jeudi 22 août 2019

Mes premières fessées - chapitre 3

Il y avait une voix, très loin, dans mon sommeil.
– Debout, les garçons !
Qui insistait. Qui venait du bas de l’escalier.
– Et vous vous dépêchez…
Celle de madame Dubreuil.
– Si vous ne voulez pas aggraver votre cas…
J’ai jeté un rapide coup d’œil sur le réveil. Sept heures ! Mais qu’est-ce que ? Et j’ai brusquement réalisé. Tout m’est revenu. D’un coup. On était dimanche. Le dimanche fatidique. Le jour du retour de madame Lançon. Le jour de la correction au martinet.
Je me suis précipité hors du lit. Mieux valait éviter, aujourd’hui, de mécontenter madame Dubreuil.
Et j’ai dévalé l’escalier. Philibert aussi. Juste derrière moi.
Elle était là, en bas, dans la cuisine.
– Vous déjeunez et vous allez vous préparer. Sans perdre de temps. On va avoir une journée chargée.
Il y avait aussi Amélie qui chantonnait en sourdine et qui, dès que sa mère a eu le dos tourné, s’est empressée de préciser.
– Une journée dont vous allez être les héros.
Avec un petit rire moqueur.
Elle a enfoncé le clou.
– Et va y avoir du spectacle.
Philibert s’est agacé.
– Oh, la ferme, toi !
Elle n’en avait pas le moins du monde l’intention. Bien au contraire.
– D’ailleurs, vous savez quoi ? Elles vont venir en profiter aussi, Laura et Dorothée.
Il s’est immobilisé, la tartine en l’air.
– Comment ça, venir ? Où ça ?
– Ben, chez madame Lançon, tiens !
– Oh, non ! C’est pas vrai !
– Eh, si !
Elle a savouré son petit effet.
– Si ! C’est moi qui ai demandé. Elle a tout de suite été d’accord, maman. Madame Lançon aussi, sur Skype, hier soir, quand vous dormiez. Elles ont même trouvé que c’était une excellente idée que j’avais là. Parce que ça va vous faire bien plus honte qu’elles assistent. Et c’est seulement si vous avez très honte que ça a des chances de pouvoir vous passer, cette sale manie de voler, elles ont dit. Même si c’est pas complètement sûr. Parce qu’avec les garçons on sait jamais ! Ils sont capables de tout. En attendant, nous, avec mes copines, on va bien se marrer, ça, c’est certain. Surtout que maintenant je connais le programme.
– Le programme ? Quel programme ?
– Ben, de la journée, tiens ! Tout ce qui va se passer.
– Et c’est quoi qui va se passer ?
– Ça, vous verrez bien. Ce sera plus une surprise sinon.

À huit heures et demi, madame Dubreuil a donné le signal du départ.
– Et vous deux, vous y allez à pied. Vous connaissez la route. Ça vous rappellera des souvenirs.
On a d’abord marché en silence, perdus dans nos pensées. Un silence que Philibert a été le premier à rompre.
– Elles vont aller chanter tout ça sur les toits, les deux autres dindes, faut s’y attendre…
Il a soupiré.
– Tu te vois, toi, le soir, après ça, aller faire le tour des cafés ? Tous les mecs vont se foutre ouvertement de notre gueule, oui !
Eh bien, on resterait à la maison. De toute façon, les vacances touchaient à leur fin. Non, c’était pas ça, moi, qui m’inquiétait le plus.
– C’est quoi ?
– C’est que j’appréhende. Tu peux pas savoir comme j’appréhende.
– T’es pas le seul.
– J’appréhende d’avoir mal.
– Ah, ça, tu peux. On peut ! C’est redoutable le martinet, surtout quand celle qui s’en sert y va de bon cœur.
Ce que je redoutais aussi, c’était de me donner en spectacle devant ces filles, là. De ne pas pouvoir m’empêcher de crier, de pleurer, de gigoter. En un mot, d’être ridicule.
Il a haussé les épaules.
– Je vais pas te raconter d’histoires. Tu peux bien prendre toutes les bonnes résolutions que tu veux, t’es obligé d’en passer par là. Quand ça fait mal, ça fait mal. On n’est pas des héros. Non, tu sais ce qui m’aide, moi, dans ma tête, à supporter tout ça avec moins de difficulté ? C’est de me répéter, pendant que ça se passe, que je l’ai pas volé ce qui m’arrive, que c’est bien fait pour moi. Que je l’ai cherché. Ça va peut-être te paraître con ce que je vais te dire, mais une correction, quand tu l’as méritée, elle a beau te faire un mal de tous les diables, ça te soulage dans un sens. Parce que tu payes ta dette. Ça efface ce que t’as fait. Tu comprends ?
Je comprenais, oui. Bien. Très bien, même. Parfaitement.

