Tout se passe comme s’il avait suffi de leur donner l’exemple pour que
des parents, des sœurs, des responsables en tout genre ou même des voisins
adoptent cette méthode si efficace. La plupart des corrections sont, bien
entendu, administrée au domicile des punis. Mais, peu à peu, voir un ou une
adulte, culotte baissée, recevant une fessée dans des lieux les plus divers,
est devenu un spectacle commun.
Ce récit est l’histoire de quelques-unes des personnes qui se sont
retrouvées soumises à ce régime disciplinaire, pour leur plus grand bien.
Laure était pressée. Cela faisait
quinze minutes qu’elle avait quitté son travail et il ne lui en restait plus
que cinq pour arriver dans le délai que sa Maman lui avait fixé. La peur sourde
de ne pas arriver à l’heure la ramenait vingt ans en arrière. Sa mère avait
toujours été très exigeante sur les horaires auxquels elle devait rentrer à la
maison. Laure, jusque dans son adolescence, ne traînait pas avec les copines et
encore moins avec des copains. Quand il lui arrivait d’avoir un petit retard,
il devait être justifié et quand ce n’était pas le cas, les cris et les
reproches de sa mère étaient interminables.
En y repensant, Laure se
rappelait de nombreuses « engueulades », comme elle les appelait à
l’époque, pour toute sorte de motifs. La qualité de son travail scolaire en
fournissait une source quasi inépuisable. Cela avait continué bien après sa majorité,
tant que Laure était demeurée dans l’appartement familial. Même maintenant,
malgré ses trente-sept ans, sa mère ne se gênait pas pour lui dire son fait
quand elle en avait l’occasion.
Maintenant, cela la laissait
assez indifférente. Il suffisait d’attendre que sa mère se calme et si cela
durait trop, elle s’en allait. Depuis presque quinze ans, elle habitait dans
son propre logement. La distance physique, entre sa mère et elle, lui
permettait de ne plus avoir à supporter ce qu’elle considérait comme des jérémiades.
Cependant, presqu’à chaque fois,
elle devait reconnaître que sa mère avait rarement tort. Elle savait mettre le
doigt sur les enfantillages de sa fille. Laure considérait ; malgré cela,
que se conformer aux exigences de sa mère lui demanderait un trop grand effort.
Il était plus simple de s’accorder des accrocs avec ce qu’il aurait fallu
faire. Elle subissait les admonestations de sa mère, mais sans en tenir compte.
Denis, son mari était en phase
avec elle sur ce sujet. Il ne l’exprimait pas trop, mais il ne prêtait pas une
grande attention à ce que disait sa belle-mère, considérant même qu’elle était
agaçante à être aussi exigeante et à avoir aussi souvent raison.
Il était bien plus prudent avec
sa propre mère et il lui montrait un respect qui ressemblait plus à celui d’un
petit garçon qu’à celui d’un adulte vis-à-vis de sa génitrice. Compte tenu de
son côté frondeur habituel Laure trouvait étrange ce respect pointilleux envers
sa mère, mais c’était un sujet que Denis n’abordait pas volontiers.
Laure se hâtait, tout en sachant
qu’elle se dirigeait vers le lieu de sa prochaine fessée. Elle n’arrivait pas à
concevoir que sa mère eût accepté aussi facilement de la punir de cette façon.
Elle ne l’avait jamais fait auparavant. Jamais elle n’avait reçu de fessée de
la part de sa mère et elle n’arrivait à comprendre comment sa mère s’y était
résolue aussi facilement. Sans doute avait-elle mal compris. Il n’était pas possible que sa mère change aussi soudainement de conviction.
Pourquoi avait-elle obéi aux
consignes de Madame André ? Il était si simple de faire comme si cet
incident, aujourd’hui, au travail, n’avait jamais eu lieu. Bien sûr, il y avait
cette maudite lettre à faire signer. Madame André serait intransigeante sur le
sujet et Laure n’avait aucune envie de la défier. Le traitement qu’elle avait
subi lui suffisait. Aucune envie d’en subir le même une nouvelle fois. C’était
trop humiliant et trop douloureux.
