lundi 5 août 2019

Les rebelles - chapitre 9

De racine russe, la famille de notre héroïne est pratiquante, car la religion orthodoxe est une composante importante de la vie et Alexei S., Irina S., Ekaterina, Olga et Iourievna vont régulièrement à la messe.
De temps en temps, Alexei S. et Irina S. emmènent leurs trois filles à la confession, pour un examen de conscience et pour purifier leur âme et de faire en sorte qu’elles se repentent de leurs pêchés. Ainsi purifiées, elles reprennent le cours de leur vie, aidées par la lumière divine.
Pour expier leurs fautes, l’higoumène Denys B., le responsable russe de l’église orthodoxe du sud de la France, impose aux repentants des prières chaque jour avec ou sans jours de jeûne. Dans les cas qu’il juge les plus graves ou si les fautes avouées sont importantes, l’higoumène Denys B. envoie les repentants à ses 2 religieuses, Mère Hypandia et Sœur Anna, afin que celles-ci les corrigent corporellement, meilleure méthode pour faire comprendre au confessé le respect d’une bonne hygiène de vie. Mère Hypandia et Sœur Anna sont passées expertes dans le maniement du martinet et dans le fait de faire regretter les fautes des confessés. Le pardon total est donné à l’issu de la correction. Le nombre de cinglées et les parties du corps qui seront la cible des lanières sont laissés à l’initiative des deux religieuses. La punition se déroule toujours en extérieur, derrière l’église, en présence de l’higoumène Denys B. qui absoudra les pêchés du confessé et lui permettra de partir.
Il n’est pas rare qu’au moins une des trois filles de la famille ne ressortent pas du confessionnal avec des prières à réciter ou des jours de jeûnes à réaliser. Dans ce cas, Alexei S. et Irina S. font respecter stricto sensu la décision de l’higoumène Denys B. Par contre, aucun membre de la famille n’a encore été soumis à la punition corporelle.

