« Heureusement que Madame Le
Brun a pris soin des fesses de notre Maeva pendant la journée. Cela a évité la
formation de bleus. Ses fesses avaient récupéré. J’ai hésité, au début, mais
finalement j’ai pu la punir sur les fesses sans dommage.
– Oui, j’ai remarqué. Plus aucune
marque, pourtant je m’étais dit, ce matin, que ça mettrait plusieurs jours avant que
sa peau ne retrouve une totale élasticité. J’ai vérifié, tout à l’heure, quand
elle était au coin : plus de problème. »
Effectivement, Fara était resté
un petit moment derrière Maeva à la contempler, puis il avait testé
l’élasticité de la peau des fesses entre son pouce et son index.
« Je suis un peu dubitative
sur l’utilisation de la ceinture trop souvent. Elle fait vite de gros dégâts.
Nous devons la garder pour les cas extrêmes. Ma main est efficace, mais ses
effets disparaissent vite. Cinq minutes au coin et il n’y parait plus rien.
J’aimerais trouver quelque chose qu’on puisse utiliser plus souvent et qui ne
laisse des marques que pour quelques heures.
– Je crois que j’ai une idée. Tu
vois qui c’est, Madeleine, ma collègue de bureau ?
– Oui, la dame qui s’occupe des
commandes.
– C’est cela. Dans la
conversation, nous prenions un café ensemble, j’ai évoqué avec elle la sévérité
que nous avons adoptée avec Maeva. Je lui ai dit que nous avions résolu de la
fesser. Je lui ai parlé de celle que tu lui avais donnée avec la ceinture.
– J’espère qu’elle n’a pas été
choquée. Certaines personnes pourraient trouver déplacé que je fesse ma sœur de
vingt-huit ans, en plus avec une ceinture …
– Pas du tout. Au
contraire !
– Comment cela ?
– Elle m’a raconté les mesures
qu’elle avait prises chez elle. Tu te rappelles, sa fille qui a le même âge que
Maeva vit toujours chez elle.
– Oui, tu m’as parlé de cela.
– Et bien son grand fils, qui
doit avoir trente et un ou trente-deux ans, est revenu vivre dans la maison
familiale. Il a perdu son emploi et faute de ressource, il a dû revenir sous le
toit familial. Au début, il s’est cru à l’hôtel et il râlait contre le service.
Cela n’a pas duré bien longtemps. Madeleine a remis au goût du jour la fessée
déculottée. Elle lui a donné le choix entre une fessée, comme quand il était
petit ou partir sur le champ. Il a choisi la fessée.
– A la façon dont tu en parlais,
j’ai toujours eu l’impression que c’était une femme décidée. Elle le prouve.
Bravo !
– Tu ne crois pas si bien dire.
Deux jours plus tard, sa fille arrive mécontente que son pantalon qu’elle
voulait mettre pour sortir au cinéma, n’ait pas été repassé. Là, elle ne lui a
pas demandé son avis. Elle lui a relevé la jupe, baissé la culotte et elle lui
a donné une fessée. Ce jour-là, la sortie de sa fille s’est résumée à une
soirée passée au coin.
– Il n’y a pas de raison. Si le
garçon y avait droit, c’est normal que la fille également.
– Exactement le raisonnement de
Madeleine. Vous feriez la paire, toutes les deux. Madeleine dit que depuis
qu’elle recourt à la fessée au plus petit motif, l’atmosphère domestique est
beaucoup plus sereine.
– Je ne suis pas étonnée. Nous
avons encore peu de recul avec Maeva, mais au bout d’une seule journée, je ne
crains plus ses caprices et elle semble à sa place dans notre famille, même
quand elle est au coin.
– Là où je voulais en arriver,
c’est que la semaine dernière, son fils est rentré ivre d’une soirée. Elle l’a
mis au lit et il a eu une fessée le lendemain, mais elle a laissé Madeleine
insatisfaite. Cela lui a donné l’impression que sa main n’y suffisait pas.
