Il ne savait pas que ma mère était capable de donner d’aussi
rigoureuses fessées. Où avait-elle appris à le faire ? Cela lui était-il
venu instinctivement, emportée par la colère suite au larcin de son fils dans
le magasin ? Cette question resta pour lui sans réponse, mais rien ne lui permit de penser qu’elle était une fesseuse expérimentée avant de le corriger ce
jour-là.
Il eut tout le loisir de méditer sur sa nouvelle condition
quand elle l’envoya au coin pendant qu’elle finissait de préparer le repas. Son
père et elle étaient attablés quand elle l’autorisa à en sortir et à se
reculotter, juste à temps pour prendre place pour le dîner.
Deux jours plus tard, il en recevait une deuxième. Cela
devint une habitude et une prérogative de sa mère qui n’obtint jamais de son
père qu’il le punisse de cette façon. Il lui avait, par contre, clairement fait
comprendre que s’il ne se soumettait pas à la volonté de sa mère, il viendrait
lui prêter main forte pour le déculotter.
Les premières fois, ma mère eut besoin de cette caution pour
qu’il la laisse lui baisser sa culotte. Puis il la laissait faire sans qu’elle
ait besoin d’y faire référence. Son autorité suffisait, bien qu’il ait négocié
à chaque fois en vain, tentant d’éviter la correction.
Il avait cru, suite à la première fessée, que cela
alourdirait l’ambiance familiale. A sa grande surprise, il n’en fut rien. il
mit un peu de temps à s’en rendre compte. Les premiers jours, ce fut la honte
qui l’emporta, surtout quand, après qu’il avait reçu trois fessées dans la même
semaine, sa mère lui expliqua que ce serait désormais de cette façon qu’elle
traiterait ses écarts de conduite. Il protesta faiblement mais sa mère fut intraitable.
« Vois-tu, mon garçon, cela fait quelques mois que tu
as tendance à devenir insupportable avec ton entourage et avec nous, tes
parents, en particulier. Ma sœur m’avait fait remarqué que tu agissais comme le
ferait un petit garçon : le refus des règles autrefois bien admises, des
colères, des désobéissances… »
Ses velléités d’indépendances avaient été prises pour des
caprices.
« … elle m’a recommandé de te punir comme un petit
garçon. Une bonne fessée déculottée, un long moment au coin et on n’en parle
plus. Depuis que j’ai adopté sa méthode, je dois avouer que les résultats sont
spectaculaires. »
L’incident chez le disquaire n’avait été que l’occasion dont
elle s’était servie pour introduire durablement ce nouveau mode de punition. Il
cessa de s’en plaindre assez rapidement. Cela n’y changeait rien et sa Maman
avait tendance à augmenter la sévérité des punitions quand il montrait trop de
mauvaise volonté à recevoir la fessée.
Cela ne signifiait pas qu’il trouvait ce mode de punition
adapté, mais force était de reconnaître qu’il avait apporté de notables
améliorations. Il accordait une bien plus grande attention à ce que les
personnes de son entourage exigeaient de lui. Quand il recevait une fessée,
suite à l’un de ses écarts, il s’efforçait de modifier son comportement afin
d’en éviter une deuxième pour la même raison. Commettre, à peu de temps
d’écart, la même bêtise amenait sa Maman à le punir plus sévèrement la deuxième
fois.
En particulier, il réapprit à obéir sans discuter à ses
parents. Son père, bien qu’il ne sévissait pas lui-même, n’hésitait pas à l’envoyer
voir sa mère quand il estimait qu’une correction était nécessaire. Dès qu’un
écart de conduite ou de comportement avait été constaté, il était déculotté,
grondé, fessé et envoyé au coin. Il savait à quoi s’attendre.
Il faisait de réels efforts pour éviter la fessée en
maîtrisant son comportement. Il devint bien plus sage et obéissant et il
mettait plus d’ardeur dans mon travail. Ses parents Le félicitèrent souvent pour
ses progrès, mais cela ne suffit jamais à lui épargner totalement la fessée. Leur
déception était évidente quand ils se résolvaient à le corriger, mais la sienne
l’était tout autant.
