C’était l’heure du dîner. Les
deux filles étaient prêtes à aller au lit dès que leurs parents en auraient
décidé. Le téléphone de Maeva sonna. C’était le deuxième soir que cela se
produisait. Maeva regarda Teva, puis Fara. Aucune ouverture. Leur regard était
ferme. La punition ne souffrirait aucune exception. La sonnerie continua
jusqu’à ce que le téléphone passe sur répondeur.
Le répodeur était maintenu
intentionnellement actif.
« Sachant que tes amis
t’appellent et que tu ne peux pas leur répondre, cela te fera sentir concrètement
que tu es punie, lui avait expliqué Fara. »
Cela fonctionnait. A chaque fois
que le téléphone sonnait, Maeva suppliait des yeux qu’on la laissât répondre.
Teva et Fara ne se laissaient pas attendrir. Comme les autres fois, Maeva
baissa la tête et elle entreprit de finir sa soupe.
A la fin du repas, c’est Teva qui
alla consulter la liste des appels reçus.
« Cette Marguerite a appelé
trois fois. Elle tient à te parler. Je devrais peut-être la rappeler pour lui
expliquer ta situation. »
Teva hésita mais elle posa le
téléphone. Ce n’est que plus tard, en début de soirée, qu’elle revint dans le
séjour. Quand elle entra dans le séjour. Moana et Maeva étaient toutes deux sur
les genoux de Fara, chacune sur l’un d’eux. Elles avaient la tête appuyée sur
sa large poitrine, un pouce dans la bouche. Les deux mains de Fara caressaient
distraitement la cuisse de ses deux filles. On sentait les deux petites glisser
doucement vers le sommeil.
« Le parfait tableau de
l’amour paternel, songea Teva en souriant. C’était vraiment une excellente idée
d’accueillir Maeva dans notre cercle familial. Les soucis qu’elle me cause ont
changé de nature. Il n’y a plus rien que je ne puisse résoudre d’une bonne
fessée. »
Elle regarda un petit moment sa
sœur. Ses couettes avaient été défaites et ses cheveux, tombant sur son visage,
cachaient l’un de ses yeux. Teva n’arrivait plus à voir la jeune femme de
vingt-huit ans dans la gamine qui s’abandonnait entre les mains de son père
adoptif pour un long câlin, prélude à son coucher.
Teva s’aperçut alors que les deux
filles se donnaient la main. Le pouce de Maeva caressait doucement le dos de la
main de Moana. Teva sentit un sentiment de plénitude l’envahir. Quand elle
rêvait de fonder une famille, il y avait quelques années, c’était exactement
cela qu’elle voulait et Maeva y avait trouvé sa place.
« Je dois faire attention à
ne pas la couper de ses anciennes relations. Sa nouvelle vie doit être un
tournant, pas une rupture. Elle doit choisir elle-même quels amis elle veut
garder. »
Teva alla chercher le téléphone
de Maeva dans la cuisine.
« Commençons par cette Marguerite,
même si j’ai un a priori défavorable à son encontre. »
Elle commença par écouter les
messages que Marguerite avait laissés, mais il n’y avait rien de significatif.
Les « rappelle-moi » des premiers messages avaient laissé place à un
« Maeva, que se passe-t-il ? Tu ne me rappelles pas. Ce n’est pas
normal ! » dans le dernier. Elle semblait réellement inquiète.
« Un bon point pour elle,
songea Teva, elle tient à notre petite Maeva. »
Teva enfonça la touche qui lui
permettait de rappeler sa correspondante. Elle n’eut pas le temps de dire un
mot.
« Maeva, c’est toi ?
Comme je suis contente que tu me rappelles. Tu sais j’ai cru que tu ne voulais
plus me parler, que tu étais fâchée. J’étais désespérée de ne pas pouvoir te
joindre et comme je ne sais pas où tu habites maintenant, je ne pouvais rien faire.
Est-ce que ta garce de sœur a enfin …
– Mademoiselle ?
