« Dégagez-moi correctement
vos fesses. Je n’en ai pas fini avec elles ! »
C’était une mauvaise nouvelle,
mais c’en aurait été une encore plus mauvaise de savoir si Madame Gorevski les
taxait de désobéissance. La jupe et la chemise remontèrent bien haut au-dessus
de la taille.
Madame Gorevski se planta devant
ses deux enfants.
« Vous devriez avoir honte
de laisser votre appartement tomber dans un tel état de saleté et de
désordre. »
Elle fit le tour des deux punis.
Stanislav la suivit des yeux.
« Regarde devant toi,
ordonna-t-elle. »
Elle renforça le message avec
deux claques sur chaque fesse.
« Croyez-vous que je vais
vous laisser vivre dans cet endroit que vous transformez en une
porcherie ? »
Elle répartit équitablement une
bonne volée de claques sur les fesses des deux punis, jusqu’à ce qu’ils
commencent à gémir.
« Vous vous comportez
comment des enfants irresponsables. Bon, pas de problème, on va faire avec. Il
faut juste que vous soyez traités comme on le ferait pour des enfants qui
auraient votre niveau de responsabilité. »
Madame Gorevski fit une pause, le
temps de donner encore quelques fessées à ses deux punis.
« Je crois que la
démonstration est faite que vous n’êtes pas assez responsables pour vivre seuls
dans un appartement. Dorénavant, vous serez sous surveillance en
permanence. »
Elle repassa devant eux.
« Mais, vous avez encore été
plus loin. Qu’est-ce que c’est que cela ? »
Elle brandissait sous le nez de
Clara et Stanislav une lettre. Ils blêmirent en même temps.
« J’ai l’impression que vous
avez reconnu le courrier : une mise en demeure de payer … voyons … un,
deux, trois et quatre mois de loyer qui sont en retard. Comment se fait-il
qu’ils ne soient pas payés ? »
Clara et Stanislav se regardèrent
brièvement. Chacun aurait aimé que l’autre prenne la responsabilité de
répondre. Madame Gorevski se replaça derrière eux. Ce n’était pas bon signe.
« As-tu une explication,
Stanislav ? »
Ce fut surtout la série de
fessées qui accompagna la question qui décida Stanislav à sortir de son mutisme.
« Nous n’avions plus
d’argent à la fin du mois. Alors on a attendu le mois suivant.
– Et que s’est-il passé le mois
suivant ? Explique-moi Clara ! »
Cette fois-ci la fessée fut pour
la jeune femme qui poussa un cri à chaque claque.
« Le deuxième mois, aïe, …
on était un peu juste, alors on s’est dit …
– Vous vous êtes dit que ça
pouvait attendre, et ce quatre mois de suite ! C’est bien cela ?
– Euh … oui, … enfin … c’est
cela.
– Je vois. »
Madame Gorevski fit une pause,
elle semblait réfléchir.
« Mais dites-moi, il y a une
chose que je ne comprends pas. Comment se fait-il que vous n’aviez plus
d’argent quand il s’agissait de payer le loyer ? »
Clara et Stanislav se regardèrent
de nouveau. Ce n’était pas à qui parlerait en premier.
« Je suis fatiguée de devoir
vous arracher les mots de la bouche ! »
Madame Gorevski vint chercher la
brosse qu’elle avait laissée sur le canapé. Dès qu’elle fut repassée derrière
eux, la brosse entra en action. Quatre, cinq, dix fois, elle fut appliquée sur
les fesses de Clara, puis de Stanislav. Leurs cris étaient la démonstration que
cette dernière fessée était d’une efficacité redoutable. Dès que la correction
prit fin, Clara s’empressa de répondre.
« On n’a tous les deux qu’un
petit salaire, alors on ne gagne pas assez d’argent.
– Pas assez d’argent ?
Voyons cela. »
Madame Gorevski repassa devant
ses deux enfants. Elle fouilla dans un tas de papier sur la table basse qui
était à côté du canapé. Elle en sortit trois ou quatre feuillets.
