Denis cessa de se débattre. Son corps réagissait encore
quand la main de Madame Caroni continuait à échauffer ses fesses, mais sa
manifestation la plus visible, c’était les sanglots bruyants qui sortaient de
sa gorge. Madame Caroni cessa de claquer les fesses de Denis et elle y posa sa
main.
« J’espère que tu as compris que quand je déciderai de
te fesser, il est préférable que tu obéisses au plus vite. N’oublie pas que tu
auras une autre fessée avant de te coucher ce soir. Je vais t’apprendre à
tenter de m’empêcher de te baisser la culotte. La leçon sera douloureuse, je te
le promets. Lève-toi ! »
Laborieusement, Denis se redressa et tomba sur ses deux genoux,
entre les pieds de Madame Caroni. Il ne savait quelle contenance avoir devant
cette femme, plus âgée que lui, mais pas suffisamment pour pouvoir être sa mère,
qui venait de lui infliger une correction comme à un petit garçon, sans qu’il
n’ait réussi à l’en empêcher. Il ne pouvait ni prétendre l’avoir volontairement
laissé faire, ni avoir subi le châtiment avec dignité. Malgré son âge, il avait
été puni et en avait accusé le coup.
Des larmes coulaient encore sur ses joues et il reniflait bruyamment.
Madame Caroni sortit un mouchoir en papier de sa poche et elle posa une main
derrière la nuque de Denis. Elle présenta le mouchoir devant une de ses
narines.
« Souffle, lui ordonna-t-elle ! »
Il s’exécuta. Elle changea alors de narine et recommença
l’opération de l’autre côté. La transformation était spectaculaire. Il n’avait
plus aucune honte à se trouver déculotté entre les jambes de sa voisine. Il
n’avait plus qu’un désir, c’était de lui obéir le plus scrupuleusement
possible. Elle avait gagné ce droit en lui donnant une mémorable fessée et pour
rien au monde il n’aurait voulu qu’elle recommençât.
Madame Caroni trouvait, dans l’attitude de Denis, la
confirmation de ce qu’elle avait supposé. Il lui serait reconnaissant de
l’exigence qu’elle montrerait à son égard. Avoir à portée de main une personne
représentant l’autorité et capable de lui faire comprendre fermement, avec une
fessée quand il en était besoin, quand il sortait des rails, répondait à un
besoin profond. Il trouvait cet accomplissement auprès de sa mère, mais son éloignement
ne pouvait plus satisfaire son besoin d’être guidé. Laure n’avait pas cette
capacité et c’était une opportunité inespérée de le trouver chez sa voisine la
plus proche.
Il y aurait des moments difficiles, mais Madame Caroni était
persuadée que Denis se coulerait dans le moule qu’elle lui imposerait. Cela ne
se ferait pas sans à-coups, mais il ne marquerait pas une grande résistance.
« Va te mettre au coin, comme tu l’as fait quand ta
Maman était là. Je te dirai quand tu pourras en sortir. »
Docilement, Denis se plaça dans l’angle de la pièce où il
avait déjà passé une soirée deux jours auparavant. Il releva l’arrière de son
tee-shirt et il s’immobilisa après un dernier sanglot. Il avait le sentiment
d’être justement traité. Madame Caroni était vraiment quelqu’un sur qui on
pouvait compter.
« Cela ne va peut-être pas être aussi simple avec
Laure, se dit Madame Caroni. »
Elle n’avait pas senti le même besoin d’être cadrée chez
Laure. Certes, elle obéissait quand elle était au travail et elle s’était mise, de fait, sous la
coupe de sa mère et de sa belle-mère, Madame Caroni en avait eu la confirmation
quand elle avait échangé avec les deux mères afin de bien comprendre la
situation. Elle avait aussi eu connaissance de la tentative de rébellion quand
sa belle-mère avait décidé de la corriger de son propre chef.
Cette dernière réaction rendait Madame Caroni prudente.
Peut-être lui faudrait-il plus de temps pour soumettre la jeune femme à la
discipline qu’elle devait lui imposer. Quand elle croisa le regard de Laure, ce
fut un regard noir qui lui fut renvoyé. Elle n’avait pas abdiqué.
