Il éprouvait ce que ressente toutes les personnes mises au
coin par la volonté d’un tiers et qui n’ont pas le droit de le quitter sans
autorisation sous peine d’une nouvelle fessée… ce qu’ils cherchent à éviter à
tout prix. Le temps s’étire, se déforme. Les repères horaires disparaissent.
Très vite il ne sut plus si cela faisait cinq ou dix minutes qu’il était là.
Vingt ou trente minutes ? Une heure ? Il percevait bien quelques
bruits, mais rien qui pouvait le renseigner sur l’heure qu’il était.
Le nez enfoncé dans le coin, il ne voyait rien. Il avait cru
entendre Madame Caroni quitter l’appartement, mais cela n’avait pas été confirmé
par le bruit de la porte de l’appartement en se refermant. Il avait donc un
doute et craignait, s’il bougeait, qu’elle en conclût qu’il avait besoin d’une
autre fessée.
Il avait compris que Madame Caroni saurait transformer ces
moments-là en une séance humiliante et douloureuse dont il sortirait les fesses
en feu. Il savait qu’il y en avait une autre en préparation, il ne tenait pas à
alourdir son ardoise.
Durant les premières minutes que Laure avait passées au
coin, il l’avait entendue étouffer ses sanglots. Depuis plus rien. Il supposait
qu’elle était encore au coin dans l’angle opposé de la pièce, mais il n’en
avait aucune certitude. Il avait cru discerner, une fois ou deux, un léger son
de froissement de tissu. Cela avait été tellement furtif qu’il se demandait si
ce n’était pas son désir de nouveauté qui avait provoqué des hallucinations
auditives.
« Ne pas savoir ce qui se passait derrière moi est
vraiment la pire des choses qui peut m’arriver, pensa-t-il. »
Il réfléchit un instant. Il disposait de tout le temps voulu
pour le faire.
« Non, le pire, c’est, à trente-six ans, de me trouver
au coin, la culotte baisée à attendre l’arrivée de ma voisine que je connais à
peine. »
Il arriva à une conclusion encore différente après quelques
nouvelles minutes.
« En fait, le pire ce serait de recevoir une fessée de
plus parce que je n’ai pas respecté les consignes au coin. »
Cette conclusion ne le rassura pas, mais elle raffermit sa
volonté d’attendre sagement que Madame Caroni revienne. Ce serait pour lui donner
une autre fessée, mais cela il n’y pouvait rien.
Sa résolution tint durant un temps qu’il ne sut pas estimer.
C’était long… et court à la fois. Madame Caroni ne s’était toujours pas
signalée et tous ses muscles devenaient douloureux à force d’immobilité. Ses
épaules surtout le faisaient souffrir. Il manqua, par deux fois, de laisser
retomber son tee-shirt. Heureusement, cela n’arriva pas.
Maintenant, c’était ses cuisses qui refusaient de le
maintenir dans la même position, sans bouger. Il eut un début de crampe dans la
jambe droite, qu’il réussit à maîtriser en se détendant. Il reporta un peu de
son poids sur le côté gauche. La crampe qui s’en suivit le prit au dépourvu et
il n’arrivait pas à la faire passer. A peine avait-il réussi à faire diminuer la
douleur que le muscle durcissait de nouveau.
Il fallait bouger un peu, changer de position ce qui n’est
pas simple quand on est au coin et que l’immobilité est la seule solution pour
ne pas être puni une nouvelle fois. Il prit la décision de le faire discrètement,
malgré les risques encourus.
« Si Madame Caroni s’en aperçoit, je vais prendre
quelques bonnes claques sur les fesses. Combien ? Pas plus d’une dizaine.
De toute façon si je reste comme cela, ce sera pareil, peut-être pire. »
Denis fit lentement glisser son pied gauche pour l’écarter
un peu du droit. Le soulagement fut immédiat. Il reprit son immobilité. Rien.
Pas de réaction. Si Madame Caroni était encore dans la pièce, elle ne s’était
rendue compte de rien. Ce constat le rassura et le ragaillardit. Il n’attendit
pas que la crampe suivante soit effective pour bouger de nouveau le pied. Comme
pour la première fois, il n’y eut aucune réaction venant de Madame Caroni.