Alors elle a ressorti le martinet qu’elle utilisait quand ses enfants étaient
petits. Il n’a eu aucun effet.
– Oui, le martinet. Pas assez
cinglant pour des fesses d’adulte.
– Je n’aurais pas cru.
– Madeleine est une femme de
ressource. Elle a fait fabriquer un martinet plus sérieux chez le cordonnier,
rue du commerce. Tu sais la petite échoppe ancienne coincée entre les deux
banques.
– Ah oui, je vois.
– Son garçon l’a reçu une fois.
Depuis, il a changé d’attitude. Maintenant, il ferait n’importe quoi pour
éviter le martinet. Madeleine m’a confirmé qu’il n’y avait pas de risque de
dommage important, par contre il laisse les traces des lanières sur les fesses
et les cuisses pendant quelques heures, au pire le lendemain matin, selon
l’importance de la fessée. Rien qu’une bonne application de pommade ne puisse
guérir.
– J’ai l’impression que ce que tu
décris, c’est exactement ce qu’il nous faut.
– Si tu veux, je me charge d’en
faire fabriquer un pour Maeva. »
Maeva fit une grimace. Ce n’était
pas une bonne nouvelle. Sans doute la ceinture serait-elle employée moins
souvent, mais le recours au martinet risquait d’être fréquent. Elle n’était pas
sûre d’y gagner.
Deux jours plus tard, un martinet
était suspendu au crochet dans la cuisine, à côté de la ceinture.
Il fallut moins d’une semaine
pour que Maeva ne l’étrennât.
Le lendemain matin, comme chaque
jour, Teva coiffa ses deux filles. Assise sur le canapé, elle peignait
longuement les cheveux de Moana, puis ceux de Maeva. Ses deux filles
s’agenouillaient sur le sol devant elle, serrées entre les jambes de leur mère.
Maeva aimait ces moments. Les mains de Teva dans ses cheveux, le mouvement
délicat de la brosse, le contact étroit avec Teva … tout en faisait un moment
plein de douceur.
Maeva laissait ses cheveux
libres. Ils tombaient sur ses épaules. La veille, Teva avait respecté ce choix.
Ce matin-là, Maeva sentit que Teva changeait sa coiffure. Toute à la douceur du
moment elle n’y prit pas garde jusqu’à ce que sa sœur eut attaché ses cheveux
des deux côtés de sa tête avec un ruban. Maeva regarda alors Moana. Elle aussi
avait un ruban noué de chaque côté de sa tête. Il retenait une couette. La
sensation qu’elle avait lui confirma que Moana et elle étaient maintenant
coiffées de la même façon.
Quand elle passa devant un
miroir, elle eut du mal à reconnaître la petite fille qui lui rendait son
regard. Le collant, la jupe plissée bleu marine et le gilet assorti, le
chemisier blanc, le tout surmonté par deux couettes, Maeva avait réussi à la
transformer en petite fille. Elle aurait de grosses difficulté à faire admettre
à quiconque qu’elle avait vingt-huit ans. Elle-même n’en donnait pas plus de
dix à la petite fille qu’elle regardait dans le miroir.
Maeva apprenait peu à peu les
règles régissant sa vie dans la famille de sa sœur. Chaque écart était
sanctionné par une fessée dont la rigueur dépendait de la faute commise et de
son caractère récurrent. C’était indifféremment Fara ou Teva qui sévissaient,
en fonction de celui qui constatait qu’une fessée était nécessaire. Il était
rare que la culotte de Maeva ne soit alors pas baissée. C’était un moment que
Maeva craignait, tout autant que lorsque la main de sa sœur ou de son
beau-frère chauffait ses fesses. Elle se sentait alors comme une petite fille
punie, ce qui était le but recherché.