En ce chaud Dimanche de Juillet, Alexei S., Irina S., Olga, Iourievna et Ekaterina vont se confesser. Alexei S. et Irina S. ressortent du confessionnal en ayant obtenu le pardon sans repentir, cependant il n’en est pas de même pour Olga et Iourievna. Olga devra réciter uniquement des prières durant deux jours tandis que Iourievna devra réciter des prières et faire cinq jours de jeûne. C’est seulement au terme de ce repentir que toutes les deux se verront octroyer le pardon divin.
Dernière à passer au confessionnal, Ekaterina entre pour libérer sa conscience vis-à-vis de l’higoumène Denys B. et elle sait qu’elle se verra infliger des prières et être soumise aux jours de jeûne, car elle a fauté à de nombreuses reprises : mensonges, manque de respect, manque d’obéissance, insolence, orgueil, égoïsme, paresse et colères excessives.
Se sentant rougir jusqu’aux oreilles, Ekaterina avoue ses pêchés, tout en tentant de les minorer au maximum ou de les justifier, afin d’atténuer le nombre de jours de jeûne qu’elle devra faire, car elle s’y attend.
Dans le confessionnal, l’higoumène Denys B. écoute et fait quelques réflexions sur les tentatives désespérées d’atténuation ou de justification des fautes commises, juste pour faire comprendre à Ekaterina qu’il n’est pas dupe.
Au terme de la description de ses fautes, Ekaterina dit à l’higoumène qu’elle est sincèrement désolée et qu’elle ne recommencera plus, car elle est consciente qu’elle a dépassé les bornes et que son attitude est très en deçà de ce qu’on attend d’elle.
L’higoumène dit à Ekaterina qu’effectivement son attitude est inqualifiable et elle mérite la contrition. Ekaterina lui dit qu’elle acceptera les prières et le nombre de jours de jeûne qu’elle mérite. L’higoumène lui dit qu’il n’y aura pas seulement les prières et le jeûne, mais elle va recevoir le martinet sur le corps nu, pour compléter la sanction. Ekaterina pousse un cri de surprise, tant ce qu’elle entend l’effraie ! Le martinet, en plus ! Elle ne s’attendait pas à tant de sévérité. Maladroitement, Ekaterina tente de faire revenir l’higoumène sur sa décision, mais elle se rend compte que c’est vain. Ekaterina a le menton qui tremble et elle sent ses larmes lui monter aux yeux. En bon homme d’église et voyant l’état de tristesse de Ekaterina, il lui dit qu’elle se sentira mieux après s’être repentie de ses fautes.
L’higoumène et Ekaterina sortent du confessionnal et vont rejoindre le reste de la famille. A la vue des yeux larmoyants de Ekaterina, ils savent que l’entretien ne s’est pas bien passé et que la sanction a été sévère. Lorsque l’higoumène leur annonce que Ekaterina devra faire des prières durant ses deux semaines de Jeûne et qu’en plus elle va recevoir le martinet, la famille réalise la raison de la détresse de la jeune femme.
L’higoumène emmène la famille vers l’arrière de l’église et leur demande d’attendre sur un banc, car les deux religieuses sont en train de corriger un jeune homme et Ekaterina passera au martinet après lui. La famille voit des vêtements masculins posés sur l’autre banc, il s’agit de ceux du repentant.
A peine assis sur le banc, ils entendent les claquements secs dont le son est facilement identifiable des lanières qui cinglent la peau, aussitôt suivis par des râles. Plus la correction avance et plus les râles se transforment en cris. Ils entendent les deux religieuses lui dirent que la flagellation va purifier son corps.
En entendant les cris du jeune homme, Ekaterina prend peur, car son tour va arriver dans quelques minutes et elle sait qu’elle va souffrir. Pour tenter de se rassurer, elle se dit que dans la mesure où elle est une femme, peut-être que les deux religieuses la cingleront moins fort, par solidarité féminine, mais rien n’est moins sûr.
L’higoumène demande à Ekaterina de se dévêtir entièrement, car son tour va arriver dès que le jeune homme aura reçu la totalité du nombre de cinglées et elle devra rejoindre les deux religieuses pour y subir sa pénitence. Dans la mesure où Ekaterina a du mal à se déshabiller, sous l’émotion, l’higoumène demande à Irina S. d’aider sa fille à retirer ses habits.
Irina S. prend les choses en main et retire tous les vêtements de sa fille, la mettant entièrement nue. Par pudeur, Ekaterina a seulement le réflexe de cacher son intimité, perdue dans ses troubles et dans son humiliation de se retrouver nue devant l’homme d’église.
Lorsque Ekaterina est dévêtue, sa mère la prend dans ses bras et tente de l’apaiser pour la rassurer, car elle sanglote comme une petite fille, toute tremblante. Elle lui dit qu’il a falloir qu’elle se montre courageuse pour prouver sa repentance et que, de toute façon, ce ne sera pas pire que les fessées qu’elle reçoit à la maison.
Soudain, les deux religieuses se mettent en colère contre le jeune repentant, car celui-ci vient d’éjaculer, à force se contracter les fesses et les cuisses afin de résister à la cuisson. En effet, les contractions répétées lui ont involontairement provoqué une masturbation vigoureuse et ce qui devait arriver, arriva ! L’une des deux religieuses l’invective en lui disant qu’elles vont le punir pour cette offense envers elles et qu’il va apprendre à se maitriser.
Tandis que la famille continue à attendre, les claquements n’ont pas baissé d’intensité et le jeune homme crie toujours aussi fort. Maintenant, il se plaint de son dos puis de son ventre. La famille en conclut que ce n’est pas seulement les fesses et les cuisses qui sont la cible des cinglées et son érection n’a certainement pas dû provoquer la clémence des deux religieuses.
Lorsqu’enfin les claquements cessent, seuls les gémissements et les sanglots du jeune homme rompent le silence pesant, quand soudain, ils voient apparaitre l’higoumène, les deux religieuses et le jeune homme - d’origine slave par la blondeur de ses cheveux et la couleur clair de ses yeux - en pleurs et en érection par le fait d’être nu en public devant des femmes, le corps zébré de marques rouges et comme ils le supposaient, son ventre et son torse sont également marqués.
Lorsque Ekaterina voit les marques sur le corps du jeune homme, ses larmes reprennent de plus belle, son entrecuisse se mouille, ses tétons se dressent et sa peau se transforme en chair de poule, par l’imminence de la correction. Elle tente une dernière fois de supplier le pardon pour échapper à cette punition, mais son père, Alexei S. lui dit qu’il faut qu’elle paye sa dette envers l’église et envers elle-même.
