« Pourvu que Lorena revienne bien vite ! »
Cette fois-ci, elle ne refuserait pas la proposition de
Lorena de l’emmener aux toilettes. Elle n’avait que trop attendu.
Madame Caroni repliait les chemises. Elle n’était pas
vraiment fâchée, mais plutôt agacée par le manque de consistance de ses deux
voisins. Elle secoua la tête. Pourtant, ils faisaient de grands progrès mais
ils partaient de tellement loin. Il y avait tellement de leurs habitudes à
modifier.
Elle regardait Laure et Denis qui enfonçaient leur nez dans
l’un des angles de la pièce. Dans cette situation, ils avaient l’ait tellement
à la fois malheureusement d’être punis et tellement sage que Madame Caroni ne
pouvait s’empêcher de ressentir une grande tendresse.
« Cela ne me gênera pas pour être sévère avec eux,
pensa-t-elle ! Ils en ont besoin tant qu’ils n’auront pas compris. »
Elle eut vite fini de remettre en place le linge dans
l’armoire.
« Il est temps de les mettre au lit ! »
Cela faisait deux semaines que Laure et Denis se couchaient
enfin à des heures raisonnables, depuis que c’était Madame Caroni qui décidait
du moment où il fallait le faire.
« Laure, tu peux sortir du coin et venir
ici ! »
Madame Caroni la déshabilla et l’envoya faire sa toilette,
puis ce fut le tour de Denis. Debout derrière eux, elle supervisait la
toilette, vérifiant le niveau d’hygiène produit et incitant chacun d’eux à être
attentif aux petits endroits souvent oubliés. Elle procédait ainsi presque
chaque soir et était très satisfaite de l’attention que ses deux pupilles
portaient maintenant à ce moment. Quelques claques sur les fesses les
rappelaient à l’ordre quand c’était nécessaire.
Leur passer leur pyjama ne fut l’affaire que de quelques
minutes. Puis Laure et Denis furent mis au lit. Malgré des fesses qui piquaient
encore un peu, c’était le moment qu’ils préféraient. La lumière éteinte, ils
avaient alors droit à une caresse et un bisou, ce qui les mettait dans les
meilleures dispositions pour entamer une bonne nuit de sommeil.
Pendant ce temps, Béatrice patientait toujours dans son
coin. Elle était de plus en plus inquiète. Lorena ne revenait pas, mais elle
doutait de pouvoir se retenir encore bien longtemps. Son envie d’uriner était
maintenant tout ce qu’il y avait de pressant. C’était maintenant sa seule
préoccupation.
Elle serrait les cuisses, comme si ce geste suffisait pour
retenir l’urine qui ne demandait qu’à jaillir. Elle contractait tellement ses
muscles pour résister à la pression, que tout son bas-ventre était dur comme du
bois.
« Je peux tenir encore une minute, se persuadait-elle ! »
Il suffit d’un petit moment de distraction pour que les
premières gouttes d’urine coulent. Ensuite, plus moyen de contrôler quoi que ce
soit. Elle eut beau tenter de se retenir, mais le relâchement de ses muscles
était irréversible. L’urine coula le long de ses cuisses, inonda sa culotte au
passage et elle se retrouva avec une petite flaque dans laquelle baignaient ses
pieds. Le jet était loin d’être tari. Elle ne pouvait rester là.
Négligeant les conséquences possibles, Béatrice se dirigea
vers les toilettes. Il n’y avait pas loin, quatre ou cinq mètres, pas plus. Au
bout du couloir. Loin d’arrêter l’inondation, le déplacement l’accéléra.
C’était un continu d’urine que Béatrice laissait derrière elle à chaque pas.
Les dernières gouttes tombèrent alors qu’elle arrivait à la porte des
toilettes. Elle y entra, s’assit sur la civette de WC, mais ce n’était plus
nécessaire. Plus une goutte.
Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle prit conscience de la
gravité de la situation dans laquelle elle s’était mise. Ses cuisses, ses
jambes, ses pieds, tout était trempé. La culotte n’avait absorbé qu’une petite
partie du liquide, mais elle était imbibée de pipi. Qu’en dirait Lorena ?