Pourquoi fallait-il que ce soit à
sa mère que la cheffe du magasin s’était adressée ? Avec Denis, tout
aurait été déterminé d’avance. Il aurait suffi, et Laure n’avait aucun doute à
ce sujet, qu’il accepte de parapher le document et Laure aurait pu régler cela
entre eux deux, sans se trouver dans une situation difficile. Sa mère n’avait
pas besoin d’y être mêlée.
Laure reprit un rythme de marche
plus lent, malgré le peu de temps qu’elle avait devant elle pour arriver à
l’heure qui lui avait été prescrite. Elle s’arrêta presque, songeant aux
attitudes que sa mère avait adoptées ces derniers mois. Elle avait montré de
plus en plus franchement son exaspération face à la nonchalance dont Laure et
Denis avait fait preuve.
Les achats inconsidérés de
mobilier que le couple avait fait dernièrement, l’avait fait sortir de ses
gonds. Elle avait exprimé vertement son désaccord, surtout quand Laure et Denis
s’étaient plaints de leurs fins de mois difficiles.
« Vous vous conduisez comme
des enfants irresponsables ! Le souci, c’est que je n’ai pas les moyens de
contrôler ce que vous faites comme je le ferais avec des gamins ! »
Laure avait été agacée par cette
remarque, mais, au fond d’elle-même, elle en avait été également déçue. Elle
commençait à sentir, depuis quelques mois, que Denis et elle ne s’en
sortiraient pas tout seul. Ils n’avaient ni l’un ni l’autre, la volonté pour
sortir de l’indolence dans laquelle ils glissaient inexorablement. Elle aurait
apprécié une main secourable, mais elle ne se voyait le demander ni à sa mère
ni à sa belle-mère, ni à qui que ce soit d’autre.
« Ce n’est pourtant pas
l’envie qui m’en manque ! »
Elle ne s’imaginait pas soumise à
une fessée que lui donnerait sa mère. Cela lui semblait tout à fait hors du
champ des possibles.
« Il y a un peu plus de
vingt-quatre heures, je n’aurais, non plus, jamais pensé être déculottée et
fessée devant tous mes collègues de travail. »
Et pourtant, c’était bien ce qui
s’était produit. Elle était encore stupéfaite de la facilité avec laquelle cela
c’était déroulé. Ce n’était que l’aboutissement d’un long processus de
reproches, de petites fautes professionnelles, de négligences qui s’étaient
accumulées depuis les six mois qu’elle travaillait dans le magasin.
Sa cheffe avait déjà envisagé, à
deux reprises, de la renvoyer. Laure était une bonne employée, mais elle avait
des excès de nonchalance qui lui faisait oublier toute l’exigence qui était
requise. Cela exaspérait ses supérieurs hiérarchiques qui prenaient ces moments
d’indolence pour de l’insubordination. Laure savait qu’ils, ou plutôt elles,
étaient sur le point de prendre une décision définitive la concernant. Ce
serait un nouvel échec dans sa vie. Elle ne pouvait pas se le permettre, elle
avait absolument besoin de ce travail et encore plus de ne pas se retrouver
seule face à ses inconséquences.
Elle savait, en arrivant
travailler ce matin, que son chemisier n’était pas propre. Elle avait endossé
sa tenue alors qu’elle savait parfaitement que Madame André ne laisserait pas
passer une telle infraction aux règles du magasin, mais elle n’avait pas trouvé
l’énergie nécessaire pour frotter le col du vêtement. Denis et elle avaient
préféré s’asseoir devant la télévision durant toute la soirée.
Elle n’avait pas tiré de
conclusion lorsque les deux voleurs avaient été fessés. C’était dans l’ordre
des choses malgré leur âge, guère plus jeunes que Laure. C’est quand Josiane
avait fait les frais de la même punition, que Laure s’était dit qu’elle pourrait
bien être la prochaine à subir un châtiment de cette nature. Elle en avait
frissonné d’appréhension, mais elle l’avait envisagé presque sereinement, comme
une façon de sortir de l’impasse dans laquelle elle était : une autre
façon d’être sanctionnée qui ne passait pas par un renvoi.
