Marguerite sentit une présence
qu’elle ne pouvait pas identifier derrière elle. Elle se crispa, mais elle ne
bougea pas. Une seule fois avait suffi. Des mains descendirent sa culotte sur
ses chaussons. Une petite tape sur la cuisse droite :
« Lève ton
pied ! »
C’était Teva. Marguerite souffla
de soulagement. Elle avait fait contre mauvaise fortune, bon cœur avec l’idée
que Fara puisse contempler ses fesses nues. C’est comme si, en lui donnant une
fessée, il en avait acquis le droit. Plus que le retour de Fara, plus que ses
fessées, ce sont ses mains sur sa peau nue qu’elle craignait. Cela lui semblait
impudique et une violation de son intimité.
« Ma conception de
l’intimité est sans doute à revoir, pensa-t-elle. »
Elle sentit qu’on faisait passer
à sa culotte l’obstacle de son pied, puis il lui fallut soulever l’autre pied
et elle se retrouva sans culotte. Une petite claque sur les fesses :
« Toi aussi, dans la salle
de bains ! »
Comme elle ne démarrait pas assez
vite, une claque plus sérieuse lui rappelait que c’était une obéissance
immédiate qui était attendue. Elle se retourna. Teva lui indiquait la direction
qu’elle suivit sans discuter.
« Tu peux laisser tomber ta
robe. Nous n’avons plus besoin de voir tes fesses. »
Moana et Maeva étaient déjà dans
la salle de bains. La baignoire était remplie d’eau mousseuse. Teva s’accroupit
devant Moana. Elle fit lui ôta son collant, puis sa culotte et elle fit passer
sa robe par-dessus sa tête la laissant nue comme un ver. Teva la déposa dans l’eau après
lui avoir fait un bisou. Elle commença à barboter avec les jouets qui
flottaient en surface.
Puis elle se tourna vers Maeva.
Elle déboutonna la jupe, puis elle lui ôta son chemisier. Marguerite nota tout
de suite l’absence de soutien-gorge. Teva descendit le collant et elle l’ôta
avec la collaboration de Maeva qui levait le bon pied au bon moment. Teva
baissa la culotte de Maeva et elle la lui enleva.
Marguerite était gênée de voir le
corps nu de Maeva qui ne tentait pas de se dissimuler, comme s’il était normal
de se montrer à d’autres adultes dans cette tenue. Son regard fut attiré par la
vulve de Maeva autour de laquelle ne restait plus aucun poil. Maeva avait
toujours fait bien plus jeune que son âge. Mais là, l’impression d’être en
présence d’une petite fille s’imposait : pas de maquillage, pas de poils
pubiens, un corps nu devant témoins, … le tout avec un naturel confondant.
Maeva se laissait faire. Malgré
ce qu’en pensait Marguerite, cela semblait un geste banal dont Teva et Maeva
avaient l’habitude. Teva porta Maeva pour la mettre dans l’eau.
« La même scène devait se
reproduire chaque jour, se dit Marguerite. »
Teva ne faisait pas de différence
de traitement entre Moana et Maeva, malgré leur différence d’âges. Elle les
déshabillait pour les mettre dans le bain et, comme deux petites filles, elles
laissaient leur mère faire.
« A toi Marguerite. »
Teva tendait la main pour qu’elle
s’approche. La proposition prit Marguerite de cours. Elle n’avait pas réalisé
qu’elle était la suivante.
« Non, attendez ! Je
vais … je vais les laisser finir. Je prendrai mon bain après !
– Marguerite, tu ne vas pas me
faire un caprice. Dans cette maison, cela finit par une fessée.
– Non, mais ce sera plus facile.
Je vais attendre. »
Teva lui prit la main, mais Marguerite
recula, puis elle sortit de la salle de bains. Teva la suivit aussitôt.
« Ça suffit cette
comédie ! »
Elle la rattrapa au bout du
couloir. C’est par l’oreille qu’elle la ramena à son point de départ. Marguerite
tenta de résister, mais la tension sur son oreille devenait trop forte. Elle
dut suivre Teva.