C’est madame Lançon qui nous a ouvert.
– Tiens, tiens, mes deux monte-en-l’air… Quel bon vent vous amène ? Eh ben, entrez ! Restez pas plantés là.
Elle nous a introduits dans le séjour.
Il y avait déjà madame Dubreuil. Et Amélie. Et puis oui, effectivement, Laura et Dorothée.
– Vous savez pourquoi je vous ai fait venir, j’imagine ?
On savait, oui.
– Bien ! Alors ne perdons pas de temps. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Vous vous déshabillez. Parce qu’il y en a deux-là qui, si j’ai bien compris, brûlent d’envie de voir comment vous êtes faits. Et les on-dit, c’est une chose, mais constater par soi-même, de visu, c’est encore mieux. Beaucoup mieux. Allez !
J’ai essayé de faire le vide dans ma tête, de ne penser à rien. J’ai saisi, à deux mains, le rebord de mon tee-shirt. J’ai soulevé…
Elle m’a arrêté.
– Ah, non, non ! Pas tous les deux en même temps. L’un après l’autre. Que leur attention ne s’éparpille pas ! Elles en profiteront mieux.
Et je les ai regardées regarder Philibert se déshabiller. De profil par rapport à elles. Elles le suivaient des yeux avec un intérêt manifeste. Quand il a quitté son boxer, Laura a donné un coup de coude à Dorothée, lui a murmuré quelque chose à l’oreille. Elles ont échangé un sourire entendu.
– À ton tour !
À moi. En finir. En finir le plus vite possible. Ne pas rester trop longtemps leur point de mire. Je me suis dépouillé de mes vêtements. Je les ai arrachés. Dans ma précipitation à retirer, dans le même mouvement, short et slip, je me suis entravé, j’ai perdu l’équilibre et manqué m’étaler de tout mon long. Je me suis rattrapé comme j’ai pu. Elles ont éclaté de rire. Amélie aussi.

Madame Lançon nous a pris tous les deux par le bras, Philibert et moi. Un de chaque côté. Elle nous a emmenés jusqu’à la grande table, près de la porte vitrée.
– Bien. Et pour commencer, vous allez me remettre tout ça en place.
Tout ça, c’est-à-dire les monnaies anciennes qu’on avait dérobées. Elles étaient là, en vrac, dans un grand récipient, et il s’agissait pour nous, comme elle nous l’a longuement expliqué, de les replacer dans leurs alvéoles, sur leurs plaques de feutrine, en fonction de leur taille, de leur origine et de la date à laquelle elles avaient été frappées. Vaste besogne à laquelle on a dû se consacrer près de deux heures durant tandis que, derrière nous, elles allaient, elles venaient, elles discutaient, elles riaient. Et ne se privaient pas de nous jeter, de temps à autre, des regards appuyés. Et amusés.

Ça y était. On avait terminé.
– Déjà ! Faites voir ! Mais il en manque…
Il en manquait, oui. Quatre.
– Où elles sont passées ?
On savait pas. Enfin si ! Peut-être. Parce qu’il y en avait qu’avaient roulé un peu partout, cette nuit-là…
– Eh bien cherche alors ! Qu’est-ce t’attends ?
Sous les meubles. Sous le buffet. Je me suis penché. À quatre pattes, le cul dressé en l’air. Rien. Sous le grand fauteuil non plus. Sous celui d’à côté…
– Tu cherches pas vraiment. Tu fais semblant.
– Ah, si ! Si ! Je vous assure…
– Non !
Et elle m’a lancé un grand coup de martinet sur les fesses. Je ne m’y attendais pas. Je ne m’étais même pas rendu compte qu’elle en avait fait surgir un de nulle part. Sous l’effet de la surprise, j’ai poussé un cri, me suis redressé sur les genoux. Elle a continué à fouetter. À grands coups méthodiques, réguliers.
– Alors, petit voleur, on recommencera ?
– Oh, non, non ! Plus jamais, je vous jure. Plus jamais.
– Oui, oh, alors ça !
Et elle a tapé de plus belle. Ça mordait ! Non, mais comment ça mordait ! Et je me suis traîné sur les genoux dans une fuite instinctive, éperdue, dérisoire et parfaitement inutile : elle continuait à cingler. Imperturbablement. C’est la porte-fenêtre, fermée, contre laquelle je suis venu buter, qui m’a arrêté. De l’autre côté, Laura et Dorothée étaient hilares. Encore trois ou quatre coups qui m’ont arraché des hurlements et elle a jeté le martinet.
– Mais ne te tiens pas quitte pour autant ! Je n’en ai pas terminé avec vous deux. Loin de là. En attendant, vous ne bougez pas d’ici. Et vous en profitez-en pour méditer sur les conséquences de vos actes.
Et tout le monde a disparu. On a entendu rire et s’amuser du côté de la piscine.

Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais été le seul à être fouetté. Pourquoi Philibert y avait échappé alors qu’il avait été le principal instigateur de tout ça.
Lui non plus, il ne voyait pas.
– Peut-être parce que c’est toi qui les as perdues, les pièces. Ou parce qu’elle pense qu’en réalité tu les as gardées.
Possible, oui, mais l’explication ne me paraissait pas vraiment convaincante.
Il a posé la question à sa mère qui, sur le coup de midi, nous a apporté quelque chose à grignoter.
– On a nos raisons. Un point, c’est tout.
Elle s’est ravisée sur le pas de la porte.
– Raphaël a encore beaucoup de chemin à faire pour se sentir aussi coupable qu’il l’est en réalité.
Et elle s’est éloignée.

Sur le coup de cinq heures du soir, elles ont envoyé Amélie nous chercher.
– Venez vous baigner…
Dit avec un petit sourire goguenard.
Allongées sur les transats, en maillots, Laura et Dorothée bronzaient.
Madame Lançon nous a fait prendre place côte à côte sur la margelle de la piscine, tout au bord de l’eau.
Elle brandissait le martinet qu’elle a fait claquer plusieurs fois en l’air.
– Je voudrais d’abord vous entendre dire que vous regrettez ce que vous avez fait.
Oh, oui, on regrettait, oui. Et comment !
– Et que vous méritez amplement votre punition.
On a reconnu. Tout ce qu’elle voulait. Mais qu’on en finisse ! Qu’on en finisse ! Une bonne fois pour toutes.
– Bien ! Alors tournez-vous ! Ce sera trente coups chacun. Et c’est pas cher payé.
Elle nous a cinglés. À tour de rôle. Une fois lui, une fois moi. Elle me visait plus bas que le matin. Beaucoup plus bas. À la plissure entre la fesse et la cuisse. Mais ça faisait aussi mal ! Plus, même. Bon sang, que ça faisait mal ! J’ai serré les dents. J’ai serré les poings. J’ai fixé l’eau à mes pieds. L’eau avec ses reflets de soleil dorés. Je ne l’ai pas vraiment décidé. Ça s’est fait d’instinct. Tout seul. Pour échapper. Parce que ça faisait trop mal. Pour avoir un répit, ne fût-ce que de quelques instants. J’ai sauté. Dans une grande gerbe d’éclaboussures. Philibert aussi. Juste après moi.
L’ordre a aussitôt claqué.
– Vous remontez. Immédiatement !
Penchées au-dessus, les filles nous ont regardés faire. Nager jusqu’à l’échelle. L’escalader. Nous rapprocher de madame Lançon, la mine penaude.
– Venez reprendre place ici ! Tout de suite.
On a obéi.
– Quand on a mérité une punition, on l’accepte. Jusqu’au bout. Ce sera cinq coups supplémentaires pour la peine. Et dix de plus si vous recommencez à vouloir vous dérober.
On recommencerait pas, non, il y avait pas de risques. Il y avait d’autant moins de risques que ça avait été une très mauvaise inspiration. Les lanières sur la peau mouillée faisaient en effet un mal de chien. Tellement mal que je me suis mis, sous l’effet de la douleur, à sautiller en geignant. De plus en plus haut. De plus en plus vite. Pour la plus grande joie des trois filles qui étaient descendues dans la piscine et qui, les yeux levés vers nous, observaient tout ça de très près. De très, très près. Pour ma plus grande mortification. Parce que j’avais beau faire tous les efforts possibles et imaginables pour garder un minimum de dignité, je n’y parvenais pas. Je dansais. Je dansais d’une jambe sur l’autre et je criais comme un perdu. Avec une seule idée en tête. Ne pas me laisser retomber à l’eau. Ne pas m’exposer à recevoir dix coups supplémentaires. Alors tant pis pour leurs mines réjouies et leurs sourires moqueurs. Tant pis pour mon amour-propre. Tant pis pour tout. Tant pis.
Ça s’est enfin arrêté.
Tout ce qui s’est passé ensuite, je l’ai vécu dans un état second. Comme absent de moi-même. Madame Lançon nous a dit quelque chose que je n’ai pas compris. J’ai fait « oui, oui » de la tête sans savoir de quoi il retournait au juste. On nous a traînés, Philibert et moi, devant une grande glace en pied. On nous a obligés à y regarder nos derrières couverts de haut en bas, latéralement, de longues zébrures boursouflées. Et madame Dubreuil nous a ramenés, expédiés dans notre chambre aussitôt la porte franchie.
– Et vous n’en bougez pas jusqu’à nouvel ordre. C’est bien compris ?