« Laure, viens ici pour recevoir ta fessée !
– Non, répondit la jeune femme.
– Tu as mérité une bonne fessée pour ton impolitesse, comme
Denis. Il n’y a pas de raison qu’il en ait été puni et pas toi. Ne m’oblige pas
à venir te chercher !
– Non, je n’irai pas. Vous n’êtes pas ni ma mère ni ma
belle-mère. Vous n’avez pas le droit de m’imposer une fessée.
– Tu sais parfaitement que si, ma chérie.
– Je ne suis pas votre chérie.
– Je ne sais pas si tu es ma chérie ou non, mais ce dont je
suis certaine, c’est que tu vas prendre la fessée que tu as méritée. »
Le ton de voix de Madame Caroni était monté. Il était temps
de faire preuve d’autorité.
« Je pourrais appeler ta Maman ou Belle-Maman pour leur
demander ce qu’elles pensent de ton caprice, mais je préfère régler cela entre
nous. Tu dois apprendre à m’obéir sans discuter. »
Laure n’esquissa pas un geste pour se soumettre à sa
voisine. Elle avait cependant blêmi quand l’exaspération de Madame Caroni était
devenue visible. Laure voyait l’affrontement venir à grand pas et elle n’était
pas certaine d’en sortir gagnante. La stature de Madame Caroni ressemblait à
celle de sa Belle-mère et elle se rappelait avec quelle facilité celle-ci
l’avait soumise à sa volonté.
« Si tu ne viens pas tout de suite, je vais chercher la
brosse que ta Maman a utilisée. Tu sais ce que cela fait quand on donne la
fessée avec ! »
Laure avait compté sur une conciliation qui ne venait pas.
Elle était allée trop loin pour revenir en arrière. Madame Caroni patienta
quelques secondes.
« Bon, tu l’auras voulu ! »
Madame Caroni se leva et tendit la main vers Laure, mais
elle la referma sur du vide. La petite taille de Laure lui conférait un
avantage, question vivacité. Elle sortit en trombe du séjour et, toujours en
courant, elle se réfugia dans la salle de bain dont elle verrouilla la porte
derrière elle.
A sa grande déception, Madame Caroni ne s’était pas
précipitée derrière elle. Elle s’était contenté d’une nouvelle menace.
« Laure, tu vas être punie pour tout cela ! »
Depuis c’était le silence. Laure s’assit sur la baignoire.
Elle jeta un œil sur la brosse de bain qui pendait à son crochet habituel. Elle
fit une grimace. Si sa voisine arrivait à ses fins, elle passerait un sale
quart d’heure à cause de cet instrument. Le souvenir de l’effet sur ses fesses
était encore vif.
« Pour l’instant, je suis en sécurité. Je resterai là
toute la nuit s’il le faut. Si elle compte que je vais sortir, elle se trompe
lourdement ! »
Laure était loin d’éprouver la certitude dont elle voulait
se convaincre. Que faisait Madame Caroni ? Pourquoi ne l’entendait-elle
pas tempêter contre Laure qui avait mis à mal tous ses plans ? Y avait-il
quelque chose à laquelle elle n’avait pas pensé ? Que faire ?
La réponse vint simplement. Elle entendit le verrou de la
porte de la salle de bain tourner et la porte s’ouvrit en grand. Madame Caroni
s’y encadra. Elle tenait en main un tournevis avec lequel, depuis l’extérieur,
elle avait manœuvré la sécurité qui empêchait qu’un jeune enfant se trouvât
enfermé à l’intérieur après avoir malencontreusement manipulé le verrou.
« Reprenons notre conversation là où tu l’as
interrompue, déclara calmement Madame Caroni. »
Laure regarda derrière elle. Il n’y avait que le mur. Il n’y
avait pas assez de place pour passer entre sa voisine et le mur, même en
forçant le passage. Madame Caroni devait peser une bonne dizaine de kilos de
plus qu’elle. Elle l’arrêterait sans difficulté. Elle était coincée là. La
fessée se profilait à l’horizon. Madame Caroni avança vers elle, lui laissant
encore moins de marge de manœuvre.
