samedi 10 août 2019

Madame Caroni - chapitre 6

« Cela fait un temps immémorablement long que je suis là, se dit Denis. Madame Caroni nous a-t-elle oubliés ? »
Il éprouvait ce que ressente toutes les personnes mises au coin par la volonté d’un tiers et qui n’ont pas le droit de le quitter sans autorisation sous peine d’une nouvelle fessée… ce qu’ils cherchent à éviter à tout prix. Le temps s’étire, se déforme. Les repères horaires disparaissent. Très vite il ne sut plus si cela faisait cinq ou dix minutes qu’il était là. Vingt ou trente minutes ? Une heure ? Il percevait bien quelques bruits, mais rien qui pouvait le renseigner sur l’heure qu’il était.

Le nez enfoncé dans le coin, il ne voyait rien. Il avait cru entendre Madame Caroni quitter l’appartement, mais cela n’avait pas été confirmé par le bruit de la porte de l’appartement en se refermant. Il avait donc un doute et craignait, s’il bougeait, qu’elle en conclût qu’il avait besoin d’une autre fessée.
Il avait compris que Madame Caroni saurait transformer ces moments-là en une séance humiliante et douloureuse dont il sortirait les fesses en feu. Il savait qu’il y en avait une autre en préparation, il ne tenait pas à alourdir son ardoise.
Durant les premières minutes que Laure avait passées au coin, il l’avait entendue étouffer ses sanglots. Depuis plus rien. Il supposait qu’elle était encore au coin dans l’angle opposé de la pièce, mais il n’en avait aucune certitude. Il avait cru discerner, une fois ou deux, un léger son de froissement de tissu. Cela avait été tellement furtif qu’il se demandait si ce n’était pas son désir de nouveauté qui avait provoqué des hallucinations auditives.
« Ne pas savoir ce qui se passait derrière moi est vraiment la pire des choses qui peut m’arriver, pensa-t-il. »
Il réfléchit un instant. Il disposait de tout le temps voulu pour le faire.
« Non, le pire, c’est, à trente-six ans, de me trouver au coin, la culotte baisée à attendre l’arrivée de ma voisine que je connais à peine. »
Il arriva à une conclusion encore différente après quelques nouvelles minutes.
« En fait, le pire ce serait de recevoir une fessée de plus parce que je n’ai pas respecté les consignes au coin. »
Cette conclusion ne le rassura pas, mais elle raffermit sa volonté d’attendre sagement que Madame Caroni revienne. Ce serait pour lui donner une autre fessée, mais cela il n’y pouvait rien.

Sa résolution tint durant un temps qu’il ne sut pas estimer. C’était long… et court à la fois. Madame Caroni ne s’était toujours pas signalée et tous ses muscles devenaient douloureux à force d’immobilité. Ses épaules surtout le faisaient souffrir. Il manqua, par deux fois, de laisser retomber son tee-shirt. Heureusement, cela n’arriva pas.
Maintenant, c’était ses cuisses qui refusaient de le maintenir dans la même position, sans bouger. Il eut un début de crampe dans la jambe droite, qu’il réussit à maîtriser en se détendant. Il reporta un peu de son poids sur le côté gauche. La crampe qui s’en suivit le prit au dépourvu et il n’arrivait pas à la faire passer. A peine avait-il réussi à faire diminuer la douleur que le muscle durcissait de nouveau.
Il fallait bouger un peu, changer de position ce qui n’est pas simple quand on est au coin et que l’immobilité est la seule solution pour ne pas être puni une nouvelle fois. Il prit la décision de le faire discrètement, malgré les risques encourus.
« Si Madame Caroni s’en aperçoit, je vais prendre quelques bonnes claques sur les fesses. Combien ? Pas plus d’une dizaine. De toute façon si je reste comme cela, ce sera pareil, peut-être pire. »
Denis fit lentement glisser son pied gauche pour l’écarter un peu du droit. Le soulagement fut immédiat. Il reprit son immobilité. Rien. Pas de réaction. Si Madame Caroni était encore dans la pièce, elle ne s’était rendue compte de rien. Ce constat le rassura et le ragaillardit. Il n’attendit pas que la crampe suivante soit effective pour bouger de nouveau le pied. Comme pour la première fois, il n’y eut aucune réaction venant de Madame Caroni.
« Elle ne peut pas être là, se dit-il, elle aurait réagi. »
Peu après avoir bougé les bras et presque laissé tomber le bas de son tee-shirt sur ses fesses, sa conviction était faite. Il se racla la gorge. Une fois… une deuxième. Toujours rien. Il pouvait aller plus loin sans toutefois quitter la position au coin. Quand Madame Caroni reviendrait, il faudrait pouvoir se remettre dans la bonne position en un instant.
« Laure ? »
Son cœur s’emballa un peu. S’il s’était trompé…
« Laure ?
– Tu es fou ! Si elle nous entend ?
– Elle n’est pas là. Tu penses bien qu’autrement je me serais pris une fessée depuis longtemps. »
Laure laissa passer un petit moment de silence.
« Oui, tu as raison. Elle n’est pas là mais elle va revenir.
– Pas de doute là-dessus. C’est pourquoi il ne faut pas bouger de là. Mais on peut se détendre un peu.
– Ça tombe bien ! Je commençais à avoir mal à un bras. C’est difficile de rester comme cela. Et puis c’est long. Combien de temps encore va-t-on rester là ? »

