Mais il y avait plus insupportable encore : la honte. Qui ne me quittait pas. Qui me rongeait, lancinante. J’avais été fessé. Je me répétais le mot. Fessé. Fessé. Fessé. J’avais été copieusement fessé par cette intraitable madame Dubreuil. Sans pouvoir m’y opposer. Sans pouvoir lui échapper. Et ce, par ma faute. Uniquement par ma faute. Je m’étais moi-même, par ma sottise, réduit à l’impuissance. Pieds et poings liés. Je revivais la scène. Je me la repassais, en boucle, dans ses moindres détails, depuis ce moment où elle avait prononcé le verdict jusqu’à celui où je m’étais piteusement enfui. Je revoyais chacune des mimiques amusées d’Amélie, chacun de ses sourires goguenards et j’étais anéanti. Quelle image elle devait avoir de moi maintenant !
Je venais enfin, au petit matin, de
m’endormir profondément quand on m’a secoué avec insistance. Madame Dubreuil.
J’étais couché sur le ventre, nu. Je n’ai pas esquissé le moindre geste pour me
dissimuler. À quoi bon ? De toute façon…
– Alors ? Comment il va ce
matin, le grand garçon ?
Elle s’est penchée, tout près, et a
constaté.
– Tu marques beaucoup.
Énormément.
Elle m’a posé une main sur le
derrière.
– C’est encore tout chaud.
A appuyé. Enfoncé. J’ai étouffé un
gémissement.
– Oui, oh, dans deux-trois
jours il n’y paraîtra plus. Ce sont des fesses toutes neuves que tu offriras,
dimanche, au martinet de madame Lançon.
Elle s’est assise au bord du lit.
– Reconnais tout de même que
c’est amplement mérité tout ça, non ?
J’ai émis un vague borborygme.
– Pardon ?
Et j’ai reconnu, en rougissant, que
c’était mérité, oui.
– Même si tu t’es laissé entraîner.
Parce que je connais mon fils. Mais c’est pas une raison. Ça n’excuse rien.
Elle m’a passé une main dans les
cheveux.
– Ton talon d’Achille, à toi,
c’est que tu es extrêmement influençable. On te fait faire ce qu’on veut. Il te
jouera des tours dans la vie, ce défaut. Et te mettra bien souvent dans des
situations inextricables. Non, ce qu’il aurait fallu, c’est t’en corriger
beaucoup plus tôt. T’apprendre à faire la part des choses. À ne pas suivre
aveuglément n’importe quel meneur. À ne pas te laisser entraîner dans n’importe
quelle aventure. Mais il n’est peut-être pas trop tard. Il n’est jamais trop
tard.
Elle s’est levée.
– Réfléchis-y !
Et elle est partie.
Philibert était levé depuis
longtemps. Il était assis sur le petit muret au fond du jardin.
– Salut !
Il m’a lancé un regard navré.
– Je suis désolé, mec !
J’ai haussé les épaules.
– Ça fait rien.
– Oh, ben si, ça fait,
si ! C’est moi qui t’ai entraîné là-dedans.
– Tu m’as pas forcé non plus.
– Je suis con par moments, mais
con !
Ce qui me préoccupait surtout, moi,
c’était…
– Ça fait mal, le
martinet ?
Il a esquissé une grimace.
– Plutôt, oui !
– Plus que la fessée ?
– C’est pas vraiment pareil. La
fessée, ça brûle. Le martinet, ça mord. Et tu le sens plus longtemps après. En
bien plus intense.
– Ah ! Et elle cingle
fort, madame Lançon ?
– Ça, j’en sais rien du tout.
C’est la première fois que je vais avoir affaire à elle.
Il s’est perdu dans ses pensées.
– Mais je crois quand même que
oui. Rien qu’à l’entendre parler. Ce qu’elle dit. Et comment elle le dit. On va
en baver.
Il a soupiré.