Elle ne pensait plus à la tâche
sur le col de son corsage quand elle était arrivée. Cela lui était sorti de la
tête. Elle avait été surprise quand Madame André l’avait apostrophée. Son cœur
s’était mis à battre à tout rompre, mais elle avait su, sur le champ, comment
finirait cette réprimande. Inconsciemment elle avait cherché cette fessée,
comme le moyen qu’une autre personne lui impose cette discipline qu’elle ne
savait pas s’obliger à respecter.
La réaction de Madame André avait
été au-delà de ses espérances … et de ses craintes. Maintenant il fallait faire
face à sa mère. Quel accueil allait-elle recevoir ?
Laure sonna à la porte de
l’appartement de sa mère.
« Presque cinq minutes de
retard ! Qu’as-tu été lambiner en chemin ? »
Madame Talouet saisit sa fille
par le bras. Elle lui fit faire un pas en avant et, sans prendre la précaution
de fermer la porte derrière elle, elle lui donna une forte claque sur les
fesses. La jupe amortit la puissance du coup, mais le ton était donné.
« File dans le séjour,
j’arrive tout de suite ! »
Laure resta debout au milieu de
la pièce, attendant sa mère. Elle ne se faisait plus d’illusion. S’expliquer
n’était pas à l’ordre-du-jour. Elle se sentait honteuse de sa négligence avec
ses vêtements de travail. Tout le décalage entre ce qu’elle aurait dû être
capable de faire à son âge et ce qu’elle réalisait réellement, lui paraissait
maintenant comme une évidence. Elle attendait de subir la punition de la part
de sa mère, comme une catharsis qui mettrait fin à ce sentiment de culpabilité.
Cela n’empêchait pas ses entrailles de se nouer à la pensée de ces prochaines
minutes qui seraient loin d’être agréables. Elle avait encore un vague espoir,
au fond d’elle, qu’elle s’en tirerait avec une réprimande bien sentie.
Sa mère passa la tête par la
porte entrouverte.
« Dis-moi, Laure, Ne
crois-tu pas que tu devrais être au coin ? Madame André m’a dit que tu y
avais passé une bonne partie de tes pauses aujourd’hui. Je pense que c’est là
où doivent se trouver les jeunes gens punis. Dépêche-toi ! »
Sa mère désignait l’angle de la
pièce qui était disponible. Laure ne songea pas à protester. Cela faisait
effectivement partie des situations normales quand on était puni. C’est du
moins ce qu’elle avait retenu de sa journée. Elle se dirigea vers l’espace qui
lui était désigné. Elle plaça son nez aussi loin qu’elle le put dans le coin.
Elle hésita. Devait-elle soulever sa jupe pour mettre sa culotte à la vue de sa
mère ? Elle croisa ses bras dans le dos. Aucune remarque ne vint lui
demander de rectifier sa position. Elle estima que sa mère s'en contentait.
L’attente commença. Sa mère se
déplaçait dans son appartement au gré des activités dont Laure ne déchiffrait
rien. Elle se demandait si cela aurait une fin juste au moment où le téléphone
de sa mère sonna.
« Ah bonjour
Clotilde ! »
Laure sursauta dans son coin.
Clotilde ? Se pouvait-il qu’il s’agisse de sa belle-mère ? Elle ne
savait pas que sa mère et celle de Denis avaient des conversations téléphoniques.
La conversation fut courte.
« Vous êtes arrivée ?
Parfait ! Je vous rejoins dans … disons vingt minutes. Le temps du
déplacement après avoir donné une fessée à Laure. »
L’indignation submergea Laure.
Comment osait-elle faire savoir qu’elle allait recevoir une fessée ?