Madame Caroni regarda sa montre. Vingt minutes s’étaient écoulées depuis qu’elle avait laissé ses deux pupilles face à leur angle de mur respectif dans leur appartement. Elle n’avait pas eu le temps de faire grand-chose, mais elle voulait qu’ils prennent l’habitude rester seuls au coin, même si elle n’était pas là pour les surveiller.
« Ce sera un test de leur niveau d’obéissance. Je vais aller jeter un œil discrètement. »
Elle entrebâilla la porte juste assez pour lui permettre de passer. Des bruits de conversation lui parvinrent aussitôt à l’oreille.
« Les petits chameaux ! Ils vont voir de quel bois je me chauffe ! »
Elle se glissa dans le séjour sur la pointe des pieds. Denis et Laure étaient toujours chacun dans leur coin. Ils avaient relâché leur position. Denis avait laissé tomber son tee-shirt qui lui arrivait maintenant en haut des cuisses et Laure se massait les fesses qui étaient presque entièrement couvertes par sa jupe.
« Et toi, tu as encore mal ?
– Qu’est-ce que tu crois ? Bien sûr ! La brosse ce n’était pas pour rire ! Après la fessée que m’a donnée ta mère hier soir ! Je ne sais pas comment je vais pouvoir m’asseoir demain. Pourvu que Madame Archain n’ait pas l’idée de me punir !
– Moi, c’est pareil ! Et dire que Madame Caroni va nous en donner une autre ce soir…
– Ce ne sera pas une, mais deux, intervint Madame Caroni ! »
Denis tourna la tête pour que ses yeux lui confirment le désastre.
« Oh non, fit-il ! »
Il replaça son visage dans l’angle de la pièce. Laure poussa un petit cri aigu et reprit la position normale au coin. Elle dut s’y reprendre à deux fois pour remettre sa jupe à sa place. Denis fit de même aussi vite qu’il put. Du premier coup, il réussit à relever son tee-shirt au-dessus de ses reins. Il n’avait pas fallu plus de deux secondes pour qu’ils se retrouvent au coin, positionnés exactement comme l’exigeait leur voisine.
« Je vois qu’il suffit que je tourne le dos quelques minutes pour que vos réflexes de désobéissance reprennent leurs droits ! »
Aucun des deux punis ne se risqua à plaider sa cause. Ils savaient qu’ils avaient ouvertement désobéi et que Madame Caroni ne laisserait pas cela impuni, ce qu’elle confirma aussitôt.
« Je crois qu’une bonne fessée chacun est nécessaire. »
Denis enfonça son visage un peu plus profondément dans le coin et Laure serra ses deux poings. Ni l’un ni l’autre n’eut le sentiment de vivre une injustice. Ils savaient que c’était une punition méritée. Ils ne songèrent même pas qu’elle n’était pas adaptée à leur âge. Ils avaient fait une bêtise, ils devaient logiquement en payer le prix.
« Denis, c’est toi qui passe en premier ! Viens ici ! »
Il fit demi-tour pour faire face à sa voisine. La certitude d’être dans le vrai se lisait sur le visage de Madame Caroni. Elle était tout autant persuadée qu’il fallait punir ses deux pupilles d’une bonne fessée que Denis était assuré qu’il l’avait mérité et que sa voisine avait toute légitimité pour le corriger. Il ne put cependant s’empêcher de supplier tout en marchant vers Madame Caroni.
« Pardon, Madame. Je ne le ferai plus !
– J’espère bien que tu ne le feras plus, d’autant plus que tu te souviendras de la fessée que je t’ai donnée ! »
Elle attrapa Denis par le bras et lui fit faire prestement les deux derniers pas qui lui restaient pour se mettre à disposition de sa voisine. Elle passa son bras autour de la taille de Denis et elle l’obligea à se courber, ce qu’il fit sans résister. Denis était plus grand que Madame Caroni, ce n’était pas pratique du tout pour donner une fessée dans cette position.
« Mets-toi à genoux, ordonna-t-elle ! »
Les fesses de Denis étaient maintenant à la bonne hauteur pour la main de Madame Caroni.
« Comme cela, tu profiteras mieux de la fessée ! »
Elle mit ses paroles en action. Sa main frappa la fesse droite, puis la gauche. Denis gémit. L’effet des précédentes fessées n’était pas dissipé, loin de là. Il n’en fallait pas beaucoup pour que la cuisson retournât au point que Madame Caroni l’avait laissée avant de mettre Denis au coin. Les cris de Denis, à chaque fois que Madame Caroni abattait sa main, en attestaient.
Elle n’eut pas besoin d’administrer une longue correction. De cette façon, le message passait très bien.
« Rien de tel que des fesses bien rouges et cuisantes pour comprendre qu’on venait de commettre une grosse bêtise ! N’est-ce pas mon garçon ? »
C’est une question de pure forme. Elle n’appelait pas ni de confirmation, ni d’infirmation. Madame Caroni n’attendit pas la réponse pour continuer la fessée.