– De toute façon, avec le
martinet, on en bave toujours. Plus ou moins, mais on en bave.
– Tu l’as eu souvent ?
Il a haussé les épaules.
– J’ai pas compté.
Et réfléchi.
– Mais encore assez, oui.
– Ta mère ?
– Pas tellement. Parce que
elle, comme t’as pu voir, c’est plutôt les fessées à la main. Non. Ma
grand-mère. Et je peux te dire que j’ai dégusté !
Il a eu un sourire fataliste.
– Et que je dégusterai encore.
Il s’est animé.
– Parce que j’aime trop ça, piquer.
Pas tellement pour le fric. Même si, faut être honnête, ça compte quand même un
peu. Non, ce qu’il y a surtout, c’est cette poussée d’adrénaline que ça te fait
quand tu t’empares des biftons ou du truc que t’as décidé que tu voulais. Avec
tous les risques que ça comporte. Et ce sentiment de triomphe, de
toute-puissance que tu éprouves après, au-dehors, quand tu te dis que ça y est,
que t’as réussi. Sauf que ça marche pas à tous les coups. La preuve ! Et
quand tu te fais prendre, alors là, tu passes un sacré mauvais quart d’heure.
C’est des ennuis à n’en plus finir avec le commerçant ou la sécurité, voire
même les flics. Mais c’est pas ça, le pire. Le pire, c’est la fessée que tu te
ramasses une fois rentré. J’y coupe pas. J’y coupe jamais. Que ce soit ma mère.
Ou ma grand-mère. Ou même, des fois, ma tante Olga. Et ça, la fessée, je peux
te dire que ça me fait passer l’envie d’y remettre le nez pour un bon bout de
temps. Il y a que ça d’ailleurs qui y fait vraiment. Parce que je me jure que
plus jamais… Ah, non alors ! Plus jamais. Et je tiens le coup. Parce que
la perspective de m’en reprendre une… Je tiens le coup jusqu’au jour où se
présente une occasion en or. Je résiste. Je résiste tant que je peux, mais
c’est plus fort que moi. Mes vieux démons me reprennent. Je vais quand même pas
laisser passer une opportunité pareille ! Et je cours le risque. En
m’entourant de toutes les précautions possibles et imaginables. En m’efforçant
de me persuader qu’il n’y a pas le moindre danger, que je ne me ferai pas
prendre. Ça marche. Une fois. Deux fois. Je me sens invulnérable. Je m’exalte.
Et puis, fatalement, un jour ou l’autre…
Il s’est levé.
– Le plus idiot dans tout ça,
c’est qu’à force de me prendre des fessées, ça avait fini par me passer presque
complètement tout ça. Et puis il a fallu que je rencontre ces types, là.
– Ceux que je peux pas voir en
peinture ?
– Eux, oui. Oh, mais j’ai pas
envie d’en parler. Pas maintenant. Une autre fois.
J’avais passé une nuit tellement
abominable que, l’après-midi, j’ai éprouvé l’impérieux besoin de m’offrir une
petite sieste. Qui n’a pas duré bien longtemps. J’avais laissé la fenêtre
ouverte et des rires, juste en dessous, sur la terrasse, m’ont brusquement tiré
de mon sommeil. Amélie. Et ses deux copines.
– Une fessée ? C’est pas
vrai !
Elle en revenait pas, Dorothée.
– C’est pas vrai ! Non,
mais c’est pas vrai ! J’y crois pas…
– Eh, si !
– Raphaël ? Le type que
ton frère a amené en vacances ?
– Lui-même ! Mon frère
aussi. Mais mon frère, c’était pas la première fois. J’ai plus l’habitude.
– Et… une fessée comment ?
– Cul nu, tiens ! Comment
tu veux ? C’est comme ça que ça se donne, une fessée.
– Eh ben, dis donc!
– Il était mal à l’aise, mais
mal à l’aise !