En sueur, le jeune homme reprend son souffle et commence à se rhabiller. Enfilant son pantalon, sans sous-vêtement, il gémit de douleur avec le frottement du tissu sur ses chairs rouges et en feu. Olga et Iourievna l’aident à enfiler son tee-shirt qui ne tarde pas à lui coller à la peau du fait de la transpiration.
Ayant repris ses esprits, il demande pardon à l’higoumène pour ses péchés, et celui-ci lui donne l’absolution. Il va pouvoir reprendre sa vie en main et s’amender. Avant de partir, il souhaite bon courage à Ekaterina, qui n’y prête même pas attention, uniquement concentrée sur ce qu’il va lui arriver.
Les deux religieuses prennent chacune Ekaterina par un bras et la forcent à les suivre, l’obligeant à retirer ses mains de devant son intimité exhibant de ce fait ses seins généreux, ses tétons dressés et son pubis entièrement épilé. Ekaterina baisse la tête, car elle se rend compte que tout le monde la regarde fixement, dont l’higoumène, qui sourit légèrement, en la voyant désemparée !
Dans un renforcement du mur de l’église, se trouve un portique muni de cordes à chaque extrémité. Les deux religieuses lui attachent les poignets et les chevilles, la mettant en position de X, afin que la jeune femme ne puisse pas bouger.
L’higoumène incite le reste de la famille à assister à la punition, car ça fera un bon exemple pour Olga et Iourievna dans le cas où elles se mettraient à dériver du droit chemin. En aparté, l’higoumène confie aux religieuses toutes les fautes que Ekaterina lui a avouées.
Voyant sa fille, bras et jambes largement écartés, Irina S. demande à l’higoumène Denys B. s’il faut vraiment attacher Ekaterina de cette façon, car c’est très dégradant pour elle. Elle ajoute que lorsqu’une de ses filles reçoit la fessée à la maison, elle n’est pas attachée et elle reçoit l’intégralité de la punition, sans chercher à s’y soustraire, même lorsque c’est la ceinture qui est utilisée. L’higoumène Denys B. lui répond que le fait de l’entraver nue rend l’évènement plus solennelle et plus vexatoire ainsi Ekaterina s’en souviendra longtemps.
Mère Hypandia annonce à tout le monde qu’après délibération avec Sœur Anna, Ekaterina va recevoir le martinet à cinq longues lanières de cuir sur les fesses, les cuisses et le dos. Ekaterina échappe de peu aux cinglées sur le ventre et la poitrine. Par contre, s’il devait y avoir une prochaine fois, Ekaterina serait davantage cinglée et sur tout le corps, torse y compris. Ayant les cheveux longs, Sœur Anna fait un chignon à Ekaterina pour bien lui dégager le dos, qui sera cinglé.
Maniant le martinet avec dextérité, les premières fouettées font bondir et crier Ekaterina, qui bombe les fesses en avant. Les lanières des martinets claquant la peau toutes en même temps, augmentent la surface rougie de la chair. Une cinglée à droite suivie d’une cinglée à gauche ne laisse aucune zone blanche. La peau s’empourpre rapidement, ainsi que les cris de la punie qui se débat en se contorsionnant. Ekaterina regrette amèrement ses fautes. Les deux religieuses s’appliquent à cingler les parties sensibles de son corps. Pour plus de raffinement, elles lui cinglent l’intérieur des cuisses, là où la peau est plus fine. Ayant les cuisses largement écartées, les deux religieuses n’ont aucun mal à atteindre la partie visée, ce qui fait hurler Ekaterina et la faisant trépigner. De belles traces rouges viennent ornées l’arrière et l’entrejambes.
Ekaterina appelle sa mère à l’aide, car la douleur est intense et elle souhaite l’arrêt de la repentance. Irina S. ne peut rien pour son ainée, car il faut qu’elle s’amende complètement et il ne serait pas convenable de demander à l’higoumène la clémence.
A la moitié de la punition, Mère Hypandia et Sœur Anna cessent les fouettées et laissent une pause à Ekaterina, qui est en sanglots. Mère Hypandia vient constater l’état des fesses et des cuisses de Ekaterina. Elle voit que la peau est très rouge mais ce n’est que superficiel et elle annonce à la famille que la correction est plus impressionnante qu’il n’y parait et que Ekaterina fait beaucoup de cinéma pour si peu. Entre deux sanglots, Ekaterina parvient à dire que le bas de son corps est en feu et qu’elle a réellement mal, par contre, la fessée a eu une toute autre stimulation, car en examinant l’intérieur des cuisses de Ekaterina, Mère Hypandia constate que son entrecuisse est gluant de cyprine, ce que Mère Hypandia ne manque pas de signaler, pour humilier la punie devant ses parents et l’higoumène. Mère Hypandia dit à Ekaterina qu’elle ne vaut pas mieux que Maxim, le jeune homme avant elle, qui n’a pas su, non plus, se retenir.
La punition reprend et cette fois, c’est le dos de Ekaterina qui est la cible des lanières. N’ayant jamais reçu de cinglées sur cette partie du corps de la part de ses parents, c’est une première et la douleur intense se fait sentir immédiatement. Ekaterina bombe la poitrine en criant. Les claquements s’enchainent et le dos de Ekaterina s’orne de marques rouges, du haut en bas. Dans la mesure où les religieuses utilisent des martinets à longues lanières, les cinglées sont très enveloppantes et à chaque fouettée, les hanches et les flancs sont cinglés, ce qui provoque des hurlements de la part de Ekaterina, qui se débat, faisant balancer ses seins bien dodus. Les hommes présents n’en manquent pas une miette, car le spectacle est très excitant, même si l’un des deux hommes n’est autre que le père de Ekaterina.
Sous la répétition des cinglées et incapable de se retenir, Ekaterina urine de peur et de douleur. Un long jet coule entre les jambes de la repentante, ce qui provoque la colère de Mère Hypandia, qui lui dit qu’elle n’est qu’une sale fille, car ne pas pouvoir se retenir est acceptable chez une fillette, mais absolument pas chez une jeune adulte. Sans attendre qu’elle ait fini ses besoins, les deux religieuses continuent de lui cingler le dos.
Pour les dix dernières fouettées, Mère Hypandia et Sœur Anna avancent d’un pas, ce qui fait que le bout des lanières enveloppe davantage le corps de Ekaterina lui cinglant le bas ventre, l’abdomen et les seins, la faisant rugir, pousser des cris stridents et surtout secouer ses seins avec vigueur.
La punition terminée, Mère Hypandia annonce que Ekaterina est pardonnée. L’higoumène Denys B. lui verse de l’eau bénite sur tout le corps pour symboliser la purification et les deux religieuses détachent Ekaterina.
Respirant par saccade, tremblante, trempée et ne pouvant pas s’arrêter de pleurer, Ekaterina enlace sa mère et ses sœurs en leur demandant pardon pour avoir péché. Elle leur promet de redevenir une bonne chrétienne. L’higoumène Denys B. dit à Ekaterina qu’elle peut se rhabiller et partir en paix et il ajoute que ses marques rouges disparaitront dans quelques jours.