Si Denis avait eu le temps de répondre et s’il l’avait fait objectivement, il aurait confirmé les dires de Madame Caroni. Il avait reçu la fessée tant qu’il avait habité chez sa mère. Il ne se rappelait pas qu’elle l’avait corrigé de cette façon quand il était petit. Il se souvenait d’avoir été grondé et généralement cela avait suffi pour qu’il rectifie son comportement.
Vers dix-huit ans, sa tardive crise d’adolescence l’avait amené à chercher à se démarquer de l’image de petit garçon bien sage qui lui collait à la peau. Il avait cru, compte tenu de sa majorité toute récente, pouvoir s’émanciper non seulement de la tutelle maternelle, mais également de certaines lois en vigueur, comme de payer ce que l’on prenait dans les rayons des magasins.
Ses tentatives comme délinquant juvénile n’avaient pas été couronnées de succès. Il avait été pris sur le fait avec un CD passé sous sa ceinture par la propriétaire du magasin de disque. A La Villeneuve sur Horto, on n’appelait pas la police pour régler ces petits désagréments. Tout le monde se connaissait de près ou de loin dans cette petite ville. La commerçante, une femme qui ne devait pas avoir dix ans de plus que lui, l’avait pris par l’oreille et elle l’avait conduit derrière le comptoir où elle l’avait obligé à se mettre à genoux face au mur.
« Les mains sur la tête, avait-elle exigé ! »
C’est dans cette position, sous les commentaires ironiques des adultes venus faire leurs achats et des regards inquiets des jeunes de son âge, qu’il avait dû attendre sa mère. Elle avait arrangé les choses avec la marchande de disques en lui présentant ses plus plates excuses et en réglant le coût de l’article que Denis avait tenté de voler.
Il se rappelait encore la conclusion de la disquaire alors que sa mère le prenait autoritairement par le bras pour le ramener à la maison. Elle l’avait claironnée dans tout le magasin, prenant bien soin que les autres personnes présentes l’entendent.
« C’est d’une bonne fessée déculottée dont il aurait besoin ! Sans doute n’en a-t-il pas eu assez quand il était petit ! »
Le rouge lui était monté au front et il avait vu, avec inquiétude, que sa mère accusait le coup et qu’elle prenait en compte l’idée, ne la trouvant pas si déplacée que cela. Ses méthodes éducatives avaient été remises en cause publiquement. Elle en était sérieusement vexée. Le tort n’en revenait pas à la propriétaire du magasin, mais à son écervelé de fils.
« Ne vous inquiétez pas, répondit-elle, je me charge de la punition. Soyez certaine qu’il n’est pas prêt à recommencer ! »
Les mimiques approbatrices des clients en avaient dit long sur ce qu’il pensait du traitement qu’il convenait d’infliger à des pré-délinquants comme lui.
Sa mère n’avait lâché son bras qu’une fois monté dans la voiture. Il avait tenté de présenter ses excuses et d’en connaître un peu plus sur les intentions de sa génitrice durant le court trajet qui les ramenait à la maison, mais il s’était heurté à un mur.
