mercredi 28 août 2019

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 10

Cela faisait deux jours que Maeva n’avait pas pris de fessée. A plusieurs reprises, cela avait été juste, mais Teva et Fara avaient juste grondé et ils n’avaient pas jugé bon de corriger Maeva qui n’en était pas peu fière. Elle en avait été félicitée à plusieurs reprises. Maeva savait que la présence du martinet, pendant à son crochet dans la cuisine, n’y était pas pour rien.
C’était l’heure du dîner. Les deux filles étaient prêtes à aller au lit dès que leurs parents en auraient décidé. Le téléphone de Maeva sonna. C’était le deuxième soir que cela se produisait. Maeva regarda Teva, puis Fara. Aucune ouverture. Leur regard était ferme. La punition ne souffrirait aucune exception. La sonnerie continua jusqu’à ce que le téléphone passe sur répondeur.
Le répodeur était maintenu intentionnellement actif.
« Sachant que tes amis t’appellent et que tu ne peux pas leur répondre, cela te fera sentir concrètement que tu es punie, lui avait expliqué Fara. »
Cela fonctionnait. A chaque fois que le téléphone sonnait, Maeva suppliait des yeux qu’on la laissât répondre. Teva et Fara ne se laissaient pas attendrir. Comme les autres fois, Maeva baissa la tête et elle entreprit de finir sa soupe.
A la fin du repas, c’est Teva qui alla consulter la liste des appels reçus.
« Cette Marguerite a appelé trois fois. Elle tient à te parler. Je devrais peut-être la rappeler pour lui expliquer ta situation. »
Teva hésita mais elle posa le téléphone. Ce n’est que plus tard, en début de soirée, qu’elle revint dans le séjour. Quand elle entra dans le séjour. Moana et Maeva étaient toutes deux sur les genoux de Fara, chacune sur l’un d’eux. Elles avaient la tête appuyée sur sa large poitrine, un pouce dans la bouche. Les deux mains de Fara caressaient distraitement la cuisse de ses deux filles. On sentait les deux petites glisser doucement vers le sommeil.
« Le parfait tableau de l’amour paternel, songea Teva en souriant. C’était vraiment une excellente idée d’accueillir Maeva dans notre cercle familial. Les soucis qu’elle me cause ont changé de nature. Il n’y a plus rien que je ne puisse résoudre d’une bonne fessée. »
Elle regarda un petit moment sa sœur. Ses couettes avaient été défaites et ses cheveux, tombant sur son visage, cachaient l’un de ses yeux. Teva n’arrivait plus à voir la jeune femme de vingt-huit ans dans la gamine qui s’abandonnait entre les mains de son père adoptif pour un long câlin, prélude à son coucher.
Teva s’aperçut alors que les deux filles se donnaient la main. Le pouce de Maeva caressait doucement le dos de la main de Moana. Teva sentit un sentiment de plénitude l’envahir. Quand elle rêvait de fonder une famille, il y avait quelques années, c’était exactement cela qu’elle voulait et Maeva y avait trouvé sa place.
« Je dois faire attention à ne pas la couper de ses anciennes relations. Sa nouvelle vie doit être un tournant, pas une rupture. Elle doit choisir elle-même quels amis elle veut garder. »
Teva alla chercher le téléphone de Maeva dans la cuisine.
« Commençons par cette Marguerite, même si j’ai un a priori défavorable à son encontre. »
Elle commença par écouter les messages que Marguerite avait laissés, mais il n’y avait rien de significatif. Les « rappelle-moi » des premiers messages avaient laissé place à un « Maeva, que se passe-t-il ? Tu ne me rappelles pas. Ce n’est pas normal ! » dans le dernier. Elle semblait réellement inquiète.
