samedi 29 juin 2019

Reprise en mains maternelle - chapitre 4

Clotilde et Chantal sirotaient leur jus de fruit autour de la table basse. Laure et Denis se tenaient silencieux dans leur coin. Les marques de la dernière fessée étaient encore largement visibles. L’heure était à l’organisation.
« Dites-moi Chantal, il serait nécessaire que nous nous organisions afin de garder un œil le plus souvent possible sur ces deux garnements.
– Je peux passer régulièrement ici et surveiller ce qu’ils font. S’ils ne savent pas quand je passerai les voir, ils devront respecter nos règles en permanence. Avec la promesse d’une fessée au moindre écart, ils devraient faire attention.
– Effectivement. Pour ma part, je surveillerai leurs dépenses. Ils vont me donner accès, tous les deux, à leurs informations bancaires en ligne. Ils devront me demander l’autorisation préalablement à tout achat. De plus, ils passeront la plupart des week-ends chez moi. Des séjours réguliers à la campagne sous ma férule leur feront le plus grand bien. Je pourrai entrer dans les détails de leurs comportements et les modifier à ma guise.
– Ne pensez-vous pas qu’il faudrait également contrôler leurs sorties ? Je pense qu’elles sont trop nombreuses et trop tardives. Ils font bien trop souvent la fête. Ils sont en permanence en manque de sommeil. Cela nuit à la qualité de leur travail.
– Vous avez raison. A compter d’aujourd’hui, plus de sorties le soir sans l’autorisation explicite de l’une de nous, quelle qu’en soit la raison. Je propose que nous les limitions à une par mois.
– Pas plus ! Avec un retour à la maison pas après minuit ! »
Denis gémit discrètement, mais pas assez pour sa mère.
« Oui, Denis, as-tu quelque chose à dire ?
– Non Maman.
– Y a-t-il un aspect de ce que nous avons dit qui ne te va pas ?
– Non Maman.
– Je préfère cela. De toute façon, maintenant ce n’est plus toi qui décides de toutes ces choses. Il te suffira d’obéir aux règles que nous fixerons. Tu sais ce que tu risques en cas de désobéissance ?
– Oui Maman.
– Encore une chose : la prochaine fois que j’entends le moindre bruit de ta part alors que tu es au coin, ce sera la fessée. Pas de gémissement, ni de raclement de gorge et encore moins de parole, est-ce clair ?
– Oui Maman.
– Je ne laisserai pas passer la prochaine fois que tu te mêleras de la conversation des grandes personnes sans y avoir été invité. Silence, maintenant ! Je ne veux plus t’entendre. »
Denis enfonça son nez plus profond dans l’angle de la pièce. Il était passé tout près d’une nouvelle fessée. Il espérait portant en avoir fini avec les corrections pour ce soir. Ses fesses le lançaient encore alors que cela faisait de longues minutes qu’il était au coin. La conversation qu’il avait involontairement interrompue, reprit sans plus lui prêter attention.
« Il faudra que nous communiquions régulièrement entre nous afin de nous tenir réciproquement au courant des punitions et des autorisations que nous leur donnerons.
– Pas de souci avec nos portables, un message, un SMS et le tour est joué.
– Nous devrions réussir à leur imposer une vie stable, avec des horaires réguliers, et sans se laisser emporter par des pulsions incontrôlables, en particulier en ce qui concerne leurs achats. Désormais ce ne seras plus que le strict nécessaire. Je fais le pari que leurs finances vont se rétablir en quelques mois.
– Leur vie va changer et que de soucis en moins pour moi ! »
Chacune resta perdue un petit moment dans ses pensées, imaginant les nouvelles habitudes de leurs enfants qu’elles contribueraient à instaurer, mais également l’étendue de la responsabilité qu’elles prenaient.
« Il reste un point que nous devrions régler dès maintenant, reprit Clotilde.
– Dites-moi.
– J’ai eu l’occasion de fesser votre fille tout à l’heure. Cela n’a pas été sans mal, mais je pense qu’elle a compris et que ce sera plus facile la prochaine fois. Je ne voudrais pas qu’elle recommence et que je doive l’en punir une nouvelle fois.
– Oh, je crois qu’elle a compris qu’elle devait vous obéir comme à moi, même si ça ne la réjouit pas beaucoup.
– Probablement ! J’aimerais vérifier qu’il en sera de même pour Denis.
– Pensez-vous que je pourrais rencontrer les mêmes difficultés avec lui ?
– Je n’en sais rien, mais il est préférable de s’en assurer dès maintenant. Si je suis présente quand vous le fesserez la première fois, je pense qu’il n’osera pas se rebeller. Ensuite, c’est une question d’habitude. Quand il sera acquis que vous avez toute légitimité pour le punir en n’importe quelle circonstance, cela se fera tout seul.
– Oui, il sera préférable qu’il me laisse faire. Je ne pourrai pas recourir à ma supériorité physique pour l’y contraindre. Elle se situe plutôt dans l’autre sens.
– Je vous propose donc de lui faire prendre de bonnes habitudes dès maintenant. J’ai une désobéissance alors qu’il était au coin, en réserve. C’est vous qui allez l’en punir.