Il fallait réparer les dégâts avant qu’elle n’arrive.
Béatrice sortit des toilettes.
« Par où commencer ? Vite, éponger tout le pipi
répandu par terre ! »
Les deux pas qu’elle fit vers la cuisine dans laquelle
étaient rangés les matériels d’entretien lui rappelèrent qu’il y avait d’autres
priorités. Sa culotte la gênait pour marcher, d’autant plus qu’elle collait
maintenant à ses pieds et que son poids avait doublé. Elle gouttait
tranquillement sur le sol. A chaque pas qu’elle faisait, elle laissait une
trace de pas humide sur le linoléum du couloir. Il fallait commencer par cela
ne pas aggraver les dommages. D’abord enlever la culotte. Elle n’en eut pas le
temps.
C’est ce moment-là que Lorena choisit revenir dans l’appartement.
Elle ne fit que deux pas à l’intérieur avant de s’immobiliser.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »
Béatrice se figea sur place. Elle n’avait eu le temps que
d’enlever une jambe de sa culotte.
« Tu as fait pipi par terre ! »
Lorena se rapprocha, évitant de marcher dans les flaques
d’urine.
« Et tu as trempé ta culotte ! »
La suite n’étonna pas Béatrice. Lorena souleva la jupe qui
avait échappé à l’inondation et elle donna une bonne dizaine de claques sur les
fesses nues de Béatrice.
« Tu ne pouvais pas aller aux toilettes quand je te
l’ai proposé ? »
Une nouvelle volée de claque sur les fesses.
« Je vais te montrer ce qui arrive aux petites filles
qui font pipi par terre ! »
Pour la troisième fois, Lorena claqua les rondeurs de
Béatrice. Puis elle la prit par le bras, direction la salle de bain. La culotte
mouillée entravait la marche.
« Enlève ta culotte ! »
Béatrice se retrouva avec son sous-vêtement humide dans les
mains.
« Ouste, dans la salle de bains ! »
Bien évidemment, il fallait quelques claques pour
accompagner cette dernière consigne.
« Tu vas rincer ta culotte sous l’eau avant de la
mettre avec le linge sale ! »
Béatrice était consciente de l’erreur qu’elle avait faite.
Elle la réparait sous la surveillance de Lorena. Elle fut donc envoyée,
serpillère à la main, essuyer l’urine
Elle savait que sa punition était loin d’être achevée. Elle
effectua, avec célérité, la tâche que Lorena lui avait assignée. Dès que cela
fut fait, Lorena la ramena devant le lavabo. Elle y avait placé un petit
escabeau destiné à atteindre les objets rangés dans les placards du haut. Elle
y posa un pied et courba Béatrice sur son genou, maintenant positionné à
l’horizontal. Lorena releva la jupe.
« C’est tout de même malheureux qu’à ton âge, on doive
encore te laver les fesses ! »
Elle savonna un gant de toilette qu’elle avait passé sous
l’eau froide.
« Ecarte les jambes, que j’aie accès à ton
entrejambe ! »
Lorena avait utilisé de l’eau froide. Le sursaut que
Béatrice eut quand Lorena appliqua le gant sur l’intérieur des cuisses fut
réprimé par une sévère claques sur les fesses.
« Tu restes sage. Avec la bêtise que tu viens de faire,
je te conseille de te faire oublier ! »
Le pubis, le vagin, les cuisses, les jambes, les pieds,
partout où le pipi avait coulé, Lorena passa le gant de toilette. Béatrice ne
bougeait pas. Elle laissait Lorena la laver au plus près de son intimité. Elle
en avait honte, mais elle reconnaissait qu’en faisant pipi par terre, elle
s’était comportée comme une fillette et qu’il n’était pas étonnant que Lorena
s’occupe d’elle comme elle l’aurait fait avec une petite fille qui aurait
mouillé sa culotte.
