– Debout, les garçons !
Qui insistait. Qui venait du bas de
l’escalier.
– Et vous vous dépêchez…
Celle de madame Dubreuil.
– Si vous ne voulez pas
aggraver votre cas…
J’ai jeté un rapide coup d’œil sur
le réveil. Sept heures ! Mais qu’est-ce que ? Et j’ai brusquement
réalisé. Tout m’est revenu. D’un coup. On était dimanche. Le dimanche
fatidique. Le jour du retour de madame Lançon. Le jour de la correction au
martinet.
Je me suis précipité hors du lit.
Mieux valait éviter, aujourd’hui, de mécontenter madame Dubreuil.
Et j’ai dévalé l’escalier. Philibert
aussi. Juste derrière moi.
Elle était là, en bas, dans la
cuisine.
– Vous déjeunez et vous allez
vous préparer. Sans perdre de temps. On va avoir une journée chargée.
Il y avait aussi Amélie qui
chantonnait en sourdine et qui, dès que sa mère a eu le dos tourné, s’est
empressée de préciser.
– Une journée dont vous allez
être les héros.
Avec un petit rire moqueur.
Elle a enfoncé le clou.
– Et va y avoir du spectacle.
Philibert s’est agacé.
– Oh, la ferme, toi !
Elle n’en avait pas le moins du
monde l’intention. Bien au contraire.
– D’ailleurs, vous savez
quoi ? Elles vont venir en profiter aussi, Laura et Dorothée.
Il s’est immobilisé, la tartine en
l’air.
– Comment ça, venir ? Où
ça ?
– Ben, chez madame Lançon,
tiens !
– Oh, non ! C’est pas
vrai !
– Eh, si !
Elle a savouré son petit effet.
– Si ! C’est moi qui ai
demandé. Elle a tout de suite été d’accord, maman. Madame Lançon aussi, sur
Skype, hier soir, quand vous dormiez. Elles ont même trouvé que c’était une
excellente idée que j’avais là. Parce que ça va vous faire bien plus honte
qu’elles assistent. Et c’est seulement si vous avez très honte que ça a des
chances de pouvoir vous passer, cette sale manie de voler, elles ont dit. Même
si c’est pas complètement sûr. Parce qu’avec les garçons on sait jamais !
Ils sont capables de tout. En attendant, nous, avec mes copines, on va bien se
marrer, ça, c’est certain. Surtout que maintenant je connais le programme.
– Le programme ? Quel
programme ?
– Ben, de la journée,
tiens ! Tout ce qui va se passer.
– Et c’est quoi qui va se
passer ?
– Ça, vous verrez bien. Ce sera
plus une surprise sinon.
À huit heures et demi, madame
Dubreuil a donné le signal du départ.
– Et vous deux, vous y allez à
pied. Vous connaissez la route. Ça vous rappellera des souvenirs.
On a d’abord marché en silence,
perdus dans nos pensées. Un silence que Philibert a été le premier à rompre.
– Elles vont aller chanter tout
ça sur les toits, les deux autres dindes, faut s’y attendre…
Il a soupiré.
– Tu te vois, toi, le soir,
après ça, aller faire le tour des cafés ? Tous les mecs vont se foutre
ouvertement de notre gueule, oui !
Eh bien, on resterait à la maison.
De toute façon, les vacances touchaient à leur fin. Non, c’était pas ça, moi,
qui m’inquiétait le plus.
– C’est quoi ?
– C’est que j’appréhende. Tu
peux pas savoir comme j’appréhende.
– T’es pas le seul.
– J’appréhende d’avoir mal.
– Ah, ça, tu peux. On
peut ! C’est redoutable le martinet, surtout quand celle qui s’en sert y
va de bon cœur.
Ce que je redoutais aussi, c’était
de me donner en spectacle devant ces filles, là. De ne pas pouvoir m’empêcher
de crier, de pleurer, de gigoter. En un mot, d’être ridicule.