– Hein, mais qui c’est ? Ce
n’est pas Maeva ! »
Teva avait réussi à interrompre
le flot de paroles. Elle mit de côté, pour l’instant l’expression « garce
de sœur » utilisée par Marguerite. Cela pouvait attendre.
« Bonjour Mademoiselle, non,
ce n’est pas Maeva.
– Mais qui alors ?
– C’est Teva, sa sœur. »
Teva avait failli dire « sa
garce de sœur », mais elle s’était retenue.
« Qu’est-il arrivé à
Maeva ? Elle a un problème ?
– Rien de grave, je vous rassure.
Elle est là à quelques mètres de moi et elle sembla aller parfaitement bien.
– Pourquoi ne me parle-t-elle
pas ?
– Si vous me lassez en placer
une, je peux vous expliquer.
– Oh hein ? Ah oui. »
Elle se tut enfin.
« Maeva est punie. Elle est
privée de téléphone, c’est pourquoi elle ne peut pas vous répondre.
– Punie ? »
On sentait l’incrédulité dans le
ton de Marguerite. Elle devait avoir du mal à associer le mot
« punie » à la jeune femme qu’elle connaissait. Un doute commençait
cependant à poindre, compte tenu de sa première rencontre avec Teva et des
propos que Maeva lui avait tenus lors de leur dernière rencontre.
« Je peux lui parler ?
– Non, vous ne pouvez pas lui
parler. Je viens de vous dire que je l’ai punie. Elle est donc privée de son téléphone
pendant une semaine.
– Mais est-ce qu’elle va
bien ? Je peux la voir ?
– Il n’y a pas de souci. Vous
pouvez la voir quand vous voulez. Ce n’est pas parce que Maeva entame une
nouvelle vie qu’elle ne peut pas garder des relations avec les personnes qu’elle
connaissait avant.
– Elle peut venir me voir ?
– Hélas non, ce ne sera pas
possible. Maeva est privée de sortie pendant un mois. Vous en êtes, d’ailleurs,
en grande partie responsable.
– Moi ?
– Oui, vous, mais nous en
reparlerons en temps voulu. Si Maeva ne peut vous rendre visite, il n’y a pas
de problème à ce que ce soit vous qui veniez nous voir.
– Je peux venir ?
– Quand vous le voulez.
– Demain ?
– Demain, quand Maeva sera
rentrée du travail. Vers dix-huit heures quinze, si vous le voulez. Cela vous
laissera un peu de temps avant le bain. »
Le rendez-vous fut donc ainsi
pris. Maeva avait entendu la conversation, du moins ce qu’avait dit Teva. Elle
avait ouvert un œil, mais elle n’avait pas bougé. Teva s’en occupait, tout
allait donc bien.
« Marguerite va venir,
demanda-t-elle ?
– Oui, demain, ma chérie.
– Ah, c’est bien. »
Elle referma les yeux.
« Il doit être temps de
mettre ces deux demoiselles au lit, dit-elle à Fara.
– Tu as raison. Je les laisserais
volontiers s’endormir là. Elles sont si bien dans mes bras.
– Et toi si content de les tenir
dans tes bras.
– Je ne peux pas le cacher. C’est
un plaisir ! »
Il tendit Moana à sa femme.
« Je vais coucher
Maeva. »
Il se dirigea vers la chambre,
portant Maeva dans ses bras. Elle n’avait pas bougé. Elle s’était laissé faire,
la tête posée sur la poitrine de son beau-frère.
Quand la sonnerie de la porte
d’entrée retentit, Maeva et Teva se regardèrent. C’était Marguerite.
« Va ouvrir, dit
Teva ! »
Maeva se dépêcha. Les deux filles
avaient plaisir à se revoir. Elles tombèrent dans les bras l’une de l’autre.
Puis Maeva emmena Marguerite dire bonjour à Teva.
« Bonjour Marguerite.
– Bonjour Madame.
– Oh, si je vous appelle Marguerite,
vous pouvez bien m’appeler par mon nom. Je m’appelle Teva. C’est moi la sœur de
Maeva.