C’est en le tenant par l’oreille qu’elle l’avait fait sortir de la voiture garée devant le pavillon familial. C’était sous le regard de plusieurs voisins, des adultes mais aussi des enfants et quelques camarades de son âge, qu’il avait franchi la barrière qui délimitait le jardin de ses parents, n’osant pas se plaindre du douloureux pinçon sur son lobe auditif qui l’obligeait à marcher à moitié courbé et à tordre le cou pour faire diminuer la douleur.
Sur injonction de sa mère, il avait tout juste eu le temps d’enlever son manteau et ses chaussures avant d’être conduit, toujours tenu par l’oreille, devant l’un des angles que formaient deux des murs de la cuisine.
« Mets-toi au coin et que je ne t’entende plus ! Je vais venir m’occuper de toi tout à l’heure.
– Mais Maman, je… »
Une claque sur le fond du pantalon avait interrompu son esquisse de négociation.
« Au coin tout de suite ! »
La fureur qu’il lisait dans ses yeux l’avait incité à obéir. Quand sa mère en était à ce niveau de colère après lui, il était préférable de faire profil bas. En général, après quelques minutes de réflexion, son emballement retombait. Cette fois-là, ce ne fut pas le cas. Sans doute avait-il été trop loin.
Le temps au coin se prolongeait. Il entendit sa mère discuter avec son père. Ils étaient dans le salon, Denis ne comprenait pas ce qu’ils se disaient. Quelques minutes plus tard, il reconnut les pas de mon père.
« Tu t’es mis dans une situation délicate, mon garçon. J’ai l’impression que ta mère n’a pas l’intention de passer l’éponge. »
Il tourna la tête, pensant avoir trouvé un interlocuteur plus compréhensif. Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche.
« Non, non ! Ta mère t’a interdit de bouger ! Face au mur ! »
Son père retourna à ses affaires, le laissant de nouveau seul. Il commençait à me demander quels étaient les projets de ma mère. Cette mise au coin ne l’avait pas rassuré. il considérait, à juste titre, cela comme une punition pour un petit garçon que certaines institutrices avaient utilisée à l’école primaire. Il était un enfant sage, il n’y avait donc jamais été envoyé, mais il avait pu y voir plusieurs de ses camarades y passer de longues minutes.
L’allusion de la disquaire à la fessée lui traversa brièvement l’esprit. il l’écarta comme une hypothèse impossible compte tenu de son âge et du fait que cela n’était pas dans les habitudes familiales. Il eut un pointe d’inquiétude en se rappelant la réaction de ma mère suite à la proposition de la marchande de disques.
Il échafaudait de nombreuses stratégies pour se sortir de ce mauvais pas. Dans tous les cas, il fallait qu’il attende que sa mère prenne l’initiative. Bouger du coin où il avait été mis ne ferait qu’envenimer la situation.