La vie de Maeva était rythmée par
des rituels qui constituaient tout autant de repères : le bonjour du
matin, le petit-déjeuner et le dîner pris en commun, le rituel du bain, la
soirée passée en vêtement de nuit, le bisou du coucher … Fara et Teva ne loupaient
jamais une occasion de prendre l’une ou l’autre de leurs filles dans les bras
ou sur les genoux. Les fessées étaient courantes … pour Maeva. Moana n’en
prenait jamais, mais Maeva devait reconnaître que c’était parce qu’elle n’en
méritait jamais. Les caresses et les câlins étaient bien plus nombreux que les
corrections. Ceci compensait cela.
Maeva était très fière quand elle
recevait l’autorisation de faire quelque chose par elle-même. Les deux premiers
jours, Teva la déposait devant la porte du supermarché et elle la reprenait le
soir. Le matin du troisième jour, il y eut une nouveauté.
« Maeva, ce soir, tu
prendras le bus pour rentrer. C’est une ligne directe, tu ne peux donc pas te
tromper.
– Oui, Teva.
– Je veux que tu rentres
directement. C’est compris ?
– Oui, Teva. »
Elle se promit de faire attention
pour mériter la confiance de Teva.
Celle-ci ne s’inquiéta pas avant
dix-huit heures quinze. Maeva finissait à dix-sept heures trente, elle aurait
dû être arrivée depuis plus de quinze minutes.
« La petite chipe a traîné
en route. Elle va voir de quel bois je me chauffe ! »
Dix-huit heures trente, toujours
personne ! La colère de Teva était toujours aussi présente, mais elle
s’accompagnait d’une pointe d’inquiétude. Ce n’est qu’un quart d’heure plus
tard qu’elle commença réellement à s’inquiéter. Fara arriva à ce moment-là. Il
avait récupéré Moana. Ils furent donc deux à se faire du mouron.
Un coup de téléphone à Madame
André confirma que Maeva avait bien quitté son travail à l’heure dite. C’est un
peu avant dix-neuf heures, que Maeva arriva, souriante.
« Où étais-tu ? »
L’accueil de Teva n’était pas
enjoué. Maeva se rendit tout de suite compte qu’elle avait fait une bêtise.
Elle n’avait pas songé que Teva et Fara s’inquiéteraient.
« Chez Marguerite.
– Tu es en train de me dire que
tu es passée chez Marguerite en sortant du travail ?
– Oui, Teva. Elle m’attendait
quand je suis sortie. Elle voulait me montrer les vêtements qu’elle s’est
achetés.
– Au lieu de rentrer directement
à la maison, comme tu t’y étais engagée, tu es allée voir les nouveaux
vêtements de Marguerite. »
Maeva resta muette. Elle sentait
bien que quelle que soit la réponse qu’elle pourrait donner, celle-ci ne
satisferait pas sa sœur.
« Qui t’a autorisée à passer
chez Marguerite ? »
Il n’y avait pas de réponse à
cette question. Maeva baissa la tête et resta silencieuse. La claque sur le
haut de la cuisse la rappela à plus de rapidité dans ses réponses. Bien qu’elle
eût son collant, Maeva la sentit assez fort pour savoir que Teva ne plaisantait
pas, au cas où elle en douterait encore.
« Qui, répéta sa sœur ?
– Personne, répondit Maeva d’une
voix à peine audible. J’ai cru que je pouvais.
– Je vais t’expliquer dans
quelques minutes que tu ne pouvais pas. Quand je te demande de rentrer,
immédiatement après ton travail, j’entends que tu le fasses sans
discuter. »
En moins de temps qu’il ne faut
pour le dire, Teva lui enleva son manteau et la fit quitter ses chaussures.
Elle n’attendit pas que Maeva ait mis ses chaussons pour la pousser vers le
séjour. Teva s’assit sur le canapé à côté de Fara. Maeva était plantée debout
devant eux. Elle mit ses mains dans son dos. Elle savait qu’elle était là pour
se faire punir et elle en connaissait la nature. La seule question qui restait
était vigueur de la fessée qu’elle allait recevoir.