« Je te disais donc que tu avais grandement besoin
d’une très sérieuse fessée et qu’il fallait que j’utilise la brosse de bain
pour te faire revenir à une obéissance indispensable. »
Il suffisait maintenant à sa voisine de tendre la main pour
s’emparer du bras de Laure, ce qu’elle tenta de faire. Laure ne comptait pas
s’y résoudre aussi facilement. Elle esquiva la prise de Madame Caroni et
contre-attaqua en essayant d’agripper les cheveux qu’elle sentait à sa portée.
Son bras fut arrêté et son poignet enfermé dans un étau, puis tordu doucement
mais inéluctablement jusqu’à être ramené dans son dos.
« Retournons dans le séjour. C’est là où tu vas
recevoir ta fessée. »
Madame Caroni ne semblait même pas essoufflée par la brève
rixe à laquelle elle venait de mettre fin. Laure se laissa tomber par terre.
« Non, je n’irai pas !
– Je crois que si ! »
Toujours aussi calmement, Madame Caroni se pencha et elle
ceintura Laure en dessous de son buste. En se relevant, elle souleva la jeune
femme qu’elle plaça sous son coude.
« D’abord une petite formalité. »
Madame Caroni posa son pied sur le bord de la baignoire et
elle déposa Laure à plat ventre sur sa cuisse placée à l’horizontal. Elle la
cala contre son bassin, puis elle retroussa la jupe, mettant au jour une
culotte bleu ciel. De son bras gauche, Laure repoussa le buste de Madame Caroni
qui en saisit le poignet et elle tordit le bras dans le dos de Laure.
Alors, elle s'empara de la culotte de Laure et elle la fit glisser
sur les cuisses. Les fesses nues ne furent pas apparentes bien longtemps. De
son bras droit encore libre, Laure fit retomber sa jupe sur ses fesses. Cela
n’affola pas Madame Caroni qui prenait son temps. Elle attrapa le poignet qui
retardait ses projets immédiats et elle lui fit subir le même sort que l’autre.
D’une seule main, elle maintenait les deux bras de Laure pliés dans son dos et
elle appuyait fortement sur la colonne vertébrale de la jeune femme, lui ôtant
toute possibilité de glisser à bas de la cuisse sur laquelle elle était
allongée. Remettre la jupe à sa place fut l’affaire de quelques secondes. Comme
celles de Denis, les fesses de Laure était zébrées de fines marques rouges,
fruit de la rencontre avec sa Belle-mère la veille.
Laure avait les yeux remplis de larmes. Elle était épuisée
par le combat qu’elle venait de mener alors qu’elle en avait perdu toutes les batailles,
l’une après l’autre. Elle avait besoin de souffler. La main de Madame Caroni
qui s’abattit sur ses fesses ne lui en laissa pas le temps. Elle cria, puis
elle resta tétanisée quelques instants. Rien qu’à main nue, la fessée était
terrifiante. La deuxième claque la réveilla. Elle retrouva une partie de sa
combativité.
Seules ses jambes pouvaient encore bouger à sa guise. Elle
en profita, d’un grand mouvement en arc de cercle, pour tenter de gêner
l’application de la main de Madame Caroni sur ses fesses. Le geste fut trop
ample. Son pied heurta la robinetterie et la douleur que provoqua le choc fut
aussi insupportable que la troisième claque que lui donna Madame Caroni qui
accéléra alors le rythme de la correction.
Laure renonça. C’était un affrontement dans lequel elle
n’aurait pas le dessus. Ses genoux se pliaient encore et ses jambes bougeaient
toujours, mais ce n’était plus que des réactions involontaires provoquées par
la main qui cuisait ses fesses. Madame Caroni lui aurait libéré les poignets
qu’elle n’en aurait pas profité. La fessée lui serait donnée tant que sa
voisine le jugerait nécessaire, elle n’y pouvait plus rien. Cinq, dix, vingt…
Laure perdit le compte qu’elle tenait dans sa tête. Elle fondit en larmes, ce
qui n’eut aucun effet sur la correction que lui administrait Madame Caroni.