Sa mère entra dans la cuisine et se mit à préparer le dîner dans lui accorder un mot. Il patientait dans le coin, attendant son bon vouloir.
« Denis, viens ici ! »
Il se présenta devant elle, restant debout alors qu’elle s’était assise sur une des chaises de la cuisine qu’elle avait tournée, dos à la table, pour faire face à l’espace libre.
« J’ai bien réfléchi et j’ai décidé que tu avais besoin d’une sévère punition. »
Les choses ne s’engageaient pas bien. De quoi sa mère envisageait-elle de le priver ? La dernière fois il avait été contraint d’annuler toutes les sorties prévues pendant un mois et de passer toutes ses soirées à la maison. Mais c’était il y avait deux ans déjà. Il était majeur, maintenant. Avait-elle l’intention de récidiver ?
« Tu t’es comporté comme un gamin irresponsable et tu m’as fait honte devant tout le monde. Je crois que la marchande de disques avait raison. »
Il ne comprit pas sur le moment. Ma mère se chargea de rendre les choses plus claires.
« Une bonne fessée, c’est ce qu’il te faut ! »
Il resta pantois devant elle. Une fessée ? Elle plaisantait, il en était sûr ou plutôt elle voulait lui faire peur pour marquer le coup, pensa-t-il. Elle attrapa la taille de son survêtement et elle tira sur la rosette qui nouait le cordon qui le retenait à ma taille.
« Non, Maman ! »
Il venait de comprendre que sa mère était sérieuse et qu’elle avait vraiment l’intention de le fesser. Ses mains tenant la taille de mon pantalon l’empêchèrent de poursuivre le déculottage qu’elle avait entrepris.
« Mon garçon, tu vas me laisser faire. S’il le faut je vais demander à ton père de m’aider, mais alors tu auras la fessée tous les soirs, jusqu’à la fin de la semaine !
– Maman, cria-t-il indigné, tu ne peux pas, j’ai dix-huit ans !
– Dix-huit ans ? Es-tu certain ? Crois-tu que, quand on a dix-huit ans, on chaparde encore dans les magasins ? Puisque tu te comportes comme un petit garçon, tu vas être puni comme un petit garçon : une bonne fessée déculottée.
– Tu n’as pas le droit ! Je suis trop grand !
– Pas le droit ? Trop grand ? Et toi, tu n'es pas trop grand pour voler dans les magasins ? Tu as de la chance que je n’aie pas décidé de t'y punir sur place. La prochaine fois, je n’hésiterai pas. »
Elle saisit son poignet et elle l’amena au creux de ses reins. Elle fit de même avec l’autre, les tenant tous deux d’une seule main. Sa poigne était ferme. De sa main libre, elle tira sur le bas de mon survêtement qui descendit sur le haut de mes cuisses. La peur décupla son énergie et lui donna l’audace de se rebeller. Il libéra une main qui attrapa la taille de son pantalon avant qu’il n’aille plus bas. Il reçut une claque sur la main.
« Enlève ta main tout de suite ! »
Il raffermit cependant sa prise sur la taille de son pantalon.
« Est-il nécessaire que j’aille chercher ton père ? »
Il regardait sa mère droit dans les yeux. Elle le ferait, ce serait certain.
« Mais, Maman… »
Sa mère reprit son poignet qu’il avait libéré de sa prise pour éviter qu’elle ne lui baisse le pantalon. Elle le remit derrière le dos de Denis et l’enferma dans sa main. Il résista un peu, pour le principe, mais sans conviction. Il la laissa faire. Elle saisit la taille de son pantalon et elle le baissa. Quand elle prit l’élastique de la culotte, il sut qu’elle irait jusqu’au bout. Il abandonna la partie.
Sa Maman baissa sa culotte et le coucha sur ses genoux. Il ne savait pas ce que c’était que de recevoir une fessée, mais sa mère savait ce que voulait dire d’en donner une. La première claque le stupéfia. Il émit juste un « oh » d’étonnement. Cela brûlait. Son attention tournée vers la honte à avoir été déculotté par sa mère à dix-huit ans, se recentra vite sur la nécessité d’absorber la cuisson naissante sur ses fesses.
Sa Maman tenait toujours ses deux mains jointes dans son dos. Il ne tentait pas de les libérer pour se sortir de ce mauvais pas. Plus la fessée progressait, plus la cuisson de ses fesses devenait insupportable, moins il songeait à se libérer. Il lui restait juste l’espoir que sa Maman estimerait que ma fessée avait été suffisante. Nous n’y étions pas encore.



Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 5
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

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