« Un bon point pour elle, songea Teva, elle tient à notre petite Maeva. »
Teva enfonça la touche qui lui permettait de rappeler sa correspondante. Elle n’eut pas le temps de dire un mot.
« Maeva, c’est toi ? Comme je suis contente que tu me rappelles. Tu sais j’ai cru que tu ne voulais plus me parler, que tu étais fâchée. J’étais désespérée de ne pas pouvoir te joindre et comme je ne sais pas où tu habites maintenant, je ne pouvais rien faire. Est-ce que ta garce de sœur a enfin …
– Mademoiselle ?
– Hein, mais qui c’est ? Ce n’est pas Maeva ! »
Teva avait réussi à interrompre le flot de paroles. Elle mit de côté, pour l’instant l’expression « garce de sœur » utilisée par Marguerite. Cela pouvait attendre.
« Bonjour Mademoiselle, non, ce n’est pas Maeva.
– Mais qui alors ?
– C’est Teva, sa sœur. »
Teva avait failli dire « sa garce de sœur », mais elle s’était retenue.
« Qu’est-il arrivé à Maeva ? Elle a un problème ?
– Rien de grave, je vous rassure. Elle est là à quelques mètres de moi et elle sembla aller parfaitement bien.
– Pourquoi ne me parle-t-elle pas ?
– Si vous me lassez en placer une, je peux vous expliquer.
– Oh hein ? Ah oui. »
Elle se tut enfin.
« Maeva est punie. Elle est privée de téléphone, c’est pourquoi elle ne peut pas vous répondre.
– Punie ? »
On sentait l’incrédulité dans le ton de Marguerite. Elle devait avoir du mal à associer le mot « punie » à la jeune femme qu’elle connaissait. Un doute commençait cependant à poindre, compte tenu de sa première rencontre avec Teva et des propos que Maeva lui avait tenus lors de leur dernière rencontre.
« Je peux lui parler ?
– Non, vous ne pouvez pas lui parler. Je viens de vous dire que je l’ai punie. Elle est donc privée de son téléphone pendant une semaine.
– Mais est-ce qu’elle va bien ? Je peux la voir ?
– Il n’y a pas de souci. Vous pouvez la voir quand vous voulez. Ce n’est pas parce que Maeva entame une nouvelle vie qu’elle ne peut pas garder des relations avec les personnes qu’elle connaissait avant.
– Elle peut venir me voir ?
– Hélas non, ce ne sera pas possible. Maeva est privée de sortie pendant un mois. Vous en êtes, d’ailleurs, en grande partie responsable.
– Moi ?
– Oui, vous, mais nous en reparlerons en temps voulu. Si Maeva ne peut vous rendre visite, il n’y a pas de problème à ce que ce soit vous qui veniez nous voir.
– Je peux venir ?
– Quand vous le voulez.
– Demain ?
– Demain, quand Maeva sera rentrée du travail. Vers dix-huit heures quinze, si vous le voulez. Cela vous laissera un peu de temps avant le bain. »
Le rendez-vous fut donc ainsi pris. Maeva avait entendu la conversation, du moins ce qu’avait dit Teva. Elle avait ouvert un œil, mais elle n’avait pas bougé. Teva s’en occupait, tout allait donc bien.
« Marguerite va venir, demanda-t-elle ?
– Oui, demain, ma chérie.
– Ah, c’est bien. »
Elle referma les yeux.
« Il doit être temps de mettre ces deux demoiselles au lit, dit-elle à Fara.
– Tu as raison. Je les laisserais volontiers s’endormir là. Elles sont si bien dans mes bras.
– Et toi si content de les tenir dans tes bras.
– Je ne peux pas le cacher. C’est un plaisir ! »
Il tendit Moana à sa femme.
« Je vais coucher Maeva. »
Il se dirigea vers la chambre, portant Maeva dans ses bras. Elle n’avait pas bougé. Elle s’était laissé faire, la tête posée sur la poitrine de son beau-frère.