Surtout à sa belle-mère. Comment pourrait-elle, désormais, la regarder en
face ? Elle ne put se retenir plus longtemps. Laure fit face à sa mère.
« Tu n’as pas le droit de
dire à tout le monde que je vais avoir la fessée ! C’est assez difficile
comme cela sans que tu mettes au courant la terre entière ! Je ne …
– Ça suffit ! »
L’autorité mise dans cette simple
apostrophe arrêta Laure dans son élan. Il suffit de trois pas pour que sa mère
fût auprès d’elle. Laure voulut se remettre au coin, mais elle en fut empêchée.
Elle avait fait une erreur et elle voyait bien que sa mère ne la laisserait pas
passer sans réagir.
C’est sans résister qu’elle
laissa sa mère la courber sous son bras. La position lui sembla presque
familière, pourtant elle n’avait reçu, dans cette position, qu’une seule
fessée, la première donnée le matin même par Madame Archain, sa supérieure
hiérarchique.
Elle ne fut pas surprise quand
elle sentit que sa jupe fût remontée sur ses reins, dégageant sa culotte. Elle
se raidit cependant quand sa Maman glissa son pouce sous l’élastique du
sous-vêtement.
Elle avait bien conscience que le
déculottage imminent inaugurait une nouvelle ère dans sa vie. Elle ne pensa
cependant pas du tout à s’opposer à cette décision de sa mère malgré la honte
d’exposer une nouvelle fois ses fesses nues. Rien d’anormal à ce qu’elle soit
fessée. Sa Maman en avait le droit. Cela faisait désormais partie de sa
responsabilité vis-à-vis de sa fille, dans la droite ligne des changements dans
les modalités disciplinaires au travail.
Madame Talouet émit un grognement
désapprobateur.
« Rien d’étonnant à ce que
Madame André se soit offusquée à la vue de ta culotte. Je suppose que le
soutien-gorge est à l’avenant. C’est une honte de porter des sous-vêtements aussi
indécents. Je vais y mettre bon ordre. »
Bien qu’elle l’attendît, la
première claque prit Laure par surprise. Elle laissa sur ses fesses une sensation
d’échauffement. La deuxième suivit aussitôt et tous les muscles de Laure se
tétanisaient à chaque fois que sa mère en rajoutait à la cuisson qui gagnait
rapidement toute la surface de ses fesses. Elle sentit la prise de sa mère sur
sa taille se faire plus étroite quand la douleur l’amena à effectuer des
mouvements de plus en plus brusques du bassin, puis des jambes. Ce fut un
soulagement quand la fessée cessa.
« Tu vas apprendre, ma
fille, à montrer un peu plus de respect à ta mère. En tout ce qui concerne la
fessée, c’est moi qui déciderai, y compris à qui j’en parlerai. Et je peux te
promettre que je n’en ferai pas mystère. Cette fessée, c’est pour t’apprendre
que je ne veux plus t’entendre contester mes décisions sur le sujet. »
La fessée reprit, encore plus
intense qu’avant, sembla-t-il à Laure alors qu’elle la croyait finie. La
douleur devint brusquement insupportable quand elle prit conscience que la
punition serait sévère, bien plus qu’elle ne l’avait espéré. Elle renonça
aussitôt à faire bonne figure sous le châtiment qui n’en finissait pas. En une
seconde, c’est un torrent de larmes qu’elle laissa s’échapper de ses yeux.
Maintenant ses cris accompagnaient chaque claque pour finir en une longue
plainte ininterrompue.
La fin de la fessée arriva alors
qu’elle n’y croyait plus. Madame Talouet la laissa dans la position
disciplinaire, faisant craindre à Laure que ce ne soit qu’un répit avant une
nouvelle avalanche de claques.
« Silence, exigea Madame
Talouet ! Je veux que tu écoutes ce que j’ai à te dire. »
Laure était toute à sa douleur
qui ne s’apaisait pas. Deux claques bien sentie, une de chaque côté, la
rappelèrent à l’obéissance.