« Ce sont bien vos relevés
bancaires que j’ai en main ? »
Ils hochèrent la tête tous les
deux en même temps.
« Alors, … les salaires, …
ah, voilà … si je compte bien, … cela fait … trois mille deux cents euros à
vous deux. C’est bien cela ? »
Elle reçut une approbation
inquiète.
« Trois mille deux cents
desquels je retire le loyer, charges comprises, … il reste deux mille six cent.
Evidemment, ce n’est pas une fortune, mais on peut vivre avec deux mille six
cent euros. Ce n’est pas la misère. Comment faites-vous pour ne pas y arriver ?
– Je ne sais pas, Maman, mais
c’est trop juste.
– Trop juste ? Cela dépend
de votre train de vie. Regardons cela de plus près. »
Madame Gorevski se replongea dans
la lecture du relevé bancaire.
« Dites-moi, l’Omnia, c’est
bien un cinéma ?
– Oui Maman Martha.
– Alors, cela fait une, … deux, …
trois, … quatre, … cinq. C’est bien cela, six séances de cinéma le mois
dernier, non sept, il y en a encore une. Vingt-trois euros à chaque fois. Ça
fait un peu plus de cent soixante euros en un mois et si j’ai bien regardé,
c’était pareil le mois précédent. »
Elle reprit sa place derrière
Clara et Stanislav. Elle avait la brosse à cheveux à la main.
« Quand on n’arrive pas à
payer son loyer, est-ce bien raisonnable d’aller sept fois au cinéma chaque
mois ? Qu’en dis-tu Stanislav ?
– Non Maman, on n’a pas fait
… »
Sa phrase fut coupée par les cris
qui résultaient de l’utilisation de la brosse sur ses fesses. Madame Gorevski
fut obligée de le prendre par le bras afin qu’il reste en place à portée de la
fessée. Des larmes coulaient sur les joues de son fils quand elle stoppa la
correction.
« Et toi, Clara, qu’en
penses-tu ? Est-ce bien raisonnable ?
– Non Maman Martha. »
Sa voix tremblait. Elle savait où
sa réponse la conduisait.
« Nous sommes d’accord.
Etais-tu au cinéma avec Stanislav ?
– Oui, Maman Martha.
– Alors tu as mérité la même
punition que lui. »
La brosse fit un travail efficace
sur les fesses de Clara qui se mit à pleurer dès le premier coup. Sous l’impact
de la fessée, elle avançait à petits pas. Madame Gorevski la ramena en place en
la tenant par le coude. A la fin de la fessée, elle eut du mal à reprendre une
respiration normale.
« Et s’il n’y avait que
cela. Cinq notes de restaurant dans le mois ! A chaque fois aux environs
de cent euros ! Vous ne vous refusez rien ! »
Cinq fois la brosse vint claquer
les fesses de Stanislav, puis Madame Gorevski en administra autant à Clara.
« Ah oui, je connais
certaines de ces adresses, j’y ai emmené des clients importants. Il est vrai
qu’on y mange bien. A ce prix-là, on peut. »
Elle consulta encore une fois les
papiers qu’elle tenait à la main.
« Et ça ! Cinq gros
achats dans des magasins de vêtements. Il ne me semble pas, pourtant, que vous
en manquiez ! Qui a fait ces achats ?
– Moi, Maman.
– Combien de fois ?
– Deux fois.
– Et les trois autres fois, c’est
toi, Clara ?
– Oui, Maman Martha. »
Deux coups de brosse pour l’un et
trois pour l’autre, cinq cris qui finirent en sanglots.
Madame Gorevski reprit sa place
sur le canapé. Elle contemplait Clara et Stanislav qui récupéraient doucement
de la fessée qu’ils avaient reçue. Ils tenaient toujours leurs vêtements
relevés au-dessus de leurs reins, mais ce n’était pas leur problème immédiat.