Quand la sonnerie de la porte d’entrée retentit, Maeva et Teva se regardèrent. C’était Marguerite.
« Va ouvrir, dit Teva ! »
Maeva se dépêcha. Les deux filles avaient plaisir à se revoir. Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre. Puis Maeva emmena Marguerite dire bonjour à Teva.
« Bonjour Marguerite.
– Bonjour Madame.
– Oh, si je vous appelle Marguerite, vous pouvez bien m’appeler par mon nom. Je m’appelle Teva. C’est moi la sœur de Maeva.
– Oui Madame, euh … je veux dire Teva. »
Visiblement, Marguerite était mal à l’aise. Teva vint à son secours.
« Maeva, pourquoi n’emmènes-tu pas Marguerite dans ta chambre, vous devez avoir plein de choses à vous raconter. »
Maeva prit la main de Marguerite et elle l’entraîna avec elle. Teva était soucieuse. Quelle influence Marguerite pouvait-elle avoir sur sa petite fille trop influençable ?

Moins d’un quart d’heure plus tard, elle avait la réponse. Maeva revint. Elle avait une attitude bizarre.
« Teva, je vais reprendre mon téléphone. Il est à moi et tu ne peux pas me le prendre.
– Je ne peux pas te le confisquer pour te punir ?
– Euh, non.
– Donc tu vas le prendre bien que je te l’aie interdit.
– Et bien … oui, c’est cela.
– Ce sera donc une désobéissance »
L’assurance de Maeva avait disparu.
« Qui a eu cette brillante idée ?
– C’est Marguerite qui m’a dit.
– Marguerite ? Dis-lui de venir ! »
Maeva ne cacha pas qu’elle était soulagée de mettre fin à cette conversation et, de plus, de recevoir du renfort. Marguerite était bien plus douée qu’elle pour ce type d’exercice.
Les deux filles revinrent. Maeva ne savait pas comment se comporter. Elle n’osait pas regarder Teva. Elle était très loin d’être sûre d’elle. Marguerite avait un air bravache, celui d’une adolescente qui vient de découvrir qu’on peut braver l’autorité. Elle regardait Teva droit dans les yeux, le visage fermé.
« Dis-moi voir, Maeva, alors comme ça, tu as décidé de reprendre ton téléphone alors que je te l’ai interdit ? »
Maeva jeta un œil à Marguerite qui la regarda impassible.
« Oui, c’est cela.
– Tu sais que tu auras alors désobéi ? »
Maeva regarda encore une fois son amie pour chercher de l’appui. Celle-ci fit un imperceptible signe de tête. Elle se retourna alors vers Teva et elle haussa les épaules.
« Essaye de le prendre. »
Maeva hésita, mais elle ne pouvait plus reculer en présence de son amie. Elle avança la main et la posa sur son téléphone. Teva ne pouvait pas renoncer non plus. Il en allait de son autorité. Elle fonça sur Maeva qu’elle prit par un bras. Elle la ramena au milieu de la cuisine, puis elle tourna une des chaises qui se trouvaient autour de la table. Elle s’y assit. Et elle attira Maeva entre ses genoux qu’elle referma sur les jambes de sa sœur.
« Donne-moi le téléphone ! »
Maeva le lui remit sans hésiter. Teva le posa sur la table, puis elle mena Maeva sur sa droite. Celle-ci avait compris ce qui allait lui arriver.
« Non Teva, pardon, pas la fessée ! Je ne le ferai plus. »
C’était une supplique instinctive. Elle savait que cela n’arrêterait pas Teva. Une seconde plus tard, elle était à plat-ventre en travers des genoux de sa sœur. Sa jupe fut retroussée dans le même mouvement. Elle sentit les doigts de Teva se glisser sous l’élastique de son collant, puis de sa petite culotte qui furent descendus à hauteur de ses genoux.
La fessée devait être à la hauteur d’une désobéissance volontaire et préméditée. Teva songea un instant à utiliser le martinet, mais elle se dit que Maeva n’aurait jamais osé aller aussi loin de son propre chef. Marguerite en était grandement responsable. De recevoir une vigoureuse fessée déculottée en présence de son amie constituerait une punition suffisante pour lui ôter l’envie de recommencer.
Teva mit toute l’énergie dont elle était capable dans la dizaine de premières claques qu’elle détachait l’une de l’autre. Maeva ne faisait rien pour se défendre. Elle n’en revenait toujours pas d’avoir eu tant d’audace et elle savait qu’il fallait en passer par la fessée pour expier son insolence qu’elle regrettait déjà. Elle laissa ses sanglots sortir. C’était une conséquence normale de la fessée, la présence de Marguerite qu’elle avait presque oubliée, n’y changeait rien.
Alors Teva accéléra le rythme. Si les claques étaient un peu moins fortes, elles se succédaient maintenant sans répit. L’énergie dispensée sur les fesses de Maeva était considérable. Leur température augmenta rapidement. Les cris de Teva, entre deux sanglots, étaient maintenant désespérés.
Marguerite regardait la scène stupéfaite. Ce n’était pas du tout ce qu’elle avait imaginé. Elle pensait se trouver en présence d’une scène de violence où un adulte en battait un autre, fort de sa supériorité physique. Or, elle assistait à une scène de discipline domestique où une femme punissait sa petite fille au nom de l’autorité qu’elle détenait sur elle. Tout cela était légitime, justifié et Maeva l’acceptait, comme une juste rétribution de son impudence.
Quand elle remit Maeva sur ses pieds, celle-ci se blottit contre sa sœur, cachant son visage dans le corsage de Teva. Cette dernière la laissa y pleurer quelques courtes secondes, puis elle la repoussa.
« Tttt, pas question. Qu’est-ce que c’est que ça ? Le câlin, c’est après le pardon, mais avant il y a le coin pour y réfléchir à ta désobéissance. »
Teva prit Maeva par l’oreille et elle l’amena vers le séjour.
« Suivez-nous Marguerite. Je tiens à ce que vous assistiez à tout le processus, jusqu’au bout. »
Marguerite n’osait pas décliner l’offre et puis elle était fascinée par ce qu’elle venait de voir. Elle commençait à comprendre pourquoi son amie ne se révoltait pas contre ce traitement, pourtant douloureux et humiliant.
Teva conduisit Maeva au coin. Celle-ci suivait sans protester. Elle releva sa jupe et croisa ses mains dans son dos pour la maintenir relevée. Elle pleurait doucement, peinant à retrouver une respiration normale entre deux sanglots.