Le corps en feu, aidée de ses sœurs, Ekaterina enfile, avec milles précautions, sa jupe et son tee-shirt, ne pouvant pas remettre ses sous-vêtements, car trop douloureux. Ekaterina et sa famille salut les religieux et quittent l’église, pour rentrer à leur domicile.
Avec le soleil, le tee-shirt léger, blanc et humide de sueur de Ekaterina laisse entrevoir ses tétons sombres, ce qui fait se retourner quelques passants assez intrigués par la vue de cette jeune femme, la poitrine libre ballotant au rythme des pas, la mine accablée, les yeux rouges et humides, les cheveux défaits et en bataille, le corps luisant de sueur et marchant les cuisses écartées, ce qui la rend assez ridicule.
Voyant que des passants se retournent, surtout des hommes, la famille ne s’attarde pas et rentre à la maison le plus rapidement possible, bien que Ekaterina ait du mal à marcher vite dû aux cinglées qu’elle a reçues sur l’intérieur des cuisses et dû au frottement de sa jupe sur ses fesses embrasées.
Des personnes de connaissance regardant cette scène insolite, ne manquent pas de sortir de chez eux et de venir à leur rencontre pour poser des questions sur l’état de Ekaterina qui mettent dans l’embarras Alexei S. et Irina S., car il n’est jamais facile d’avouer que sa fille vient d’être punie sévèrement par les représentants de l’église. Alexei S. et Irina S. répondent aux questions de façon très évasive et poursuivent leur chemin.
Après vingt minutes de marche assez pénibles, lorsque la famille arrive enfin à la maison, Ekaterina est mise nue par ses deux sœurs et celles-ci l’aident à se doucher à l’eau froide, pour soulager ses brûlures et pour se laver. En faisant très attention, les deux sœurs savonnent et rincent leur ainée, qui gémit lorsque la douleur se réveille, puis lorsqu’elle est propre, sèche et un peu apaisée, Ekaterina, toujours nue, s’allonge sur un transat dans la véranda, relativement à l’abri des regards des voisins qui ne se privent pas, depuis leur fenêtre, de tenter de voir ce qu’il se passe dans la maison. Irina S. pose des linges mouillés sur chaque cuisse, les fesses et le dos de sa fille, afin de la soulager. Fatiguée de son épreuve, Ekaterina fini par glisser doucement vers un sommeil agité. Ses deux sœurs restent auprès d’elle, le temps qu’elle s’endorme.
Durant les deux jours suivants, Ekaterina, bien que remise sur pied, reste à la maison et ne porte aucun vêtement ou un long tee-shirt léger lorsqu’il vient quelqu’un, préférant ne pas souffrir avec des tissus serrés.
Après ces deux jours, sans sous-vêtements, elle s’habille avec des vêtements sombres, afin d’éviter l’effet de quasi transparence des tissus clairs et amples afin que le flottement de ses seins se voit moins et que les tissus frottent moins sur les parties échauffées. Ce n’est qu’à la fin de la semaine qu’elle peut de nouveau enfiler culotte et soutien-gorge, ce qui lui redonne de l’assurance vis-à-vis des autres, car sans sous-vêtements, Ekaterina était très mal à l’aise !
La position assise sera un peu plus supportable au bout de 2 jours et encore avec des coussins sur la chaise.
Durant les deux semaines qui suivent la punition de Ekaterina, Irina S. rappelle à ses filles qu’elles doivent s’acquitter de prières et du jeûne, sans quoi, le pardon ne leur sera pas accordé. Un seul repas par jour est autorisé pour Ekaterina et Iourievna, celui du matin et lorsque les filles rentrent le soir, elles doivent se mettre nues, se laver et prier, à genou, dans la véranda. La nudité qu’impose Irina S. à ses trois filles pour la prière est très symbolique afin de leur imposer l’humilité, la sincérité sans aucune dissimulation. Durant leur période de pénitence commune, les trois sœurs prient ensemble durant une demi-heure, avant d’enfiler leur chemise de nuit et de venir rejoindre leurs parents.
Lorsque, lors d’une séance de prière, Irina S. juge que l’une ou l’autre des filles n’est pas assez concentrée spirituellement, elle l’envoie recommencer l’intégralité de ses prières dans le jardin. La contrevenante sort de la maison et doit s’agenouiller au centre de la terrasse, face au jardin, même s’il pleut, en espérant que les voisins n’auront pas la mauvaise idée d’être à leur fenêtre !