« La prochaine fois, gronda Lorena, je te mettrai sur
les toilettes que tu en aies envie ou pas. Et tu y resteras jusqu’à ce tu aies
fait pipi ! Et je vérifierai ! »
Béatrice se taisait. Elle sentait la colère et
l’exaspération de Lorena. Qu’elle soit punie ne lui semblait pas anormal. Elle
ne pensait d’ailleurs pas s’en tirer à si bon compte. Lorena rinça le gant de
toilette et le repassa sur toute la surface de peau enduite de savon. Tout en
laissant Béatrice dans la même position, Lorena sécha le tout avec la serviette
de toilette qui était à sa portée. Cela faisait un nombre considérable
d’attouchement sur son sexe, mais c’était le geste d’une grande personne
s’occupant de l’hygiène d’une petite fille. Béatrice n’en ressentait aucune
connotation douteuse, si ce n’était la honte d’avoir amené Lorena à prendre en
charge sa toilette intime.
« Voilà ! De nouveau propre, conclut Lorena.
Voyons si je peux t’apprendre à aller aux toilettes quand tu en as
besoin ! »
La position était idéale pour administrer une bonne fessée.
Lorena ne s’en priva pas.
« Béatrice en a besoin pour être plus précautionneuse
la prochaine fois, se dit-elle ! Il lui faut une sérieuse correction pour
qu’elle s’en souvienne ! »
Il y avait effectivement de bonne chances pour que Béatrice
se souvienne de la toilette intime qui lui avait été imposée et de la fessée
qui l’avait suivie. Courbée sur la cuisse de Lorena, elle sentait la main de
Lorena qui peu à peu échauffait tout son épiderme fessier.
Les claques tombaient, une à une, toutes aussi fortes les
unes que les autres. Les jambes de Béatrice suivaient le rythme. Elle décollait
son pied du côté où Lorena abattait sa main. D’un côté, puis l’autre quand
Lorena alternait, mais quatre ou cinq fois de suite du même côté quand Lorena
se concentrait sur un seul hémisphère fessier.
Béatrice avait saisi, de sa main droite, la cheville de
Lorena. Elle s’y raccrochait. C’était tout ce qu’elle avait à portée de sa
main. Sa main gauche battait dans le vide et compensait les légers
déséquilibres dans lesquels elle se trouvait quand les claques de Lorena la
propulsaient en avant. Ses fesses, que sa jeune fesseuse ne lui avait que
partiellement épongées, se trouvèrent rapidement séchées autant par l’effet de
la main sur la peau, que par l’augmentation de la température de la surface de
l’épiderme.
Béatrice criait et suppliait, mais elle ne se plaignait pas
du traitement que Lorena lui réservait. Comment aurait-elle pu protester de
recevoir une fessée après avoir fait pipi par terre ? La cuisson aidant,
le jeune âge de sa correctrice lui était sorti totalement de la tête.
La fessée qu’elle recevait avait été amplement méritée. Elle
ne ressentait plus de honte de s’être comportée comme une fillette en mouillant
sa culotte. La fessée avait un effet rédempteur indéniable. C’était la seule
chose à laquelle pensait cette femme d’âge mûr, corrigée sur le genou de sa
jeune voisine.
« Retourne te mettre au coin ! Tu mériterais d’y
rester une bonne partie de la nuit ! »
Béatrice entendit la porte de son appartement se refermer
derrière Lorena. Elle ne lui avait pas remis de culotte, mais elle n’aurait pas
osé s’en plaindre. Après avoir sali la sienne, elle pouvait bien rester le
reste de la soirée les fesses nues. C’était ce que Lorena avait décidé, c’était
donc mieux ainsi. Elle maintenait sa jupe relevée puisque sa jeune voisine en
avait décidé ainsi.
Elle était maintenant fermement décidée à rester au coin
aussi longtemps que Lorena l’aurait décidé. Elle voulait montrer son obéissance
pour rentrer dans les bonnes grâces de la jeune fille qui, elle n’en doutait
pas, aurait de nombreuses autres occasions de s’occuper d’elle., donc de la
discipliner. Elle enfonça son nez dans l’angle du mur. Ce n’était pas le moment
de bouger… si Lorena revenait.