Marguerite regardait incrédule ce tableau. Son amie, à vingt-huit ans, se tenait au coin, exposant ses fesses nues. Ses jambes nues, elles aussi, n’étaient barrées que par sa culotte baissée que ses genoux retenaient. Cela la laissa sans voix. Elle restait les bras ballants jusqu’à ce que Teva la sorte de sa torpeur.
« C’est de cette façon que sont punies les petites filles désobéissantes, dans cette maison. Ne croyez pas qu’avoir vingt-huit ans, comme Maeva dispense de ces punitions. Quel âge avez-vous Marguerite ?
– Trente-et-un ans, Madame, euh … Teva.
– Ce n’est pas très différent. De toute façon, ce n’est pas une question d’âge. C’est le comportement qui les rend nécessaires. »
Marguerite déglutit. Se pourrait-il que Teva suggère qu’elle reçoive une fessée à son tour ?
« Cela fait deux fois, dont une avec le martinet, que je dois fesser Maeva alors qu’elle agit sous votre influence. Vous étiez tout autant coupable qu’elle, mais elle est la seule à avoir été punie. Maeva s’en est plainte une fois auprès de moi, fort justement. »
Ce que Teva disait était censé et Marguerite ne savait comment réfuter les arguments de la sœur de Maeva.
« Je ne peux pas admettre les désobéissances de Maeva. Mais je ne trouve pas normal que pour une même bêtise commise par deux jeunes filles, ce soit celle qui en est l’instigatrice qui soit épargnée. Cela ne correspond pas à ma conception de la justice. »
Marguerite trouvait censé ce que disait Teva.
« Je dois donc vous demander de partir et de ne plus chercher à revoir Maeva. Vous avez une mauvaise influence sur elle.
– Non, s’il vous plait, je ne le ferai plus. Je ne savais pas.
– Je crois, au contraire que vous saviez parfaitement ce que vous faisiez.
– Je vous demande pardon.
– Vous avez vu qu’ici le pardon n’est accordé qu’après une fessée. Vous n’en êtes pas encore à ce stade. Je suis désolée, mais ce n’est pas possible.
– Je ne veux pas partir. Je veux revoir Maeva ! »
Teva laissa un long moment de silence pour laisser à Marguerite le temps d’intégrer les conséquences de ce qu’elle venait de dire.
« Il n’y aurait qu’une façon d’exaucer votre vœu. Il faudrait que vous soyez punie comme Maeva l’a été. Un peu plus, compte tenu de votre responsabilité. Ce serait équitable. »
Teva fixa Marguerite droit dans les yeux. Cette dernière baissa la tête.
« Regardez-moi quand je vous parle, jeune fille ! Si vous restez ici, il ne peut y avoir qu’une seule conclusion et vous la connaissez. Je vous donne la possibilité de partir une dernière fois. Après c’est moi qui décide. »
Marguerite ne bougeait pas. Dans sa tête, il y avait deux voix qui criaient. L’une disait :
« Pars ! Tu ne vas pas te laisser fesser ! Tu trouveras bien une façon de revoir Maeva sans que sa sœur le sache ! »
L’autre trouvait cela déloyal vis-à-vis de son amie. Elle était paralysée, incapable de prendre une décision. Teva la prit pour elle. Elle l’attrapa par le bras et l’approcha d’elle. Elle la plaça entre ses jambes et referma ses jambes sur celles de Marguerite. Bien qu’elle ne soit pas aussi petite que Maeva, Marguerite était tout aussi menue. Elle ne pesait rien entre les mains de Teva et elle commençait à s’en apercevoir.