– Il y a de quoi…
Laura aussi, elle adorait ça, voir
un mec se faire fesser devant elle.
– Et je peux vous dire que,
moi, quand ça m’arrive, je boude pas mon plaisir, alors là !
Et c’était souvent que ça lui
arrivait ?
– Pas tellement. Pas assez. Il
y en a qu’un en fait. Alexandre, le frère de ma copine Julia. Qu’a trente ans,
qu’est marié et qui trompe sa femme à tire-larigot. Il peut pas s’empêcher.
C’est plus fort que lui. Dès qu’elle a le dos tourné – et elle l’a
souvent : elle est représentante en lingerie. Elle passe toute la semaine
sur la route – dès qu’elle a le dos tourné, faut qu’il se mette à courir.
Elle, elle se rend compte de rien. Elle continue à le voir avec des lunettes
roses, son chéri. Mais sa mère à lui, elle, elle voit clair. Elle est pas dupe.
Et elle supporte pas. Elle trouve ça inadmissible, ce comportement.
– Elle a pas tort.
– D’autant plus inadmissible
qu’elle a été cocue toute sa vie. Alors que son propre fils suive le même
chemin… Du coup, son Alexandre, chaque fois qu’elle s’aperçoit qu’il trompe sa
femme, il s’en ramasse une de fessée. Et carabinée. Il a pas le choix. Ou c’est
ça ou maman révèle tout à sa Violaine. Et elle a des munitions : un
dossier épais comme ça enfermé à double tour dans un tiroir de son secrétaire.
Or, si elle apprenait, Violaine, elle apprécierait pas du tout, mais alors là
pas du tout la plaisanterie. Ce serait le divorce assuré. Ce qu’il ne veut à
aucun prix. Et donc, c’est fessée sur fessée. Moi, du coup, vous pensez bien
que, quand j’ai su ce qui se passait, je me suis débrouillée pour, un beau
jour, avec la complicité de Julia, débarquer chez elle pile poil au moment où
il s’en prenait une. Et j’ai pas été déçue du voyage. Il y avait du spectacle.
Il y en a toujours avec lui, d’ailleurs. À chaque fois.
Dorothée a joué les étonnées.
– Ah, parce que t’y
retournes ?
– Un peu que j’y retourne. Dès
que je sais qu’il va y avoir droit, je me pointe. Non, parce qu’il faut pas
jouer les hypocrites non plus ! Nous, les filles, faut bien reconnaître,
on est toutes pareilles : quand on a l’occasion de voir un mec à poil, on
crache pas dessus. Mais là, en plus, il y a un sacré bonus. Parce que tu lui
vois rougir le derrière, battre des jambes, gigoter dans tous les sens. Il
gémit, il se lamente, il crie, il chiale, même, des fois. C’est pas une
situation vraiment gratifiante pour un mec. Surtout devant des nanas.
Amélie a confirmé.
– Ah, ça, c’est sûr ! Ils
ont honte. Et pas qu’un peu. Elle en prend un sacré coup leur petite fierté de
mâle. Et c’est tant mieux. Juste retour des choses. Parce que comment ils nous
prennent de haut, nous, les filles. C’est insupportable, ces petits airs
supérieurs qu’ils se donnent avec nous. Et cette façon qu’ils ont de nous
traiter systématiquement comme des moins que rien. Alors moi, je peux vous dire
que, quand j’ai l’occasion de leur renvoyer la balle, – et là, c’en est
une en or – je me fais pas prier. Je fonce. Il a honte ? Eh ben, il
va avoir un peu plus honte encore. Je vais faire ce qu’il faut pour. Je vais la
lui renvoyer en pleine figure, sa honte. Il y en a un qu’a appris à ses dépens
de quoi il retourne, là, hier, c’est Raphaël. Je te l’ai pris dans le
collimateur, dès le début, et je l’ai plus lâché. Plus ça allait, plus il se
liquéfiait. Plus il se liquéfiait, plus j’en rajoutais. Un vrai duel, c’était.