« Es-tu calmée, ma chérie ? »
La fessée avait été interrompue, mais la cuisson sur ses
fesses ne diminuait pas. Encore deux claques sur chaque fesse.
« Je t’ai posé une question. J’attends donc une
réponse. »
Deux autres claques.
« Aïe, oui Madame, oui ! Je vais obéir !
– Enfin, nous y sommes »
Madame Caroni posa sa main sur les fesses de Laure qui
comprit que sur ce terrain, Madame Caroni était maîtresse du jeu. Ces fesses
lui appartenaient.
« Es-tu disposée à recevoir sagement ta fessée ou
faut-il que je continue encore un peu les préliminaires ? »
La fessée était loin d’être finie. Ce qui suivrait serait
donné avec l’aide de la brosse. Laure ne pourrait pas le supporter.
« Pourquoi a-t-il fallu que je me rebelle, se dit
Laure. Ce serait déjà terminé. »
La lucidité de Laure arrivait un peu tard et il n’était plus
question de retour en arrière. La réponse à l’interrogation de sa voisine tarda
trop. La main de Madame Caroni reprit sa dance sur les fesses de Laure qui
réussit, cependant, à répondre entre deux de ses cris.
« Aïe… oui
Madame, aïe… oui, je vais être sage, aïe… je promets, aïe…
– Alors c’est parfait. Nous pouvons passer aux choses
sérieuses. »
Madame Caroni lâcha les poignets de Laure qui laissa ses
mains croisées dans son dos. Madame Caroni attendit une dizaine de secondes.
Laure gisait à plat ventre sur le genou de sa voisine, mais elle ne fit pas un
geste pour sortir de cette situation, malgré ce qui l’attendait.
« Nous y sommes enfin ! A chaque fois que tu
t’opposeras à une fessée, tu en recevras deux, bien plus sévères que celle que
tu aurais dû avoir initialement. Il est préférable, si tu as pitié de tes
fesses, que tu l’apprennes vite. Allons-y ! »
Laure entendit Madame Caroni décrocher la brosse. Les
promesses seraient tenues. Madame Caroni savait qu’il fallait qu’elle conduise
Laure à l’extrémité de ce qu’elle pourrait supporter. La fessée devait être
longue et laisser des traces durables sur ses fesses dont elle sentirait les
effets pendant plusieurs heures.
Si elle ne le faisait pas aujourd’hui, il faudrait
recommencer demain. La petite victoire qu’elle aurait alors remportée en évitant la deuxième fessée promise, encouragerait Laure à
s’opposer demain. Il fallait régler cela sur le champ afin d’obtenir
l’obéissance de Laure demain. Madame Caroni y était fermement résolue.
Elle passa de nouveau son bras autour de la taille
de Laure et elle la souleva en la tenant sous son coude.
« C’est un peu lourd, constata Madame Caroni, mais je
vais y arriver. »
Elle sortit de la salle de bain en portant Laure. Elle lui
faisait ainsi comprendre sa supériorité physique et qu’elle la traitait comme
une petite fille capricieuse. Le déplacement de l’air sur les fesses nues de
Laure ne la fit pas réagir.
Madame Caroni s’assit sur le canapé. Elle déposa Laure à plat
ventre sur ses genoux sans lui avoir fait toucher terre. Elle posa une main à
plat sur le dos de la jeune femme.
« Pas de main pour empêcher le bon déroulement de la
fessée ! Interdiction de bouger de là où je t’ai mise avant que je t’y
autorise ! C’est compris ?
– Oui Madame, répondit Laure d’une voix tremblante dans
laquelle suintait la peur.
– Tu vas comprendre ce que c’est qu’une vraie
fessée ! »
Il était inutile de le préciser à Laure. Elle s’attendait au
pire. Madame Caroni remonta un peu la jupe. Elle leva la brosse et elle
l’abattit au centre des fesses de Laure. Un hurlement lui répondit, puis il
s’abîma en une cascade de sanglot, vite interrompue par un nouveau coup de brosse
au même endroit.