Il a haussé les épaules.
– Je vais pas te raconter
d’histoires. Tu peux bien prendre toutes les bonnes résolutions que tu veux,
t’es obligé d’en passer par là. Quand ça fait mal, ça fait mal. On n’est pas
des héros. Non, tu sais ce qui m’aide, moi, dans ma tête, à supporter tout ça
avec moins de difficulté ? C’est de me répéter, pendant que ça se passe,
que je l’ai pas volé ce qui m’arrive, que c’est bien fait pour moi. Que je l’ai
cherché. Ça va peut-être te paraître con ce que je vais te dire, mais une
correction, quand tu l’as méritée, elle a beau te faire un mal de tous les
diables, ça te soulage dans un sens. Parce que tu payes ta dette. Ça efface ce
que t’as fait. Tu comprends ?
Je comprenais, oui. Bien. Très bien,
même. Parfaitement.
C’est madame Lançon qui nous a
ouvert.
– Tiens, tiens, mes deux
monte-en-l’air… Quel bon vent vous amène ? Eh ben, entrez ! Restez
pas plantés là.
Elle nous a introduits dans le
séjour.
Il y avait déjà madame Dubreuil. Et
Amélie. Et puis oui, effectivement, Laura et Dorothée.
– Vous savez pourquoi je vous
ai fait venir, j’imagine ?
On savait, oui.
– Bien ! Alors ne perdons
pas de temps. Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Vous vous
déshabillez. Parce qu’il y en a deux-là qui, si j’ai bien compris, brûlent
d’envie de voir comment vous êtes faits. Et les on-dit, c’est une chose, mais
constater par soi-même, de visu, c’est encore mieux. Beaucoup mieux.
Allez !
J’ai essayé de faire le vide dans ma
tête, de ne penser à rien. J’ai saisi, à deux mains, le rebord de mon
tee-shirt. J’ai soulevé…
Elle m’a arrêté.
– Ah, non, non ! Pas tous
les deux en même temps. L’un après l’autre. Que leur attention ne s’éparpille
pas ! Elles en profiteront mieux.
Et je les ai regardées regarder Philibert
se déshabiller. De profil par rapport à elles. Elles le suivaient des yeux avec
un intérêt manifeste. Quand il a quitté son boxer, Laura a donné un coup de
coude à Dorothée, lui a murmuré quelque chose à l’oreille. Elles ont échangé un
sourire entendu.
– À ton tour !
À moi. En finir. En finir le plus
vite possible. Ne pas rester trop longtemps leur point de mire. Je me suis
dépouillé de mes vêtements. Je les ai arrachés. Dans ma précipitation à
retirer, dans le même mouvement, short et slip, je me suis entravé, j’ai perdu
l’équilibre et manqué m’étaler de tout mon long. Je me suis rattrapé comme j’ai
pu. Elles ont éclaté de rire. Amélie aussi.
Madame Lançon nous a pris tous les
deux par le bras, Philibert et moi. Un de chaque côté. Elle nous a emmenés
jusqu’à la grande table, près de la porte vitrée.
– Bien. Et pour commencer, vous
allez me remettre tout ça en place.
Tout ça, c’est-à-dire les monnaies
anciennes qu’on avait dérobées. Elles étaient là, en vrac, dans un grand
récipient, et il s’agissait pour nous, comme elle nous l’a longuement expliqué,
de les replacer dans leurs alvéoles, sur leurs plaques de feutrine, en fonction
de leur taille, de leur origine et de la date à laquelle elles avaient été
frappées. Vaste besogne à laquelle on a dû se consacrer près de deux heures
durant tandis que, derrière nous, elles allaient, elles venaient, elles
discutaient, elles riaient. Et ne se privaient pas de nous jeter, de temps à
autre, des regards appuyés. Et amusés.
Ça y était. On avait terminé.
– Déjà ! Faites
voir ! Mais il en manque…
Il en manquait, oui. Quatre.
