Il s'agit du premier épisode, il y en aura d'autres...
Philibert avait insisté encore et
encore pour que je descende passer en août, quelques jours de vacances avec lui
à Saint-Raphaël, dans la résidence d’été de ses parents.
– Allez, viens ! Parce que
tout seul là-bas avec juste ma mère et ma sœur, je te dis pas comment je vais
m’emmerder !
On pratiquait tous les deux le
volley. Depuis près de deux ans. Et il s’était pris pour moi, les derniers
temps, d’une amitié que je trouvais pesante, pour ne pas dire encombrante. Il
prétendait haut et fort le contraire, mais nous n’avions en fait, le volley mis
à part, que très peu de points communs. Et il avait par ailleurs des
fréquentations avec lesquelles, en ce qui me concernait, le courant ne passait
pas du tout.
Partir en vacances avec lui ?
Je n’étais vraiment pas très chaud.
Seulement… Seulement il y avait
Amélie, sa sœur. Qui avait dix-huit ans. Qui était belle comme un cœur. Qui
avait un charme fou. Que j’avais vue deux ou trois fois. Et qui ne m’avait pas
laissé indifférent. C’est le moins qu’on puisse dire.
Alors… Alors en étant dans la place,
avec un peu de chance, si je m’y prenais bien…
Et je suis parti pour Saint-Raphaël.
Philibert était aux anges.
– On va bien se marrer, tu vas
voir…
En fait de se marrer, on se levait à
onze heures, on passait nos après-midis à comater à la plage et nos soirées à
errer sans but, d’un bar à l’autre, jusqu’à des deux heures du matin.
Avec Amélie, je ne savais pas trop
sur quel pied danser. Je ne la voyais pas beaucoup. Elle avait deux copines avec
lesquelles elle disparaissait la plupart du temps. Toutefois, dans les très
rares moments où je me trouvais seul avec elle, elle se montrait avenante,
sympathique et même, parfois, quelque peu séductrice. En sorte que je ne
perdais pas espoir. Il allait juste s’agir de savoir saisir le bon moment.
Et puis il y a eu ce soir-là. Un
mardi. Tous les bars avaient fermé. Les uns après les autres. Mais Philibert
n’avait pas la moindre envie de rentrer.
– Il est pas tard. On va se
balader un peu avant. Avec la chaleur qu’il fait…
Des rues. Des jardins. Des villas.
Une grande villa.
– Attends ! Attends !
Il y a une sacrée piscine là-dedans. On va aller s’y baigner.
C’était tentant. Il faisait moite.
Étouffant. Oui, mais…
– C’est chez quelqu’un !
– Ça, je sais, merci ! Je
sais même chez qui c’est. Une copine à ma mère. Qu’est pas là pour le moment.
Allez, viens !
Il a ouvert la grille en un
tournemain. Dans l’obscurité, je n’ai pas vraiment distingué comment il s’y
prenait. Je n’ai pas vraiment cherché à le savoir non plus.
On s’est déshabillés. On s’est jetés
dans la piscine. On y a nagé et fait les fous près de trois quarts d’heure
durant. Et puis on s’est assis sur la margelle.
– Qu’est-ce qu’on est
bien !
On était bien, oui, mais lui, il se
serait bien bu une bière.
– Pas toi ? Il doit bien y
en avoir là-dedans ! Je vais nous chercher ça.
– T’as les clefs ?
– Bien sûr que non, mais
t’inquiète ! J’ai de la ressource.
Et il est revenu avec un pack de
bières. Qu’on a tranquillement siroté. Fini.
L’alcool aidant, j’étais pris d’une
douce torpeur. Qu’il a secouée.
– Tu verrais cette
baraque ! On va y jeter un œil de plus près ?
S’il voulait… Je n’étais pas en état
d’être contrariant. Je ne l’étais plus… Alors, s’il voulait… Et je l’ai suivi.
De pièce en pièce. Un peu vacillant.
– Regarde-moi ça !
Il s’était posté devant une vitrine.
– Non, mais regarde-moi
ça !
– Qu’est-ce que c’est ?
– Des monnaies anciennes. Il y
en a pour une fortune.
Et il a commencé à s’en remplir les
poches.
– Ben, aide-moi !
Qu’est-ce tu fous ?
– Mais…
– Personne saura que c’est
nous. Comment tu veux ? Et on va se faire de la thune comme de la thune
avec ça.
J’avais perdu tout sens critique,
toute notion de quoi que ce soit. J’étais fatigué, si fatigué… Alors moi aussi,
j’en ai enfourné dans mes poches. Maladroitement. En en laissant tomber. Qui
ont roulé de ci de là. Sur le tapis. Sous les meubles.