« Je t’ai dit que je te
traiterai comme je le fais pour mes filles. Ça veut dire que tu auras un bain
chaque soir où tu seras présente dans cette maison et ce sera en même temps que
Moana et Maeva. Il y a de la place pour trois dans la baignoire. Je veux
vérifier ta propreté au moins une fois par jour. »
Pendant qu’elle la grondait, Teva
avait courbé Marguerite sous son bras. Elle avait relevé la robe, pour dégager
les fesses. Marguerite ne portait pas de culotte. Elle était donc prête pour sa
fessée. Il fallait qu’elle soit exemplaire, c’était en effet la première
désobéissance volontaire depuis que Marguerite avait accepté sa place dans cette maison, celle de la troisième fille de Teva et de Fara.
La main de Teva y suffit
largement. Teva adopta un rythme très rapide, faisant se succéder les claques
en un roulement continu qui ne semblait pas avoir de pause. La température de
la peau des fesses de Marguerite monta en même temps que le volume sonore de
ses cris. Elles devinrent rouges en très peu de temps, mais la couleur s’en
renforça avec la progression de la punition. Une petite minute de fessée régla
la question.
Teva prit le temps de défaire la
fermeture éclair de la robe, tant qu’elle tenait Marguerite courbée sous son
bras. Quand celle-ci se redressa, sa robe tomba sur ses bras et Teva n’eut plus
qu’à la faire glisser aux pieds de Marguerite qui l’enjamba sans faire
d’histoire. Elle se retrouvait en sous-vêtements qui firent froncer les
sourcils à Teva.
« Regarde-moi comment tu es
attifée ! Cette culotte et ce soutien-gorge quasi transparents, avec de la
dentelle partout ! Nous allons te faire porter des choses plus modestes.
Nous nous en occuperons demain. Fais-moi voir ta poitrine. »
Joignant le geste à la parole,
Teva dégrafa le soutien-gorge, puis elle plaça Marguerite de profil. Elle posa
sa main sous les seins de Marguerite et les fit un peu remonter.
« Tu en as un peu plus que
Maeva, mais rien de bien encombrant. Il te faudra peut-être un soutien-gorge,
mais rien d’aussi voyant que celui que tu portes. Je vais y réfléchir. Quant à
ces collants je ne veux plus les voir. Je ne veux pas que tu portes des choses
presque transparentes comme ça. Je te mettrai des collants plus chauds, en
coton, qui couvrent bien les jambes et les fesses. Enlevons tout cela. »
Teva roula les bas et la façon
dont elle les jeta fit penser à Marguerite qu’elle n’était pas prête de les
revoir. Sa culotte suivit le même chemin, bien que Marguerite ait serré les
jambes quand Teva avait commencé à la descendre. Une bonne claque sur les
fesses décida Marguerite à ne pas insister.
Teva souleva alors Marguerite et
elle la prit dans ses bras. Elle lui tapotait sérieusement les fesses, sans
toutefois aller jusqu’à la fessée.
« Si tu n’es pas plus sage
que cela, ma chérie, tu vas avoir les fesses rouges très souvent. J’espère que
tu vas changer d’attitude. »
Puis elle la plaqua contre sa
poitrine, le temps d’une brève étreinte qu’elle acheva par un bisou sur le
front. Alors, elle la déposa dans la baignoire.
Teva commença alors la toilette
de Moana. Marguerite la regardait faire. La gamine y trouvait un grand plaisir
et, de temps en temps, Teva la chatouillait, ce qui déclenchait le rire
cristallin de Moana. Tout était prétexte à une caresse : le passage du gant
de toilette enduit de savon, puis de la main nue passant sur chaque centimètre
de peau pour la rincer, mais également l’examen d’un petit bouton sur les
fesses. Teva insista sur l’hygiène intime. Elle apprenait les gestes à faire
à Moana, mais après que la fillette s’y soit essayé, sa maman repassait
derrière.
« Tu peux jouer pendant que
je lave les deux grandes. Maeva, à toi ! »
Marguerite n’en croyait ni ses
yeux, ni ses oreilles. Teva avait parlé de laver les deux grandes. Difficile de
ne pas se sentir concernée. Avait-elle l’intention de lui faire sa toilette comme
elle l’avait fait pour Moana ? Impossible ! Sa certitude fut ébranlée
quand Teva commença à s’occuper de sa sœur.