Quand il commença à travailler, il s’imagina que les fessées
étaient derrière lui. Il avait un peu plus de vingt-quatre ans. L’indépendance
financière qu’il avait acquise, l’amenait à revendiquer son indépendance tout
court. Fort de cette prétention et de l’argent sur son compte en banque, il se
montra insolent envers sa mère dont la réaction ne se fit pas attendre. Malgré
ses protestations, il se retrouva promptement à plat ventre en travers de ses
genoux, la culotte aux genoux et il reçut une sévère fessée.
Après un long séjour au coin, elle lui expliqua, avant de l’autoriser
à se rhabiller, que c’était son comportement qui déterminait la nature de ses
punitions, ni son âge et ni l’argent qu’il gagnait n’entreraient en ligne de
compte. Elle lui annonça qu’il serait soumis à son autorité aussi longtemps que
nécessaire et au minimum tant qu’il logerait sous son toit.
Elle tint parole et il reçut sa dernière fessée à l’âge de vingt-sept ans, peu de temps avant d’emménager avec Laure
dans ce qui était, à l’époque, le studio de la jeune fille. Elle était tout
aussi peu rigoureuse que lui. Faute d’une autorité pour les lui imposer, il
perdit rapidement tous les acquis que ses parents lui avaient si patiemment
inculqués… grâce à de nombreuses fessées.
Denis n’avait pas été étonné quand sa mère avait repris les
choses en mains neuf ans plus tard. C’est qu’elle ne l’ait pas fait plus tôt
qui n’avait cessé de le stupéfier. Il l’avait craint de nombreuses fois quand
sa mère remarquait, de plus en plus explicitement, les faiblesses et les
lacunes dans leur mode de vie, dans la tenue de leur appartement et dans le
niveau de responsabilité qu’ils assumaient. Elle les avait vertement grondés
quand elle avait pris conscience de l’état de leurs dettes. Ce jour-là Denis
avait cru qu’il allait se retrouver de nouveau en travers des genoux maternels.
Il n’avait pas compris ce qui l’avait retenue. Laure, suite à la fessée qu'elle avait reçue au travail, avait donné l’occasion de
revenir aux méthodes que Denis avait si bien connues quand il était jeune
adulte.
Il n’avait pas vu revenir les fessées de cette époque
avec satisfaction, mais il était persuadé qu’entre sa mère, sa belle-mère et sa
voisine, elles sauraient traquer leurs indolences et, faute d’y mettre fin, les
faire grandement diminuer. Il n’avait donc aucun doute sur l’efficacité des
punitions que Madame Caroni lui imposerait dorénavant.
« Je pense que tu as compris, constata Madame Caroni.
Que je ne te voie plus prendre des libertés quand je te mets au coin ! La
prochaine fois, tu ne te contenteras pas que de ma main ! »
Denis avait regagné le coin, heureux que Madame Caroni se satisfasse
d’une aussi petite fessée. Succédant à celle qu’il avait reçue quelques
dizaines de minutes plus tôt, elle lui avait chauffé les fesses, suffisamment
pour qu’il se promette de ne pas recommencer. Etre mis au coin par Madame
Caroni était tout aussi sérieux que quand c’était sa maman qui l’y envoyait. Il
s’en souviendrait.
« Laure, à ton tour ! Je t’attends ! »
La jeune femme fit face à Madame Caroni. Elle avait des
larmes dans les yeux et son visage montrait le déchirement intérieur qu’elle
vivait. Elle ne voulait pas d’une autre fessée. Mais que se passerait-il si
elle refusait de se soumettre à la punition que sa voisine avait décidé de lui
infliger ? Heureusement, Madame Caroni précipita sa décision, mettant fin
à ses hésitations.