Ce fut une variation dans la luminosité de l’entrée qui
alerta Béatrice. Elle n’avait rien entendu, mais il lui avait semblé, pendant
un bref instant, qu’il y avait eu un peu plus de lumière qui avait éclairé
l’entrée de son appartement. Elle crut entendre un frôlement sur le sol sans en
être tout à fait certaine. Béatrice arrêta de respirer pour mieux entendre.
Mais il n’y avait plus aucun bruit.
Elle sursauta quand un appel vint depuis sa chambre, au fond
du couloir.
« Béatrice, vient ici ! »
Elle ne savait plus si Lorena avait été présente tout ce
temps dans l’appartement ou si elle venait de rentrer. Dans les deux cas,
Lorena avait su se déplacer sans que Béatrice ne l’entende. Cela donnait à
réfléchir. Elle pourrait surprendre Béatrice à n’importe quel moment.
« Béatrice, faut-il que je vienne te chercher ? Ce
sont tes fesses qui vont en subir les conséquences ! »
Béatrice sortit de sa demi-rêverie. Il n’y avait plus de
temps à perdre. Elle se pressa vers sa chambre. Lorena l’attendait assise sur
le lit.
« Tourne-toi ! »
Présentant son dos, Béatrice sentit que Lorena lui dégrafait
la jupe quelle laissa tomber au sol. Une petite claque sur la cuisse.
« Lève ton pied ! »
Bien qu’elle soit nue de la taille jusqu’aux pieds, Béatrice
n’hésita pas. Elle ne voyait plus du tout Lorena comme une gamine, mais plutôt
comme une grande personne qui s’occupait d’elle. Elle ravala sa pudeur,
acceptant l’intrusion de la jeune femme au cœur de son intimité. Elle ne savait
plus trop si cela lui était agréable ou non. Elle refrénait au plus profond
d’elle-même l’envie de protester. Elle n’osait pas le faire face à cette jeune
femme qui était devenue, en une soirée, une figure tutélaire à laquelle on
obéissait sans discuter.
Lorena déboutonna son corsage et elle l’ôta. Le
soutien-gorge suivit. Lorena prit Béatrice par la main qui dut la suivre.
Béatrice n’avait pas l’habitude de se déplacer entièrement nue dans son
appartement, même quand il n’y avait personne d’autre qu’elle. La sensation de
l’air frais sur tout son corps était une nouveauté dont elle se serait bien
passée.
Lorena la conduisit aux toilettes et l’assit sur la cuvette
des WC.
« Tu fais pipi ! »
Lorena laissa la porte ouverte, surveillant Béatrice,
attendant qu’elle s’exécute.
Cette journée avait été riche en premières qui avaient été
loin d’être plaisantes. Non seulement elle avait reçu sa première fessée, mais
cela ne s’était pas arrêté là.
« Trois, compta Béatrice dans sa tête ! »
Cela faisait trois personnes qui l’avaient corrigée. Si
c’était une première, Béatrice savait que ce ne serait pas une dernière pour
aucune de celles qui l’avaient punie, elles auraient bien trop souvent
l’occasion de les croiser. La toilette intime avait été une découverte, comme
le déshabillage. Mais mouiller sa culotte était également une situation
nouvelle. A cette pensée, Béatrice fit une grimace. Pas vraiment une journée à
retenir, pourtant, elle s’en souviendrait probablement jusqu’à la fin de sa
vie.
« J’attends, Béatrice ! »
Cette admonestation ramena Béatrice au présent. Comment
faire pipi alors qu’elle avait vidé sa vessie moins d’une demi-heure
auparavant ? Elle se garda bien de le dire à Lorena.
« Béatrice, te faut-il une fessée ? Tu fais pipi
tout de suite. Je ne tiens pas à ce que tu mouilles ton lit cette
nuit ! »
Cette idée ne paraissait pas totalement absurde à Béatrice.
Lorena paraissait prête à passer à l’acte. A sa grande surprise un petit jet
d’urine jaillit entre ses cuisses.