« Elle ne peut pas être là, se dit-il, elle aurait
réagi. »
Peu après avoir bougé les bras et presque laissé tomber le
bas de son tee-shirt sur ses fesses, sa conviction était faite. Il se racla la
gorge. Une fois… une deuxième. Toujours rien. Il pouvait aller plus loin sans
toutefois quitter la position au coin. Quand Madame Caroni reviendrait, il
faudrait pouvoir se remettre dans la bonne position en un instant.
« Laure ? »
Son cœur s’emballa un peu. S’il s’était trompé…
« Laure ?
– Tu es fou ! Si elle nous entend ?
– Elle n’est pas là. Tu penses bien qu’autrement je me
serais pris une fessée depuis longtemps. »
Laure laissa passer un petit moment de silence.
« Oui, tu as raison. Elle n’est pas là mais elle va
revenir.
– Pas de doute là-dessus. C’est pourquoi il ne faut pas
bouger de là. Mais on peut se détendre un peu.
– Ça tombe bien ! Je commençais à avoir mal à un bras.
C’est difficile de rester comme cela. Et puis c’est long. Combien de temps
encore va-t-on rester là ? »
Madame Caroni regarda sa montre. Vingt minutes s’étaient
écoulées depuis qu’elle avait laissé ses deux pupilles face à leur angle de mur
respectif dans leur appartement. Elle n’avait pas eu le temps de faire
grand-chose, mais elle voulait qu’ils prennent l’habitude rester seuls au coin,
même si elle n’était pas là pour les surveiller.
« Ce sera un test de leur niveau d’obéissance. Je vais
aller jeter un œil discrètement. »
Elle entrebâilla la porte juste assez pour lui permettre de
passer. Des bruits de conversation lui parvinrent aussitôt à l’oreille.
« Les petits chameaux ! Ils vont voir de quel bois
je me chauffe ! »
Elle se glissa dans le séjour sur la pointe des pieds. Denis
et Laure étaient toujours chacun dans leur coin. Ils avaient relâché leur
position. Denis avait laissé tomber son tee-shirt qui lui arrivait maintenant
en haut des cuisses et Laure se massait les fesses qui étaient presque
entièrement couvertes par sa jupe.
« Et toi, tu as encore mal ?
– Qu’est-ce que tu crois ? Bien sûr ! La brosse ce
n’était pas pour rire ! Après la fessée que m’a donnée ta mère hier
soir ! Je ne sais pas comment je vais pouvoir m’asseoir demain. Pourvu que
Madame Archain n’ait pas l’idée de me punir !
– Moi, c’est pareil ! Et dire que Madame Caroni va nous
en donner une autre ce soir…
– Ce ne sera pas une, mais deux, intervint Madame
Caroni ! »
Denis tourna la tête pour que ses yeux lui confirment le
désastre.
« Oh non, fit-il ! »
Il replaça son visage dans l’angle de la pièce. Laure poussa
un petit cri aigu et reprit la position normale au coin. Elle dut s’y reprendre
à deux fois pour remettre sa jupe à sa place. Denis fit de même aussi vite
qu’il put. Du premier coup, il réussit à relever son tee-shirt au-dessus de ses
reins. Il n’avait pas fallu plus de deux secondes pour qu’ils se retrouvent au
coin, positionnés exactement comme l’exigeait leur voisine.
« Je vois qu’il suffit que je tourne le dos quelques
minutes pour que vos réflexes de désobéissance reprennent leurs
droits ! »
Aucun des deux punis ne se risqua à plaider sa cause. Ils
savaient qu’ils avaient ouvertement désobéi et que Madame Caroni ne laisserait
pas cela impuni, ce qu’elle confirma aussitôt.
« Je crois qu’une bonne fessée chacun est
nécessaire. »
Denis enfonça son visage un peu plus profondément dans le
coin et Laure serra ses deux poings. Ni l’un ni l’autre n’eut le sentiment de
vivre une injustice. Ils savaient que c’était une punition méritée. Ils ne
songèrent même pas qu’elle n’était pas adaptée à leur âge. Ils avaient fait une
bêtise, ils devaient logiquement en payer le prix.