« Laure, faut-il que j’aille te chercher ? Si je
me déplace, ce sera avec la brosse ! »
Du doigt, elle désignait l’ustensile de bain qu’elle avait
transformé en instrument punitif un peu plus tôt dans la soirée. Il était posé
sur le canapé à quelques pas de là. Laure hésitait encore. Madame Caroni fit un
pas, se rapprochant de la brosse.
« Non, non, attendez ! Je viens ! »
Laure se déplaça remarquablement vite pour quelqu’un dont la
culotte était baissée à hauteur de ses genoux. Madame Caroni avait écarté son
bras gauche, ménageant une sorte de niche et Laure se pencha pour y passer sa
tête et son buste. Elle poussa un petit gémissement quand elle sentit le bras
se refermer sur ses reins et la plaquer fermement contre le flanc de la
voisine. Sa jupe fut remise en place pour bien dégager les fesses.
Laure se mit à pleurer avant de recevoir la première claque
sur ses fesses. Elle ne cessa pas toute la fessée durant. Madame Caroni fut
attentive à lui administrer une correction qui soit équivalente à celle qu’avait
reçue Denis. Ils avaient commis la même bêtise, ils devaient en être punis de
la même façon.
Les mouvements de Laure étaient provoqués par l’impact de la
main sur ses fesses. Elle ne pouvait éviter que son postérieur soit emporté par
la forece de la main de Madame Caroni qui y mettait une conviction certaine.
Quand la douleur se répandait aux alentours de là où la claque avait été
appliquée, elle levait un pied, ou l’autre pour tenter, vainement d’atténuer le coup qu’elle venait de recevoir.
Comme toujours, la fessée lui sembla très longue. Elle
attendait impatiemment que Madame Caroni en ait fini avec elle et cela
n’arrivait jamais. Elle fut contente d’être renvoyée au coin. Ses fesses la
brûlaient encore, mais elle avait l’espoir que cela allât en diminuant. Elle
plaça son nez dans le coin, se jurant bien que plus jamais elle prendrait le
risque de parler ou de bouger quand Madame Caroni l’y avait mise.
Madame Caroni contemplait son œuvre. Elle avait l’impression
d’avoir progressé. Ses deux pupilles se tenaient parfaitement comme elle
l’avait exigé d’eux. Il y avait peu de risque qu’ils recommencent à prendre des
libertés avec ses exigences. Il y avait encore une fessée à leur donner d’ici
ce soir, mais cela se ferait probablement sans difficulté. Elle n’en attendait
plus aucune, au-delà d’accidents qu’il suffirait de réprimer au moment où ils
se produiraient. L’obéissance de ses deux pupilles était assurée.
Bien que ce fut la première fois que Madame Caroni eût fessé
Denis et Laure, elle les laissa au coin, seuls dans leur appartement. Elle
vaqua à ses occupations chez elle et elle revenait régulièrement jeter un œil
sur ses deux voisins. Elle restait discrète de telle sorte qu’ils ne soient
jamais certain si elle était présente dans leur dos ou non.
Madame Caroni les libéra du coin pour le dîner mais avec la
ferme consigne de s’y remettre tous les deux dès la cuisine débarrassée des
reliefs du repas. Quand elle était revenue, elle les avait trouvés le nez dans
leur coin. Ils avaient poussé le soin du détail jusqu’à baisser leur culotte de
leur propre initiative, ce dont Madame Caroni les félicita.
Ils gémirent et supplièrent quand Madame Caroni leur annonça
qu’il était l’heure de leur prochaine fessée. Ils se mirent tous les deux à
pleurer à la vue de la ceinture que Madame Caroni avait préparée pour les
punir, mais ils laissèrent, l’un après l’autre, leur voisine les placer dans la
position disciplinaire qui lui convenait. Constatant qu’aucun des deux
n’essayait vraiment d’éviter la correction, Madame Caroni en conclut que son
autorité était définitivement assise sur ces deux-là. Il avait fallu jouer
serré, mais elle y était arrivée.