Elle s’y prenait exactement comme
avec Moana et Maeva devançait ses désirs : se tournant quand il le
fallait, levant un bras, puis l’autre, écartant les jambes, … Le moment de la
toilette pubienne lui sembla surréaliste. Teva passait ses doigts enduits d’un
lait nettoyant, sur toute la surface de la vulve de Maeva. Elle insista
particulièrement sur les lèvres vaginales.
« Pas moi, pensa Marguerite ! »
Mais bientôt, Maeva reçu
également l’autorisation de jouer dans son bain.
« Marguerite, c’est ton
tour ! Approche ! »
Elle approcha. Elle n’avait pas
trouvé de solution pour faire autrement.
« Tant qu’il ne s’agit que
du haut, ça va, se dit-elle ! »
Il n’y avait pas vraiment
d’option. Elle comprenait comment fonctionnait Teva. Un refus de sa part et ce
serait la fessée, ce qui ne l’empêcherait pas de la laver ensuite. Elle n’était
pas gênée pour donner la fessée autant de fois qu’il le faudrait jusqu’à avoir
une petite fille obéissante devant elle, obéissante mais les fesses brûlantes.
La toilette du visage fut
désagréable, mais Marguerite tint bon. Quand Teva passa la main sur ses seins,
Elle ferma les yeux. Elle se sentit rougir à cet attouchement sur une partie de
son corps qui n’était touché que dans des circonstances intimes.
« Mets-toi debout que je te
lave les fesses. »
Marguerite hésita.
« Marguerite ! »
Le moment n’était plus à
tergiverser. Elle se leva, mais elle mit aussitôt sa main devant son sexe.
« Tu nous fatigues avec tes
manières déplacées. »
Teva plaça Marguerite de profil
et elle lui asséna, sur chaque fesse, une dizaine de claques.
« Est-ce fini ta
comédie ? »
Marguerite hocha la tête, mais
elle n’en était pas certaine. Cependant, elle ne bougea pas quand Teva savonna
ses fesses. Elle s’oublia encore en serrant les fesses quand Teva voulu en
nettoyer la profondeur de la raie. Une claque sur les fesses la ramena à plus
d’obéissance. Elle sentit les doigts de Teva s’insérer entre ses fesses et
s’enfoncer jusque sur son anus qu’elle savonna. Elle espérait, de toutes ses
forces, ne pas avoir un réflexe que Teva prendrait encore pour une
désobéissance.
Teva lui fit faire un demi-tour.
Elle plaça sa main gauche sur les fesses de Marguerite et la droite se posa sur
le pubis de la jeune femme. Elle n’eut pas le temps de le savonner. Marguerite
interposa sa main qui recouvrit tout son bas-ventre.
« Non, je vais le faire, je
vais le faire !
– Il n’en est pas question. Je ne
tiens pas à ce que l’abricot de l’une de mes filles ne soit que d’une propreté
approximative. C’est le genre d’endroit qui doit être parfaitement nettoyé.
C’est une question d’hygiène, c’est pourquoi c’est une grande personne qui s’en
charge, pas une petite fille. Enlève ta main ! »
Une claque sur les fesses n’y fit
rien.
« Je vais être propre, je
vous le promets !
– Ta main ! »
Une autre claque sur les fesses
n’eut pas plus d’effet.
« Cette fois-ci, c’en est
trop ! »
Sous l’impulsion de Teva, Marguerite
fit encore un demi-tour. Tenue par le bras, Teva forçait Marguerite à rester
sur place.
« Maeva, donne-moi la brosse
de bain qui est à côté de toi. »
Le dos ovale de la brosse en
bois, prolongeant un long manche, en faisait un instrument à donner la fessée
redoutable. Marguerite s’en rendit compte dès le début de la fessée qu’elle
accompagnait de cris de désespoir.
Elle avait quatre marques ovales
rouges sur chaque fesse quand elle plaça sa main sur son postérieur, cherchant
à en couvrir le maximum. Sa main n’était pas assez grande. Teva trouva aisément
un endroit non couvert pour y appliquer la brosse. Elle joua à ce jeu une
dizaine de fois et Marguerite perdait à tout coup.
