Madame Gorevski ne se lassait pas
de contempler ses deux enfants dans leur coin. Elle était submergée par des
bouffées de tendresse envers eux. Elle n’avait jamais connu cela. C’était sans
doute ce qu’on appelait de l’amour maternel. Elle avait envie de les serrer
tous les deux dans ses bras pour leur dire que leurs bêtises étaient
pardonnées.
Elle regarda l’heure. Un bon
quart d’heure au coin, c’était insuffisant. Ils avaient encore besoin de penser
aux dangers que représenteraient désormais les mensonges.
« Je ne peux pas partir
avant qu’ils aient fini leur temps au coin. Je dois patienter encore un
peu. »
Le nouveau régime de discipline
auquel elle avait soumis Clara et Stanislav, avait résolu les questions à court
terme. Il suffisait de voir comment ils se tenaient au coin, tous les deux,
pour comprendre qu’ils n’avaient plus aucune envie de retomber dans les mêmes
travers. … du moins pour le moment.
Elle s’inquiétait, par contre, de
ce que deviendraient ses deux enfants quand ils ne seraient plus sous son
regard. Elle devrait bientôt rentrer chez elle et les laisser dans leur
appartement. Qui s’occuperait alors de leurs manquements ? Bien sûr, il en
aurait quelques-uns dont elle aurait vent. Elle pourrait alors sévir. Mais la
distance entre ses enfants et elle ne lui permettrait pas de surveiller, à
chaque instant, ce qu’ils faisaient, alors qu’ils semblaient bénéficier d’une
supervision minutieuse. Il y avait de fortes chances qu’ils échappent ainsi à
un bon nombre de fessées qui leur seraient pourtant profitables. Mais elle ne
voyait pas comment résoudre ce dilemme.
Elle regarda sa montre. Encore un
peu tôt pour les sortir du coin. Elle résolut de faire le tour de
l’appartement. Un détail avait attiré son attention dans la salle de bains.
Elle y retourna.
Ce qu’elle y vit confirma sa
première impression : la baignoire était dans un état de saleté
inadmissible. Une couche de crasse s’était déposée là où l’eau l’avait laissée
en se retirant. Le dernier utilisateur ne l’avait pas rincée. En y regardant de
plus près, il lui sembla qu’il ne s’agissait probablement seulement pas du
dernier utilisateur. La baignoire ne devait pas être nettoyée souvent.
Il lui suffit d’être un peu plus
attentive pour voir que ce n’était pas seulement la baignoire, mais toute la
salle de bains qui était dans cet état. De quand datait le dernier sérieux
ménage ? Sans compter la culotte salle qu’elle trouva dans un coin. Elle
dépassait à peine, sous l’étagère où était vaguement rangé du linge de
toilette.
« Je suppose que les
toilettes sont dans le même état. »
Elles l’étaient effectivement.
Madame Gorevski n’eut pas besoin d’une inspection approfondie. L’odeur qui
l’assaillit en entrant suffit à la renseigner et les taches brunes sur le bord de
la cuvette confirmèrent cette première impression.
« Ces deux-là ont un
problème avec le ménage. Il va falloir que ça change. »
Poursuivant son tour, elle entra
dans la chambre. La porte fermée cachait un désordre innommable.
« Passons sur le lit qui n’est
pas fait, pensa-t-elle, mais ces culottes, chaussettes, pantalons et chemises,
tous aussi sales les uns que les autres, éparpillées sur le sol ! Il va
falloir que ça change ! »
C’est en se rapprochant qu’elle
constata la propreté des draps. Ils étaient émaillés de tâches de natures et de
couleurs diverses et variées.
« Mais ce n’est pas
possible ! Ils sont incapables de se prendre en charge ! »
Elle n’était pas au bout de ses
peines. Dans le placard censé mettre à l’abri les vêtements prêts à être utilisés,
c’était un amoncellement de vêtements divers, certains pliés, d’autres pas,
certains paraissaient sortir du lave-linge, mais d’autres avaient besoin d’y
passer. Quelques-uns n’avaient plus de vêtement que le nom tellement ils
étaient usés ou déchirés.
« Il faudrait un sérieux tri
pour savoir ce qui est mettable ou pas ! »
Elle fulminait devant autant
d’inconséquences et de négligences.