« Denis, c’est toi qui passe en premier ! Viens
ici ! »
Il fit demi-tour pour faire face à sa voisine. La certitude
d’être dans le vrai se lisait sur le visage de Madame Caroni. Elle était tout
autant persuadée qu’il fallait punir ses deux pupilles d’une bonne fessée que
Denis était assuré qu’il l’avait mérité et que sa voisine avait toute
légitimité pour le corriger. Il ne put cependant s’empêcher de supplier tout en
marchant vers Madame Caroni.
« Pardon, Madame. Je ne le ferai plus !
– J’espère bien que tu ne le feras plus, d’autant plus que
tu te souviendras de la fessée que je t’ai donnée ! »
Elle attrapa Denis par le bras et lui fit faire prestement
les deux derniers pas qui lui restaient pour se mettre à disposition de sa
voisine. Elle passa son bras autour de la taille de Denis et elle l’obligea à
se courber, ce qu’il fit sans résister. Denis était plus grand que Madame
Caroni, ce n’était pas pratique du tout pour donner une fessée dans cette
position.
« Mets-toi à genoux, ordonna-t-elle ! »
Les fesses de Denis étaient maintenant à la bonne hauteur
pour la main de Madame Caroni.
« Comme cela, tu profiteras mieux de la
fessée ! »
Elle mit ses paroles en action. Sa main frappa la fesse
droite, puis la gauche. Denis gémit. L’effet des précédentes fessées n’était
pas dissipé, loin de là. Il n’en fallait pas beaucoup pour que la cuisson
retournât au point que Madame Caroni l’avait laissée avant de mettre Denis au
coin. Les cris de Denis, à chaque fois que Madame Caroni abattait sa main, en
attestaient.
Elle n’eut pas besoin d’administrer une longue correction.
De cette façon, le message passait très bien.
« Rien de tel que des fesses bien rouges et cuisantes
pour comprendre qu’on venait de commettre une grosse bêtise ! N’est-ce pas
mon garçon ? »
C’est une question de pure forme. Elle n’appelait pas ni de
confirmation, ni d’infirmation. Madame Caroni n’attendit pas la réponse pour
continuer la fessée.
Si Denis avait eu le temps de répondre et s’il l’avait fait
objectivement, il aurait confirmé les dires de Madame Caroni. Il avait reçu la
fessée tant qu’il avait habité chez sa mère. Il ne se rappelait pas qu’elle
l’avait corrigé de cette façon quand il était petit. Il se souvenait d’avoir
été grondé et généralement cela avait suffi pour qu’il rectifie son
comportement.
Vers dix-huit ans, sa tardive crise d’adolescence l’avait
amené à chercher à se démarquer de l’image de petit garçon bien sage qui lui
collait à la peau. Il avait cru, compte tenu de sa majorité toute récente,
pouvoir s’émanciper non seulement de la tutelle maternelle, mais également de
certaines lois en vigueur, comme de payer ce que l’on prenait dans les rayons
des magasins.
Ses tentatives comme délinquant juvénile n’avaient pas été
couronnées de succès. Il avait été pris sur le fait avec un CD passé sous sa
ceinture par la propriétaire du magasin de disque. A La Villeneuve sur Horto,
on n’appelait pas la police pour régler ces petits désagréments. Tout le monde
se connaissait de près ou de loin dans cette petite ville. La commerçante, une
femme qui ne devait pas avoir dix ans de plus que lui, l’avait pris par
l’oreille et elle l’avait conduit derrière le comptoir où elle l’avait obligé à
se mettre à genoux face au mur.
« Les mains sur la tête, avait-elle exigé ! »
C’est dans cette position, sous les commentaires ironiques
des adultes venus faire leurs achats et des regards inquiets des jeunes de son
âge, qu’il avait dû attendre sa mère. Elle avait arrangé les choses avec la
marchande de disques en lui présentant ses plus plates excuses et en réglant le
coût de l’article que Denis avait tenté de voler.
Il se rappelait encore la conclusion de la disquaire alors
que sa mère le prenait autoritairement par le bras pour le ramener à la maison.
Elle l’avait claironnée dans tout le magasin, prenant bien soin que les autres
personnes présentes l’entendent.