Une série écrite par Elena

Elle nous revient pour quelques épisodes, un, c'est sûr, deux, très probable, plus ? Pas certain.
Dans l'entourage d'Iourevna d'autres fessées ont déjà été administrées, lisez-les ici : chapitre 1, le début de la série et l'épisode précédent, le chapitre 8
Retrouvez-les tous sur la page des auteurs invités

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21 commentaires:

  1. Bonjour Elena,

    Ben dites donc, ça ne plaisante pas en matière de confession et de repentance !!!
    Un esprit sain dans un corps sain(t ?) dirait-on.
    La pénitence et les punitions corporelles étaient dans le Moyen-Age européen le moyen de se faire pardonner par le Ciel et éviter la damnation dans l'Au-delà. De grandes figures religieuses sont passées maitres dans cette forme de sainteté.
    L'Eglise russe doit sa naissance au travail d'évangélisation de deux frères missionnaires, d'origine slave, sanctifiés par l'Eglise : Cyrille et Méthode. Ils furent envoyés par les autorités byzantines au IXè. siècle pour apporter "la Bonne Nouvelle" aux peuples de l'Est européen encore restés dans les rites dits "païens". Ils traduisirent la Bible et mirent au point le futur alphabet russe, appelé depuis le "cyrillique" qui est encore en usage de nos jours. Une princesse russe, Anna, fut brièvement reine de France au XIè. siècle.
    L'Histoire est toujours passionnante. (petit hors-sujet...).
    Amicalement. Peter.

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    1. Bonjour Peter,
      Merci pour ce magnifique coup d'oeil dans le rétroviseur et nous faire partager votre savoir. J'apprécie tout particulièrement la façon dont vous présentez de façon synthétique la naissance de la religion orthodoxe pour les pays slaves, après la scission avec l'église de Rome.
      C'est un réel plaisir de vous lire.
      Encore merci.
      Salutations.
      Elena.

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  2. Bonsoir Elena,

    Merci beaucoup pour ce compliment. J'adore l'Histoire et on ne peut comprendre le présent sans se référer parfois au passé.
    J'avais oublié de mentionner le fameux schisme de 1054 entre les deux Eglises pour des raisons politiques plus que religieuses.
    A ce titre, le Pape Paul VI, Souverain Pontife, chef du Catholicisme, rencontre en 1964 l'autorité suprême de l'Eglise orthodoxe, le patriarche Athénagorâs pour mettre fin avec cette séparation et se réconcilier avec leurs frères en religion.
    De même, l'Eglise protestante du Royaume-Uni est dirigée depuis le 16è. siècle, par son souverain.
    En effet, suite au refus du Pape, élu pendant son règne, de valider son divorce, le roi Henri VIII ( surnommé "Barbe-Bleue"),en réaction, se sépare de Rome et se proclame lui-même Chef de l'Eglise d'Angleterre. Et depuis cette époque, c'est le souverain du Royaume-Uni qui en nomme personnellement les dignitaires.
    Tout cela est complexe mais pas inintéressant.
    Bonne soirée. Amicalement. Peter.

