mardi 11 juin 2019

Une nouvelle maison pour Clara - chapitre 4

Madame Gorevski ne se lassait pas de contempler ses deux enfants dans leur coin. Elle était submergée par des bouffées de tendresse envers eux. Elle n’avait jamais connu cela. C’était sans doute ce qu’on appelait de l’amour maternel. Elle avait envie de les serrer tous les deux dans ses bras pour leur dire que leurs bêtises étaient pardonnées.
Elle regarda l’heure. Un bon quart d’heure au coin, c’était insuffisant. Ils avaient encore besoin de penser aux dangers que représenteraient désormais les mensonges.
« Je ne peux pas partir avant qu’ils aient fini leur temps au coin. Je dois patienter encore un peu. »
Le nouveau régime de discipline auquel elle avait soumis Clara et Stanislav, avait résolu les questions à court terme. Il suffisait de voir comment ils se tenaient au coin, tous les deux, pour comprendre qu’ils n’avaient plus aucune envie de retomber dans les mêmes travers. … du moins pour le moment.
Elle s’inquiétait, par contre, de ce que deviendraient ses deux enfants quand ils ne seraient plus sous son regard. Elle devrait bientôt rentrer chez elle et les laisser dans leur appartement. Qui s’occuperait alors de leurs manquements ? Bien sûr, il en aurait quelques-uns dont elle aurait vent. Elle pourrait alors sévir. Mais la distance entre ses enfants et elle ne lui permettrait pas de surveiller, à chaque instant, ce qu’ils faisaient, alors qu’ils semblaient bénéficier d’une supervision minutieuse. Il y avait de fortes chances qu’ils échappent ainsi à un bon nombre de fessées qui leur seraient pourtant profitables. Mais elle ne voyait pas comment résoudre ce dilemme.
Elle regarda sa montre. Encore un peu tôt pour les sortir du coin. Elle résolut de faire le tour de l’appartement. Un détail avait attiré son attention dans la salle de bains. Elle y retourna.

Ce qu’elle y vit confirma sa première impression : la baignoire était dans un état de saleté inadmissible. Une couche de crasse s’était déposée là où l’eau l’avait laissée en se retirant. Le dernier utilisateur ne l’avait pas rincée. En y regardant de plus près, il lui sembla qu’il ne s’agissait probablement seulement pas du dernier utilisateur. La baignoire ne devait pas être nettoyée souvent.
Il lui suffit d’être un peu plus attentive pour voir que ce n’était pas seulement la baignoire, mais toute la salle de bains qui était dans cet état. De quand datait le dernier sérieux ménage ? Sans compter la culotte salle qu’elle trouva dans un coin. Elle dépassait à peine, sous l’étagère où était vaguement rangé du linge de toilette.
« Je suppose que les toilettes sont dans le même état. »
Elles l’étaient effectivement. Madame Gorevski n’eut pas besoin d’une inspection approfondie. L’odeur qui l’assaillit en entrant suffit à la renseigner et les taches brunes sur le bord de la cuvette confirmèrent cette première impression.
« Ces deux-là ont un problème avec le ménage. Il va falloir que ça change. »
Poursuivant son tour, elle entra dans la chambre. La porte fermée cachait un désordre innommable.
« Passons sur le lit qui n’est pas fait, pensa-t-elle, mais ces culottes, chaussettes, pantalons et chemises, tous aussi sales les uns que les autres, éparpillées sur le sol ! Il va falloir que ça change ! »
C’est en se rapprochant qu’elle constata la propreté des draps. Ils étaient émaillés de tâches de natures et de couleurs diverses et variées.
« Mais ce n’est pas possible ! Ils sont incapables de se prendre en charge ! »
Elle n’était pas au bout de ses peines. Dans le placard censé mettre à l’abri les vêtements prêts à être utilisés, c’était un amoncellement de vêtements divers, certains pliés, d’autres pas, certains paraissaient sortir du lave-linge, mais d’autres avaient besoin d’y passer. Quelques-uns n’avaient plus de vêtement que le nom tellement ils étaient usés ou déchirés.
« Il faudrait un sérieux tri pour savoir ce qui est mettable ou pas ! »
Elle fulminait devant autant d’inconséquences et de négligences.
« Comment vais-je mettre de l’ordre dans tout cela ? »
C’est presque découragée qu’elle aborda la cuisine. Elle ne se faisait plus d’illusion sur ce qu’elle allait y trouver. Effectivement, elle était dans le même état que le reste de la maison. Elle jeta à la poubelle le contenu d’une assiette qu’elle trouva dans le réfrigérateur. Elle était incapable d’identifier la nature de ce qu’elle contenait. Elle était couverte d’une couche de moisi. La vaisselle sale s’entassait dans l’évier alors que le lave-vaisselle, rempli d’ustensiles propres n’avait pas été vidé. Le plan de travail n’avait pas dû voir d’éponge depuis plusieurs jours.
« Ils vont me remettre tout cela en état d’ici la fin de la semaine. Le ménage sera fait à fond d’d’ici là. Et dorénavant, je passerai plusieurs fois par semaine pour vérifier que cet appartement soit maintenu dans une propreté suffisante. Il va y avoir quelques distributions de fessées ! »
Elle en était là, quand la lecture de plusieurs papiers entassés sur la table de la cuisine lui donna une autre idée, bien plus satisfaisante.