« C’est d’une bonne fessée déculottée dont il aurait
besoin ! Sans doute n’en a-t-il pas eu assez quand il était
petit ! »
Le rouge lui était monté au front et il avait vu, avec
inquiétude, que sa mère accusait le coup et qu’elle prenait en compte l’idée,
ne la trouvant pas si déplacée que cela. Ses méthodes éducatives avaient été
remises en cause publiquement. Elle en était sérieusement vexée. Le tort n’en
revenait pas à la propriétaire du magasin, mais à son écervelé de fils.
« Ne vous inquiétez pas, répondit-elle, je me charge de
la punition. Soyez certaine qu’il n’est pas prêt à recommencer ! »
Les mimiques approbatrices des clients en avaient dit long
sur ce qu’il pensait du traitement qu’il convenait d’infliger à des pré-délinquants comme lui.
Sa mère n’avait lâché son bras qu’une fois monté dans la
voiture. Il avait tenté de présenter ses excuses et d’en connaître un peu plus
sur les intentions de sa génitrice durant le court trajet qui les ramenait à la
maison, mais il s’était heurté à un mur.
C’est en le tenant par l’oreille qu’elle l’avait fait sortir
de la voiture garée devant le pavillon familial. C’était sous le regard de
plusieurs voisins, des adultes mais aussi des enfants et quelques camarades de
son âge, qu’il avait franchi la barrière qui délimitait le jardin de ses parents,
n’osant pas se plaindre du douloureux pinçon sur son lobe auditif qui l’obligeait
à marcher à moitié courbé et à tordre le cou pour faire diminuer la douleur.
Sur injonction de sa mère, il avait tout juste eu le temps
d’enlever son manteau et ses chaussures avant d’être conduit, toujours tenu par
l’oreille, devant l’un des angles que formaient deux des murs de la cuisine.
« Mets-toi au coin et que je ne t’entende plus !
Je vais venir m’occuper de toi tout à l’heure.
– Mais Maman, je… »
Une claque sur le fond du pantalon avait interrompu son
esquisse de négociation.
« Au coin tout de suite ! »
La fureur qu’il lisait dans ses yeux l’avait incité à obéir.
Quand sa mère en était à ce niveau de colère après lui, il était préférable de
faire profil bas. En général, après quelques minutes de réflexion, son
emballement retombait. Cette fois-là, ce ne fut pas le cas. Sans doute avait-il été trop loin.
Le temps au coin se prolongeait. Il entendit sa mère discuter
avec son père. Ils étaient dans le salon, Denis ne comprenait pas ce qu’ils se
disaient. Quelques minutes plus tard, il reconnut les pas de mon père.
« Tu t’es mis dans une situation délicate, mon garçon. J’ai
l’impression que ta mère n’a pas l’intention de passer l’éponge. »
Il tourna la tête, pensant avoir trouvé un interlocuteur
plus compréhensif. Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche.
« Non, non ! Ta mère t’a interdit de bouger !
Face au mur ! »
Son père retourna à ses affaires, le laissant de nouveau
seul. Il commençait à me demander quels étaient les projets de ma mère. Cette mise
au coin ne l’avait pas rassuré. il considérait, à juste titre, cela comme une
punition pour un petit garçon que certaines institutrices avaient utilisée à
l’école primaire. Il était un enfant sage, il n’y avait donc jamais été envoyé,
mais il avait pu y voir plusieurs de ses camarades y passer de longues minutes.
L’allusion de la disquaire à la fessée lui traversa
brièvement l’esprit. il l’écarta comme une hypothèse impossible compte tenu de
son âge et du fait que cela n’était pas dans les habitudes familiales. Il eut
un pointe d’inquiétude en se rappelant la réaction de ma mère suite à la
proposition de la marchande de disques.
Il échafaudait de nombreuses stratégies pour se sortir de ce
mauvais pas. Dans tous les cas, il fallait qu’il attende que sa mère prenne
l’initiative. Bouger du coin où il avait été mis ne ferait qu’envenimer la
situation.
Sa mère entra dans la cuisine et se mit à préparer le dîner
dans lui accorder un mot. Il patientait dans le coin, attendant son bon
vouloir.
« Denis, viens ici ! »
Il se présenta devant elle, restant debout alors qu’elle
s’était assise sur une des chaises de la cuisine qu’elle avait tournée, dos à
la table, pour faire face à l’espace libre.