– Allez, viens ! On
dégage.
On est rentrés. Et je suis tombé sur
mon lit comme une masse.
* *
*
C’est Amélie qui m’a réveillé. Sur
le coup de neuf heures du matin. Qui m’a secoué. Encore et encore.
– Lève-toi ! Faut que tu
descendes. Tout de suite. Et je crois que t’as intérêt à te dépêcher.
– Qu’est-ce qu’il y a ?
Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Tu verras bien !
Et elle s’est éclipsée.
Je me suis habillé. Au radar. Des
milliers de piverts s’étaient donné rendez-vous dans ma tête et en piquetaient
l’intérieur à tout-va.
En bas, dans la cuisine, il y avait
Amélie. Et Philibert qui se tenait, tout penaud, près de la fenêtre.
Il y avait aussi leur mère, madame
Dubreuil, qui m’a accueilli d’un péremptoire…
– Vide tes poches !
J’ai brusquement réalisé. Les
pièces ! Il y en avait sur la table. Plein. Celles que Philibert s’était
appropriées, forcément. À quoi bon nier ? On était pris. Et j’ai
obtempéré.
Elle m’a regardé faire. Jusqu’au
bout.
– Bien. Alors je ne vous
cacherai pas, les garçons, que mon amie Catherine Lançon, qui a pu visionner,
ce matin, vos exploits de la nuit captés par son système de surveillance
intérieur, est très remontée contre vous. On le serait à moins. Et elle a
décidé de porter plainte. Vous êtes complètement irresponsables, mes pauvres
enfants ! Parce que toi, Philibert, avec un casier, la fonction publique,
c’est désormais complètement exclu. Ah, bravo ! Bravo ! T’as
gagné ! Tu vas faire quoi, maintenant, hein, tu peux me dire ? Quant
à toi, Raphaël, ton magistrat de père va certainement beaucoup apprécier de
voir son fils condamné pour vol. Sans compter que ton avenir professionnel dans
la filière juridique va très certainement être, lui aussi, sérieusement remis
en question. Ah, vous pouvez être fiers de vous, tous les deux ! Vous
pouvez !
J’étais effondré. Non, mais dans
quel inextricable pétrin j’étais allé me fourrer ! Et par ma faute. Je le
savais pourtant que je ne supportais pas l’alcool. Que ça me faisait perdre
toute lucidité et faire n’importe quoi. Quel idiot ! Non, mais quel idiot
j’étais ! Je me serais battu…
Philibert s’est fait suppliant.
– Est-ce que tu ne pourrais
pas ? Est-ce qu’il y aurait pas moyen ?
– De quoi donc ?
– De la faire changer d’avis.
– C’est un peu facile, non, tu ne
crois pas, d’accumuler sottise sur sottise et d’appeler ensuite maman au
secours pour réparer les dégâts.
Il savait bien, oui. Mais on n’allait
quand même pas payer toute notre vie pour…
– Il fallait y réfléchir avant.
Il a bataillé longtemps. Et elle a
fini par se laisser fléchir. Non sans peine.
– Je vais voir ce que je peux
faire, mais je ne vous promets rien. Parce que je l’ai vraiment trouvée très,
très remontée contre vous. En attendant, chacun dans sa chambre. Et vous n’en sortez
pas. C’est bien compris ?
C’était compris, oui. Ce n’était pas
vraiment le moment de l’indisposer.
Ça a été coup de téléphone sur coup
de téléphone. Toute la matinée. Et tout l’après-midi. Des coups de téléphone
qui duraient, duraient… Sans que je parvienne, bien que je tende tant et plus
l’oreille, à en saisir la teneur. Elle devait sûrement se montrer intraitable,
cette Madame Lançon. Ne pas vouloir en démordre. Et j’étais aux quatre cents
coups. J’imaginais le pire. Les gendarmes. La garde à vue. Les interrogatoires
qui n’en finissaient pas. Mon père furieux. Ma mère en larmes. Mon avenir à
tout jamais compromis. Pour une sottise dont je n’avais pas fini de me mordre
les doigts.
C’est encore Amélie qui est venue me
chercher dans ma chambre, en début de soirée, pour entendre, de la bouche de sa
mère, l’énoncé du verdict.
– Alors, voilà ! Catherine
Lançon consent à ne pas porter plainte à la condition expresse que je vous
administre dès à présent, à l’un comme à l’autre, une sévère fessée déculottée
dont elle va suivre le déroulé sur Skype. Dans un premier temps. Parce qu’elle
a bien l’intention, dès son retour, de vous en infliger une deuxième, et au
martinet celle-là, sur le théâtre même de vos exploits.