Changeant alors de tactique, Teva
visa systématiquement la main. Touchée par la brosse, la main de Marguerite se
retirait, ce qui laissait le temps à Teva d’appliquer son instrument une fois
de chaque côté. Marguerite remettait alors sa main en protection, ce qui
permettait à Teva de la prendre de nouveau pour cible.
Ce jeu aurait pu durer longtemps si
Marguerite n’avait définitivement ôté sa main du trajet de la brosse, laissant
libre accès à ses fesses. Ses doigts ne supportaient plus les coups qu’ils
prenaient et cela n’empêchait en rien le bon déroulement de la fessée. Afin de
bien mettre les choses au point, Teva poursuivit la correction.
Marguerite sanglotait. Ses cris
se faisaient plus perçants à chaque fois que la brosse atteignait ses fesses.
Elle trépignait sur place, mais elle ne cherchait pas à se dérober, alors
qu’elle était tenue par le bras, mais pas vraiment immobilisée.
Quand elle eut jugé qu’elle avait
atteint un niveau de cuisson des fesses suffisant pour constituer une leçon
mémorable et un niveau d’obéissance suffisant, Teva posa la brosse. Marguerite
était en larmes. Teva commença par lui laver les jambes. Quand elle lui demanda
de les écarter pour passer le gant à l’intérieur des cuisses, Marguerite obéit
sans discuter. C’e n’est que quand Marguerite eut retrouvé un peu de maîtrise
d’elle-même que Teva revint à sa vulve.
« Tourne-toi comme ça, que
je puisse finir tes fesses. Ecarte les jambes ! »
Teva enduit ses doigts de la
crème lavante qu’elle utilisait pour le sexe de ses filles et elle posa les
doigts tout doucement sur la vulve de Marguerite. Celle-ci eut un petit
tressaillement, mais elle ne se déroba pas.
« Avec tous ces poils,
impossible de savoir ce que l’on fait. Je vais te les ôter, comme ceux de
Maeva. Ce sera plus hygiénique ! »
Marguerite comprit qu’on ne lui
demandait pas son avis. C’était une décision dont Teva lui faisait part. La
toilette de son sexe dura un petit moment et Marguerite trouvait ce geste
maternel plus attentionné qu’intrusif, même quand les doigts de Teva
nettoyèrent le bord des lèvres vaginales. Elle se détendit.
Il restait à rincer tout cela ce
que Teva fit en un tour de main, maintenant que Marguerite y mettait de la
bonne volonté.
Le séchage ne posa pas plus de
problème. Une fois admis que Teva avait accès à toutes les parties de son
corps, Marguerite trouvait ces attentions plutôt agréables et elle se laissait
aller dans ce rôle de petite fille dont on s’occupait avec attention et qui
n’avait qu’à obéir aux ordres qu’on lui donnait. Teva avait les mains douces et
caressantes, les mêmes mains qui savaient aussi fort bien donner la fessée.
Teva passa une nouvelle crème
post-épilatoire sur la vulve et le pubis de Maeva et le massage dura le temps
que le produit pénètre bien dans la peau. Maeva était toute nue. Le soin se
déroulait devant Marguerite, sans que cela eût l’air de questionner qui que ce
soit. Marguerite regardait cela fasciné. Le geste n’aurait pas paru déplacé s'il s’était agi d’une petite fille de l’âge de Moana, mais là, avec une jeune femme
de vingt-huit ans… même si on avait du mal à lui attribuer un âge aussi avancé.
Pourtant il n’y avait aucune ambiguïté, ni dans l’attitude de Teva, ni dans
celle de Maeva. Elles n’étaient, ni l’une ni l’autre, dans un registre sexuel,
mais seulement dans une relation d’une mère attentive à l’hygiène intime de sa
fille.
Marguerite était encore
emmitouflée dans une grande serviette de bain qui avait servi pour la sécher.
La scène lui provoqua un frisson. Elle s’imaginait recevoir le même genre
d’attention de la part de Teva. C’était à la fois attirant et repoussant. Sans
doute, cela serait plus facile si l’espace pourrait être plus intime, sans la
présence de Maeva et de Moana. L’intimité, pour celles qui étaient considérées
comme des petites filles, ne semblait par une denrée des plus répandues dans
cette maison.