Je me suis déshabillé et jeté à plat ventre sur mon lit. Ne plus penser. L’effacer cette journée. La retrancher de ma vie. Elle n’avait pas eu lieu. Elle n’avait jamais eu lieu. De toute façon, les vacances étaient terminées. Dans quelques jours, le temps que la douleur disparaisse, que les marques s’estompent, s’effacent, tout cela ne serait plus qu’un mauvais souvenir qu’il ne tiendrait qu’à moi de refouler. Le plus loin possible.
Je commençais tout juste à me rasséréner un peu, à me convaincre, tant bien que mal, que cette épreuve n’avait finalement que l’importance que je voudrais bien lui accorder quand… leurs voix, à toutes les trois, sur la terrasse. Et leurs rires.
Laura était ravie.
– Ah, ils payaient, tous les deux, ça, on peut pas dire…
Amélie trouvait aussi.
– Faut reconnaître qu’ils nous ont offert une très jolie petite danse de la croupe.
Ce qu’elle avait préféré, Dorothée.
– Mais si, dis-le ! On est entre nous.
– C’est quand ils sautillaient sur le bord de la piscine en essayant de pas tomber à l’eau. Ils étaient vraiment trop marrants. Ces têtes qu’ils faisaient !
– Il y avait pas que leurs têtes…
Elles ont ri. Et Dorothée a confirmé.
– C’est vrai qu’il y avait aussi leurs machins ! Comment ça les faisait ballotter dans tous les sens…
– T’as bien reluqué, toi, on dirait…
– Ben oui ! C’était rigolo.
– Et puis, de toute façon, on est toutes pareilles, hein ! Quand on a ça sous le nez, on va pas regarder ailleurs. Même si…
Elle a marqué un petit temps d’arrêt, Laura.
– Même si, là… Philibert encore, ça va, mais Raphaël, franchement c’est pas terrible. Elle est d’un banal, sa queue ! Vous trouvez pas, vous ?
Elles trouvaient, si !
– Par contre, la façon dont il le trémousse, son petit cul, quand ça dégringole, ça vaut le coup d’œil.
Elles en sont toutes les trois tombées d’accord.
Et Dorothée a soupiré.
– Mais c’est fini. Vous repartez demain.
– Oh, mais on reviendra l’année prochain.
– Avec eux ?
– Ils auront pas le choix. Après ce qu’ils ont fait, elles les tiennent.



Pour les distraits qui auraient loupé le début

Tout a commencé comme ça : chapitre 1
Et la semaine dernière, le chapitre 2

Et la suite ?

C'est le chapitre 4

Les commentaires sont les bienvenus

François Fabien doit-il continuer dans cette direction ? Doit-il écrire un prochain épisode ?

2 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Bravo pour cet épisode.
    J'apprécie tout particulièrement qu'il y ait des spectatrices lors des fessées, de sorte à rabattre le caquet de ces jeunes mâles. Le fait que Raphael soit un peu amoureux d'Amélie revêt un caractère particulier, car il va se sentir rabaissé et leurs relations ne seront plus jamais les mêmes après les fessées. Selon moi ( et ça n'engage que moi ), Amélie pourra faire de Raphael tout ce qu'elle veut, car en cas de refus, Raphael aura forcément le dessous, car le souvenir restera vivace et Raphael sait qu'à chaque fois qu'Amélie le regardera, elle le verra recevoir sa fessée.
    Dans un autre registre, au moyen âge, les personnes punies en place publique ( souvent punies nues ) se voyait être mis au banc de la société et de fait, n'étaient plus enclin à rééditer leur fautes.
    Les deux garçons vont devoir vivre avec leur situation ridicule ( pleurs, cris, gesticulation exhibant leur intimité devant ces demoiselles qui n’en perdront pas une miette ) un sacré bout de temps, voire leur vie entière, car il est des spectacles qui ne s’oublient pas.
    Amitiés.
    Elena.

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  2. Bonjour Elena,

    Effectivement la relation entre Amélie et Raphaël revêt un caractère tout à fait particulier. On peut supposer que plus il sera fessé devant elle et moins elle aura envie qu'il se passe quoi que ce soit entre eux (l'image qu'elle a de lui étant de moins en moins gratifiante). Mais lui, de son côté, risque parallèlement d'être de plus en plus épris parce que, justement, ce sera de moins en moins possible. Cercle vicieux.
    Par contre, elle ne va certainement pas se priver de multiplier moqueries et humiliations à son égard pour se venger de la façon dont les garçons se comportent avec elle. Et avec les autres filles. C'est aussi la raison pour laquelle elle va faire en sorte que le plus de filles possible assistent aux corrections qu'il reçoit. Pour sa plus grande mortification.
    On peut aussi penser qu'après s'être fait les dents sur Raphaël, Amélie aura envie de s'attaquer à plus forte partie. Mais c'est une autre histoire. Et ce sera peut-être une histoire.
    Amicalement.
    François

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