– Oui Madame, euh … je veux dire
Teva. »
Visiblement, Marguerite était mal
à l’aise. Teva vint à son secours.
« Maeva, pourquoi
n’emmènes-tu pas Marguerite dans ta chambre, vous devez avoir plein de choses à
vous raconter. »
Maeva prit la main de Marguerite
et elle l’entraîna avec elle. Teva était soucieuse. Quelle influence Marguerite
pouvait-elle avoir sur sa petite fille trop influençable ?
Moins d’un quart d’heure plus
tard, elle avait la réponse. Maeva revint. Elle avait une attitude bizarre.
« Teva, je vais reprendre
mon téléphone. Il est à moi et tu ne peux pas me le prendre.
– Je ne peux pas te le confisquer
pour te punir ?
– Euh, non.
– Donc tu vas le prendre bien que
je te l’aie interdit.
– Et bien … oui, c’est cela.
– Ce sera donc une
désobéissance »
L’assurance de Maeva avait
disparu.
« Qui a eu cette brillante
idée ?
– C’est Marguerite qui m’a dit.
– Marguerite ? Dis-lui de
venir ! »
Maeva ne cacha pas qu’elle était
soulagée de mettre fin à cette conversation et, de plus, de recevoir du
renfort. Marguerite était bien plus douée qu’elle pour ce type d’exercice.
Les deux filles revinrent. Maeva
ne savait pas comment se comporter. Elle n’osait pas regarder Teva. Elle était
très loin d’être sûre d’elle. Marguerite avait un air bravache, celui d’une
adolescente qui vient de découvrir qu’on peut braver l’autorité. Elle regardait
Teva droit dans les yeux, le visage fermé.
« Dis-moi voir, Maeva, alors
comme ça, tu as décidé de reprendre ton téléphone alors que je te l’ai
interdit ? »
Maeva jeta un œil à Marguerite
qui la regarda impassible.
« Oui, c’est cela.
– Tu sais que tu auras alors
désobéi ? »
Maeva regarda encore une fois son
amie pour chercher de l’appui. Celle-ci fit un imperceptible signe de tête.
Elle se retourna alors vers Teva et elle haussa les épaules.
« Essaye de le
prendre. »
Maeva hésita, mais elle ne
pouvait plus reculer en présence de son amie. Elle avança la main et la posa
sur son téléphone. Teva ne pouvait pas renoncer non plus. Il en allait de son
autorité. Elle fonça sur Maeva qu’elle prit par un bras. Elle la ramena au
milieu de la cuisine, puis elle tourna une des chaises qui se trouvaient autour
de la table. Elle s’y assit. Et elle attira Maeva entre ses genoux qu’elle
referma sur les jambes de sa sœur.
« Donne-moi le
téléphone ! »
Maeva le lui remit sans hésiter.
Teva le posa sur la table, puis elle mena Maeva sur sa droite. Celle-ci avait
compris ce qui allait lui arriver.
« Non Teva, pardon, pas la
fessée ! Je ne le ferai plus. »
C’était une supplique instinctive.
Elle savait que cela n’arrêterait pas Teva. Une seconde plus tard, elle était à
plat-ventre en travers des genoux de sa sœur. Sa jupe fut retroussée dans le
même mouvement. Elle sentit les doigts de Teva se glisser sous l’élastique de
son collant, puis de sa petite culotte qui furent descendus à hauteur de ses
genoux.
La fessée devait être à la
hauteur d’une désobéissance volontaire et préméditée. Teva songea un instant à
utiliser le martinet, mais elle se dit que Maeva n’aurait jamais osé aller
aussi loin de son propre chef. Marguerite en était grandement responsable. De
recevoir une vigoureuse fessée déculottée en présence de son amie constituerait
une punition suffisante pour lui ôter l’envie de recommencer.