Ils tentaient d’absorber la douleur qui émanait de leur postérieur sans avoir
le droit d’y porter les mains. Seuls de légers mouvements des jambes leur
étaient permis, ce qui était insuffisant pour avoir l’impression de diminuer la
cuisson sur leurs fesses. Cependant, lentement, ils revinrent à une réalité
plus immédiate.
« Ai-je de nouveau votre
attention, mes chéris ?
– Oui, Maman !
– Alors voilà. On ne peut pas
continuer comme cela. Vous avez fait la preuve de votre incompétence non
seulement à entretenir par vous-même votre appartement et vos propres affaires,
mais de plus vous êtes incapables de gérer vote budget. Je ne peux pas vous
laisser ni prendre de telles habitudes, ni accepter que vous soyez aussi
frivoles, l’un comme l’autre. »
Les deux interpellés baissèrent
la tête.
« Vous avez besoin qu’on
surveille en permanence ce que vous faites et je ne vois personne d’autre que
moi pour le faire. Soit ! Je vais prendre cette responsabilité, mais ce
sera à mes conditions. »
Bien qu’ils n’aient plus leur mot
à dire sur les décisions qui les concernaient pourtant au premier chef, Clara
et Stanislav se demandaient ce que leur mère et belle-mère avait résolu. Qu’ils
soient postés devant elle, la culotte baissée ne laissait pas augurer quelque
chose de très réjouissant. Ce serait de l’ordre d’une punition.
« Je vais prendre en charge
vos loyers en retard afin de remettre vos dettes à l’état qu’elles n’auraient
jamais dû quitter. Mais je vais surveiller vos finances. Dorénavant, c’est moi
qui gérerai vos comptes et pour faire le moindre achat, vous m’en demanderez
d’abord l’autorisation. »
Clara fit une grimace, mais comme
elle avait la tête baissée, sa belle-mère ne s’en aperçut pas. Stanislav
pestait en son for intérieur, mais il n’en laissa rien paraître.
« Désormais, je vais
également gérer tous les aspect quotidiens de votre vie : le rangement, la
propreté, votre hygiène, … tout, je vais tout prendre en charge. »
Les mauvaises nouvelles
s’accumulaient.
« Vous vous doutez bien que
quand j’aurai à vous reprocher des comportements, des négligences ou des
désobéissance, vous aurez la fessée. Ainsi, il n’y aura pas de discussion sur
ce que vous aurez le droit de faire et ce qui vous sera interdit. Les punitions
que chacun recevra, mais aussi celles qui seront administrées à l’autre
constitueront des repères qui vous apprendront, petit à petit, à vous comporter
comme des adultes responsables. »
Clara et Stanislav voyaient se
dessiner devant eux un avenir où leur liberté de jeunes adultes serait
fortement compromise. Ce qui leur était promis, c’était de redevenir un enfant,
sous la coupe de leur Maman. Ils n’avaient pas encore tout découvert de ce que
Madame Gorevski avait concocté.
« Afin que ces nouvelles
dispositions soient applicables facilement, pour vous comme pour moi, vous
viendrez habiter chez moi, et ce, dès ce soir. Je signifierai demain à votre
propriétaire que vous mettez fin à votre bail le plus rapidement possible.
Ainsi, je vous aurai sous la main. »
Cette dernière décision venait
logiquement parachever le tableau. Aucun des deux n’éleva de protestation. Ni
l’un ni l’autre ne savait exactement comment prendre le changement de leur
situation. La solution que Madame Gorevski avait mise en place leur permettait
de sortir d’un engrenage dont ils avaient pris conscience mais dont ils
n’arrivaient pas à sortir seuls. La volonté pour ce faire leur manquait à l’un
comme à l’autre.
Bien sûr, il y aurait la fessée
et leur courte expérience dans ce domaine leur disait que ce n’était pas à
négliger, surtout quand il était question que ce soit Madame Gorevski qui la
donne. Et si c’était la seule façon de repartir sur des bases saines ? Oui
mais il fallait alors abandonner ses prérogatives d’adultes. Les moments de
câlin passés sur les genoux maternels ne compensait que partiellement ceux où
ils y étaient punis. Le compte n’y était pas.