Laure se souvenait parfaitement de la dernière fessée qui
lui avait été donnée à la brosse. C’était il y a deux jours. Ce n’était donc
pas si lointain. Elle ne se rappelait pourtant pas d’une brûlure aussi intense
et aussi concentré et surtout persistant aussi longtemps. Madame Caroni passait
d’une fesse à l’autre et de haut en bas, variant à chaque fois l’endroit où
elle faisait tomber la brosse. Le pic de douleur se concentrait là où la brosse
venait d’atterrir, mais rapidement les précédents emplacements se rappelaient
au souvenir de Laure. La brûlure sur l’épiderme fessier augmentait rapidement
sans qu’il parût y avoir une limite atteignable.
Laure avait cru qu’elle n’arriverait pas à maîtriser son
comportement. C’était vrai. Elle ne savait plus ce qu’elle faisait ni de ses
bras ni de ses jambes ni de ses pleurs et pas plus de ses cris. Tout semblait
hors de contrôle. Cependant, rien ne venait entraver, ni même freiner le bon
déroulement de la fessée.
Certes, Madame Caroni était obligée de maintenir Laure en
place sur ses cuisses. Mais n’avait rien à voir avec des tentatives de fuite.
Non, Laure n’y songeait plus. Chaque fois que la brosse frappait ses fesses,
une fois la rigueur du coup absorbée, elle se demandait comment elle pourrait
supporter le prochain. Elle n’avait jamais le temps de répondre à cette
question avant qu’elle ne soit reposée par le coup de brosse suivant.
Madame Caroni, tout en continuant la fessée, examinait son
travail. Quand elle repérait un endroit où l’épiderme était resté un peu clair,
elle y appliquait la brosse avec conviction, jusqu’à ce que la couleur en ait
été rectifiée. La peau des fesses de Laure était toute rouge et, se superposant
aux marques de la veille, des ovales incomplets plus sombres montraient les
endroits où la brosse n’était pas tombée tout à fait à plat.
Madame Caroni ne souhaitait pas provoquer des contusions
durables qui auraient pu handicaper Laure pour plusieurs jours, réduisant sa
capacité à se déplacer, par exemple. Elle voulait, par contre, qu’au moins
jusqu’au lendemain soir, Laure éprouvât des difficultés chaque fois qu’il lui
faudrait faire reposer son poids sur son postérieur ou à chaque fois que le
tissu de ses vêtements frotterait avec trop d’insistance sur la peau de ses
fesses. C’est à ce prix-là qu’elle garderait le souvenir de ce qu’il en coûtait
de défier sa voisine.
Madame Caroni espérait que l’état de ses fesses
contraindrait Laure à garder en mémoire au moins une journée durant, les
conséquences d’une désobéissance et l’inutilité qu’il y avait à s’opposer à sa
volonté. Elle n’était pas certaine que cela suffît pour ramener Laure à une
soumission suffisante. Elle se préparait, si nécessaire, à devoir recommencer
une autre fois, voire plus, ce genre de châtiments.
Il fallait donc s’arrêter avant d’arriver au stade des
dégâts durables. Madame Caroni posa la brosse à côté d’elle. Les pleurs et les
cris de Laure mirent plusieurs minutes à décroître. Madame Caroni la garda sur
ses genoux, sans la faire changer de position. Elle caressait doucement les
fesses. Laure ne montrait aucun signe d’impatience qui aurait laisser penser
qu’elle souhaiter sortir de la position disciplinaire dans laquelle elle était
encore.
Quand ses pleurs s’apaisèrent, elle mit son index entre ses
dents et elle y mordait quand la main de Madame Caroni passait à un endroit
plus sensible. Elle posa sa joue contre le haut de la cuisse de sa voisine et
elle ferma les yeux. Ses paupières frémissaient quand les élancements émanant
de ses fesses provoquaient une douleur plus vive là où passait la main de
Madame Caroni.
Qui aurait pu se douter de la colère qu’elle avait piquée
lorsqu’elle s’était trouvée face à l’imminence de sa correction ? Madame
Caroni trouvait, dans la nouvelle attitude de sa pupille, matière à espérer un
prochain comportement plus raisonnable. Il était temps de passer à l’étape
suivante et de l’envoyer rejoindre Denis.