Madame Gorevski avait repris sa place sur le canapé. Clara et Stanislav n’avaient pas bougé. Ils observaient scrupuleusement les consignes qu’elle leur avait données. Elle ne put s’empêcher de sourire. Leur obéissance faisait plaisir à voir. Elle n’avait maintenant plus de doute : il leur fallait une stricte supervision. Cela renforça sa résolution d’assurer ce rôle.
« Clara, viens me voir ! »
Il y avait de la peur dans les yeux de Clara quand elle se tourna vers sa belle-mère.
« Que Clara ait peur de recevoir la fessée, c’est normal, se dit Madame Gorevski. J’ai fait ce qu’il faut pour cela. Cependant, elle ne peut pas vivre dans la crainte vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce serait nerveusement usant. Il faut qu’elle apprenne à me faire confiance. »
Et c’est d’une voix adoucie qu’elle réitéra son ordre.
« Approche, ma chérie. Nous avons à parler ! »
Quand elle prit la main de sa belle-fille, elle sentit la crispation de tous ses muscles. Madame Gorevski fit approcher Clara jusqu’à toucher ses jambes, puis, soulevant légèrement la jeune femme, elle l’assit sur ses genoux, face à elle. Elle l’entoura de ses deux bras et elle la serra contre elle après avoir posé la joue de la jeune femme sur son épaule.
« Chut, … laisse-moi faire, ma petite fille. Tu es dans mes bras, tu ne risques plus rien. Je vais m’occuper de toi. »
Madame Gorevski passa sa main sur les fesses de Clara qui étaient encore à vif, là où la brosse avait appuyé le plus fort. Cette caresse ravivait un peu la douleur, mais Clara sentit en même temps la tendresse que sa belle-mère mettait dans le geste. Elle savait maintenant que Madame Gorevski lui avait accordé son pardon.
Clara se détendit. Elle ferma les yeux et sa respiration se fit plus régulière, entrecoupée seulement de brefs halètements quand la main de sa belle-mère passait là où les effets de la fessée se faisaient encore cruellement sentir. Madame Gorevski la garda ainsi dans ses bras, jusqu’à ce qu’elle sentit que Clara s’était totalement abandonnée dans son étreinte.
Elle lui murmura alors doucement à l’oreille.
« Dis-moi, ma chérie, recommenceras-tu à travailler aussi mal et à mentir ?
– Oh non, Madame.
– Crois-tu que tu sauras tenir cette promesse ? »
Clara hésita.
« Je ne sais pas, Madame.
– Je préfère que tu ne promettes rien. Par contre, si je constate que tu recommences tu auras encore une fessée. As-tu compris ?
– Oui Madame.
– Tu sais, si je t’ai donné la fessée aujourd’hui, c’est que tu l’avais mérité, n’est-ce pas ? »
Clara laissa passer un petit moment avant de répondre.
« Oui Madame.
– C’est bien ma chérie. Tu en avais besoin. Je suis certaine que la fessée t’a fait beaucoup de bien. Elle t’aidera à faire attention la prochaine fois que tu auras envie de recommencer. »
Clara se serra plus étroitement dans les bras de sa belle-mère. Elle s’y sentait bien et la main sur ses fesses lui rappelait à la fois comment elle avait été justement punie et comment on avait pris soin d’elle.
« Je veux qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Je te donnerai la fessée à chaque fois que tu en auras besoin. C’est compris ?
– Oui Madame.
– Je serai intraitable, mais ce sera pour ton bien. Tu vas apprendre à être beaucoup plus exigeante avec toi-même, je te le garantis. Et si tu ne l’es pas, je le serai pour toi. »
Clara ne savait plus si ce qui lui était proposé était une bonne ou une mauvaise nouvelle. Etait-ce d’ailleurs une proposition ? Cela ressemblait plus à une décision de sa belle-mère qui s’imposait à elle. Son avis n’était pas sollicité. Aurait-elle dû s’insurger contre le traitement qui lui était proposé ? Clara n’était pas certaine de le vouloir et elle connaissait le prix d’une contestation. Il était dissuasif. Elle y songea un instant, mais il aurait fallu s’extirper des bras de sa belle-mère alors qu’elle y était si bien. Clara y renonça.
Madame Gorevski garda Clara dans ses bras un petit moment. De temps en temps, cette dernière grimaçait au contact de la main sur ses fesses.
« Laisse-moi voir, ordonna Madame Gorevski. »
Clara sentit l’un des bras de sa belle-mère se glisser sous son ventre. L’autre passa entre ses jambes et rejoignit le premier sous son ventre, la main de Madame Gorevski se plaqua sur le triangle pubien de Clara. Elle fut soulevée par sa belle-mère sans effort démesuré. Il est vrai qu’elle rendait vingt bons kilos à Madame Gorevski, ce qui facilitait les choses. Elle fut placée de nouveau à plat-ventre, en travers des genoux de sa belle-mère.