Chacun de leur côté, ils avaient
fait ce chemin de raisonnement dans leur tête et ils tombèrent tous deux sur la
même impasse. La situation qui leur était promise comportait plus
d’inconvénient que d’avantages. Oui, et alors ? Qu’y faire ? Les décisions
étaient prises, tenter de les refuser représentait un risque bien trop grand
pour leurs fesses.
Madame Gorevski prit la suite en
main. Clara et Stanislav reçurent l’autorisation de se reculotter. Ils en
furent soulagés. Cela voulait dire qu’il n’y avait plus de fessées prévues,
enfin pas dans l’immédiat.
Il fallait emporter ce qui était
nécessaire pour les jours prochains, puisqu’il n’était plus question de
demeurer ici. Sous la stricte supervision de leur mère, ils durent trier leurs
vêtements : ce qui devait passer dans le lave-linge à part, ce serait
nettoyé au plus vite. Le reste fut plié dans les règles de l’art et chacun en
remplit une valise. Après avoir rajouté leur nécessaire de toilette et quelques
objets personnels, tout fut chargé dans la voiture de Madame Gorevski. Elle
confisqua ensuite les clés de l’appartement qu’elle verrouilla.
« Vous n’avez pas à y
revenir sans mon autorisation. Je m’occupe du déménagement ! »
Tout était prévu, il n’y avait
qu’à se laisser porter.
« Montez dans la voiture.
– Mais, et notre voiture,
s’inquiéta Clara ?
– Vous n’en aurez plus besoin.
Les bus qui passent chez moi vous déposeront près de votre travail. Je ne vois
donc pas à quoi elle pourrait vous servir. Et puis, si c’est nécessaire, vous
marcherez un peu à pieds. Cela vous fera du bien. Vendre votre voiture vous
permettra de remettre vos finances à flot. Je m’en occuperai également. »
Encore une occasion de
conserver un peu de liberté qui s’évanouissait sans possibilité de discuter.
Stanislav esquissa le geste de s’installer à l’avant dans le véhicule de sa
mère.
« Non, Stanislav, tu montes
derrière. C’est la place des enfants. Ils n’ont rien à faire
devant ! »
Madame Gorevski vérifia l’attache
des ceintures et ils étaient en route.
Il y en avait pour vingt minutes
pour rejoindre la maison de Madame Gorevski, pas plus, surtout à cette heure où le
gros de la circulation était passé. C’était autant de temps où, le calme
retrouvé et la menace d’une fessée un peu éloignée, il était possible de faire
le point après ces moments où ils avaient été entraînés dans un tourbillon.
C’est Stanislav qui ouvrit les
hostilités.
« Tout cela, c’est de ta
faute ! Si tu n’avais pas eu la fessée au travail, il ne serait rien
arrivé ! »
Cette récrimination était
proférée à voix basse. Stanislav comptait sur le bruit du moteur pour couvrir
ses paroles. Clara lui répondit sur le même ton.
« Et toi, si tu n’avais pas
refusé de t’en occuper quand Madame André te l’a proposé, on n’en serait pas
là !
– Bien entendu, ça va finir par
être de ma faute, alors que c’est toi qui t’es mise toute seule dans ce mauvais
pas !
– Tu ne manques pas d’air !
Qui était en retard ? Qui a fait un détour par un bistrot ? C’est
moi, peut-être ? Tu n’as eu que ce que tu méritais ! »
Entraînés par la volonté de
régler leurs comptes, ils prenaient moins de précautions pour étouffer leurs
voix. Inévitablement, Madame Gorevski entendit le ton que prenait leur
conversation.
« Dites-moi, les enfants,
vous ne seriez pas en train de vous disputer, par hasard ?
– Non, non, Maman. On discute.
Juste cela !
– Je préfère, car je sais comment
mettre fin à des chamailleries. Vous avez sans doute une petite idée de la
façon dont je m’y prendrai. »
Même une idée assez précise
songèrent-ils. Mais ils ne souhaitaient pas en avoir confirmation. Le silence
se fit à l’arrière de la voiture. Pour quelques minutes.