« Qu’en penses-tu
Fara ? Cette péronnelle a tout simplement été chez sa copine Marguerite
pendant que nous nous faisions du mauvais sang. Quelle punition a-t-elle
méritée ?
« Il me semble que nous
devons lui donner une leçon qu’elle n’oubliera pas.
– Ça, je peux te promettre
qu’elle s’en souviendra !
– Je pense qu’il faut lui donner
une première fessée pour être arrivée en retard. Ensuite, une autre pour avoir
désobéi. Pour celle-là, je pense que c’est le moment de lui faire faire connaissance
avec le martinet. Et enfin, il faut la priver de sortie.
– Tu as entendu, petite fille
désobéissante ? Deux fessées ce soir et tu es privée de sortie pendant …
disons un mois.
– C’est Marguerite, elle a dit
que ce n’était pas grave si j’arrivais en retard, et que … que j’avais le droit de déterminer à quelle
heure je rentrais.
– Je trouve que cette Marguerite
se mêle un peu trop de ce qui ne la regarde pas. Ici ce n’est pas elle qui
décide, ni elle qui est punie. D’ailleurs, j’aurai deux mots à lui dire la
prochaine fois que je la verrai. Pour l’instant, c’est une fessée. »
La suite, Maeva la connaissait
par cœur. Sa sœur l’attira sur ses genoux. D’un geste du poignet, elle écarta
la jupe, le collant fut descendu à hauteur des genoux et la culotte suivit.
Teva avait passé un bras autour de la taille de sa sœur et elle la soulevait
légèrement pour faciliter le déculottage. Cette séquence fut rendue fluide par
la détermination de Teva et par la passivité de Maeva.
Maeva n’avait pas l’intention de
lutter. Elle savait que cette fessée était méritée. Elle laissa ses cris et ses
sanglots confirmer son repentir. Puis quand ses fesses furent brûlantes, même
si elle l’avait voulu, elle n’aurait pas pu se retenir.
Teva avait besoin de faire sentir
à Maeva l’inquiétude qui avait été la sienne durant cette heure d’attente. Elle
n’en mit que plus d’énergie à appliquer sa main sur les fesses nues de sa sœur.
Il fallait que sa petite écervelée comprenne qu’elle était maintenant sous sa
responsabilité et qu’il y avait des règles à respecter, en premier lieu
l’obéissance.
Quand sa main commença à lui faire
mal, elle estima que Maeva avait reçu une première correction salutaire. Elle
n’était pas certaine que cela l’empêcherait de recommencer, mais au moins elle
saurait à quoi s’en tenir, question punition.
« Va au coin, pour attendre
le martinet ! »
Comme à chaque fois à main nue,
la cuisson des fesses diminua rapidement. L’intense douleur ressentie alors que
la main de Teva était à l’œuvre ne durait pas plus de quelques minutes. Le
reste du temps de pénitence consistait à en attendre la fin. Ce soir-là, Maeva
espérait qu’il dure le plus longtemps possible. Elle se doutait que la fessée
avec le martinet serait une épreuve dont elle ne sortirait pas indemne.
Elle se souvenait parfaitement du
récit de Fara à propos du fils de Madeleine. Si l’utilisation du martinet avait
pu amener un grand jeune homme à craindre cet instrument, il n’y avait pas de
raison qu’il en soit autrement pour elle. Elle faisait confiance à Teva ou à Fara,
quel que soit celui qui le tiendrait en mains, pour en tirer le meilleur parti.
Pendant un moment l’attente lui
sembla insupportable. Ne pas savoir ce à quoi s’attendre était pire que tout.
Son imagination n’avait pas de limite et elle envisageait le pire, mais
peut-être était-elle encore en-dessous de la réalité. Teva la laissait macérer
dans cette incertitude ce qui constituait une partie de la punition.