« Comment vais-je mettre de
l’ordre dans tout cela ? »
C’est presque découragée qu’elle
aborda la cuisine. Elle ne se faisait plus d’illusion sur ce qu’elle allait y
trouver. Effectivement, elle était dans le même état que le reste de la maison.
Elle jeta à la poubelle le contenu d’une assiette qu’elle trouva dans le
réfrigérateur. Elle était incapable d’identifier la nature de ce qu’elle
contenait. Elle était couverte d’une couche de moisi. La vaisselle sale
s’entassait dans l’évier alors que le lave-vaisselle, rempli d’ustensiles
propres n’avait pas été vidé. Le plan de travail n’avait pas dû voir d’éponge
depuis plusieurs jours.
« Ils vont me remettre tout
cela en état d’ici la fin de la semaine. Le ménage sera fait à fond d’d’ici là.
Et dorénavant, je passerai plusieurs fois par semaine pour vérifier que cet
appartement soit maintenu dans une propreté suffisante. Il va y avoir quelques
distributions de fessées ! »
Elle en était là, quand la
lecture de plusieurs papiers entassés sur la table de la cuisine lui donna une
autre idée, bien plus satisfaisante.
Madame Gorevski avait repris sa
place sur le canapé. Clara et Stanislav n’avaient pas bougé. Ils observaient
scrupuleusement les consignes qu’elle leur avait données. Elle ne put
s’empêcher de sourire. Leur obéissance faisait plaisir à voir. Elle n’avait
maintenant plus de doute : il leur fallait une stricte supervision. Cela
renforça sa résolution d’assurer ce rôle.
« Clara, viens me
voir ! »
Il y avait de la peur dans les
yeux de Clara quand elle se tourna vers sa belle-mère.
« Que Clara ait peur de
recevoir la fessée, c’est normal, se dit Madame Gorevski. J’ai fait ce qu’il
faut pour cela. Cependant, elle ne peut pas vivre dans la crainte vingt-quatre
heures sur vingt-quatre. Ce serait nerveusement usant. Il faut qu’elle apprenne
à me faire confiance. »
Et c’est d’une voix adoucie
qu’elle réitéra son ordre.
« Approche, ma chérie. Nous
avons à parler ! »
Quand elle prit la main de sa
belle-fille, elle sentit la crispation de tous ses muscles. Madame Gorevski fit
approcher Clara jusqu’à toucher ses jambes, puis, soulevant légèrement la jeune
femme, elle l’assit sur ses genoux, face à elle. Elle l’entoura de ses deux
bras et elle la serra contre elle après avoir posé la joue de la jeune femme
sur son épaule.
« Chut, … laisse-moi faire,
ma petite fille. Tu es dans mes bras, tu ne risques plus rien. Je vais
m’occuper de toi. »
Madame Gorevski passa sa main sur
les fesses de Clara qui étaient encore à vif, là où la brosse avait appuyé le
plus fort. Cette caresse ravivait un peu la douleur, mais Clara sentit en même
temps la tendresse que sa belle-mère mettait dans le geste. Elle savait
maintenant que Madame Gorevski lui avait accordé son pardon.
Clara se détendit. Elle ferma les
yeux et sa respiration se fit plus régulière, entrecoupée seulement de brefs
halètements quand la main de sa belle-mère passait là où les effets de la fessée
se faisaient encore cruellement sentir. Madame Gorevski la garda ainsi dans ses
bras, jusqu’à ce qu’elle sentit que Clara s’était totalement abandonnée dans
son étreinte.
Elle lui murmura alors doucement
à l’oreille.
« Dis-moi, ma chérie,
recommenceras-tu à travailler aussi mal et à mentir ?
– Oh non, Madame.
– Crois-tu que tu sauras tenir
cette promesse ? »
Clara hésita.
« Je ne sais pas, Madame.
– Je préfère que tu ne promettes
rien. Par contre, si je constate que tu recommences tu auras encore une fessée.
As-tu compris ?
– Oui Madame.
– Tu sais, si je t’ai donné la
fessée aujourd’hui, c’est que tu l’avais mérité, n’est-ce pas ? »
Clara laissa passer un petit
moment avant de répondre.
« Oui Madame.
– C’est bien ma chérie. Tu en
avais besoin. Je suis certaine que la fessée t’a fait beaucoup de bien. Elle
t’aidera à faire attention la prochaine fois que tu auras envie de
recommencer. »
Clara se serra plus étroitement
dans les bras de sa belle-mère. Elle s’y sentait bien et la main sur ses fesses
lui rappelait à la fois comment elle avait été justement punie et comment on
avait pris soin d’elle.
