caroni était arrivée. Ce serait bientôt l’heure de sa fessée.
Il n’avait pas entendu Madame Caroni entrer chez lui. C’était la deuxième fois que cela se produisait. Il faudrait s’y faire. Elle pouvait être présente à n’importe quel moment sans qu’il s’en soit aperçu. Cela demandait une vigilance de tous les instants. Des pas se rapprochèrent de lui. Ludovic ne put éviter de se raidir.
« Viens avec moi ! »
Madame Caroni le prit par l’oreille et elle le tira à la suite. Comment faire autrement ? Ludovic se dépêcha de lui emboîter le pas. Ce ne faut qu’une fois dans la cuisine qu’il comprit ce qui n’allait pas. De la vaisselle sale était entassée dans l’évier. Cela faisait trois jours qu’il ne l’avait pas faite.
« J’ai cru, hier soir, quand j’ai vu qu’il y avait autant de vaisselle sale à traîner, que c’était un accident. Je reviens ce soir et il y en a encore plus ! »
La claque sur les fesses fut amortie par son pantalon. Physiquement, elle ne lui fit aucun mal, mais elle démontrait que Madame Caroni pouvait le fesser quand elle le voulait, ce qu’il confirma par son absence de protestation.
Comment aurait-il pu s’insurger ? Comment aurait-il pu se justifier alors que le tas de vaisselle était le fruit de sa flemme. En rentrant du travail, il avait brièvement imaginé de se mettre à la vaisselle. Il y avait renoncé et remis à demain ce travail. Cela faisait deux jours qu’il arrivait à la même conclusion. Il n’avait pas pensé que Madame Caroni irait inspecter sa cuisine et qu’elle s’en offusquerait. C’était pourtant une évidence alors que la vaisselle sale avait été, lors de son dernier passage, l’un des objets qui avait provoqué son mécontentement.
« Dès demain soir, nous commencerons la remise en état de ton appartement. Il va y avoir du travail à faire pour plusieurs jours. Je ne tolérerai aucune flemmardise. Pour ce soir, j’ai mis autre chose à ton programme. »
Madame Caroni reprit l’oreille de Ludovic et elle le ramena dans le salon. Elle s’assit sur le canapé et elle commença aussitôt à baisser le pantalon de Ludovic dont le nœud dans l’estomac fit un tour de plus. Il eut une brève envie de faire pipi qu’il arriva à contenir. Il avait du mal à avaler sa salive, mais il ne fit pas un geste pour s’opposer à ce que Madame Caroni baisse son pantalon, puis sa culotte dans la foulée.
Elle le laissa, fessées nues, debout face à elle, la culotte tendue entre les genoux. Son pubis arrivait quasiment à hauteur des yeux de sa voisine. Elle avait une vue imprenable sur son sexe. Heureusement que la peur qu’il ressentait prévenait le déclenchement d’une érection. Il n’avait pas envie de rajouter une nouvelle raison de recevoir une fessée ni même une nouvelle douche froide. Madame Caroni ne la laisserait certainement pas passer.
« Ce sera la dernière fois, Ludovic, que tu tenteras de berner ta sœur ou moi. J’attends de toi que tu sois un garçon honnête qui assume ses bêtises et ses insuffisances, y compris quand il sera évident qu’elles te vaudront une bonne fessée. Devenir grand, c’est assumer ses actes ! »
Ludovic sentait bien que Madame Caroni mettait en place les cadres de son éducation. Elle définissait peu à peu les limites qui s’imposeraient à lui.
« Afin que tu comprennes cela clairement, je vais te donner une très sévère fessée. Ce sera comme cela à chaque fois où je te prendrai à tenter de dissimuler la vérité pour t’éviter une fessée. Tu auras alors une double dose, comme maintenant : hier soir pour les bêtises et aujourd’hui pour avoir essayé de nous tromper toutes les deux. Attends ici ! »
Madame Caroni se leva et elle revint avec la baguette qu’elle avait utilisée le jour précédent. Ludovic se limita à une grimace. Il s’en était douté, mais Madame Caroni venait de lui confirmer que les prochaines minutes seraient difficiles.
Il n’eut pas le temps de cogiter plus longtemps. Madame Caroni, en l’attrapant par le bras le força à se coucher sur sa cuisse gauche. Elle passa son bras gauche autour de son buste et elle referma ses genoux sur les jambes de Ludovic. Bien qu’il n’ait pas l’intention de se libérer il préférait que Madame Caroni l’immobilise au maximum, afin de prévenir les mouvements involontaires qu’il ne manquerait pas de faire. Ainsi tenu, il n’avait plus que son bras libre à maîtriser, ce qui serait bien assez de travail si les intentions de sévérité de Madame Caroni se confirmaient.
Le premier coup de baguette tomba. Ludovic en eut le souffle coupé.
« Je ne tiendrai pas jusqu’au bout, eut-il le temps de penser avant que la baguette ne laissât sa marque sur l’autre fesse. »


Une fessée à la baguette


Il reprit son souffle, mais ce fut pour le transformer en cri qui finit en un sanglot. Tout son corps réagissait à chaque coup de baguette. Un coup de pied plus violent sur le sol endolori son gros orteil. Ce n’était rien en comparaison de la fournaise qu’il ressentait sur ses fesses et que Madame Caroni avait réussi à créer avec quelques dizaines d’application de son instrument.
Un coup plus fort. Juste à la jonction de ses fesses et du haut de la cuisse. Il mit sa main libre en protection de ses fesses. Un coup de baguette sur les doigts. Un deuxième.
« Ludovic, si tu n’enlèves pas ta main, c’est moi qui vais le faire, mais tu auras alors une autre fessée avant que je ne te mette au lit ! 
– Aïe, Zia Margherita s'il vous plait, aïe, ça fait mal !
– C’est tout à fait normal, mon garçon, c’est fait pour cela. »
Un nouveau coup de baguette sur les doigts. Bien plus fort que les deux premiers.
« Aïe, cria Ludovic, pardon !
– Ludovic, ta main ! »
Ludovic enleva sa main, laissant le champ libre à Madame Caroni dont la baguette reprit sa chorégraphie sur les fesses du garçon allongé sur son genou.


Avec un dessin original de Peter Pan

Merci à lui

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Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 12
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 14

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