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    1. Bonjour cher Peter.
      L’histoire des religions est vraiment intéressante, car complexe et embarquant des foules dans la fraternité comme dans la guerre. Pour bien comprendre, il faut creuser jusqu’à la racine pour extraire ce qu’il y a de meilleur en elle, car l’idéalisation est la cause de tant de morts. Même aujourd’hui, nous ne sommes pas sortis de ces guerres...
      Amitiés.
      Elena.

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    2. Bonjour Elena,

      Votre prose nous donne un aperçu de la vie de famille côté russe avec ses rites et ses habitudes au quotidien. Le monde slave nous parait parfois, à nous Européen, assez lointain et baigné de mystères. Et nous restons sur des clichés plus ou moins justes. Merci de nous le faire découvrir un peu plus à chaque récit.
      En 1814, les troupes cosaques occupèrent Paris et, pour passer le temps, ils s'attardaient dans les cafés et quant le service se faisait long, ils criaient : "bistro ! bistro ! ". Ce qui signifiait "vite ! vite !" dans leur langue natale. Et depuis, ce terme est devenu synonyme de "café", en français.
      Même dans le quotidien, l'Histoire s'insinue...
      Amicalement. Peter.

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    3. Bonjour Peter.
      J’aime insérer des faits réels dans mes fictions. Ca donne un côté de découverte et d'exotisme. La culture russe tient une grande part dans ma vie et ce n'est pas pour rien que mes personnages principaux sont russes. Notons que l’usage du fouet est toujours en vigueur dans certaines parties de la Russie ou dans d’autres pays slaves.
      J’apprécie de votre part cette anecdote tout à fait vraie sur le terme Bistro qui veut dire « vite » en russe. Terme qui perdure depuis. Mais nous avons des équivalences dans la langue russe. Un grand nombre de mots sont issus du français du temps où elle était la langue officielle de la diplomatie, remplacée par l’anglais au début du 20ème siècle, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
      Amitiés.
      Elena.

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    4. Bonjour Elena,

      En effet, fut un temps où la France brillait par sa culture et ses bonnes manières en société.
      Notre Roi-Soleil s'enorgueillissait d'attirer à sa cour l'élite européenne. Et ce mode de vie "à la française" était prisé chez nos voisins européens. La haute société engageait même des précepteurs qui enseignait la langue de Molière à leurs élèves. Et la diplomatie emboita le pas.
      De même, après 1685, les nobles français, exilés, en raison de leur foi protestante , l'importèrent dans leurs pays d'accueil, et y survécurent en donnant des leçons de grammaire et aussi d'orthographe à la jeunesse "dorée" de l'aristocratie locale.
      Il fallait bien vivre...
      Pour en revenir à notre sujet favori, j'étais tombé il y a quelques années sur un site rédigé entièrement en cyrillique avec textes, dessins et photos. Le titre original (peut-être- le mot "fessée" je suppose ?) retranscrit en alphabet latin commencerait par : Pobka- ou : Pobke. (Si mes souvenirs sont bons.).
      J'arrête mon bavardage. Bon WE. Peter Pan.

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    5. Peter,
      Le vrai mot est Porkié ( en roulant le "r" ) que l'on peut traduire par fessée. Le terme Porka serait réservé à la flagellation. Les châtiments corporels ont beaucoup été liés à l'éducation.
      Voilà un petit cours rapide.
      Amitiés.
      Elena.

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    6. Bonsoir Elena,

      Merci pour cette leçon de "fessée" dans sa version originale.
      Vous excuserez ma traduction qui était sommaire mais un peu dans l'esprit du mot original. Je ne suis pas très doué en langue vivante parlée.
      D'une certaine manière, c'est un terme qui indirectement nous ramène à la célèbre Comtesse de Ségur qui a vécu dans cette ambiance austère. Comme quoi, la fessée mène à tout.
      Le mot fessée se décline en d'autres langues :
      en italien : sculacciatta, en allemand : Zuchtigung et en espagnol : Azotina. Le tour d'Europe de la fessée en somme...
      Amicalement. Peter.

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    7. Bonjour Peter.
      Ah, cette brave Comtesse née à St PETERSBOURG, de son vrai nom Sofiya ROSTOPCHINA. Elle est issue de la famille noble ROSTOPCHINE et a appris le français dès son plus jeune âge comme beaucoup de nobles de l’époque de tous pays.
      Le français était la langue internationale prisée car très riche en vocabulaire et en nuances, donc adaptée à la diplomatie.
      Pas de problème pour l’approximation, ce n’est vraiment pas grave. Le russe est une langue compliquée pour des latins, j’en suis consciente. Personnellement, j’ai baigné là-dedans depuis ma plus tendre enfance, car Maman ne me parlait qu’en russe et Papa qu’en français. Depuis, je pratique peu mon russe ( sauf avec Maman qui entretient ce langage avec moi ), mais suffisamment pour discuter avec mes oncles, tantes, cousin et cousines en Russie, lorsque j’y vais. Je me rappelle que dans mon adolescence, lorsque Maman était fâchée contre moi, elle me disputait en russe, sa langue maternelle reprenait le dessus... Et lorsque la faute était importante, c’était Papa qui finissait avec la ceinture ( bien française, celle-là ) !
      Amitiés.
      Elena