« Je veux qu’il n’y ait pas
d’ambiguïté. Je te donnerai la fessée à chaque fois que tu en auras besoin.
C’est compris ?
– Oui Madame.
– Je serai intraitable, mais ce
sera pour ton bien. Tu vas apprendre à être beaucoup plus exigeante avec
toi-même, je te le garantis. Et si tu ne l’es pas, je le serai pour toi. »
Clara ne savait plus si ce qui
lui était proposé était une bonne ou une mauvaise nouvelle. Etait-ce d’ailleurs
une proposition ? Cela ressemblait plus à une décision de sa belle-mère
qui s’imposait à elle. Son avis n’était pas sollicité. Aurait-elle dû
s’insurger contre le traitement qui lui était proposé ? Clara n’était pas
certaine de le vouloir et elle connaissait le prix d’une contestation. Il était
dissuasif. Elle y songea un instant, mais il aurait fallu s’extirper des bras
de sa belle-mère alors qu’elle y était si bien. Clara y renonça.
Madame Gorevski garda Clara dans
ses bras un petit moment. De temps en temps, cette dernière grimaçait au
contact de la main sur ses fesses.
« Laisse-moi voir, ordonna
Madame Gorevski. »
Clara sentit l’un des bras de sa
belle-mère se glisser sous son ventre. L’autre passa entre ses jambes et
rejoignit le premier sous son ventre, la main de Madame Gorevski se plaqua sur
le triangle pubien de Clara. Elle fut soulevée par sa belle-mère sans effort
démesuré. Il est vrai qu’elle rendait vingt bons kilos à Madame Gorevski, ce
qui facilitait les choses. Elle fut placée de nouveau à plat-ventre, en
travers des genoux de sa belle-mère.
Clara eut un pincement au
cœur : une nouvelle fessée ? Mais cette crainte disparut aussi vite
qu’elle était apparue. Madame Gorevski n’avait aucune raison de la punir. Elle
ne risquait donc rien. Elle se détendit. La position n’était pas désagréable et
les genoux de sa belle-mère étaient accueillants.
Madame Gorevski passait sa main
sur les fesses de sa belle-fille, cherchant les endroits où la brosse aurait pu
laisser un hématome dont il faudrait alors prendre soin. Les fesses de Clara
étaient sensibles, mais il n’y avait pas de dégâts dont il fallait s’occuper de
façon urgente.
« Rien que de normal après
une bonne fessée, déclara-t-elle. Tu ne serais pas un peu douillette ? Je
te mettrai un peu de pommade sur les fesses avant de te coucher. Mais d’ici là,
je veux que tu te ressentes de la fessée. Il faut que tu t’en rappelles à
chaque fois que tu t’assiéras. »
Madame Gorevski tapota les fesses
de sa belle-fille, puis elle prolongea un peu la caresse. Clara ferma les yeux.
Elle se trouvait bien sur les genoux de sa belle-mère. Elle aimait qu’elle
prenne soin d’elle. La main sur ses fesses ne la gênait plus. Les deux fessées
étaient passées par là, reléguant au second plan la pudeur d’adulte que Clara
avait ressentie.
Il lui semblait maintenant
qu’avoir accès à ses fesses faisaient partie des prérogatives de sa belle-mère,
que ce soit pour donner la fessée ou pour la consoler. Pour ce faire, il
fallait bien lui baisser la culotte et c’était à sa belle-mère que revenait
cette charge. Les attouchements que cela impliquait, n’étaient porteurs
d’aucune ambiguïté, même quand la main venait se plaquer sur son pubis. Elle
était devenue la petite fille de Madame Gorevski. Cela avait des inconvénients
quand la fessée déculottée était au programme, mais cela avait également des
avantages dont Clara profitait en ce moment : être câlinée et réconfortée
comme une petite fille dans les bras d’une grande personne. On s’y sentait en
sécurité.
Madame Gorevski la remit en
position assise sans qu’elle ait un geste à faire. Il lui suffit de laisser les
mains et les bras de sa belle-mère la manipuler. Elle reposa sa tête sur
l’épaule de sa belle-mère et elle ferma les yeux. Elle sentit un bisou sur sa
joue et une main qui lui caressait les fesses.
« Es-tu bien installée, ma
chérie ?