« Si tu rangeais un peu
mieux tes affaires, recommença Clara, …
– Tu peux parler, toi. Tu me
parles de choses que tu ne sais pas faire. Tu ne sais même pas ce que ça veut
dire. J’espère que Maman t’apprendra tout ça !
– Elle aura beaucoup à faire avec
toi. Si tu avais fait le ménage correctement … c’est toi qui devais t’y mettre
le week-end dernier. Mais tu as préféré regarder ton match de foot. Bien plus
intéressant. Voilà où ça nous mène ! »
Ils commencèrent tout doucement,
mais comme il s’agissait de s’asséner des arguments définitifs pour prouver la
responsabilité de l’autre dans leur situation actuelle, il était difficile de
la chuchoter avec un ton guilleret. Les quelques éclats de voix retentissant à
la fin de certaines phrases suffit à alerter Madame Gorevski. Elle leur laissa
le temps de finir leur querelle, mais ce fut peine perdue.
« Et toi si tu n’avais pas
laissé traîner sur la table la lettre de l’huissier, personne n’en aurait
jamais rien su !
– Tu ne manques pas d’air !
C’est toi qui m’as dit, hier, de les poser là. Elle n’y gênerait personnes,
as-tu dit ! Et je préfère te …
– Je vois que vous n’avez pas
compris ce que je vois ai dit tout à l’heure. Je vais vous l’expliquer
autrement. »
La route empruntée par la voiture
longeait un parc fermé à cette heure-là. Madame Gorevski n’eut aucun mal à
trouver une place pour se garer, sans même avoir à faire une seule manœuvre.
Elle coupa le contact et sortit aussitôt de la voiture. Elle ouvrit la portière
arrière et fit sortit Stanislav de la voiture. Traînant son fils par la main,
elle contourna le véhicule.
Arrivée sur le trottoir, sans
prendre de précaution particulière pour se dissimuler à la vue d’éventuels
passants, elle déboutonna le pantalon de son fils qui la suppliait.
« Non Maman, pardon, pas
ici, non, s’il te plait … »
Rien n’y faisait. Madame Gorevski
poursuivait son devoir punitif. Elle entoura la taille de son fils de son bras
gauche, et pesant sur son dos, elle l’obligea à se courber, dégageant les
fesses de Stanislav pour la correction qui se préparait.
Alors, elle baissa le pantalon,
largement en-dessous des genoux.
« Non Maman, arrête, s’il te
plait, je ne le ferai plus … »
Stanislav cria une dernière
supplique, mais c’était déjà trop tard.
« Pas la culotte,
non ! »
Sous sous-vêtement était en bas
de ses cuisses avant qu’il ait fini sa plainte. La fessée fut brève, mais
intense. Sa mère enchaîna les claques, le plus fort qu’elle le pouvait, le plus
vite qu’elle le pouvait. Elle sentit le corps de Stanislav qui cherchait à se
libérer de son étreinte, sans oser aller au bout de son geste. Il s’agissait
plus d’un réflexe provoqué par la douleur qui atteignit son paroxysme dès le
début de la fessée.
Clara était restée dans la
voiture. A travers la vitre, elle assista à la fessée de son mari en sachant
qu’ensuite, ce serait son tour. Il n’y eut aucune surprise quand sa belle-mère
ouvrit la portière derrière laquelle elle se tenait. Elle ne fit aucune résistance
quand elle fut placée sous le bras de Madame Gorevski, comme son mari l’y avait
été.
Elle avait un sentiment
d’inéluctabilité et l’impression de subir une punition dont la pertinence ne se
discutait pas. Elle était affolée et son cœur battait à tout rompre à la pensée
de la douleur certaine que ses fesses auraient à subir, mais encore plus à
l’idée de se retrouver fesses nues dans la rue, là où des inconnus pourraient
la voir, même s’il ne passait pas beaucoup de monde dans cette rue.