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    8. Bonjour Elena,

      Vous avez donc baignée dans une double culture et à l'heure actuelle de la communication, ce n'est pas négligeable.
      Vous avez une parfaite maitrise de notre belle langue. Bravo !
      Question discipline, mes parents faisaient partie de l'ancienne génération pour laquelle les notions de respect, obéissance et travail étaient très importantes. L'autorité parentale était assurée essentiellement par ma mère, très "mère-poule" en raison du travail de mon père en horaires décalés.
      Elle avait un caractère avec une pointe d'autorité et pour nous les deux garçons, tout manquement pouvait se solder par quelques cinglées au martinet. Bien que cet instrument punitif, était encore très courant à l'époque dans les familles (années 1960/70), il restait pour ma maman l'ultime menace à recourir !
      Mais on l'admettait malgré tout. Un autre temps...
      Amicalement. Peter.

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    9. Bonjour Peter,
      Je suis née en France, donc pas de problèmes avec le français et Maman est prof de russe en milieu scolaire et Papa cadre dans une grande entreprise.
      Ayant entendu parler les deux langues, j'en suis imprégnée et donc je n’ai pas grand mérite.
      Les notions de base devraient perdurer, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Nous voyons trop d’incivilités et il y a un problème d’éducation.
      En Russie, ces valeurs morales sont encore largement dispensées. Seuls dans les grandes villes, on retrouve des actes similaires, et encore.
      Pour le martinet, en effet, j’ai entendu parler de ces méthodes qui avaient leurs effets. Je suis plus jeune, mais les méthodes d’éducations que j’ai reçues n’étaient pas si différentes, comme quoi… Pour mes grosses fautes, ce n’était pas le martinet, mais la ceinture ! Pas mieux, vous me direz.
      Amitiés.
      Elena.

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  3. Bonjour,
    Ce peut-être pas très orthodoxe mais on voit bien, finalement, que toutes les fessées, aussi, mènent à Rome. Pas très catholique tout ça!(Rires)
    Cordialemnt
    Ramina

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    1. Merci cher Ramina de ces pointes d’humour, qui tombent toujours très bien à propos. Grand esprit de répartie que le vôtre.
      Amitiés.
      Elena.

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  4. Bonjour Ramina,

    Selon le dicton, "A Rome, il faut faire comme les Romains".
    Et comme vous le savez, ils n'étaient pas très indulgents à une certaine période...
    Amicalement. Peter.

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  5. Quelle correction! J'en ai encore des frissons. Vous en faites une description méthodique. Aussi bien du déroulement de la punition elle-même, particulièrement éprouvante pour Ekaterina telle qu'elle a été décidée par l'higoumène (ligotage, fouet appliqué sur plusieurs parties du corps, présence de témoins) que par ses réactions à elle (incapacité à se contrôler: cris déchirants, supplications, épanchement d'urine, apparition de cyprine, etc.) C'est un châtiment dont elle va à l'évidence se souvenir longtemps.
    Que vous l'ayez situé dans un contexte religieux, lui donne, à mon avis, une dimension tout à fait particulière. Il a en effet un côté cathartique, rédempteur qui fait qu'après y avoir été soumis on éprouve une immense paix intérieure. On se sent remis en ordre. en harmonie. Mais, pour y être sensible, sans doute faut-il avoir été imprégné d'une certain climat religieux. Je suis en tout cas convaincu que, lorsque le temps aura fait son œuvre, Ekaterina éprouvera une vraie reconnaissance pour ceux qui l'ont punie.
    S'agissant de l'âme russe, je crois avoir déjà dit, je crois, qu'elle me fascine. Et l'un de mes grands regrets est d'avoir presque complètement oublié, faute de pratique, la langue russe que j'avais étudiée, il y a déjà pas mal de temps, pour pouvoir lire les écrivains dans le texte.
    Au plaisir de vous lire.
    Amicalement.
    François