– Oh oui Madame.
– Cela me semble bizarre que ma
petite fille que je tiens dans mes bras me donne du Madame. Ce n’est pas
approprié. Je vais être dorénavant ta seconde Maman. Hum, … comment pourrais-tu
m’appeler. Tu ne peux pas dire Maman. Tu en as déjà une. Voyons … Que dirais-tu
de Maman Martha ? »
Clara hocha la tête pour
approuver. Avoir une deuxième Maman qui, elle, donne la fesse quand c’est
nécessaire, mais qui sait aussi cajoler dans ses bras. Clara avait le sentiment
que cette soirée, bien que douloureuse, l’avait placée dans une situation que
bien des belles-filles envieraient.
« Ne crois-tu pas qu’il est
temps que je fasse un câlin à mon grand garçon ?
– Oui Madame. »
La main de Madame Gorevski claqua
le haut de la cuisse.
« Comment-as-tu dit ?
– Oh, pardon ! Oui Maman
Martha.
– C’est mieux comme cela. »
La main de Madame Gorevski
caressait l’endroit où elle venait d’asséner une claque.
« Allons, lève-toi ! Va
te rincer la bouche ! Peut-être vaut-il mieux que tu te laves les dents
pour enlever le savon. »
Clara fit deux pas vers la salle
de bains, puis elle s’arrêta. Sa culotte gênait toujours autant son
déplacement. Elle songea à la remonter, mais elle se dit qu’elle avait besoin
de l’autorisation de sa belle-mère avant de prendre cette initiative.
« Est-ce que je peux
remonter ma culotte ?
– Non ma chérie, pas maintenant.
Nous n’en avons pas encore fini avec les punitions pour ce soir. Par contre, tu
peux laisser retomber ta jupe. Nous aurons encore le temps de voir tes fesses
sous peu. »
D’autres punitions ? S’il
fallait laisser la culotte baissée, c’est qu’il s’agissait d’une fessée. Elle
sentit un pincement désagréable au creux de son estomac. Une autre
fessée ! Puis, elle se résigna. Puisque Maman Martha, l’avait décidé,
c’est que c’était nécessaire. Peut-être aurait-elle le droit, après la correction,
de se blottir de nouveau dans les bras maternels ? Clara prit le chemin de
la salle de bains en prenant garde à ne pas laisser tomber sa culotte sur ses
chaussures.
Quand elle revint dans le séjour,
Stanislav était assis sur les genoux de sa mère, dans la position qui avait été
la sienne. Elle sentit une pointe de jalousie, comme s’il lui avait pris une
place qui lui revenait de droit. Elle se contenta d’une grimace, mais elle eut
l’impression que Madame Gorevski avait noté son mécontentement. Sa belle-mère fronça
ses sourcils, mais elle n’alla pas plus loin. Le cœur de Clara s’était emballé
en un bref instant. Il mit du temps à retrouver un rythme normal.
Madame Gorevski parlait tout bas
dans l’oreille de Stanislav comme elle l’avait fait avec Clara. Ce n’était
qu’un murmure. Il n’était donc pas possible d’entendre ce que se disaient ces
deux-là.
« Allons, debout et va te
laver les dents »
Quelques petites tapes sur les
fesses, et Stanislav prit la direction de la salle de bains. Bien qu’il se
déplaçât le sexe à l’air, cela n’avait rien d’érotique, alors
qu’habituellement, il suffisait de courts préliminaires pour qu’ils soient
mutuellement tous deux sexuellement excités. Le contexte ne l’amenait pas à
voir son mari comme un partenaire sexuel. Il devait être dans les mêmes
dispositions car il ne prêtait pas plus attention aux fesses de Clara que Clara
n’était attirée par celles de Stanislav, aussi exposées que les siennes.
Clara ne savait pas trop quelle
contenance prendre. Elle triturait le bas de sa jupe en un geste automatique.
« Avance, lui ordonna sa
belle-mère ! Mets-toi là ! »
Elle se plaça devant Madame
Gorevski, à portée de sa main. Clara fit une nouvelle grimace. Elle était
parfaitement positionnée pour recevoir une fessée sans que Madame Gorevski ait
à bouger.
« Qu’est-ce que c’est que
cette habitude de grimacer quand je te dis quelque chose ? Je vais te
faire passer cette attitude si tu ne t’en charges pas toi-même. »
Clara baissa les yeux. Sa
belle-mère notait tout ce qui se passait. Sa surveillance était pointilleuse.