« Tu te tais et tu
m’écoutes ! »
Sa mère la laissa bénéficier
d’une dizaine de secondes pour contenir les sanglots qu’elle avait encore au
fond de la gorge.
« Cette fessée n’efface que
ton insolence. Tu en as mérité une autre pour avoir quitté le coin sans que je
t’y autorise. C’est la dernière fois que cela t’arrive ou alors je me fâcherai
pour de bon. Avant ce soir, tu auras une autre fessée pour te punir de ta désobéissance. »
A cette annonce, Laure reprit son
gémissement que sa mère fit taire d’une bonne claque sur les fesses.
« Je ne veux pas
t’entendre ! »
Laure se le tint pour dit.
« Si je compte bien, cela te
fait deux fessées à recevoir avant que tu ailles au lit. Je n’ai pas oublié
celle que tu dois prendre pour ton comportement au travail. Je vais m’en
occuper tout à l’heure. Va te remettre au coin, le temps que je me
prépare. »
Cette fois-ci, Laure n’hésita
pas. Elle reprit sa position au piquet et elle retroussa sa jupe pour laisser
apparaître ses fesses rougies, comme on le lui avait appris au travail. Il ne
s’agissait plus de désobéir une nouvelle fois.
« Parfait, commenta sa mère,
c’est exactement comme cela que tu dois te tenir. Je vois là le résultat du
travail de Madame André. »
« Laure, il est temps d’y
aller. Approche que je te rende présentable. »
Madame Talouet remonta la culotte
de sa fille jusqu’à mi-cuisses.
« J’hésite à te remettre ce
bout de chiffon qui ne cache rien de tes fesses. Tu pourrais aussi bien ne pas
avoir de culotte du tout. Cela ne changerait rien. »
Les yeux de Laure s’agrandirent
d’effroi.
« Non, Maman, s’il te
plait !
– Et pourquoi non ? Tu te
promènes bien régulièrement avec, sous ta jupe, des fesses quasi nues. Si tu
n’as plus de culotte, personne n’y verra de différence, même quand tu seras
dans la rue. Sauf si je te fesse, bien entendu. Il faudrait que tu sois
désobéissante. De toute façon, dans cette situation, culotte ou pas, si je dois
te punir avant d’arriver chez toi, ce sera les fesses nues. »
Laure n’osa plus plaider sa
cause. L’idée de recevoir une fessée déculottée dans un espace public dépassait son entendement. Pourtant, sa mère semblait sérieuse.
« Seras-tu
désobéissante ?
– Oh non Maman !
– Je vais te laisser le bénéfice
du doute. »
Madame Talouet acheva de remonter
la culotte.
« Dès que nous serons chez
toi, je te l’ôterai et tu la jetteras. Je ne veux plus jamais la voir. Je
vérifierai ! Est-ce compris ? »
Compte tenu du prix que valait ce
« bout de chiffon » comme l’appelait sa mère, Laure faillit
protester. Elle se retint à temps. Mieux valait faire profil bas. Laure ne se
sentait pas vraiment dans une position qui lui permettait de discuter les
décisions de sa mère.
« Oui Maman.
– A la bonne heure ! Je vois
qu’aujourd’hui tu n’as pas seulement appris à te tenir au coin, mais également
à obéir à ta mère. Depuis le temps que j’attends cela ! J’aurais dû
recourir à la fessée depuis bien longtemps ! »
Laure avait une opinion
différente. Elle se demandait jusqu’à où l’entraînerait ce régime disciplinaire
auquel elle était maintenant soumise. Elle admettait qu’elle avait besoin
d’être recadrée afin qu’elle soit plus exigeante avec elle-même. Elle aurait
préféré que cela ne passât pas par une utilisation trop fréquente de la fessée.
Maintenant qu’elle avait mis le
doigt dans l’engrenage, elle se sentait emportée dans une succession
d’événements dont elle n’avait plus la maîtrise. Sa mère accepterait-elle de
revenir en arrière ? Au vu de ce qui s’était passé depuis son arrivée dans
l’appartement parental, elle en doutait fortement.