Maeva se retint de justesse. Elle
avait failli faire pipi par terre quand Teva l’appela. Le martinet était posé
sur le canapé à côté de sa sœur. Maeva ne le quitta pas des yeux durant le
court trajet qui l’amenait aux pieds de Teva. Les lanières sombres qui
tranchaient sur le tissu clair, étaient menaçantes. Elles étaient rondes et
longues et serpentaient sur les coussins du canapé. Maeva avait l’impression
qu’elles étaient prêtes à bondir. Elle frissonna. Teva prit alors la direction
des opérations.
Elle plaça Maeva entre ses
jambes, puis elle la courba sur sa cuisse gauche et elle entoura la taille de
sa sœur de son bras gauche. Elle replaça la jupe dans le dos de Maeva et elle
referma ses deux jambes sur les genoux de sa sœur. Enfin, elle lui prit le
poignet de la main droite de Maeva, celle qui pouvait encore venir
s’interposer, et elle le tint fermement, de sa main gauche, sous le ventre de
sa sœur.
Maeva était totalement
immobilisée. Seuls ses pieds pouvaient encore pédaler dans le vide. Cela ne
sentait pas bon.
Teva trouvait la position
parfaite. Si elle en croyait la réputation de ce type d’instrument, Maeva
allait se débattre. Maeva n’était que crevette au regard de différence de
taille et de poids qui les séparaient, mais elle se méfiait des ruades que tout
puni, même les plus frêles, pouvaient fournir sous la morsure des lanières du
martinet. Sa prise sur sa sœur devrait lui permettre de la maintenir en place
aussi longtemps que nécessaire. Il était temps de commencer.
Elle prit le martinet.
Naturellement elle trouva le point d’équilibre qui lui permettait de le tenir
bien en main. Elle visualisa la trajectoire.
« Il ne devrait pas y avoir
de problème. Voyons cela. »
Les lanières du martinet prirent
une trajectoire parfaite. Elles atterrirent sur la fesse gauche, tout juste à
côté de la raie des fesses. Leur extrémité poursuivit leur parcours jusqu’à la
limite avec le haut de la cuisse. Cela fit un petit bruit, plutôt discret.
La réaction de Maeva ne le fut
pas. Teva faillit être surprise par sa brusquerie. Chacun des muscles de son
corps se tendirent et elle réussit presque à arracher ses jambes de l’étau dans
lequel les tenaient les genoux de Teva. Sa tête violemment relevée vint heurter
le bras de sa sœur. Passé cette première réaction instinctive, Maeva tenta de
se défaire de l’étreinte de sa sœur. Son bras libre chercha à trouver un chemin
le long du flanc de Teva, pour mettre sa main en protection de ses fesses si
douloureuses. Elle tenta de se libérer une jambe et Teva dut maintenir son
poignet plus fermement tant Maeva mettait de l’énergie à la faire lâcher prise.
Le martinet, appliqué une deuxième
fois mit de l’ordre dans cette attitude récalcitrante. Le hurlement, suivi
d’une supplication qui l’accompagna ne laissa pas de doute sur la brûlure qu’il
venait de provoquer. Maeva n’eut pas le temps de se rebeller une nouvelle fois
avant que le martinet soit de nouveau appliqué là où il l’avait été la première
fois. Puis, le rythme de la fouettée ne permettait plus que des réactions
réflexes dont Teva avait pris la mesure et qu’elle contenait sans difficulté.
La colère de Teva contre sa sœur
était retombée. Elle la punissait maintenant posément, consciente qu’elle
devait maîtriser le terrible instrument.
« Quand je serai en colère,
se dit-elle, je n’utiliserai que ma main, jamais le martinet. J’attendrai
d’avoir retrouvé mon calme pour m’en munir. »
Elle décida de limiter la fessée
à vingt coups de martinet sur chaque fesse.