Clara eut un pincement au cœur : une nouvelle fessée ? Mais cette crainte disparut aussi vite qu’elle était apparue. Madame Gorevski n’avait aucune raison de la punir. Elle ne risquait donc rien. Elle se détendit. La position n’était pas désagréable et les genoux de sa belle-mère étaient accueillants.
Madame Gorevski passait sa main sur les fesses de sa belle-fille, cherchant les endroits où la brosse aurait pu laisser un hématome dont il faudrait alors prendre soin. Les fesses de Clara étaient sensibles, mais il n’y avait pas de dégâts dont il fallait s’occuper de façon urgente.
« Rien que de normal après une bonne fessée, déclara-t-elle. Tu ne serais pas un peu douillette ? Je te mettrai un peu de pommade sur les fesses avant de te coucher. Mais d’ici là, je veux que tu te ressentes de la fessée. Il faut que tu t’en rappelles à chaque fois que tu t’assiéras. »
Madame Gorevski tapota les fesses de sa belle-fille, puis elle prolongea un peu la caresse. Clara ferma les yeux. Elle se trouvait bien sur les genoux de sa belle-mère. Elle aimait qu’elle prenne soin d’elle. La main sur ses fesses ne la gênait plus. Les deux fessées étaient passées par là, reléguant au second plan la pudeur d’adulte que Clara avait ressentie.
Il lui semblait maintenant qu’avoir accès à ses fesses faisaient partie des prérogatives de sa belle-mère, que ce soit pour donner la fessée ou pour la consoler. Pour ce faire, il fallait bien lui baisser la culotte et c’était à sa belle-mère que revenait cette charge. Les attouchements que cela impliquait, n’étaient porteurs d’aucune ambiguïté, même quand la main venait se plaquer sur son pubis. Elle était devenue la petite fille de Madame Gorevski. Cela avait des inconvénients quand la fessée déculottée était au programme, mais cela avait également des avantages dont Clara profitait en ce moment : être câlinée et réconfortée comme une petite fille dans les bras d’une grande personne. On s’y sentait en sécurité.
Madame Gorevski la remit en position assise sans qu’elle ait un geste à faire. Il lui suffit de laisser les mains et les bras de sa belle-mère la manipuler. Elle reposa sa tête sur l’épaule de sa belle-mère et elle ferma les yeux. Elle sentit un bisou sur sa joue et une main qui lui caressait les fesses.
« Es-tu bien installée, ma chérie ?
– Oh oui Madame.
– Cela me semble bizarre que ma petite fille que je tiens dans mes bras me donne du Madame. Ce n’est pas approprié. Je vais être dorénavant ta seconde Maman. Hum, … comment pourrais-tu m’appeler. Tu ne peux pas dire Maman. Tu en as déjà une. Voyons … Que dirais-tu de Maman Martha ? »
Clara hocha la tête pour approuver. Avoir une deuxième Maman qui, elle, donne la fesse quand c’est nécessaire, mais qui sait aussi cajoler dans ses bras. Clara avait le sentiment que cette soirée, bien que douloureuse, l’avait placée dans une situation que bien des belles-filles envieraient.
« Ne crois-tu pas qu’il est temps que je fasse un câlin à mon grand garçon ?
– Oui Madame. »
La main de Madame Gorevski claqua le haut de la cuisse.
« Comment-as-tu dit ?
– Oh, pardon ! Oui Maman Martha.
– C’est mieux comme cela. »
La main de Madame Gorevski caressait l’endroit où elle venait d’asséner une claque.
« Allons, lève-toi ! Va te rincer la bouche ! Peut-être vaut-il mieux que tu te laves les dents pour enlever le savon. »
Clara fit deux pas vers la salle de bains, puis elle s’arrêta. Sa culotte gênait toujours autant son déplacement. Elle songea à la remonter, mais elle se dit qu’elle avait besoin de l’autorisation de sa belle-mère avant de prendre cette initiative.
« Est-ce que je peux remonter ma culotte ?
– Non ma chérie, pas maintenant. Nous n’en avons pas encore fini avec les punitions pour ce soir. Par contre, tu peux laisser retomber ta jupe. Nous aurons encore le temps de voir tes fesses sous peu. »
D’autres punitions ? S’il fallait laisser la culotte baissée, c’est qu’il s’agissait d’une fessée. Elle sentit un pincement désagréable au creux de son estomac. Une autre fessée ! Puis, elle se résigna. Puisque Maman Martha, l’avait décidé, c’est que c’était nécessaire. Peut-être aurait-elle le droit, après la correction, de se blottir de nouveau dans les bras maternels ? Clara prit le chemin de la salle de bains en prenant garde à ne pas laisser tomber sa culotte sur ses chaussures.