Teva mit toute l’énergie dont
elle était capable dans la dizaine de premières claques qu’elle détachait l’une
de l’autre. Maeva ne faisait rien pour se défendre. Elle n’en revenait toujours
pas d’avoir eu tant d’audace et elle savait qu’il fallait en passer par la
fessée pour expier son insolence qu’elle regrettait déjà. Elle laissa ses
sanglots sortir. C’était une conséquence normale de la fessée, la présence de Marguerite
qu’elle avait presque oubliée, n’y changeait rien.
Alors Teva accéléra le rythme. Si
les claques étaient un peu moins fortes, elles se succédaient maintenant sans
répit. L’énergie dispensée sur les fesses de Maeva était considérable. Leur
température augmenta rapidement. Les cris de Teva, entre deux sanglots, étaient
maintenant désespérés.
Marguerite regardait la scène
stupéfaite. Ce n’était pas du tout ce qu’elle avait imaginé. Elle pensait se
trouver en présence d’une scène de violence où un adulte en battait un autre,
fort de sa supériorité physique. Or, elle assistait à une scène de discipline
domestique où une femme punissait sa petite fille au nom de l’autorité qu’elle
détenait sur elle. Tout cela était légitime, justifié et Maeva l’acceptait,
comme une juste rétribution de son impudence.
Quand elle remit Maeva sur ses
pieds, celle-ci se blottit contre sa sœur, cachant son visage dans le corsage
de Teva. Cette dernière la laissa y pleurer quelques courtes secondes, puis
elle la repoussa.
« Tttt, pas question.
Qu’est-ce que c’est que ça ? Le câlin, c’est après le pardon, mais avant
il y a le coin pour y réfléchir à ta désobéissance. »
Teva prit Maeva par l’oreille et
elle l’amena vers le séjour.
« Suivez-nous Marguerite. Je
tiens à ce que vous assistiez à tout le processus, jusqu’au bout. »
Marguerite n’osait pas décliner
l’offre et puis elle était fascinée par ce qu’elle venait de voir. Elle
commençait à comprendre pourquoi son amie ne se révoltait pas contre ce
traitement, pourtant douloureux et humiliant.
Teva conduisit Maeva au coin.
Celle-ci suivait sans protester. Elle releva sa jupe et croisa ses mains dans
son dos pour la maintenir relevée. Elle pleurait doucement, peinant à retrouver
une respiration normale entre deux sanglots.
Marguerite regardait incrédule ce
tableau. Son amie, à vingt-huit ans, se tenait au coin, exposant ses fesses
nues. Ses jambes nues, elles aussi, n’étaient barrées que par sa culotte
baissée que ses genoux retenaient. Cela la laissa sans voix. Elle restait les
bras ballants jusqu’à ce que Teva la sorte de sa torpeur.
« C’est de cette façon que
sont punies les petites filles désobéissantes, dans cette maison. Ne croyez pas
qu’avoir vingt-huit ans, comme Maeva dispense de ces punitions. Quel âge
avez-vous Marguerite ?
– Trente-et-un ans, Madame, euh …
Teva.
– Ce n’est pas très différent. De
toute façon, ce n’est pas une question d’âge. C’est le comportement qui les
rend nécessaires. »
Marguerite déglutit. Se
pourrait-il que Teva suggère qu’elle reçoive une fessée à son tour ?
« Cela fait deux fois, dont
une avec le martinet, que je dois fesser Maeva alors qu’elle agit sous votre
influence. Vous étiez tout autant coupable qu’elle, mais elle est la seule à
avoir été punie. Maeva s’en est plainte une fois auprès de moi, fort
justement. »
Ce que Teva disait était censé et
Marguerite ne savait comment réfuter les arguments de la sœur de Maeva.
« Je ne peux pas admettre
les désobéissances de Maeva. Mais je ne trouve pas normal que pour une même
bêtise commise par deux jeunes filles, ce soit celle qui en est l’instigatrice
qui soit épargnée. Cela ne correspond pas à ma conception de la justice. »
Marguerite trouvait censé ce que
disait Teva.