C’est le soir qu’elle avait définitivement gagné la partie.
Quand elle était revenue relever ses deux pupilles de leur pénitence, elle les
avait mis elle-même au lit. Elle les avait déshabillés, mais elle avait refusé
de passer sa nuisette à Laure.
« Elle est bien trop ajourée pour une personne qui n’a
pas plus de cervelle qu’une petite fille ! »
Elle avait été cherché chez elle un tee-shirt suffisamment
long pour couvrir à moitié les fesses. Avant de les coucher, elle avait passé
de la pommade sur leurs fesses. Allongés sur ses genoux, elle leur avait massé
longuement les fesses, l’un après l’autre. Laure ronronnait sous la caresse et
Denis failli s’endormir. Ils apprécièrent le bisou que Madame Caroni leur
donna, une fois la lumière éteinte.
Ils respectèrent scrupuleusement la consigne de sommeil
qu’elle leur donna. Madame Caroni, quand elle rentra chez elle ce soir-là, eut
l’impression de s’être occupé de deux petits enfants pendant toute la soirée.
Depuis, elle continuait sur le même ton.
Madame Caroni revint au présent. Elle jeta un œil à Laure
dans le coin de la cuisine.
« Je vais l’y laisser encore un bon moment. »
Elle était assez furieuse du peu d’empressement que Laure et
Denis mettaient à remettre leur appartement en état. Rares étaient les soirs où
elle ne devait pas les fesser pour n’avoir fait que très approximativement le
travail qu’elle leur assignait.
« Comme les enfants, ils préfèrent jouer plutôt que de
travailler ! Je dois tenir bon. Ils vont bien se lasser de recevoir une
fessée chaque soir ! »
Elle compta dans sa tête. Seize jours depuis le soir où elle
leur avait administré la fessée pour la première fois.
« Combien de jours n’a-t-il pas été nécessaire de punir
au moins l’un des deux ? Trois ou quatre, pas plus. »
Cela faisait un nombre considérable de fessées en si peu de
temps. Madame Caroni savait qu’ils en avaient besoin. Elle devait continuer.
Elle passa voir Denis qui avait commencé le repassage.
« Tu continues jusqu’à ce que je revienne. Rappelle-toi :
pas de faux-pli, bien plié et parfaitement rangé. Tu sais ce que tu risques si
ce n’est pas le cas ?
– Oui Zia !
– Alors c’est parfait. Je reviens tout à l’heure. »
Rien n’avait bougé dans son appartement. Lorena lisait,
assise sur le canapé du salon. Du coin de l’œil, elle pouvait surveiller
Béatrice, tâche bien inutile puisque celle-ci se tenait sagement au coin et
elle n’avait aucune envie d’en bouger avant qu’on lui en donne l’autorisation,
cherchant, en attendant, à se faire oublier.
« Notre Béatrice a-t-elle été sage ?
– Un vrai petit ange ! On ne l’a pas entendue ! En
as-tu fini avec les voisins ?
– Pas tout à fait. Laure est au coin, il faut que j’aille
bientôt lui donner l’autorisation d’en sortir et j’irai vérifier leur travail,
ce soir, avant de les mettre au lit. »
La conversation se prolongea quelques minutes. Il en
ressortait le sérieux avec lequel Madame Caroni envisageait son activité de
tutrice. Elle voulait transmettre cette exigence à Lorena qui débutait dans la
fonction.
Elles passèrent dans la cuisine et Béatrice resta seule dans
le séjour. Le temps passait ainsi beaucoup moins vite. Béatrice serait
volontiers sortie du coin. Elle commençait à y trouver le temps
particulièrement long. En avait-elle encore pour longtemps ? Ni Lorena ni
Zia Margherita n’avaient évoqué une prochaine fin de son temps au coin.