Quand elle revint dans le séjour, Stanislav était assis sur les genoux de sa mère, dans la position qui avait été la sienne. Elle sentit une pointe de jalousie, comme s’il lui avait pris une place qui lui revenait de droit. Elle se contenta d’une grimace, mais elle eut l’impression que Madame Gorevski avait noté son mécontentement. Sa belle-mère fronça ses sourcils, mais elle n’alla pas plus loin. Le cœur de Clara s’était emballé en un bref instant. Il mit du temps à retrouver un rythme normal.
Madame Gorevski parlait tout bas dans l’oreille de Stanislav comme elle l’avait fait avec Clara. Ce n’était qu’un murmure. Il n’était donc pas possible d’entendre ce que se disaient ces deux-là.
« Allons, debout et va te laver les dents »
Quelques petites tapes sur les fesses, et Stanislav prit la direction de la salle de bains. Bien qu’il se déplaçât le sexe à l’air, cela n’avait rien d’érotique, alors qu’habituellement, il suffisait de courts préliminaires pour qu’ils soient mutuellement tous deux sexuellement excités. Le contexte ne l’amenait pas à voir son mari comme un partenaire sexuel. Il devait être dans les mêmes dispositions car il ne prêtait pas plus attention aux fesses de Clara que Clara n’était attirée par celles de Stanislav, aussi exposées que les siennes.
Clara ne savait pas trop quelle contenance prendre. Elle triturait le bas de sa jupe en un geste automatique.
« Avance, lui ordonna sa belle-mère ! Mets-toi là ! »
Elle se plaça devant Madame Gorevski, à portée de sa main. Clara fit une nouvelle grimace. Elle était parfaitement positionnée pour recevoir une fessée sans que Madame Gorevski ait à bouger.
« Qu’est-ce que c’est que cette habitude de grimacer quand je te dis quelque chose ? Je vais te faire passer cette attitude si tu ne t’en charges pas toi-même. »
Clara baissa les yeux. Sa belle-mère notait tout ce qui se passait. Sa surveillance était pointilleuse. Clara se demandait bien comment elle pourrait faire pour perdre ces manies dont elle ne se rendait même pas compte. On lui en avait fait le reproche régulièrement. Les grimaces à tout bout de champ, les épaules haussées ou le regard qui plafonnait quand on lui faisait une remarque, tout cela passait pour de l’insolence. Elle n’avait pas fait l’effort de se débarrasser ces réactions héritées de l’époque où elle était petite, considérant qu’il s’agissait de défauts mineurs. Encore heureux qu’elle ait cessé de frapper le sol de son pied à la moindre contrariété.
Stanislav fit son retour. Il était précédé du bruit de ses chaussons raclant le sol, étant donné qu’il ne pouvait lever les pieds sans prendre le risque de se les emmêler dans son pantalon. Il vint se placer à côté de Clara. Madame Gorevski avait toute leur attention.
« Pendant que vous étiez au coin, j’ai fait le tour de votre appartement et je dois dire que j’y ai vu deux ou trois choses qui m’ont étonnées. Je vais vous montrer. »
Madame Gorevski se leva et elle prit chacun de ses deux enfants par une oreille. Le pinçon les oblige à faire demi-tour.
« En route ! »
Elle n‘eut pas besoin de forcer sur les deux oreilles pour que Clara et Stanislav avancent dans la direction qui leur était indiquée. Madame Gorevski les conduisit devant les toilettes.
« Ouvre la porte ! »
C’est Stanislav qui s’en chargea. L’odeur acide les agressa aussitôt.
« Ça sent le propre n’est-ce pas ? »
Elle les força à se pencher au-dessus de la cuvette.
« Que pensez-vous de ces traces ? A quoi croyez-vous que sert la balayette qui est là ? Vous croyez-vous dispensés de vous en servir ? »
Une pression sur le lobe de leur oreille les obligea à tourner la tête de l’autre côté de la cuvette.
« As-tu une idée, Stanislav, de qui a bien pu faire pipi à côté de la cuvette des toilettes ? »
Elle pointait leur regard vers une tâche luisante au sol. Visiblement de l’urine qui avait séché sur place.
« Alors, j’attends, dit-elle en secouant l’oreille de son fils ! 