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    1. Bonjour François.
      J’étais presque convaincue que vous n’aviez pas le texte, car vous êtes un de mes commentateurs réguliers. Merci pour votre réaction. Comme vous pouvez le voir, je tente de placer mes récits dans différents contextes, afin d’explorer diverses situations, qui ont deux points communs, c’est qu’au moins un des protagonistes se fait corriger, au plus juste selon la faute et qu’il ait un rapport avec notre famille d’origine russe.
      Au début du texte, je précise que la famille est assez pratiquante, justifiant du même coup, l’acceptation et l’application sans broncher de la justice de l’église pour les membres de la famille. Application a granulométrie variable, selon la confession : prières, jeûnes ou fouet, avec panachage selon la gravité des actes. Le but étant la rédemption et l’apaisement de l’âme. Ekaterina n’en voudra surement pas aux deux religieuses qui l’ont fouettée, car les punitions corporelles sont courantes dans ce milieu ecclésiastique ( dans mon texte, pour preuve, c’est d’une poutre munie de liens est installée à demeure derrière l’église ) et Ekaterina devait s’y attendre en ayant fauté, d’où ses tentatives désespérées pour minorer ses actes devant l’higoumène et comme vous le dites, elle en sera même reconnaissante pour l’avoir fait rentrer dans le rang.
      Le fait que la repentante soit attachée, bras et jambes écartés, revêt un caractère magistral, afin que la fautive se rappelle de l’anxiété et de l’humiliation ressentis surtout en public.
      Les deux religieuses en ont rajouté un couche en enveloppant un peu plus le corps de la repentie, allant jusqu’à lui cingler le bas ventre, l’abdomen et la poitrine avec le bout des lanières.
      Pour la nudité de la fratrie durant la prière, là, ce sont les parents qui prennent la main pour tenir dans le droit chemin, de façon rigide mais juste, leurs trois filles.
      Pour les autres questions, je vous rassure, le onzième chapitre ne sera pas le dernier. Je suis en écriture du douzième, qui sera encore différent des précédents. Il me faut un peu de temps pour trouver des thèmes nouveaux et imaginer un scénario. J’ai mis mon compagnon à contribution. Donc pas d’affolement s’il devait y avoir une latence entre 2 chapitres.
      Je vous félicite d’avoir appris le russe, car c’est une langue compliquée et très peu enseignée en France. Seuls les meilleurs élèves ont le courage de choisir cette langue dans leur cursus scolaire. Bravo pour ça !
      Amitiés.
      Elena.

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  6. Bonsoir Elena, bonsoir Fabien,

    Je me souviens qu'à l'époque où je préparais mon option au Bac (Dessin) en 1984, l'un de mes camarades de classe avait choisi lui d'apprendre le Russe en option bien qu'ils étaient une dizaine d'élèves au plus pour le préparer dans tout le lycée. En Bretagne, c'était surtout l'anglais et l'allemand qui primaient par proximité géographique.
    Il me disait que la grammaire russe se calquait sur le modèle allemand des déclinaisons. Personnellement, je n'ai pas vérifié.
    Il n'est jamais trop tard, me direz vous. Mais bon.
    Amicalement. Peter.

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  7. Bonjour Peter,
    Oui, c'est vrai, dans la langue russe on décline tout, même les noms propres, c'est vous dire. Je ne sais pas si c'est le cas en allemand.
    En règle général, l'anglais, l'espagnol et l'allemand tiennent la tête pour l'enseignement des LV1 et LV2. Après, les autres langues sont en options, c'est vrai.
    Amitiés.
    Elena.

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  8. Bonjour Elena, Bonjour Peter,

    Effectivement, mais Elena vous expliquera cela beaucoup mieux que moi, il y a des déclinaisons en russe comme en allemand (les cas sont plus nombreux en russe). Comme j'avais étudié, outre l'allemand, le latin et le grec, je ne me suis pas senti dépaysé. Par contre j'ai eu de sérieux soucis avec les verbes perfectifs et imperfectifs. Ça paraît aller de soi en théorie, mais dans la pratique, c'est d'une redoutable subtilité. Du moins pour un français. J'en perdais mon latin (si j'ose dire…)
    Excellente journée à tous les deux.
    François

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  9. Bonsoir François,

    Question choix des langues, au Collège, ce fut pour moi l'anglais dès la 6è et l'allemand dès la 4è. J'ai fait un peu de Latin en initiation en fin de 6è. Puis j'ai gardé ces 2 LV jusqu'à l'IUT.
    Curieusement, je me débrouillais mieux en LV2 qu'en LV1 au Brevet des Collèges. Ah les fameux verbes irréguliers... Belle époque qu'en j'y pense. (Rires).
    Voyez, on a rebondi depuis le texte de Elena par le biais des rites religieux pour arriver ensuite à l'apprentissage des langues à l'école. Cette école où jadis l'usage des châtiments corporels était autorisé...
    J'oserai presque dire : la boucle est bouclée ! Amusant, non ?
    Bon WE. Peter.

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