L’engourdissement la gagnait, et elle devait maintenant faire un effort pour
tenir la position, l’ennui était la sensation dominante et une légère pression
sur sa vessie rendait ce moment encore plus inconfortable. Son esprit
vagabondait de temps en temps, mais elle revenait le plus souvent sur les
questions qu’elle se posait sur son avenir : quelle serait sa vie
maintenant qu’elle était placée sous la coupe de sa voisine et de sa
fille ?
« Je passe chez Laure et Denis. J’en ai pour cinq
minutes. Tu t’occupes de Béatrice avant que nous ne passions à table ?
– Oui Maman, je m’en occupe ! »
Béatrice entendit Lorena se rapprocher d’elle.
« Allez, ma grande, on va dans la cuisine ! »
Béatrice regarda la jeune fille. Pouvait-elle remonter sa
culotte ? Elle espérait que son temps au coin venait enfin de prendre fin.
« En route, ordonna Lorena ! »
Elle tapotait les fesses de Béatrice, la pressant d’obéir.
Béatrice avança. C’était ce qu’on attendait d’elle pour le moment. Quand il
serait temps de se reculotter Lorena le lui dirait.
« Mets-toi au coin ! »
Lorena désignait l’endroit dans la cuisine où la pénitence
devait continuer. La déception de Béatrice était à la mesure de l’espoir
qu’elle avait eu. Elle était désespérée en reprenant la pose et elle manqua de
peu de se remettre à pleurer et le relâchement en contrecoup l’amena au bord du
pipi sur place. Elle serra les jambes pour contrôler la miction qui
s’annonçait.
« As-tu envie de faire pipi ? Faut-il que je
t’emmène aux toilettes ? »
En un éclair, Béatrice vit comment se déroulerait ce passage
aux toilettes. Faire pipi en présence de Lorena, révéler encore un peu plus de
son intimité… non, ce n’était pas possible. Elle pouvait tenir encore un
moment.
« Non Mademoiselle. Ce n’est pas nécessaire. Ça va. »
Lorena n’avait pas insisté au grand soulagement de Béatrice.
L’attente avait repris et avec elle l’ankylosement des bras et l’ennui.
Heureusement, le retour de Madame Caroni apporta un peu de diversité. Béatrice
entendait la conversation, même si, bien sûr, elle n’était pas invitée à y
participer.
Madame Caroni instruisait Lorena de ses obligations de tutrice.
« Ne donne la fessée que quand tu es certaine qu’elle
est méritée. Fesser n’est pas un jeu. Ton puni doit en retirer un bénéfice ! »
« Sois juste mais ferme ! Si la fessée est
méritée, elle doit être donnée ! Ton pupille en a besoin. »
« N’oublie jamais de féliciter celui ou celle à qui tu
donnes la fessée quand il ou elle s’est bien comporté. N’hésite pas à le
prendre dans tes bras aussi souvent que tu l’allonges à plat ventre sur tes
genoux pour lui donner la fessée. »
Madame Caroni rappela aussi à Lorena qu’elle devait signer
le carnet, mais elles tombèrent d’accord pour dire que c’était Béatrice qui devait y veiller.
Madame Caroni déployait toute la philosophie de son
engagement auprès de ses voisins et de la vision qu’elle avait de la responsabilité
qu’elle avait acceptée. Elle la prenait très au sérieux et elle comptait
obtenir des résultats tangibles sur leur comportement.
« Vois-tu, poursuivit-elle, quand une femme comme
Béatrice a reçu une bonne fessée et qu’elle doit rester au coin alors que nous
vaquons à nos occupations, elle apprend beaucoup. Quand, comme ce soir, elle
est privée de dîner et que tu vas la mettre au lit de bonne heure, elle va
comprendre qu’elle s’est comportée comme une petite fille et qu’il est logique
de la punir suivant l’âge qu’elle a montré, et non en fonction de son âge
réel. »
Effectivement, Béatrice apprenait beaucoup, surtout sur ce
qui lui arriverait désormais dans cette maison. Elle n’était pourtant pas au
bout de ses surprises.