Et vous auriez vu comment il s’est carapaté quand ma mère l’a lâché. À toutes
jambes. Vaincu.
– Et toi, tu jubilais. Je
connais ça aussi.
– C’est carrément jouissif,
oui, faut bien reconnaître.
Au début, ça la faisait un peu
culpabiliser, Laura.
– Mais plus maintenant. Ils
n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes après tout. Parce qu’Alexandre personne
l’oblige à faire sa femme cocue. Et elle lui laisse le choix, sa mère, en plus.
Pareil pour ton frère et Raphaël. Ils savaient ce qu’ils faisaient en
cambriolant cette baraque, non ?
– Ben, bien sûr ! Et puis,
en même temps, c’est leur rendre service, dans un sens, que d’appuyer là où ça
fait mal. Ça les dissuade un peu plus encore de recommencer. En tout cas, ils
peuvent être tranquilles que je vais leur en rajouter une couche et une bonne,
moi, dimanche, avec le martinet chez madame Lançon. Ils savent pas ce qui les
attend.
Dorothée a pris une petite voix
suppliante.
– Tu nous raconteras ?
– Non, mais entends-la,
elle ! C’est qu’elle y prendrait goût.
– Ben, oui ! De vous
écouter ça donne envie.
Elles ont ri. Et puis le téléphone
de Laura a sonné.
– Oui. Oui. On arrive.
Leurs rires encore. Qui se sont
estompés. Évanouis.
Je me suis levé d’un bond. J’ai
fermé la fenêtre et je me suis mis à arpenter la chambre comme un furieux.
Quelle petite garce ! Quelle sale petite garce ! Non, mais alors là,
elle allait voir ce qu’elle allait voir ! Et puis d’abord, il y aurait pas
de martinet chez madame Lançon. Elle en serait pour ses frais, Amélie. Il n’y
en aurait pas, parce que je n’irais pas chez cette madame Lançon. Il se
passerait ce qu’il se passerait, mais je n’irais pas. Oui, mais si elle portait
plainte ? Elle allait porter plainte, forcément. Eh bien, j’assumerais.
Parfaitement, j’assumerais mes actes. Et leurs conséquences. Je paierais le prix
qu’il faudrait payer.
Je me suis entretenu, plus d’un
quart d’heure durant, dans cette illusion. J’étais héroïque. Je tenais tête. Je
faisais front. Elle n’en revenait pas madame Dubreuil. Elle me considérait d’un
œil stupéfait. Comment ? Comment ? Mais elle se reprenait très vite.
Ah, je voulais l’affrontement ? Eh bien, j’allais l’avoir. Et elle usait
de tous les artifices possibles et imaginables. De tous les subterfuges.
D’ironie. De persuasion. De menace. Rien n’y faisait. Je restais droit dans mes
bottes. Inébranlable. Et Amélie ! La tête d’Amélie ! Comme elle était
déçue, la pauvre chérie ! Elle se faisait une fête de me voir le cul à
l’air, mortifié, humilié. Eh bien, elle allait en être pour ses frais. Je
buvais du petit lait. Qui c’est qui l’avait, le dessus, finalement ?
Hein ? Qui ? D’ailleurs, je ne m’en tenais pas là avec elle
maintenant que j’étais lancé… Je lui en faisais coller une de fessée. Par sa
mère. Devant nous, Philibert et moi. Pourquoi ? Parce qu’elle avait menti.
Qu’elle avait accusé à tort l’un de ses camarades de classe de l’avoir
agressée, juste pour avoir le plaisir de le voir corrigé devant elle. Sauf que
les choses ne s’étaient pas passées comme elle le souhaitait. Que ça s’était
retourné contre elle. Et que maintenant elle la payait, la note. Que c’était
elle qui les avait les fesses à l’air. De jolies petites fesses, dodues à
souhait. Des fesses que sa mère claquait avec conviction. Qui prenaient, peu à
peu, une délicieuse couleur cramoisie. Et comment elle piaulait ! Comment
elle suppliait ! « S’il te plaît, maman, arrête ! Arrête !