« Avec cela, elle aura reçu
une bonne leçon ! »
Arrivé au bout de ce qu’elle
avait projeté, elle posa le martinet à côté d’elle.
« Judicieux investissement,
dit-elle.
– Oui, je vois que Madeleine n’a
pas exagéré. »
De fines lignes rouge foncé se
dessinaient sur les fesses de Maeva. Elles étaient grossièrement parallèles,
mais elles s’entrecroisaient assez souvent là où les extrémités des lanières
avaient trouvé leur chemin.
Teva avait relâche Maeva, mais
celle-ci n’avait pas bougé. Elle sanglotait tout en cherchant le contact le
plus étroit possible avec le corps de sa sœur. Elle se serrait contre son flanc
et elle avait posé sa main libre sur le haut de la cuisse de sa sœur dont elle
chiffonnait la robe. A ce moment-là, ce dont elle avait le plus besoin, c’était
de réconfort et de petits signes qui lui indiquerait qu’elle était pardonnée.
Teva ne voulait pas encore lui donner satisfaction. Cela viendrait en son
temps.
« Retourne au
coin ! »
Maeva se leva lentement. Ce
n’était pas ce qu’elle attendait. Sa punition n’était pas encore achevée. Aller
au coin était dans l’ordre des choses.
« Tu vas y attendre l’heure
du bain ! »
Cela donnait à Maeva le temps de
penser à ce que Teva lui avait dit. Effectivement, ce n’était par Marguerite
qui décidait et ce n’était pas elle non plus qui avait pris la fessée.
Teva n’utilisa pas le gant
de toilette pour laver les fesses de Maeva. Il était bien trop rêche et la
douceur de la main de Teva était préférable. Celle-ci profita du bain pour
examiner les traces laissées par le martinet. Elles avaient déjà un peu pâli,
mais elles restaient bien nettes sur la peau.
Quand elle y passa les doigts,
aussi doucement que possible, pour laver cette zone, le petit mouvement de
recul de sa sœur lui indiqua que c’était encore très sensible. Teva fit
attention à ne pas y rajouter de l’irritation. Plutôt que d’essuyer les fesses
avec la serviette, comme elle le faisait habituellement, elle taponna doucement
les fesses encore rougies de Maeva. Le fin tissu de la chemise de nuit ne
pouvait constituer un irritant sérieux et, pour une fois, Maeva fut contente de
ne pas avoir de culotte à porter.
La séquence punitive passait par
un bref temps passé au coin en attendant le repas. Maeva s’y rendit sans
discuter. Elle savait que ce serait le dernier moment désagréable et elle
espérait un moment dans les bras de sa sœur.
Elle fut exaucée, non sans qu’il
lui ait été rappelée ce que signifiait être privé de sortie. Debout devant
Teva, elle dut écouter un long sermon sur le comportement des petites filles et
sur leur obéissance. Il se conclut ainsi.
« Pendant un mois tu ne sors
d’ici que pour aller travailler, puis tu rentres directement à la maison.
Interdiction d’aller où que ce soit d’autre sans mon autorisation ou celle de
Fara. Aucune sortie de loisir ne sera autorisée. A la moindre entorse à cette
règle, ce sera le martinet, comme aujourd’hui. Si Madeleine a quelque chose à y
redire, qu’elle vienne m’en parler ! As-tu bien entendu ?
– Oui Teva. »
Maeva faisait profil bas. Etre
privée de sortie ne changeait pas grand-chose au régime de surveillance stricte
auquel elle était soumise. Pendant un mois il faudrait respecter ces consignes
à la lettre. La promesse d’une fessée au martinet était dissuasive. Elle ne
trouvait pas cela anormal. Cela faisait partie des prérogatives de sa sœur.