« Tu vois, quand tu veux ! Lève-toi ! »
C’est Lorena qui, avec une feuille de papier toilette,
essuya les lèvres vaginales de Béatrice.
« Va te laver
les dents ! »
Lorena accompagna cette consigne d’une petite tape qui était
bien plus un caresse qu’une fessée. bien qu’elle n’ait aucun vêtement, c’est sous
le regard de la jeune femme qui la regardait qu’elle dut faire ses ablutions
nocturnes, Béatrice fit sa toilette comme habituellement, cherchant à oublier
les yeux qui se portaient sur sa nudité.
Après une brève inspection pour vérifier la propreté de
Béatrice, Lorena la prit par la main et la ramena dans la chambre. Là, elle lui
passa sa chemise de nuit. C’était une sensation ancienne, pour Béatrice, que de
se faire déshabiller et mettre au lit. Elle remontait à l’enfance, mettant à
jour des souvenirs émouvant auxquels Béatrice ne s’abandonnait pas totalement.
C’était sans doute dû à l’inattendu de la situation et peut-être à cause des
picotements qu’elle ressentait encore sur ses fesses. Ils lui rappelaient en
permanence ce qu’il en coûtait de désobéir.
Quand elle fut dans son lit, allongée à plat ventre, bordée
bien serrée par Lorena, la lumière éteinte, elle fut soulagée de sentir Lorena
s’asseoir tout près d’elle et lui caresser la joue. Elle se détendit. Beatrice
fut alors persuadée que ses bêtises de la journée étaient pardonnées et qu’elle
pouvait s’endormir en sécurité. La main descendit dans son dos, puis sur ses
fesses. Elle massait tout doucement l’épiderme qui se ressentait encore des
corrections de la journée. Béatrice s’endormit.
Au grand soulagement de Béatrice, ni Lorena ni Zia
Margherita ne se pointa le lendemain matin. Elle s’attendait à leur survenue à
tout instant. Elle fut donc excessivement précautionneuse sur tous ses actes de
ce matin : la qualité de sa toilette, elle fit son lit, rangea proprement
sa cuisine après son petit déjeuner… toute chose qu’elle faisait plus
aléatoirement habituellement.
Elle faillit oublier son carnet de correspondance. Elle
l’aperçut au dernier moment avant de claquer la porte, posé sur le guéridon
dans l’entrée. Lorena l’avait bien signé. Elle eut quelques sueurs froides
rétrospectives en songeant aux conséquences d’un oubli de ce sésame. La
réaction de Madame Colas était prévisible et celle de Madame Caroni, le soir
venu, l’aurait été tout autant. Elle pouvait donc aller au travail l’esprit
tranquille.
Madame Caroni revenait de la boulangerie, une baguette sous
le bras, alors que Béatrice sortait de l’ascenseur.
« Tiens, voilà ma petite pissouse !
– Bonjour Madame, répondit Béatrice en rougissant jusqu’aux
oreilles. »
Elle contourna sa voisine, impatiente de mettre fin à ce
dialogue dont le sujet était plutôt gênant. Elle n’eut pas le temps d’aller au
bout de ses intentions.
« Qu’est-ce que c’est que ces manières ? Viens ici ! »
L’hésitation fut de trop pour Madame Caroni. C’est elle qui
fit les trois pas qui la séparait de Béatrice, mais ce fut pour relever la jupe
de sa voisine et lui asséner quatre fortes claques sur la culotte.
« Te faut-il une fessée plus sérieuse pour t’apprendre
à obéir sur le champ quand je te dis de faire quelque chose ? »
Quatre autre claques sur le fond de la culotte arrachèrent
autant de petits cris à Béatrice. C’est à ce moment que la porte de l’ascenseur
s’ouvrit. Un couple en sortit. Béatrice les reconnut au premier coup d’œil. Il
s’agissait des personnes qui habitaient à l’avant-dernier étage. Ils firent
trois pas avant de s’arrêter avec chacun un hoquet de stupeur. Madame Caroni
tenait toujours la jupe de Béatrice, exposant sa culotte à ces deux témoins.