« J’ai bien réfléchi et j’ai décidé que tu avais besoin
d’une sévère punition. »
Les choses ne s’engageaient pas bien. De quoi sa mère
envisageait-elle de le priver ? La dernière fois il avait été contraint
d’annuler toutes les sorties prévues pendant un mois et de passer toutes ses
soirées à la maison. Mais c’était il y avait deux ans déjà. Il était majeur,
maintenant. Avait-elle l’intention de récidiver ?
« Tu t’es comporté comme un gamin irresponsable et tu
m’as fait honte devant tout le monde. Je crois que la marchande de disques
avait raison. »
Il ne comprit pas sur le moment. Ma mère se chargea de
rendre les choses plus claires.
« Une bonne fessée, c’est ce qu’il te faut ! »
Il resta pantois devant elle. Une fessée ? Elle
plaisantait, il en était sûr ou plutôt elle voulait lui faire peur pour marquer
le coup, pensa-t-il. Elle attrapa la taille de son survêtement et elle tira sur
la rosette qui nouait le cordon qui le retenait à ma taille.
« Non, Maman ! »
Il venait de comprendre que sa mère était sérieuse et qu’elle
avait vraiment l’intention de le fesser. Ses mains tenant la taille de mon
pantalon l’empêchèrent de poursuivre le déculottage qu’elle avait entrepris.
« Mon garçon, tu vas me laisser faire. S’il le faut je
vais demander à ton père de m’aider, mais alors tu auras la fessée tous les
soirs, jusqu’à la fin de la semaine !
– Maman, cria-t-il indigné, tu ne peux pas, j’ai dix-huit
ans !
– Dix-huit ans ? Es-tu certain ? Crois-tu que,
quand on a dix-huit ans, on chaparde encore dans les magasins ? Puisque tu
te comportes comme un petit garçon, tu vas être puni comme un petit
garçon : une bonne fessée déculottée.
– Tu n’as pas le droit ! Je suis trop grand !
– Pas le droit ? Trop grand ? Et toi, tu n'es pas trop grand pour voler dans les magasins ? Tu as de la chance
que je n’aie pas décidé de t'y punir sur place. La prochaine fois, je
n’hésiterai pas. »
Elle saisit son poignet et elle l’amena au creux de ses
reins. Elle fit de même avec l’autre, les tenant tous deux d’une seule main. Sa
poigne était ferme. De sa main libre, elle tira sur le bas de mon survêtement
qui descendit sur le haut de mes cuisses. La peur décupla son énergie et lui
donna l’audace de se rebeller. Il libéra une main qui attrapa la taille de son
pantalon avant qu’il n’aille plus bas. Il reçut une claque sur la main.
« Enlève ta main tout de suite ! »
Il raffermit cependant sa prise sur la taille de son
pantalon.
« Est-il nécessaire que j’aille chercher ton
père ? »
Il regardait sa mère droit dans les yeux. Elle le ferait, ce
serait certain.
« Mais, Maman… »
Sa mère reprit son poignet qu’il avait libéré de sa prise
pour éviter qu’elle ne lui baisse le pantalon. Elle le remit derrière le dos de
Denis et l’enferma dans sa main. Il résista un peu, pour le principe, mais sans
conviction. Il la laissa faire. Elle saisit la taille de son pantalon et elle
le baissa. Quand elle prit l’élastique de la culotte, il sut qu’elle irait
jusqu’au bout. Il abandonna la partie.
Sa Maman baissa sa culotte et le coucha sur ses genoux. Il
ne savait pas ce que c’était que de recevoir une fessée, mais sa mère savait ce
que voulait dire d’en donner une. La première claque le stupéfia. Il émit juste
un « oh » d’étonnement. Cela brûlait. Son attention tournée vers la honte
à avoir été déculotté par sa mère à dix-huit ans, se recentra vite sur la
nécessité d’absorber la cuisson naissante sur ses fesses.
Sa Maman tenait toujours ses deux mains jointes dans son
dos. Il ne tentait pas de les libérer pour se sortir de ce mauvais pas. Plus la
fessée progressait, plus la cuisson de ses fesses devenait insupportable, moins
il songeait à se libérer. Il lui restait juste l’espoir que sa Maman estimerait
que ma fessée avait été suffisante. Nous n’y étions pas encore.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 5
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 5
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
Les commentaires...
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