Teva prit alors Maeva sur ses
genoux. C’était le moment du pardon que Maeva le demanda avant même qu’il soit
exigé par sa sœur. Ce n’était pas difficile, la demande était sincère. Par
contre, s’asseoir sur les genoux de sa sœur lui arracha un gémissement. Chaque
marque laissée par les lanières du martinet était comme un trait de feu qui
traversait ses fesses. Le contact avec les genoux de Teva avait suffi pour en
raviver la douleur.
« Et oui, commenta Teva,
cela fait partie de la fessée au martinet. Elle se rappelle à nous à chaque
fois qu’on doit s’asseoir !
– Ce n’est pas juste. C’est Marguerite
qui a fait la bêtise et c’est moi qui ai eu le martinet.
– Il me semble que je connais une
petite fille qui n’a pas fait de difficulté pour suivre sa copine alors qu’elle
savait qu’elle n’avait pas le droit, n’est-ce pas ?
– Oui, reconnu Maeva.
– Cela mérite amplement une bonne
fessée, non ? Tu ne crois pas ?
– Si, avoua Maeva.
– C’est toi que j’ai sous ma
responsabilité, ma chérie. C’est donc toi que je punis quand tu le mérites.
Mais je ne donne pas que la fessée, il y a aussi les câlins. Est-ce que Marguerite
en a aussi des câlins ? »
Les propos de Teva était dit sur
un ton sévère, mais ses actes étaient tout en douceur. Elle plaqua Maeva contre
sa poitrine. Son bras, passé autour de la taille de sa sœur, portait une partie
de son poids, soulageant le frottement des fesses de Maeva sur ses genoux. Sa main
commença un massage lent de la peau meurtrie.
Maeva posa sa tête sur l’épaule
de sa sœur. Elle mit son pouce dans sa bouche et elle ferma les yeux. Elle
était là où elle voulait être. Les petits gémissements qu’elle émettait
signalaient à Teva quand sa main arrivait là où le martinet avait été
particulièrement cinglant.
C’est Fara qui la coucha ce
soir-là. Il la déposa dans son lit, sur son ventre, et il la recouvrit de ses
couvertures.
« Fara, demanda-t-elle, je
peux avoir de la pommade pour les fesses ?
– Pas ce soir, ma chérie. Teva et
moi nous voulons que tu ressentes les marques du martinet pendant que tu
t’endors. Ainsi, tu te souviendras plus longtemps de la fessée.
– Oui, mais ça fait mal.
– C’est normal, c’est une fessée.
Et une fessée, c’est à cela que ça sert ! Tu dors maintenant. »
La lumière éteinte, Fara s’assit
sur le bord du lit. Il passa sa main sous les couvertures, releva la chemise de
nuit, et caressa tout doucement les fesses de Maeva. Celle-ci se demanda un
bref instant si, à vingt-huit ans, c’était normal que son beau-frère lui
caresse les fesses. Avait-elle réellement vingt-huit ans ? Pas vraiment
puisque Fara était son Papa de substitution. Elle préférait être sa petite
fille et celle de Teva, même si cela l’obligeait à dormir sur le ventre de
temps en temps.
Le lendemain matin, dès son
arrivée dans la cuisine pour le petit-déjeuner, Teva souleva sa chemise de nuit
pour se livrer à un examen des fesses de Maeva. Elle ne réagissait qu’à peine
quand sa sœur passait sa main sur la peau de son postérieur et elle put
s’asseoir sur sa chaise sans prendre de précaution particulière, tout juste une
légère démangeaison.
« Le martinet est bien ce
qu’il nous fallait, conclut Teva. Une petite application de pommade sur les
fesses et il n’y paraîtra plus rien. »
La toilette du matin se finit par
une double application de crème apaisante dont Teva se chargea : l’une pour
les fesses et l’autre pour son pubis. C’est une Maeva guillerette qui, tenue
pas la main par Teva, partit pour son travail, malgré la privation de sortie
d’un mois qui commençait.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 8
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bien sûr, le chapitre 10.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
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