« Je dois donc vous demander
de partir et de ne plus chercher à revoir Maeva. Vous avez une mauvaise
influence sur elle.
– Non, s’il vous plait, je ne le
ferai plus. Je ne savais pas.
– Je crois, au contraire que vous
saviez parfaitement ce que vous faisiez.
– Je vous demande pardon.
– Vous avez vu qu’ici le pardon
n’est accordé qu’après une fessée. Vous n’en êtes pas encore à ce stade. Je
suis désolée, mais ce n’est pas possible.
– Je ne veux pas partir. Je veux
revoir Maeva ! »
Teva laissa un long moment de
silence pour laisser à Marguerite le temps d’intégrer les conséquences de ce
qu’elle venait de dire.
« Il n’y aurait qu’une façon
d’exaucer votre vœu. Il faudrait que vous soyez punie comme Maeva l’a été. Un
peu plus, compte tenu de votre responsabilité. Ce serait équitable. »
Teva fixa Marguerite droit dans
les yeux. Cette dernière baissa la tête.
« Regardez-moi quand je vous
parle, jeune fille ! Si vous restez ici, il ne peut y avoir qu’une seule
conclusion et vous la connaissez. Je vous donne la possibilité de partir une
dernière fois. Après c’est moi qui décide. »
Marguerite ne bougeait pas. Dans
sa tête, il y avait deux voix qui criaient. L’une disait :
« Pars ! Tu ne vas pas
te laisser fesser ! Tu trouveras bien une façon de revoir Maeva sans que
sa sœur le sache ! »
L’autre trouvait cela déloyal
vis-à-vis de son amie. Elle était paralysée, incapable de prendre une décision.
Teva la prit pour elle. Elle l’attrapa par le bras et l’approcha d’elle. Elle
la plaça entre ses jambes et referma ses jambes sur celles de Marguerite. Bien
qu’elle ne soit pas aussi petite que Maeva, Marguerite était tout aussi menue.
Elle ne pesait rien entre les mains de Teva et elle commençait à s’en
apercevoir.
Teva mit ses mains sur le bouton
du pantalon. Cela réveilla Marguerite.
« Non, attendez, non !
– Trop tard ma petite. Maintenant
c’est moi qui décide et je pense qu’une bonne fessée te fera le plus grand
bien.
– Non, vous n’avez pas le
droit !
– Et bien tu iras t’en plaindre,
mais ce sera après avoir reçu ta fessée. »
Comme les mains de Marguerite
gênaient pour défaire le pantalon, Teva mit les deux bras de la jeune femme
derrière son dos. Sa main gauche enserra les deux poignets. Les tentatives de Marguerite
pour s’en libérer furent vaines.
Teva croyait avoir le champ libre
pour déboutonner le pantalon. Marguerite tenta de se plier suffisamment pour
placer le bouton de son pantalon, objet de toutes les attentions, au pli de son
ventre pour le rendre inaccessible. Teva la redressa et elle coinça le haut du
buste de Marguerite contre son épaule, la plaquant contre elle.
« Vas-tu me laisser
faire ? La fessée n’en sera que plus sévère ! »
Les tortillements et les ruades
de Marguerite étaient aisément maîtrisés par Teva. Sa main libre suffisait pour
déboutonner le pantalon. Cette première défaite de Marguerite scella les
autres. Le pantalon était serré, mais plus rien n’empêchait, qu’en insistant,
il descende le long des cuisses de la jeune femme.
Quand le mouvement fut amorcé,
Teva fit passer Marguerite sous son bras gauche et elle la plaqua sur sa
cuisse. Elle avait maintenant plus de facilité à baisser le pantalon. Un léger
relâchement, au bon moment, de la prise sur les jambes de Marguerite et le
pantalon fut descendu sous les genoux. Marguerite avait beau serrer les genoux,
contracter les muscles de ses cuisses, cela n’empêchait pas la culotte de
descendre.