Philibert a hurlé.
– Oh, non ! Pas une
fessée, non !
– Comme tu voudras, mon
garçon ! Mais, dans ce cas, attends-toi à voir débarquer les gendarmes
demain matin à la première heure. Alors ? Tu décides quoi ?
Il a haussé furieusement les
épaules.
– J’ai pas le choix.
– Pas vraiment, non.
– Mais c’est dégueulasse.
– Pas autant que de
s’introduire frauduleusement chez les gens pour les piller.
Elle s’est tournée vers moi.
– Et toi, Raphaël ?
Oh, moi, moi, la perspective de
recevoir une fessée m’anéantissait et me terrorisait, mais celle de devoir
affronter mes parents, les gendarmes et le déshonneur d’être tenu pour un
voleur m’épouvantait bien davantage encore. Alors, moi non plus, dans ces
conditions, moi non plus.
Et je l’ai murmuré. D’une toute
petite voix étranglée.
– Moi non plus, je n’ai pas le
choix.
Amélie a eu un discret petit sourire
entendu. À l’évidence, nous voir fessés devant elle n’était pas pour lui
déplaire. Elle a cherché mon regard. Je le lui ai dérobé. J’avais honte.
Tellement ! Immensément honte.
– Parfait ! Eh bien alors,
vous vous déshabillez.
Et madame Dubreuil est allée
s’installer devant l’ordinateur. Avant de préciser.
– Complètement. Vous enlevez
tout.
Ce qui a stupéfait Philibert.
– Tout ?
La réponse est venue de madame
Lançon derrière l’écran, là-bas.
– Tout, oui !
On s’est déshabillés. Je me suis
déshabillé. En prenant bien soin de tourner le dos à Amélie. On s’est
déshabillés et on a attendu, nus, bras ballants, les yeux fixés sur le mur
jaune pâle qui nous faisait face.
Madame Dubreuil s’est enfin
retournée.
– Ça y est, vous deux ?
Vous êtes prêts ? Alors venez là !
Bien obligés, pour parvenir jusqu’à
sa mère, de faire face à Amélie. Qui a jeté un très bref regard sur les
attributs de son frère et un beaucoup plus long, beaucoup plus appuyé, sur les
miens. Sans la moindre vergogne. Et dans l’intention clairement affichée de me
mettre mal à l’aise. Ce qui s’est effectivement produit : d’instinct, j’ai
ramené mes deux mains en coquille devant moi. J’étais, comme ça, parfaitement
ridicule. Ce dont j’ai pris presque aussitôt conscience. Et je les ai
prestement retirées, mais c’était fait. Elle a esquissé un petit sourire
satisfait. Un sourire de triomphe. Et j’ai rougi.
Madame Dubreuil nous a attirés, l’un
après l’autre, devant l’œilleton de la caméra. D’abord Philibert.
– Que tu connais déjà.
Il s’est avancé, tête basse.
– Oui, mais que je n’avais
encore jamais eu l’occasion de voir dans cette tenue.
– Et voici son petit camarade,
Raphaël.
– Il a quel âge, ce grand
garçon ?
– Vingt-trois ans.
– Et il en a déjà reçu des
fessées ?
Jamais, non. Je n’en avais jamais
reçues.
– Il faut un commencement à
tout.
Et elle a eu un petit rire moqueur.
C’est Philibert qui y est passé le
premier.
Sa mère l’a fait basculer en travers
de ses genoux, l’y a déplacé d’une dizaine de centimètres pour que son derrière
soit plein écran. Et elle a lancé une première claque. Une deuxième. Tout un
tas de claques. Une fesse après l’autre. Méthodiquement. Espacé. Ça résonnait.
Ça rougissait. De plus en plus. J’étais bouleversé. Quelle honte il devait
éprouver à être ainsi exposé à son âge, nu, sans défense, et corrigé
d’importance comme un gamin infernal ! Et dire que, d’un instant à
l’autre, ça allait être mon tour ! J’allais être à sa place. Quelle humiliation !
Des larmes de panique, que je refoulais du mieux que je pouvais, m’en venaient
aux yeux. Et cette humiliation, qui plus est, j’allais devoir la subir devant
Amélie. Qui, j’en étais maintenant sûr, allait s’en délecter. Je lui jetais de
temps à autre un rapide coup d’œil. Elle s’était petit à petit insensiblement
rapprochée au plus près du théâtre des opérations et fixait avec intensité,
extrêmement concentrée, le derrière tuméfié de son frère. Qui s’est soudain mis
à gémir. Et à se trémousser.