Teva mit ses mains sur le bouton du pantalon. Cela réveilla Marguerite.
« Non, attendez, non !
– Trop tard ma petite. Maintenant c’est moi qui décide et je pense qu’une bonne fessée te fera le plus grand bien.
– Non, vous n’avez pas le droit !
– Et bien tu iras t’en plaindre, mais ce sera après avoir reçu ta fessée. »
Comme les mains de Marguerite gênaient pour défaire le pantalon, Teva mit les deux bras de la jeune femme derrière son dos. Sa main gauche enserra les deux poignets. Les tentatives de Marguerite pour s’en libérer furent vaines.
Teva croyait avoir le champ libre pour déboutonner le pantalon. Marguerite tenta de se plier suffisamment pour placer le bouton de son pantalon, objet de toutes les attentions, au pli de son ventre pour le rendre inaccessible. Teva la redressa et elle coinça le haut du buste de Marguerite contre son épaule, la plaquant contre elle.
« Vas-tu me laisser faire ? La fessée n’en sera que plus sévère ! »
Les tortillements et les ruades de Marguerite étaient aisément maîtrisés par Teva. Sa main libre suffisait pour déboutonner le pantalon. Cette première défaite de Marguerite scella les autres. Le pantalon était serré, mais plus rien n’empêchait, qu’en insistant, il descende le long des cuisses de la jeune femme.
Quand le mouvement fut amorcé, Teva fit passer Marguerite sous son bras gauche et elle la plaqua sur sa cuisse. Elle avait maintenant plus de facilité à baisser le pantalon. Un léger relâchement, au bon moment, de la prise sur les jambes de Marguerite et le pantalon fut descendu sous les genoux. Marguerite avait beau serrer les genoux, contracter les muscles de ses cuisses, cela n’empêchait pas la culotte de descendre.
Elle eut le temps d’une dernière vaine ruade avant que la fessée ne commence. Jusque-là, elle avait surtout pensé à l’humiliation d’avoir, à son âge, la culotte baissée par une autre personne pour la punir. Elle n’avait pas vraiment songé qu’une fessée faisait mal aux fesses. La réalité la rattrapa dès la première claque.
Elle avait l’impression que, quelques centièmes de secondes après que Teva avait abattu sa main sur ses fesses, on y appliquait, au même endroit pendant un temps très court, un objet brûlant qui diffusait alors lentement sa chaleur aux alentours. Puis, la claque suivante faisait oublier cette première douleur, mais pour la remplacer par une autre, équivalente, à un autre endroit sur ses fesses.
Marguerite restait en apnée quelques secondes après avoir expulsé l’air de ses poumons avec le cri qui avait suivi la fessée. Elle avait à peine le temps de reprendre son souffle avant de devoir de nouveau crier la douleur qui embrasait une nouvelle fois ses fesses. Elle ne pouvait tenir ce rythme bien longtemps. Les sanglots continus, obligeant à une respiration régulière, firent mettre fin à cette difficulté.
Quand Teva constata que Marguerite ne se débattait plus pour se libérer, mais qu’elle réagissait à la punition qu’elle lui infligeait par des mouvements incontrôlés, elle sut qu’elle avait donné à la jeune femme la leçon dont elle avait besoin. Elle poursuivit néanmoins la correction pour être certaine que Marguerite ne l’oublierait pas de si tôt.


Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.

Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 9
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 11

Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

3 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la claque aux fesses, bonjour!

    On n'arrête pas de le dire, mais...cause à mes fesses ma tête est malade ! L'usage immodéré du portable peut devenir carrément insupportable et risque de créer des addictions dommageables aux relations humaines. La preuve par deux... jours sans fessée pour Maeva qui finit tout de même par s'en prendre une à cause d'une futile histoire, justement... de portable.
    Il fallait bien que ça arrive. La conversation de Teva en communication directe avec les fesses de sa soeur n'a rien de téléphonique. On semble bien parti pour un forfait fessées, cette fois peu avantageux pour l'abonnée.
    Quand à Marguerite, l'imprudente, qui vient au secours de sa copine et se mêler des discordes familiales, ça lui pendait au derrière aussi clairement qu'une descente de slip avant une fessée. Il n'y a qu'elle a ne pas l'avoir venu venir ! Une déculottée c'est simple comme un coup de fil... même en Wifi sans fil.
    Encore une fois le texte est bien imagé et parvient à renouveler l'intérêt pour des descriptions peu évidentes à diversifier, car traitant du même sujet.
    Au delà de la rigueurs des punitions, petite touche de tendresse avec la scène du câlin des deux jeunes femmes, le pouce dans la bouche, sur les genoux de Fara. Notre ami JLG poursuit avec conviction le traitement difficile du thème de la régression.
    Après la pluie, le beaux temps... la punition, le pardon ! Tendance fessée équitable !
    Cordialement
    Ramina.

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  2. Bonjour,
    J'attends avec délectation le prochain commentaire de Ramina en alexandrins. Cela couronnerait un ensemble de commentaires tous mieux écrits les uns que les autres.
    Continuez, mon ami. J'adore vous lire.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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  3. Bonjour JLG. Et bonjour à tous.

    Le mot qui vient à l'esprit quand on lit ce récit, c'est subtilité. Tout est en nuances et, paradoxalement, en effleurements. La relation entre tous les personnages est empreinte de la plus grande délicatesse et de tendresse. C'est ce qui fait que Maeva se sent de plus en plus "chez elle" et finalement heureuse dans cette nouvelle situation.
    Subtilité aussi dans la façon dont Marguerite est amenée à devoir accepter à son tour une punition qu'elle ne veut pas tout en sachant qu'elle la mérite. Et sans doute va-t-elle, elle aussi, être dorénavant soumise assez souvent à ce type de châtiment. Pour son plus grand bien. Ce qu'elle mettra sans doute du temps à admettre.
    Amicalement.
    François

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