Elle eut le temps d’une dernière
vaine ruade avant que la fessée ne commence. Jusque-là, elle avait surtout
pensé à l’humiliation d’avoir, à son âge, la culotte baissée par une autre
personne pour la punir. Elle n’avait pas vraiment songé qu’une fessée faisait
mal aux fesses. La réalité la rattrapa dès la première claque.
Elle avait l’impression que,
quelques centièmes de secondes après que Teva avait abattu sa main sur ses
fesses, on y appliquait, au même endroit pendant un temps très court, un objet
brûlant qui diffusait alors lentement sa chaleur aux alentours. Puis, la claque
suivante faisait oublier cette première douleur, mais pour la remplacer par une
autre, équivalente, à un autre endroit sur ses fesses.
Marguerite restait en apnée
quelques secondes après avoir expulsé l’air de ses poumons avec le cri qui avait
suivi la fessée. Elle avait à peine le temps de reprendre son souffle avant de
devoir de nouveau crier la douleur qui embrasait une nouvelle fois ses fesses.
Elle ne pouvait tenir ce rythme bien longtemps. Les sanglots continus,
obligeant à une respiration régulière, firent mettre fin à cette difficulté.
Quand Teva constata que Marguerite
ne se débattait plus pour se libérer, mais qu’elle réagissait à la punition
qu’elle lui infligeait par des mouvements incontrôlés, elle sut qu’elle avait
donné à la jeune femme la leçon dont elle avait besoin. Elle poursuivit
néanmoins la correction pour être certaine que Marguerite ne l’oublierait pas
de si tôt.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 9
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 11
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Amis de la poésie et de la claque aux fesses, bonjour!
RépondreSupprimerOn n'arrête pas de le dire, mais...cause à mes fesses ma tête est malade ! L'usage immodéré du portable peut devenir carrément insupportable et risque de créer des addictions dommageables aux relations humaines. La preuve par deux... jours sans fessée pour Maeva qui finit tout de même par s'en prendre une à cause d'une futile histoire, justement... de portable.
Il fallait bien que ça arrive. La conversation de Teva en communication directe avec les fesses de sa soeur n'a rien de téléphonique. On semble bien parti pour un forfait fessées, cette fois peu avantageux pour l'abonnée.
Quand à Marguerite, l'imprudente, qui vient au secours de sa copine et se mêler des discordes familiales, ça lui pendait au derrière aussi clairement qu'une descente de slip avant une fessée. Il n'y a qu'elle a ne pas l'avoir venu venir ! Une déculottée c'est simple comme un coup de fil... même en Wifi sans fil.
Encore une fois le texte est bien imagé et parvient à renouveler l'intérêt pour des descriptions peu évidentes à diversifier, car traitant du même sujet.
Au delà de la rigueurs des punitions, petite touche de tendresse avec la scène du câlin des deux jeunes femmes, le pouce dans la bouche, sur les genoux de Fara. Notre ami JLG poursuit avec conviction le traitement difficile du thème de la régression.
Après la pluie, le beaux temps... la punition, le pardon ! Tendance fessée équitable !
Cordialement
Ramina.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'attends avec délectation le prochain commentaire de Ramina en alexandrins. Cela couronnerait un ensemble de commentaires tous mieux écrits les uns que les autres.
Continuez, mon ami. J'adore vous lire.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JLG. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerLe mot qui vient à l'esprit quand on lit ce récit, c'est subtilité. Tout est en nuances et, paradoxalement, en effleurements. La relation entre tous les personnages est empreinte de la plus grande délicatesse et de tendresse. C'est ce qui fait que Maeva se sent de plus en plus "chez elle" et finalement heureuse dans cette nouvelle situation.
Subtilité aussi dans la façon dont Marguerite est amenée à devoir accepter à son tour une punition qu'elle ne veut pas tout en sachant qu'elle la mérite. Et sans doute va-t-elle, elle aussi, être dorénavant soumise assez souvent à ce type de châtiment. Pour son plus grand bien. Ce qu'elle mettra sans doute du temps à admettre.
Amicalement.
François