« Mets ton manteau !
Nous y allons ! »
Laure comprit vraiment le niveau
d’obéissance qui était désormais attendu d’elle lorsqu’il fallut traverser la
rue.
« Donne-moi la main ! »
Incrédule, Laure regarda sa mère.
Le regard qui lui fut retourné la dissuada de toute discussion. La promesse, en
cas de désobéissance, d’une fessée immédiate y était clairement lisible. C’est
tenue par la main que Laure traversa la rue.
Quand elle voulut reprendre sa
liberté sur le trottoir d’en face, sa mère, d’une claque sur les fesses mit fin
à la tentative.
« Ça suffit, Laure ! Si
tu n’es pas sage, je te donne une fessée ! »
Laure s’en tint là. Elle vérifia
que personne n’avait été assez proche pour avoir entendu la menace de sa mère.
Elle eut un doute quand une jeune fille qui venait de passer devant elles, se
retourna brièvement. Heureusement, la passante s’éloigna sans prêter plus
attention à l’étrange attelage qu’elle constituait avec sa mère.
Rappelez-vous, Laure...
Vous l'avez déjà croisée. Elle travaille dans le super marché où Alex a dû faire un douloureux séjour. C'est dans le chapitre 89 et vous trouverez l'explication de son empressement à se rendre chez sa mère dans le chapitre 96
Nous la retrouverons bientôt...
Et les commentaires ...
Ils sont évidemment les bienvenus, voire un peu plus. c'est également une façon de contribuer au dynamisme du blog pour ceux qui ne se sentent pas une âme d'auteur.
Bonjour,
RépondreSupprimerAttention, achtung, cuidado, e péricoloso, cette femme est redoutable! Madame André, c'est la théorie des dominos. Une fessée pour l'exemple en entraîne une autre, encore une autre et ainsi de suite... Fesser ne nuit pas à la santé de l'entourage, au contraire ! La méthode se répand comme une traînée de lanières sur un derrière en pénitence. Fesse comme je te dis et fesse comme je fais ! Voila.
C'est un peu le même phénomène avec les personnages de JLG qui nous tricote une histoire sans fin à multiples rebondissements fessiers. Un personnage peut en cacher un autre, en retrouver un précédent, une paire de fesses aussi. les fessées virevoltent d'un postérieur à l'autre comme les papillons sur les fleurs... En un peu plus percutant...
C'est comme cela qu'on retrouve Laure, dont l'incontournable madame André avait finit par convaincre la mère des bienfaits de la fessée pour l'éducation des filles et des garçons de tous âges. Mère et belle mère main dans la main, et sur les fesses des contrevenants, unies dans le même combat éducatif...
Laure a failli y perdre définitivement sa culotte, Denis ne semble pas en position de garder longtemps la sienne. Les prévision météo pour le couple annoncent des risques de gros orages sur les régions fessières placées en alerte rouge.
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerVous ne croyez pas si bien dire. Si les histoires croisées et entremêlées de personnages vous conviennent, vous devriez être servi dans les mois qui viennent.
Je me suis un peu amusé à imbriquer les histoires et à faire surgir, de temps en temps, un de ceux qu'on connait déjà. Au lecteur de suivre le fil !
Au plaisir de vous lire,
JLG.
La pauvre Laure. Ça doit être dur d'accepter le fait que sa mère lui applique une telle discipline. La fessée déculottée a son âge..la pauvre
RépondreSupprimerCaroline,
SupprimerEffectivement, sur le moment, ça doit être de recevoir cette fessée et de comprendre qu'il y en aurait d'autres ensuite.
Il faut cependant voir les choses à moyen et à long terme. Ce n'est pas tout de suite que se verront les bénéfices de ce nouveau régime disciplinaire. Laure en verra les effets... c'est ce qui compte, pour elle et pour sa mère.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
A sa place je réagirai immédiatement pour ne plus revivre cette situation.
SupprimerEncore une fois, la pauvre