– Où elles sont passées ?
On savait pas. Enfin si !
Peut-être. Parce qu’il y en avait qu’avaient roulé un peu partout, cette
nuit-là…
– Eh bien cherche alors !
Qu’est-ce t’attends ?
Sous les meubles. Sous le buffet. Je
me suis penché. À quatre pattes, le cul dressé en l’air. Rien. Sous le grand
fauteuil non plus. Sous celui d’à côté…
– Tu cherches pas vraiment. Tu
fais semblant.
– Ah, si ! Si ! Je
vous assure…
– Non !
Et elle m’a lancé un grand coup de
martinet sur les fesses. Je ne m’y attendais pas. Je ne m’étais même pas rendu
compte qu’elle en avait fait surgir un de nulle part. Sous l’effet de la
surprise, j’ai poussé un cri, me suis redressé sur les genoux. Elle a continué
à fouetter. À grands coups méthodiques, réguliers.
– Alors, petit voleur, on
recommencera ?
– Oh, non, non ! Plus
jamais, je vous jure. Plus jamais.
– Oui, oh, alors ça !
Et elle a tapé de plus belle. Ça
mordait ! Non, mais comment ça mordait ! Et je me suis traîné sur les
genoux dans une fuite instinctive, éperdue, dérisoire et parfaitement
inutile : elle continuait à cingler. Imperturbablement. C’est la
porte-fenêtre, fermée, contre laquelle je suis venu buter, qui m’a arrêté. De
l’autre côté, Laura et Dorothée étaient hilares. Encore trois ou quatre coups
qui m’ont arraché des hurlements et elle a jeté le martinet.
– Mais ne te tiens pas quitte
pour autant ! Je n’en ai pas terminé avec vous deux. Loin de là. En
attendant, vous ne bougez pas d’ici. Et vous en profitez-en pour méditer sur
les conséquences de vos actes.
Et tout le monde a disparu. On a
entendu rire et s’amuser du côté de la piscine.
Je ne comprenais pas. Je ne
comprenais pas pourquoi j’avais été le seul à être fouetté. Pourquoi Philibert
y avait échappé alors qu’il avait été le principal instigateur de tout ça.
Lui non plus, il ne voyait pas.
– Peut-être parce que c’est toi
qui les as perdues, les pièces. Ou parce qu’elle pense qu’en réalité tu les as
gardées.
Possible, oui, mais l’explication ne
me paraissait pas vraiment convaincante.
Il a posé la question à sa mère qui,
sur le coup de midi, nous a apporté quelque chose à grignoter.
– On a nos raisons. Un point,
c’est tout.
Elle s’est ravisée sur le pas de la
porte.
– Raphaël a encore beaucoup de
chemin à faire pour se sentir aussi coupable qu’il l’est en réalité.
Et elle s’est éloignée.
Sur le coup de cinq heures du soir,
elles ont envoyé Amélie nous chercher.
– Venez vous baigner…
Dit avec un petit sourire goguenard.
Allongées sur les transats, en
maillots, Laura et Dorothée bronzaient.
Madame Lançon nous a fait prendre
place côte à côte sur la margelle de la piscine, tout au bord de l’eau.
Elle brandissait le martinet qu’elle
a fait claquer plusieurs fois en l’air.
– Je voudrais d’abord vous entendre
dire que vous regrettez ce que vous avez fait.
Oh, oui, on regrettait, oui. Et
comment !
– Et que vous méritez amplement
votre punition.
On a reconnu. Tout ce qu’elle
voulait. Mais qu’on en finisse ! Qu’on en finisse ! Une bonne fois
pour toutes.
– Bien ! Alors
tournez-vous ! Ce sera trente coups chacun. Et c’est pas cher payé.
Elle nous a cinglés. À tour de rôle.