Teva mit la chemise de nuit à
Maeva. Marguerite constatait que c’était un vêtement de petite fille, mais
qu’il allait très bien à Maeva. Une petite claque sur les fesses envoya Maeva
dans sa chambre.
« Enfin seules, pensa Marguerite. »
Teva ôta la serviette qui
entourait Marguerite. Elle la serra contre elle.
« J’espère que tu as décidé
d’être plus sage, maintenant. Si tu nous faits une pareille comédie à chaque
bain, nous serons obligés de te punir très sévèrement. »
Le câlin disait le contraire de
la sévérité du propos.
« Voyons ce qu’on va te
mettre pour la nuit. »
Teva fit un tour de la pièce du
regard.
« Que je suis bête ! Je
n’ai pas encore défait ton bagage. Nous n’avons pas eu le temps avec la fessée
qu’il a fallu de donner dès ton arrivée. Viens, allons voir cela ! »
Teva poussa Marguerite dans le dos
vers la porte de la salle de bains.
« Mais, je ne suis pas
habillée, je ne peux pas y aller comme cela ! »
Une petite claque appuyée sur les
fesses lui fit comprendre qu’elle approchait des bornes de ce qui était admis.
« Ici, personne ne voit de
problème à ce que l’une de mes filles traverse le couloir après avoir pris son bain, même quand on n'a pas encore eu le temps de l'habiller. »
Une nouvelle claque sur les
fesses lui fit comprendre que cela ne se discutait pas. Une poussée de la main
de Teva dans son dos et elle était dans le couloir.
« C’est dans cette chambre
que tu dormiras, avec Maeva. Vas-y, je vais chercher ton sac. »
La porte n’était pas fermée. Marguerite
entra dans la chambre. Maeva était allongée sur le grand lit. Le dos tourné à
la porte et elle lisait. Elle n’entendit pas Marguerite s’approcher. Elle était
roulée en boule, et ses fesses nues apparaissaient sous la chemise de nuit qui
était légèrement remontée.
Un léger bruit et Maeva se
retourna. Elle rougit et tira sur sa chemise de nuit, mais cela ne suffit pas
pour recouvrir complètement ses fesses. Elle se mit debout et ajusta le
vêtement pour qu’il tombe le plus bas possible. Pour le coup, Marguerite était
la seule à être nue. Elle n’osait pas mettre ses mains devans son pubis comme
elle aurait dû le faire. Après un bain pris en commun, cela semblait incongru.
Elles rougirent toutes deux.
Bien qu’elles soient les
meilleures amies du monde, elles n’avaient pas l’habitude de se voir dans des
tenues aussi déshabillées. Maeva n’était pas entrée dans ces détails de la vie
chez Teva. Ce n’était plus deux jeunes femmes qui passaient quelques nombreux
moments ensemble et se faisaient des confidences, c’était deux petites filles
qui allaient cohabiter pendant plusieurs week-ends.
« Je … je … commença Marguerite,
C’est Teva qui m’a … »
Teva arriva à ce moment-là.
« Vous me semblez bien
empotées, toutes les deux ! Viens, on va ranger tes affaires ! »
Marguerite aurait préféré
commencer par s’habiller, mais apparemment, ce n’était pas l’avis de Teva.
« Regarde, quand tu seras
ici, tu rangeras tes habits, là. »
Marguerite dut vider son sac et
ranger correctement ses affaires sur quelques étagères d’une armoire qui lui
étaient dévolues. Sur ce sujet également, Teva était très exigeante. Il fallait
que tout soit plié et aligné avec le plus grand soin. La première fois que le
travail de Marguerite était jugé insatisfaisant, Teva reprenait Marguerite, lui
montrant comment faire, mais la deuxième fois, c’était une petite claque sur
les fesses, un peu appuyée. Une sorte d’avertissement. Au bout de quelques
minutes de travail attentionné, Marguerite avait oublié sa nudité, même si
c’était sur ses fesses nues qu’arrivait la main de Teva.
Teva ne cessait d’exprimer son
mécontentement à la vue des vêtements que Marguerite sortait de son sac.