Il fallait en passer par là et la
fessée n’était pas imméritée. Stanislav l’avait reçue, il était normal que,
pour une faute partagée, elle soit punie comme il l’avait été. Sa résignation
ne l’empêcha pas de ressentir durement la main de sa belle-mère sur ses fesses.
Ce fut une courte fessée, mais très rigoureuse.
Madame Gorevski avait distribué
la même correction à chacun de ses deux enfants pour une bêtise dont ils
avaient l’égale responsabilité. Son sens de la justice ne serait pas pris en
défaut aujourd’hui.
Avez-vous déjà croisé Clara au fil de vos lectures ?
Certainement ! Rappelez-vous, c'était au détour des aventures d'Axel : la première apparition de Clara
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 4
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 4
Bonjour à tous et toutes,
RépondreSupprimerTiens... je ne croyais pas si bien dire! Avec madame Gorevski les fessées ça déménage! Surprise, surprise ! On ne pensait pas que ce serait au sens propre du terme! Joli coup de théâtre... Plutôt que de faire des allers et retours à l'appartement des grands enfants, autant avoir leur fesses sous la main... à domicile.
En fait on assiste à nouvelle forme de régression pour le couple, re-placé sous haute surveillance par un retour au bercail, manu militari.
Reprise en main radicale, Maman (belle maman)s'occupe de tout et compte bien poursuivre la ré-éducation des jeunes gens, sans frais de déplacement pour le service après vente. Revenez, j'ai les mêmes fessées à la maison !
La distribution commence sur le trajet de retour, vers un futur, chargé de nouvelles mesures éducatives, où l'obéissance et le savoir vivre s'acquièrent le petit doigt sur l'élastique du slip! Il y a fort à parier que leur fesses risquent de passer pas mal de temps en dehors que dedans. Et il y a du pain sur la planche à fesser...
La chère (très cher!) Madame Gorevski, est, de toute évidence, à la hauteur de la tâche, prête à assumer ses responsabilités et déterminée à leur maintenir le derrière au chaud chaque fois que ce sera nécessaire.
Une fessée vaut mieux, que deux, tu l'auras!
Cordialement
Ramina
Ce qu'il y a de bien, avec Ramina, c'est qu'il poursuit le récit par une analyse de l'histoire, de ses tenants et de ses aboutissants : aspects psychologiques, conséquences sociales, et familiales, voire médicales.
SupprimerComme ça vous êtes certains de ne rien rater.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bjr JLG ,
RépondreSupprimerDommage j'attendais avec impatience le retour de Catherine ....!!!
Au plaisir de vous lire
Cher lecteur anonyme,
SupprimerEh oui... c'est la vie. Pas de Catherine à l'horizon. Pourtant il y a une potentiel qui est loin d'être négligeable. Sans doute un jour, à moins que l'un des lecteurs se décide à s'emparer de ces personnages... N'est-ce pas une bonne idée ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour à JLG, et bonjour à tous les lecteurs.
RépondreSupprimerOu l'art de prendre progressivement et complètement l'ascendant. Pour la plus grande mortification et, en même temps, le plus grand soulagement du couple qui en est la "victime". Parce que Clara et Stanislav savent, l'un comme l'autre, tout au fond d'eux-mêmes, qu'ils sont à la dérive et incapables, tout seuls, sans l'aide d'une main ferme et secourable, de redresser la barre. Et ce, dans tous les secteurs de leur existence. Il n'y a plus guère, pour le moment, que le plan sexuel qui reste leur chasse gardée, mais on peut supposer qu'ils ne perdent rien pour attendre et qu'ils vont devoir, au cours des prochains épisodes, abdiquer toute volonté propre dans ce domaine également.
Ce qui fait, à mon sens, l'intérêt, entre autres, de ce récit, c'est qu'on voit les personnages de l'intérieur et que les motivations, doutes, scrupules, réactions des uns et des autres sont longuement et clairement explicités. Avec une grande précision. Et beaucoup de subtilité.
Bonne continuation.
À bientôt.
FF