Une fois lui, une fois moi. Elle me visait plus bas que le matin. Beaucoup plus
bas. À la plissure entre la fesse et la cuisse. Mais ça faisait aussi
mal ! Plus, même. Bon sang, que ça faisait mal ! J’ai serré les
dents. J’ai serré les poings. J’ai fixé l’eau à mes pieds. L’eau avec ses
reflets de soleil dorés. Je ne l’ai pas vraiment décidé. Ça s’est fait
d’instinct. Tout seul. Pour échapper. Parce que ça faisait trop mal. Pour avoir
un répit, ne fût-ce que de quelques instants. J’ai sauté. Dans une grande gerbe
d’éclaboussures. Philibert aussi. Juste après moi.
L’ordre a aussitôt claqué.
– Vous remontez.
Immédiatement !
Penchées au-dessus, les filles nous
ont regardés faire. Nager jusqu’à l’échelle. L’escalader. Nous rapprocher de
madame Lançon, la mine penaude.
– Venez reprendre place
ici ! Tout de suite.
On a obéi.
– Quand on a mérité une
punition, on l’accepte. Jusqu’au bout. Ce sera cinq coups supplémentaires pour
la peine. Et dix de plus si vous recommencez à vouloir vous dérober.
On recommencerait pas, non, il y
avait pas de risques. Il y avait d’autant moins de risques que ça avait été une
très mauvaise inspiration. Les lanières sur la peau mouillée faisaient en effet
un mal de chien. Tellement mal que je me suis mis, sous l’effet de la douleur,
à sautiller en geignant. De plus en plus haut. De plus en plus vite. Pour la
plus grande joie des trois filles qui étaient descendues dans la piscine et
qui, les yeux levés vers nous, observaient tout ça de très près. De très, très
près. Pour ma plus grande mortification. Parce que j’avais beau faire tous les
efforts possibles et imaginables pour garder un minimum de dignité, je n’y
parvenais pas. Je dansais. Je dansais d’une jambe sur l’autre et je criais
comme un perdu. Avec une seule idée en tête. Ne pas me laisser retomber à
l’eau. Ne pas m’exposer à recevoir dix coups supplémentaires. Alors tant pis
pour leurs mines réjouies et leurs sourires moqueurs. Tant pis pour mon
amour-propre. Tant pis pour tout. Tant pis.
Ça s’est enfin arrêté.
Tout ce qui s’est passé ensuite, je
l’ai vécu dans un état second. Comme absent de moi-même. Madame Lançon nous a
dit quelque chose que je n’ai pas compris. J’ai fait « oui, oui » de
la tête sans savoir de quoi il retournait au juste. On nous a traînés,
Philibert et moi, devant une grande glace en pied. On nous a obligés à y
regarder nos derrières couverts de haut en bas, latéralement, de longues
zébrures boursouflées. Et madame Dubreuil nous a ramenés, expédiés dans notre
chambre aussitôt la porte franchie.
– Et vous n’en bougez pas
jusqu’à nouvel ordre. C’est bien compris ?
Je me suis déshabillé et jeté à plat
ventre sur mon lit. Ne plus penser. L’effacer cette journée. La retrancher de
ma vie. Elle n’avait pas eu lieu. Elle n’avait jamais eu lieu. De toute façon,
les vacances étaient terminées. Dans quelques jours, le temps que la douleur
disparaisse, que les marques s’estompent, s’effacent, tout cela ne serait plus
qu’un mauvais souvenir qu’il ne tiendrait qu’à moi de refouler. Le plus loin
possible.
Je commençais tout juste à me
rasséréner un peu, à me convaincre, tant bien que mal, que cette épreuve
n’avait finalement que l’importance que je voudrais bien lui accorder quand…
leurs voix, à toutes les trois, sur la terrasse. Et leurs rires.
Laura était ravie.
– Ah, ils payaient, tous les
deux, ça, on peut pas dire…
Amélie trouvait aussi.
– Faut reconnaître qu’ils nous
ont offert une très jolie petite danse de la croupe.
Ce qu’elle avait préféré, Dorothée.