« Va te mettre au coin, Laure ! »
Obéissante, Laure se releva. Elle jeta un regard suppliant à
Madame Caroni.
« Va, lui ordonna celle-ci ! »
Laure fit demi-tour et gagna le coin où elle prit la pose
qu’on attendait d’elle. Même de là, Madame Caroni pouvait voir les marques
qu’elle avait faite sur les fesses.
Elle profita de ce moment de répit pour faire le tour de
l’appartement. Sans s’en cacher, elle ouvrit tous les placards, tous les
tiroirs, toutes les armoires. Ce qu’elle découvrit la consterna. Elle ne
s’attendait pas à un tel désordre, à une propreté aussi approximative. Elle
mesurait maintenant l’ampleur de la tâche qu’elle s’était mise sur le dos.
Dès demain, elle devrait les mettre au travail. Tout ce
qu’il y avait à faire ne pouvait être réalisé en une seule fois. Cela prendrait
plusieurs jours, voire plusieurs semaines. A la réflexion, cela lui sembla une
bonne chose. Elle donnerait, chaque jour, une tâche à Denis et à Laure. Elle ne
les chargerait pas trop. Cela durerait plusieurs semaines, leur donnant ainsi
l’habitude de consacrer une partie de leur temps quotidien à l’entretien de
leur maison. C’était une bonne chose. Elle le leur expliquerait cela plus tard.
Quand elle revint dans le séjour, Denis et Laure se tenaient
dans leur coin tout à fait comme elle l’avait exigé d’eux. Elle décida de les y
laisser un bon moment.
« Vous restez au coin bien sages. Je reviendrai vous
dire quand vous pourrez en sortir, mais ce ne sera pas tout de suite.
Réfléchissez pendant ce temps à l’attitude que vous aurez la prochaine fois que
vous ouvrirez la porte à l’une des personnes de votre voisinage. »
Ni Denis ni Laure n’esquissèrent un geste. Cela leur était
interdit.
« Et pensez à la fessée que je vous donnerai ce soir et
à la leçon qu’elle vous permettra d’apprendre ! »
Madame Caroni s’apprêtait à quitter l’appartement.
« Inutile que je vous dise que vous devez rester
silencieux et immobiles, n’est-ce pas ? »
Elle tira la porte, mais elle ne la ferma pas. Elle coinça
une chaussure dans l’ouverture. Elle pouvait ainsi revenir aussi discrètement
qu’elle le souhaiterait.
Ce n'est pas la première fessée de Laure
Nous l'avons déjà croisée c'était quand sa Maman et sa Belle-Maman ont décidé de reprendre les choses en main, mais il avait déjà été question d'elle plus tôt quand Madame André lui a donné une fessée
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 4
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 4
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
Le chapitre 6
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
Bonjour JLG.
RépondreSupprimerLà, bravo ! Ce chapitre 5 devrait rester un des meilleurs... Description très réaliste de la belle résistance de Laure à la fessée. Madame Caroni passe en force et réduit la récalcitrante dans une séquence détaillée très imagée. Lutte pour la survie d'un derrière!
Première fessée à la main pour réduire la rebelle à la volonté punitive de la fesseuse et deuxième service à la brosse histoire de confirmer l'acte d'autorité. Fesses écarlates et cuisantes garanties!
Les scènes sont décrites avec précision au point de pouvoir les imaginer sans difficulté et portent le lecteur dans le récit... Comme s'il y était.
Rien ne semble résister à la formidable puissance de feu de madame Caroni qui se révèle impitoyable jusqu'au bout. On se demande dans quel état vont se trouver les fesses des deux jeunes gens après les fessées suivantes, annoncées comme une météo orageuse dans la soirée.
On avait l'impression que le pire était passé... pas sûr!
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerLe plus difficile, c'est de durer !
Merci pour cette appréciation qui est au moins aussi flatteuse que les précédentes. Le chapitre 6 tiendra-t-il ses promesses ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG
RépondreSupprimerJe ne flatte pas... Je souligne, ce qui semble à mes yeux de lecteur, la qualité de certains passages que je trouve bien écrit... pas plus pus moins.
Cordialement.
Ramina