Clara se demandait bien comment elle pourrait faire pour perdre ces manies dont
elle ne se rendait même pas compte. On lui en avait fait le reproche
régulièrement. Les grimaces à tout bout de champ, les épaules haussées ou le
regard qui plafonnait quand on lui faisait une remarque, tout cela passait pour
de l’insolence. Elle n’avait pas fait l’effort de se débarrasser ces réactions
héritées de l’époque où elle était petite, considérant qu’il s’agissait de
défauts mineurs. Encore heureux qu’elle ait cessé de frapper le sol de son pied
à la moindre contrariété.
Stanislav fit son retour. Il
était précédé du bruit de ses chaussons raclant le sol, étant donné qu’il ne
pouvait lever les pieds sans prendre le risque de se les emmêler dans son pantalon.
Il vint se placer à côté de Clara. Madame Gorevski avait toute leur attention.
« Pendant que vous étiez au
coin, j’ai fait le tour de votre appartement et je dois dire que j’y ai vu deux
ou trois choses qui m’ont étonnées. Je vais vous montrer. »
Madame Gorevski se leva et elle
prit chacun de ses deux enfants par une oreille. Le pinçon les oblige à faire
demi-tour.
« En route ! »
Elle n‘eut pas besoin de forcer
sur les deux oreilles pour que Clara et Stanislav avancent dans la direction
qui leur était indiquée. Madame Gorevski les conduisit devant les toilettes.
« Ouvre la
porte ! »
C’est Stanislav qui s’en chargea.
L’odeur acide les agressa aussitôt.
« Ça sent le propre n’est-ce
pas ? »
Elle les força à se pencher
au-dessus de la cuvette.
« Que pensez-vous de ces
traces ? A quoi croyez-vous que sert la balayette qui est là ? Vous
croyez-vous dispensés de vous en servir ? »
Une pression sur le lobe de leur
oreille les obligea à tourner la tête de l’autre côté de la cuvette.
« As-tu une idée, Stanislav,
de qui a bien pu faire pipi à côté de la cuvette des toilettes ? »
Elle pointait leur regard vers
une tâche luisante au sol. Visiblement de l’urine qui avait séché sur place.
« Alors, j’attends, dit-elle
en secouant l’oreille de son fils !
– C’est moi, c’est moi ! Je
n’ai pas fait exprès.
– Tu n’as sans doute pas fait
exprès, non plus, de ne pas essuyer ? »
Madame Gorevski lâcha l’oreille
de Clara pour faire faire un pas en arrière à son fils. Dès qu’elle eut assez
de place, elle le ceintura de son bras gauche, l’obligeant à se courber sous
son bras. Elle releva la chemise qui cachait partiellement les fesses et sa
main s’abattit sur les fesses de Stanislav. Elle y mettait suffisamment de
force pour raviver en quelques claques la douleur à peine atténuée qu’avait
laissée la brosse sur le postérieur de son fils. Le bruit des claques auquel
répondaient les cris de Stanislav, résonnait dans ce petit espace. Cela donnait
l’impression d’une fessée mémorable alors qu’il n’en était rien. Elle était
juste assez sérieuse pour que Stanislav se dandinât d’un pied sur l’autre sous
les claques que lui donnait sa mère.
Cette fessée achevée, Madame
Gorevski n’en avait pas fini. Elle laissa à peine son fils se relever pour lui
reprendre l’oreille. Puis elle se saisit de celle de Clara.
« Voyons si la salle de
bains est en meilleur état ! »
Il n’y avait que quatre pas à
faire pour y arriver.
« Qui prend des bains ici et
ne s’occupe pas de nettoyer derrière lui ? »
Clara et Stanislav étaient
ployés, tenus par l’oreille, le nez touchant presque l’auréole de crasse qui
entourait la baignoire.
« Et ça ? A qui
appartient cette culotte qui a été laissée par terre ? »
Clara était courbée en deux. Elle
reconnut le sous-vêtement qu’elle avait abandonné sur place.
« Ramasse-là ! »
C’était à elle que s’adressait
cet ordre. A peine l’eut-elle dans la main, qu’elle se retrouva sous le coude
de sa belle-mère. Sa jupe fut relevée dans son dos. La fessée commença
aussitôt. Elle se comporta exactement comme Stanislav venait de le faire quelques
instants auparavant. Il était inutile d’essayer de faire croire que la
correction n’atteignait pas son but. Cris, pleurs, douleur, claquement de la
main sur ses fesses, gigotement limité par le bras qui entourait sa taille, …
tout cela allait de soi.