Assez ! » Mais elle continuait, madame Dubreuil, inflexible,
imperturbable. Et Amélie battait tant et plus des jambes. Ce qui dévoilait
tout. Son petit trou froncé, sa chatte aux replis rosés n’avaient plus aucun
secret pour moi. Je me régalais. Et je me moquais. Ouvertement. Chacun son
tour.
C’est la voix de madame Dubreuil qui
m’a ramené sur terre.
– Raphaël ! À table !
Qui m’a brusquement ramené à la
réalité. Et la réalité, c’était que je m’offrirais sans broncher, quoi que j’en
dise, aux morsures du martinet. Et, la rage au ventre, aux moqueries d’Amélie.
Parce que je n’avais pas le choix. J’étais anéanti.
Pour les distraits qui auraient loupé le début
Tout a commencé comme ça : chapitre 1
Il est même possible de tous retrouver tous les chapitres sur la page "les auteurs invités"
Il est même possible de tous retrouver tous les chapitres sur la page "les auteurs invités"
Et la suite ?
C'est le chapitre 3
Les commentaires sont les bienvenus
François Fabien doit-il continuer dans cette direction ? Doit-il écrire un prochain épisode ?
Bonjour François,
RépondreSupprimerTon récit ferait un excellent scénario pour une saynète dont j'ai le secret (rires). Dans mes petits dessins, il y a toujours un membre féminin de la famille pour recadrer le jeune homme tenté par quelques facéties qu'il paie fort cher....
Excellent. Les filles ne dérogent pas à leur légendaire curiosité.
Amicalement. Peter.
Bonjour, Peter Pan. Et bonjour tout le monde.
RépondreSupprimerAssurément! De mon côté, il m'est arrivé à plusieurs reprises de collaborer avec des dessinateurs et dessinatrices soit qu'ils ou elles illustrent mes textes soit, plus souvent, que je me serve de leurs dessins pour donner corps à un texte. Ce fut notamment le cas avec les œuvres d'Escobar (JP Cors) qui m'ont inspiré plus de 250 textes pour l'un de mes blogs.
Je ne suis absolument fermé à une éventuelle collaboration entre nous. Dans un registre historique puisqu'il semble que nous soyons, l'un et l'autre, passionnés d'Histoire?
Excellente journée.
Amicalement.
FF
Bonjour François.
RépondreSupprimerVrai petit chef d'oeuvre, ce texte. Il y a tout ce qu'il faut et en plus le suspense est entretenu. J'ai hâte de lire la suite de ces merveilleuses aventures ( ça dépend pour qui ! ).
J'adore, moi qui suit une fille, de lire un texte où je pourrais être dans la peau d'une spectatrice, pour regarder un jeune et beau garçon se faire fesser devant moi. Juste pour me dire, après ça, il ne pourrait rien refuser. Il devrait se plier à toutes nos exigences. Un bon retour des choses.
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena,
SupprimerSuspense pour le lecteur, mais aussi pour les "héros" qui doivent, jour après jour, voir se rapprocher avec angoisse la date fatidique. La présence de spectatrices rend effectivement la fessée plus humiliante (ce n'est certainement pas dans cette situation et dans cette tenue qu'un garçon a envie d'être vu par des filles). Elles auront effectivement ensuite toute latitude pour faire de lui ce qu'elles veulent. Ne serait-ce, entre autres, que parce qu'il va espérer, sans doute à tort, qu'elles lui garderont ainsi le silence.
Quel plaisir en tout cas pour ces filles d'avoir à leur disposition un homme-objet, elles que ces messieurs veulent souvent réduire à l'état de femmes-objets.
Amicalement.
François