« Je ne vois pas ce que nous
pourrons conserver de ce que tu as là. Il va falloir changer tout
cela ! »
Enfin Teva fut satisfaite.
« C’est bien,
dit-elle ! »
Elle attira Marguerite à elle et
elle la serra dans ses bras. Une caresse dans le dos qui descendit jusqu’aux
fesses, un bisou sur le front et on passait à la suite. Marguerite serait bien
restée plus longtemps entourée par les bras de Teva.
« Qu’as-tu prévu pour dormir
cette nuit ? »
Au regard de Teva, quand Marguerite
sortit la nuisette qu’elle avait emmenée, elle comprit que cela n’allait pas.
« Qu’est-ce que c’est que
ça ? Il n’est pas question que tu mettes cela ! Ça ne convient pas
pour une petite fille ! »
C’était une nuisette très
échancrée, très décolletée. Les dentelles en faisaient un vêtement presque
transparent.
« C’est tout ce que tu as ?
– Oui Madame,
– Viens avec moi. Je vais te
trouver quelque chose de plus décent. »
En empruntant le couloir, pour se
rendre jusqu’à la chambre de Fara et de Teva, Marguerite ne cessait de
surveiller la porte du couloir qui donnait sur le séjour où elle pensait que se
trouvait Fara.
« Pourvu qu’il n’apparaisse
pas ! »
Teva chercha dans ses propres
vêtements, dans sa chambre. Elle sortit un tee-shirt assez long. Elle le passa
par-dessus la tête de Marguerite. Il descendait tout juste en-dessous des
fesses de Marguerite, mais même en tirant sur le vêtement, rien à faire pour le faire descendre plus bas.
« Ce sera parfait en
attendant qu’on achète quelque chose de plus adapté. »
Marguerite ne partageait pas
complètement l’enthousiasme de Teva, mais elle ne se voyait pas montrer encore
une fois sa mauvaise humeur. Ses fesses en avaient assez expérimenté les
conséquences pour cette journée. Elle eut le droit à un bref câlin.
« Va rejoindre Maeva dans
votre chambre. Soyez sage, je vous appelle pour dîner. »
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 10
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, c'est le chapitre 13.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Amis de la stimulation par la claque aux fesses... Bonjour !
RépondreSupprimerFascinante, la manière dont l'auteur construit avec minutie l'infantilisation progressive de ses personnages adultes par l'accumulation de multiples petits détails, apparemment insignifiants.
On "barbote"avec ses jouets dans la baignoire comme une petite fille, on examine "le petit bouton sur les fesses" fréquent chez les nourrissons, hygiène intime et absence de notion de pudeur, en référence à l'innocence des enfants par rapport à la nudité...
Disparition de toute forme de frivolité des dessous féminins. Chez Teva on n'applique pas le principe de la transparence... A bas le nylon, vive le coton ! On ne compte plus les fessées et les petites claques sur les fesses distribuées à tout moment, en signe de prise de possession du derrière... ce qu'on appelle la propulsion arrière (rires)
En filigrane au phénomène de la fessée, et mine de rien... comme ça, sans en avoir l'air, JLG gratifie le lecteur d'une petite étude des gestes du quotidien dans les rapports maternels à l'enfant... comme argumentaire au thème de la régression... Malin non ?
Cordialement
Ramina
Ramina,
RépondreSupprimerJ'ai du mal à imaginer la fessée sans un caractère régressif. Comment considérer comme un adulte la personne à qui on baisse la culotte pour la fesser ?
Le rapport de domination que cela suppose, s'il n'a pas de caractère sexuel, peut être soit de la maltraitance, mais ce n'est pas de cela dont nous parlons sur ce blog ; soit un acte éducatif d'une personne sur une autre, ce qui suppose soit un lien d'autorité dans les rôles sociaux (patronne, institutrice, professeure...) soit un lien affectif reconstruisant une relation filiale.
Dans les deux cas, le message qui passe est : je suis suffisamment attentive à ce que tu fais et à ce que tu vas devenir pour ne pas te laisser emprunter dans la voie de l'irresponsabilité et des comportements socialement inadmissible. La fessée inscrit ce message en lettres cuisantes sur les fesses.
Au plaisir de vous lire,
JLG.