« Voilà une bonne chose de
faite, conclut Madame Gorevski. Mais ce n’est pas encore terminé. »
Le troisième arrêt les conduisit
dans la chambre.
« A qui appartiennent ces
vêtements jetés par terre ? »
Clara et Stanislav se
regardèrent. Ils n’osaient pas répondre.
« Auriez-vous une objection
à dire que vous en êtes tous les deux les propriétaires ? »
Ils secouèrent la tête.
« Je n’ai pas entendu !
– Non Maman.
– Non Maman Martha.
– Il me semblait bien. Clara,
relève ta jupe et toi Stanislav, ta chemise ! »
Dès que les fesses furent
dégagées, la main de Madame Gorevski les claqua chacune à leur tour, arrachant
à chaque fois un cri à leur propriétaire. Ils dansaient d’un pied sur l’autre
au rythme que leur donnait la fessée. Ils furent soulagés quand la grêle de
claques prit fin.
Madame Gorevski ouvrit alors les
portes du placard.
« Venez-ici tous les
deux ! »
Clara fit une grimace ce qui lui
valut une claque sur le haut de la cuisse.
« Cesse ces grimaces,
t’ai-je déjà dit ! »
Elle plaça ses deux enfants
devant le placard.
« Est-ce un placard rangé, à
votre avis ? »
Aucun des deux ne prit
l’initiative de répondre en premier.
« Je vous ai posé une
question. »
C’est la fessée qui reprit qui
les incita à prendre la parole.
« Non Maman, répondirent-ils
en cœur. Maman Martha compléta Clara.
– Je suis bien d’accord avec
vous. Et à quoi sert un placard, en principe ?
– A ranger les vêtements,
répondit Clara.
– Oui, à les ranger, rajouta
Stanislav.
– J’ai bien l’impression que vous
l’avez oublié. »
Après une vingtaine de claques
chacun, leurs fesses avaient retrouvé le niveau de cuisson qu’avait provoqué la
brosse.
« Je crois que vous vous
montez incapables d’entretenir votre appartement. Cela va changer ! Filez
dans le séjour ! »
S’ils
avaient pu courir, ils l’auraient fait.
Avez-vous déjà croisé Clara au fil de vos lectures ?
Certainement ! Rappelez-vous, c'était au détour des aventures d'Axel : la première apparition de Clara
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 3
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 3
Bonjour, JLG
RépondreSupprimerMadame Gorevski a beau avoir des bouffées de tendresse vis à vis de ses enfants (adultes) ça ne les met pas pour autant à l'abri de nombreuses bouffées de chaleur aux fesses!
Qui aime bien, châtie bien, paraît-il. Madame Gorevski aime tellement bien qu'elle distribue les fessées en série. Une fessée un câlin, c'est la déculottée affectueuse... pour leur bien...
Heureusement que Clara et Stanislav n'habitent pas un château... A raison d'une fessée par pièce, les tourtereaux se feraient proprement dépoussiérer le derrière pour leur fâcheuse tendance à négliger le rangement. Madame Gorevski remet de l'ordre dans la maison, en faisant le ménage à leur place, à sa manière, et ça déménage ! Il suffit d'employer la bonne méthode. A force de leur faire reluire les fesses comme on astique un parquet, ils finiront bien par apprendre à entretenir leur appartement !
Ah ces grands enfants il faut bien parler à leurs fesses quand la tête est hors service!
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerMadame Gorevski fait partie de ces personnes qui ne reculent pas devant leurs responsabilités. Je crois que nous le croiserons à d'autres occasions.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour à tous les deux,
RépondreSupprimerEn effet, on peut aimer et corriger en même temps. La fessée est là pour sanctionner une faute. La faute étant expiée, la vie reprend son cours. Un câlin après une fessée me parait normal. C'est la façon de dire que maintenant que tu as été puni, le compteur est remis à zéro, jusqu'à la prochaine incartade. La fessée est un signal fort qui veut dire que la limite a été franchie et que cela n'est pas acceptable. Mais ce n'est pas définitif. L'amour des parents reprend le dessus après.
Salutations.
Elena