« Ne vous inquiétez pas, dit-elle en assénant deux
nouvelles claques sur la culotte de Béatrice, je donne à cette impudente un
avertissement pour son impolitesse. »
La petite fessée continua. Béatrice ne savait plus où se
mettre. Elle voulait fuir le regard ébahi de ses deux voisins, mais elle
savait, en même temps, qu’elle ne pouvait bouger de là où Madame Caroni avait
décidé de la fesser.
« Si c’était une vraie fessée, je l’aurais déculottée. »
Les deux personnes étaient statufiées. Seul leur regard
était encore vivant. Leurs yeux passaient du visage des deux protagonistes de
la fessée qui se déroulait devant eux, à la culotte de Béatrice. Ce fut la
femme qui reprit ses esprits en premier.
« Une grande fermeté, Je vois. Sans doute l’avait-elle
méritée ?
– Ça on peut le dire ! Figurez-vous qu’elle a fait pipi
par terre hier soir et qu’elle a mouillé sa culotte ! C’est ma fille qui
l’a fessée, mais je tiens à lui faire comprendre qu’au prochain pipi à la
culotte, elle ne s’en tirera pas aussi facilement.
– Pipi à la culotte ! A son âge ?
– Exactement ! Je ne suis sa tutrice que depuis hier,
mais j’ai vraiment l’impression qu’elle a besoin d’être fermement tenue en
mains par une personne exigeante qui n’hésite à sévir. Elle se comporte comme
une gamine irréfléchie. »
Madame Caroni profita de la pause dans la discussion pour
donner une claque supplémentaire sur els fessées de Béatrice.
« Je crois que c’est ce qu’il te faudrait à toi aussi,
dit la femme en se tournant vers son compagnon. J’ai souvent l’impression
d’avoir un enfant à la maison et non un mari, confia-t-elle à Madame Caroni.
– Mais tu ne peux pas…
– Garde le silence ! C’est préférable, compte tenu de
ce que tu as fait hier soir ! Ose me dire que cela n’aurait pas mérité une
bonne fessée ? »
Le silence qui accueillit cette question était éloquent.
« La prochaine fois, je t’envoie chez Madame !
– Pas de souci, répondit Madame Caroni ! Je suis prête
à vous rendre ce service quand vous le souhaitez. »
Les yeux du Monsieur s’écarquillèrent et il resta bouche
bée, mais il garda le silence.
« En route ! Nous allons être en
retard ! »
Ce n’était qu’une claque sur le fond du pantalon, mais elle
présageait de toutes celles qui suivraient. Il y eut, en réponse, un petit
« oh » et le Monsieur se mit en marche.
« Il est temps que tu y ailles toi aussi ! Si tu
es en retard, Madame Colas sera obligée de te fesser. Et ce soir… »
La dernière claque que donna Madame Caroni avant de laisser
retomber la jupe n’était plus une fessée. Elle encourageait Béatrice à se
hâter.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 8
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
le chapitre 10
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
Bonjour,
RépondreSupprimerOn régresse, on régresse, claque aux fesses!
Béatrice qui ne peut plus se retenir fait pipi partout ! Situation tragi-comique finalement quand on imagine l'incontinente par défaut , la culotte trempée aux chevillex, et détail plutôt amusant auquel il fallait penser tout de même, alourdie par le poids du liquide...
Lorena suit la jeune femme à la trace jusqu'à ses fesses qu'elle rougit en positon haute sur sa cuisse ! Belle position. Un moyen efficace de sècher un derrière c'est bien de lui flanquer une bonne fessée.
Fessée promise à Monsieur en fin de chapitre et qui augure d'une suite bien claquante! Comme on aime ! Madame Caroni qui ne rate pas une occasion de claquer une paire de fesses est déjà volontaire pour prêter main forte. Tiens, ça faisait un moment qu'un derrière masculin ne s'en était pas pris une... On attend donc la prochaine déculottée du monsieur.
Cordialement
Ramina.