– Tiens-toi donc
tranquille !
Et sa mère a tapé plus fort. Plus
vite.
Il s’est contorsionné de plus belle.
Il a battu des jambes dans tous les sens. Ce qui a tout montré. Son petit trou
froncé. Ses couilles qui ballottaient et roulaient entre ses cuisses. Sa queue
qui y pendouillait, toute piteuse.
Amélie a esquissé un sourire.
Il a crié.
– Que ça fait mal ! Oh,
mais que ça fait mal !
À force de gesticuler et de s’agiter
comme un perdu, il a fini par glisser et par échapper à sa mère. Qui l’a
sèchement repositionné et qui a coincé ses jambes entre les siennes pour
l’empêcher de bouger. Elle a encore lancé une vingtaine de claques. À toute
volée. Qui l’ont fait hurler.
Et elle s’est arrêtée. D’un coup.
– Là ! Voilà un petit
acompte. En attendant qu’à son retour madame Lançon s’occupe sérieusement de
ton cas.
L’intéressée a aussitôt précisé.
– Je rentre dimanche. Lundi au
plus tard. Bon, mais à l’autre maintenant.
– Et ne
le ménage pas ce petit
voleur, hein !
– Sois tranquille ! On va
le vacciner.
Elle s’est tapoté les genoux.
– Allez ! En position…
En m’y laissant tomber, la mort dans
l’âme, j’ai croisé, un court instant le regard d’Amélie. Un regard plein
d’ironie. Et de défi. C’est ce qui m’a décidé. Je ne me donnerais pas en
spectacle. Je ne lui ferais pas ce plaisir. J’allais rester stoïque, genoux et
cuisses bien serrés. Pas un cri. Pas un gémissement. Pas un murmure. Rien.
Et j’ai tenu bon. Ça faisait mal,
oui. Ça piquait. Ça chauffait. Mais c’était néanmoins supportable. Je m’étais
attendu à pire. À bien pire.
Sauf que… c’était juste un
hors-d’œuvre. Et qu’une fois le terrain préparé, rendu réceptif, elle a donné
sa pleine mesure, madame Dubreuil. À grandes claques déterminées qui me
rebondissaient sur le derrière. Qui le mordaient. Qui l’incendiaient. Qui s’y
précipitaient. En pluie. En grêle. Que ça faisait mal ! Oh, mais que ça
faisait mal ! Et j’ai gémi. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai crié.
Envolées mes belles résolutions. J’ai hurlé. Et j’ai gigoté. Je me suis
distordu. Sans la moindre pudeur. Sans la moindre retenue. Que ça faisait
mal ! Mais que ça s’arrête ! Que ça s’arrête !
Ce qui a fini par arriver.
Seulement, malgré la douleur, tous ces mouvements, toutes ces contorsions, ce
contact intime avec les cuisses de Madame Dubreuil n’avaient pas été sans effet
et, quand elle m’a fait relever, que je me suis redressé, j’arborais, pour ma
plus grande confusion, une indiscutable érection. C’était trop. Je me suis
enfui. Le plus vite que j’ai pu. J’ai détalé. Leurs rires m’ont poursuivi
jusque dans ma chambre. Celui de madame Dubreuil. Celui de madame Lançon. Et
celui d’Amélie. Surtout celui d’Amélie.
Et la suite ?
Ce sera la semaine prochaine
Les commentaires sont les bienvenus
François Fabien doit-il continuer dans cette direction ? Doit-il écrire un prochain épisode ?
Bonjour François,
RépondreSupprimerEn premier, vous venez de me piquer mon idée pour mon chapitre douze ! Bravo !!!!!!!
Plus sérieusement, en second, c'est un très bon texte, qui appelle forcément une suite que j'aurais beaucoup de plaisir à lire et l'utilisation du martinet me parait tout à fait conforme à ce que j'y aurais mis, car il s'agit d'une intrusion chez un tiers, punissable par la loi ( peine maxi 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende ). Ce n'est plus une bêtise de gosse. Le cadre est sympa, car c’est ma région natale. J'espère que la correction sera à la hauteur de la "bêtise".
Le style avec l'emploi de la première personne sonne assez bien, car un lecteur peut facilement s'identifier à Raphael ( lorsqu'on est un garçon bien évidement ).