« Je vais vérifier que mes deux tourtereaux se sont
bien remis au travail. Veux-tu bien te charger, Lorena, de mettre Béatrice au
lit ?
– Oui Maman, pas de problème ! Je m’en
charge ! »
Le dîner s’était achevé et Béatrice était toujours au coin
dans la cuisine. Cela faisait sans doute plus d’une heure et demi qu’elle s’y
tenait continûment si on négligeait le court moment où elle avait fait le
trajet pour se rendre dans la cuisine. Elle avait trouvé les ressources pour
rester immobile. La conversation entre Madame Caroni et sa fille, en occupant
son esprit, y avait bien aidé.
Béatrice voyait avec soulagement venir la fin de sa
pénitence. Être mise au lit par Lorena était une nouvelle vexation, mais cela
valait mieux que de devoir rester là à fixer l’angle du mur à deux ou trois centimètre
de ses yeux.
« On y va Béatrice ! »
Lorena l’avait prise par un bras et elle l’entraînait vers
la sortie de l’appartement. Le changement de position faillit faire relâcher à
Béatrice le contrôle de sa vessie qui commençait à lui envoyer des signaux
d’urgence. Elle croisa les jambes pour diminuer la pression.
« As-tu besoin de faire pipi ? »
Béatrice voyait la fin de sa punition arriver. Elle pourrait
aller aux toilettes chez elle, sans la supervision de Lorena, espérait-elle. Elle
pouvait attendre encore quelques minutes.
« Non, Mademoiselle. »
Morena la regarda soupçonneuse.
« Es-tu certaine ?
– Oui Mademoiselle.
– Alors, allons-y. avance ! »
Béatrice s’arrêta alors que Lorena avait la main sur la
poignée de la porte.
« Mademoiselle, est-ce que je peux remonter ma
culotte ? »
Il n’y avait pas une grande distance à parcourir pour passer
d’un appartement à l’autre, mais Béatrice ne se voyait pas le faire avec la
culotte tendue entre les genoux. Il suffirait de rencontrer quelqu’un pour
qu’il sache que Béatrice avait reçu une fessée, qui plus est par la jeune fille
qui l’accompagnait.
Lorena avait ouvert la porte et elle prit Béatrice par le
bras pour l’obliger à avancer.
« Cesse donc ta comédie, à moins que tu ne veuilles une
autre fessée ? »
Il y eut un bruit dans la cage d’escalier. Béatrice fit un
pas en arrière, se libérant de la prise de Lorena.
« Ça suffit, gronda cette dernière ! Tu l’auras
voulu ! »
Sa prise sur le bras de Béatrice ne laissa pas le choix à
cette dernière qui ne chercha d’ailleurs pas à se libérer. Cela aurait été trop
loin et aurait constitué une désobéissance flagrante et volontaire que ni Zia
Margherita, ni Lorena ne pouvaient ignorer. L’hésitation de Béatrice suffit à
Lorena qui, n’ayant pas le moindre doute sur ce qu’il fallait faire, fit preuve
de la résolution qu’il fallait.
Lorena fit passer Béatrice sous son bras et elle
l’immobilisa contre son flanc.
« Je vais t’apprendre à désobéir ! »
Elle releva la jupe et la rabattit dans le dos de Béatrice
dont les fesses nues se trouvèrent tournées vers le palier alors que la porte
était grande ouverte.
« Non, pardon Mademoiselle, cria-t-elle ! »
Lorena ne l’écouta même pas. Elle entreprit d’administrer
une fessée magistrale à Béatrice qui, malgré les efforts qu’elle fît, ne put retenir
ses cris et ses pleurs.
« Puisqu’il te faut une fessée… »
Le bruit des claques qui résonnaient sur la peau nue et les
cris qui retentissaient dans la cage d’escalier ne laissaient aucun doute sur
ce qui se passait sur le palier du deuxième étage. Une personne recevait la
fessée.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 6
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 6
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
Le chapitre 8.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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