– C’est moi, c’est moi ! Je n’ai pas fait exprès.
– Tu n’as sans doute pas fait exprès, non plus, de ne pas essuyer ? »
Madame Gorevski lâcha l’oreille de Clara pour faire faire un pas en arrière à son fils. Dès qu’elle eut assez de place, elle le ceintura de son bras gauche, l’obligeant à se courber sous son bras. Elle releva la chemise qui cachait partiellement les fesses et sa main s’abattit sur les fesses de Stanislav. Elle y mettait suffisamment de force pour raviver en quelques claques la douleur à peine atténuée qu’avait laissée la brosse sur le postérieur de son fils. Le bruit des claques auquel répondaient les cris de Stanislav, résonnait dans ce petit espace. Cela donnait l’impression d’une fessée mémorable alors qu’il n’en était rien. Elle était juste assez sérieuse pour que Stanislav se dandinât d’un pied sur l’autre sous les claques que lui donnait sa mère.
Cette fessée achevée, Madame Gorevski n’en avait pas fini. Elle laissa à peine son fils se relever pour lui reprendre l’oreille. Puis elle se saisit de celle de Clara.
« Voyons si la salle de bains est en meilleur état ! »
Il n’y avait que quatre pas à faire pour y arriver.
« Qui prend des bains ici et ne s’occupe pas de nettoyer derrière lui ? »
Clara et Stanislav étaient ployés, tenus par l’oreille, le nez touchant presque l’auréole de crasse qui entourait la baignoire.
« Et ça ? A qui appartient cette culotte qui a été laissée par terre ? »
Clara était courbée en deux. Elle reconnut le sous-vêtement qu’elle avait abandonné sur place.
« Ramasse-là ! »
C’était à elle que s’adressait cet ordre. A peine l’eut-elle dans la main, qu’elle se retrouva sous le coude de sa belle-mère. Sa jupe fut relevée dans son dos. La fessée commença aussitôt. Elle se comporta exactement comme Stanislav venait de le faire quelques instants auparavant. Il était inutile d’essayer de faire croire que la correction n’atteignait pas son but. Cris, pleurs, douleur, claquement de la main sur ses fesses, gigotement limité par le bras qui entourait sa taille, … tout cela allait de soi.
« Voilà une bonne chose de faite, conclut Madame Gorevski. Mais ce n’est pas encore terminé. »
Le troisième arrêt les conduisit dans la chambre.
« A qui appartiennent ces vêtements jetés par terre ? »
Clara et Stanislav se regardèrent. Ils n’osaient pas répondre.
« Auriez-vous une objection à dire que vous en êtes tous les deux les propriétaires ? »
Ils secouèrent la tête.
« Je n’ai pas entendu !
– Non Maman.
– Non Maman Martha.
– Il me semblait bien. Clara, relève ta jupe et toi Stanislav, ta chemise ! »
Dès que les fesses furent dégagées, la main de Madame Gorevski les claqua chacune à leur tour, arrachant à chaque fois un cri à leur propriétaire. Ils dansaient d’un pied sur l’autre au rythme que leur donnait la fessée. Ils furent soulagés quand la grêle de claques prit fin.
Madame Gorevski ouvrit alors les portes du placard.
« Venez-ici tous les deux ! »
Clara fit une grimace ce qui lui valut une claque sur le haut de la cuisse.
« Cesse ces grimaces, t’ai-je déjà dit ! »
Elle plaça ses deux enfants devant le placard.
« Est-ce un placard rangé, à votre avis ? »
Aucun des deux ne prit l’initiative de répondre en premier.
« Je vous ai posé une question. »
C’est la fessée qui reprit qui les incita à prendre la parole.
« Non Maman, répondirent-ils en cœur. Maman Martha compléta Clara.
– Je suis bien d’accord avec vous. Et à quoi sert un placard, en principe ?
– A ranger les vêtements, répondit Clara.
– Oui, à les ranger, rajouta Stanislav.
– J’ai bien l’impression que vous l’avez oublié. »
Après une vingtaine de claques chacun, leurs fesses avaient retrouvé le niveau de cuisson qu’avait provoqué la brosse.
« Je crois que vous vous montez incapables d’entretenir votre appartement. Cela va changer ! Filez dans le séjour ! »
S’ils avaient pu courir, ils l’auraient fait.