J'ai beaucoup aimé la petite fierté de jeune mâle de Raphael, qui se promet de faire le courageux devant Amélie, ce qui parait logique, bien qu'être nu et être fessé devant elle, comme un sale gosse, est déjà un sacré camouflet... suffisant pour lui rabaisser le caquet et que son amour propre en prenne un sacré coup. Pas de quoi faire le fier après ça, surtout avec les fesses empourprées et une érection à la clé. Juste de quoi se faire oublier pour un sacré moment. A mon avis, Raphael et Philibert auront de quoi ruminer en attendant la seconde fessée qui promet d'être plus mordante que la première. L'attente est déjà une punition à elle seule. On s'imagine des tas de choses et plus le temps passe, plus l'échéance approche, augmentant du même coup, le stress...
Encore bravo, François.
A bientôt.
Elena.
Bonjour, Elena,
RépondreSupprimerMerci de votre long et riche commentaire.
Désolé de vous avoir piqué votre idée. Il faut croire que les grands esprits se rencontrent ! Ou plutôt que les passionnés de fessées viennent s’abreuver aux mêmes sources. Cela étant, j’espère que vous traiterez malgré tout ce sujet dans votre si personnel et si attrayant.
Ce texte aura effectivement une suite et même plusieurs. Dix ? Quinze ? Vingt ? Je ne sais pas trop encore au juste. Une fois qu’on est lancé, ce n’est pas forcément facile de s’arrêter. Surtout quand on y prend beaucoup de plaisir.
Assurément, la faute commise par ces deux garçons est grave et le châtiment, le martinet, sera en proportion. Philibert y a déjà goûté, mais, pour Raphaël il s’agit d’une première. Et il a mis là le doigt dans un engrenage dont il lui sera très difficile de s’extirper.
Je crois que rien ne ressemble plus à la description d’une fessée en tant que telle que la description d’une autre fessée en tant que telle. C’est pourquoi ce qui, à mes yeux, est le plus intéressant, c’est le contexte, les réactions des uns et des autres. Nous sommes d’accord, je crois, pour considérer, vous et moi, que la fessée devant des tiers, surtout s’ils sont du sexe opposé, par la honte qu’elle provoque inévitablement, est redoutablement efficace et dissuasive. Pour Raphaël qui avait des vues sur Amélie, (et qui les a encore) l’épreuve est d’autant plus cruelle qu’elle n’est pas terminée. Et que, outre la correction proprement dite et la morsure du martinet, il va lui falloir appréhender, plusieurs jours durant, et les réactions d’Amélie et les siennes propres. Sans compter, mais je ne veux pas « spoiler », ce qui va se passer dans l’intervalle.
À très bientôt.
J’espère avoir très prochainement l’occasion de lire un texte de vous. Ils m’enchantent.
François
François.
RépondreSupprimerUn texte, mon neuvième chapitre est en ligne depuis le début de la semaine, je ne sais pas si vous l’avez vu ?
Trois autres suivent ( dix/un, dix/deux et onze ). JLG les a en sa possession et les mettra en ligne.
Pour l’idée, ce n’est pas grave, je vais en trouver une autre. Ma remarque était une boutade.
Vous avez raison de ne pas trop en dire sur les prochaines parutions, la surprise doit avoir lieu. C’est toujours bien de les découvrir en lisant le texte et merci du compliment.
Amitiés.
Elena
Bonsoir Elena, bonsoir François,
RépondreSupprimerEn matière d'art ou de fiction, il faut toujours garder une part de mystère pour entretenir le suspense et mettre le lectorat "sous pression". L'attente rend le récit plus savoureux dès sa parution.
Rires.
Amicalement. Peter.
Cher Peter,
SupprimerEn serait-il de même lors de l'attente de la fessée. En terme de pression ou de stress ? et voir les minutes qui défilent et qui rapprochent de l'échéance...
Amitiés.
Elena
Bonjour Elena,
SupprimerLa pression amène le stress mais la finalité fait la différence : agréable découverte pour les arts et autres productions artistiques et douloureux moment à passer dans le cas d'une punition manuelle telle que la fessée.
Amicalement. Peter.
Bonjour Elena, Bonjour Peter Pan, et bonjour tout le monde,
RépondreSupprimerVentre Saint-Gris! J'avais complètement zappé ce chapitre 9. Je l'attendais pourtant. Je vais aller le dévorer de ce pas. Une inquiétude tout de même: j'espère que ce chapitre onze ne mettra pas un point final à la série! Ou, à tout le moins, si c'est le cas, qu'une autre série prendra très vite le relais.
À très bientôt.
Je cours vous lire.
François.
Pas grave. Je réponds à vos questions dans mon texte ( chapitres neuf ).
RépondreSupprimerElena.