– Mais si, dis-le ! On est
entre nous.
– C’est quand ils sautillaient
sur le bord de la piscine en essayant de pas tomber à l’eau. Ils étaient
vraiment trop marrants. Ces têtes qu’ils faisaient !
– Il y avait pas que leurs
têtes…
Elles ont ri. Et Dorothée a
confirmé.
– C’est vrai qu’il y avait
aussi leurs machins ! Comment ça les faisait ballotter dans tous les sens…
– T’as bien reluqué, toi, on
dirait…
– Ben oui ! C’était
rigolo.
– Et puis, de toute façon, on
est toutes pareilles, hein ! Quand on a ça sous le nez, on va pas regarder
ailleurs. Même si…
Elle a marqué un petit temps
d’arrêt, Laura.
– Même si, là… Philibert
encore, ça va, mais Raphaël, franchement c’est pas terrible. Elle est d’un
banal, sa queue ! Vous trouvez pas, vous ?
Elles trouvaient, si !
– Par contre, la façon dont il
le trémousse, son petit cul, quand ça dégringole, ça vaut le coup d’œil.
Elles en sont toutes les trois
tombées d’accord.
Et Dorothée a soupiré.
– Mais c’est fini. Vous repartez
demain.
– Oh, mais on reviendra l’année
prochain.
– Avec eux ?
– Ils auront pas le choix.
Après ce qu’ils ont fait, elles les tiennent.
Pour les distraits qui auraient loupé le début
Tout a commencé comme ça : chapitre 1
Et la semaine dernière, le chapitre 2
Et la suite ?
C'est le chapitre 4
Les commentaires sont les bienvenus
François Fabien doit-il continuer dans cette direction ? Doit-il écrire un prochain épisode ?
Bonjour François,
RépondreSupprimerBravo pour cet épisode.
J'apprécie tout particulièrement qu'il y ait des spectatrices lors des fessées, de sorte à rabattre le caquet de ces jeunes mâles. Le fait que Raphael soit un peu amoureux d'Amélie revêt un caractère particulier, car il va se sentir rabaissé et leurs relations ne seront plus jamais les mêmes après les fessées. Selon moi ( et ça n'engage que moi ), Amélie pourra faire de Raphael tout ce qu'elle veut, car en cas de refus, Raphael aura forcément le dessous, car le souvenir restera vivace et Raphael sait qu'à chaque fois qu'Amélie le regardera, elle le verra recevoir sa fessée.
Dans un autre registre, au moyen âge, les personnes punies en place publique ( souvent punies nues ) se voyait être mis au banc de la société et de fait, n'étaient plus enclin à rééditer leur fautes.
Les deux garçons vont devoir vivre avec leur situation ridicule ( pleurs, cris, gesticulation exhibant leur intimité devant ces demoiselles qui n’en perdront pas une miette ) un sacré bout de temps, voire leur vie entière, car il est des spectacles qui ne s’oublient pas.
Amitiés.
Elena.
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerEffectivement la relation entre Amélie et Raphaël revêt un caractère tout à fait particulier. On peut supposer que plus il sera fessé devant elle et moins elle aura envie qu'il se passe quoi que ce soit entre eux (l'image qu'elle a de lui étant de moins en moins gratifiante). Mais lui, de son côté, risque parallèlement d'être de plus en plus épris parce que, justement, ce sera de moins en moins possible. Cercle vicieux.
Par contre, elle ne va certainement pas se priver de multiplier moqueries et humiliations à son égard pour se venger de la façon dont les garçons se comportent avec elle. Et avec les autres filles. C'est aussi la raison pour laquelle elle va faire en sorte que le plus de filles possible assistent aux corrections qu'il reçoit. Pour sa plus grande mortification.
On peut aussi penser qu'après s'être fait les dents sur Raphaël, Amélie aura envie de s'attaquer à plus forte partie. Mais c'est une autre histoire. Et ce sera peut-être une histoire.
Amicalement.
François