Avez-vous déjà croisé Clara au fil de vos lectures ?

Certainement ! Rappelez-vous, c'était au détour des aventures d'Axel : la première apparition de Clara
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47

Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 3

La suite ?

Disons... c'est ici, le chapitre 5

Un commentaire ?

Il ne vous reste plus qu'à donner votre avis, à nous dire ce que vous en pensez, à nous raconter les situations analogues que vous avez rencontrées. N'oubliez pas que ce blog est une oeuvre collective.

3 commentaires:

  1. Bonjour, JLG
    Madame Gorevski a beau avoir des bouffées de tendresse vis à vis de ses enfants (adultes) ça ne les met pas pour autant à l'abri de nombreuses bouffées de chaleur aux fesses!
    Qui aime bien, châtie bien, paraît-il. Madame Gorevski aime tellement bien qu'elle distribue les fessées en série. Une fessée un câlin, c'est la déculottée affectueuse... pour leur bien...
    Heureusement que Clara et Stanislav n'habitent pas un château... A raison d'une fessée par pièce, les tourtereaux se feraient proprement dépoussiérer le derrière pour leur fâcheuse tendance à négliger le rangement. Madame Gorevski remet de l'ordre dans la maison, en faisant le ménage à leur place, à sa manière, et ça déménage ! Il suffit d'employer la bonne méthode. A force de leur faire reluire les fesses comme on astique un parquet, ils finiront bien par apprendre à entretenir leur appartement !
    Ah ces grands enfants il faut bien parler à leurs fesses quand la tête est hors service!
    Cordialement
    Ramina

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    Réponses
    1. Ramina,
      Madame Gorevski fait partie de ces personnes qui ne reculent pas devant leurs responsabilités. Je crois que nous le croiserons à d'autres occasions.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Bonjour à tous les deux,
    En effet, on peut aimer et corriger en même temps. La fessée est là pour sanctionner une faute. La faute étant expiée, la vie reprend son cours. Un câlin après une fessée me parait normal. C'est la façon de dire que maintenant que tu as été puni, le compteur est remis à zéro, jusqu'à la prochaine incartade. La fessée est un signal fort qui veut dire que la limite a été franchie et que cela n'est pas acceptable. Mais ce n'est pas définitif. L'amour des parents reprend le dessus après.
    Salutations.
    Elena

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