– Parfait ! Afin de conserver l’égalité entre nos deux tourtereaux, voulez- vous corriger Laure pour la sienne en même temps ?
– Une bonne fessée à la main, terminée par la brosse en ce qui vous concerne et la ceinture pour moi. Cela vous va ?
– C’est d’accord, mais informons tout d’abord ces deux enfants des mesures que nous avons prises. »
Clotilde et Chantal prirent place, côte à côte, sur le canapé.
« Venez-ici tous les deux ! »
Laure et Denis, en se retournant, croisèrent leurs regards. Ils baissèrent la tête tous les deux en même temps. Que l’autre se retrouve dans la même situation ne diminuait en rien la honte ressentie. Ils se mirent en marche pour rejoindre leur mère et leur belle-mère. Denis laissa tomber légèrement sa chemise en se déplaçant.
« Denis, tu caches tes fesses ! Nous ne t’en avons pas donné l’autorisation. »
Il rectifia sa position aussitôt, dégageant le bas de son corps bien au-dessus de sa taille.
« Ici, lui ordonna Chantal ! »
Elle montrait de son index le sol devant elle. Denis hésita si peu pour se conformer à l’ordre de sa belle-mère, que cela ne fut pas perceptible. Naturellement, Laure se plaça à son côté, face à sa belle-mère. Ils fermèrent tous les deux les yeux afin de ne pas voir, dans le regard des deux personnes qui leur faisaient face, les signes de leur déchéance.
« Pas de ça, tous les deux ! Chantal et moi avons besoin d’être certaines que vous entendez bien et que vous compreniez bien ce que nous avons à vous dire. Regardez-nous et je n’accepterai aucune dérobade ! »
Ce n’était pas facile de conserver une considération de soi tout en maintenant ses vêtements au-dessus de ses reins alors que sa culotte est baissée et qu’on se trouve face à sa belle-mère, lui laissant pleine vue sur son intimité. Laure et Denis cherchaient une contenance, mais elle ne pouvait être trouvée en tant qu’adulte. Ils se sentaient comme des enfants punis, ce qui n’était pas si loin de la vérité.
« Chantal et moi, nous exercerons dorénavant une surveillance étroite sur tous vos faits et gestes. Le respect des règles que nous vous imposons, ne souffrira aucune exception. Chaque fois que vous vous en affranchirez ou à chaque fois que votre comportement ne correspondra pas à ce que nous attendons de jeunes gens responsables, ce sera la fessée. »
Laure et Denis avait compris depuis un petit moment qu’ils seraient soumis à ce type de régime disciplinaire, mais c’était autre chose de l’entendre énoncer de façon aussi explicite.
« Clotilde et moi, poursuivit Chantal, déciderons quand il est nécessaire de vous punir. Nos en choisirons le lieu et le moment, mais, en général, ce sera sur le champ. Sachez bien que la présence de témoins ne nous arrêtera pas. A vous de veiller, dans ces circonstances, à ne pas commettre d’écarts que nous devrons sanctionner. »
Clotilde et Chantal énumérèrent les dispositions qu’elles avaient prises. Surveillance, sorties, dépenses, tout y passait. Ce n’était pas une nouveauté ni pour Laure ni pour Denis puisqu’ils l’avaient perçu alors qu’ils étaient encore au coin. Par contre, l’entendre dans la position dans laquelle ils étaient et dans cette tenue, donnait un caractère solennel et irrévocable à cette déclaration. C’était ce à quoi voulaient arriver les deux Mamans.
« Chantal et moi avons considéré qu’il était important que vous sachiez obéir indifféremment à l’une de nous ou à l’autre. En ce qui concerne la Maman de chacun, cela semble acquis. Laure, tu as déjà reçu une bonne fessée de ma part, mais il serait nécessaire que tu confirmes ton obéissance, ce qui n’a pas été le cas la dernière fois. Quant à toi, Denis, tu dois faire la preuve de ton obéissance à ta belle-mère. »
Ils savaient tous les deux où ce long préambule les mènerait, chacun en travers des genoux de la mère de son conjoint. Il n’y aurait même pas besoin de les déculotter, puisqu’ils l’étaient déjà. Chacune attrapa par le bras qui son gendre, qui sa bru, pour les amener sur son côté, à ses pieds.
Denis eut une pointe de résistance quand sa belle-mère voulut le basculer en travers de ses genoux. Elle força un peu sur le bras qui se dérobait et Denis suivit l’injonction, sans aller plus loin dans sa résistance. Il se retrouva allongé sur des genoux inconnus, mais la position lui était familière. Il posa son buste sur les coussins du canapé. La brosse touchait presque son visage. Elle était à portée de la main de Chantal, prête à servir.
Bien que son genre soit plus lourd qu’elle, Chantal trouva la position confortable et facile à tenir. Elle appuya son bras sur le dos de Denis, lui signifiant ainsi l’interdiction de bouger. Il s’y conforma. La position était facilitante. Elle permettait de maîtriser un corps en lui ôtant la plupart de ses appuis indispensables pour sortir de la situation. Mais elle n’y aurait pas suffi s’il n’y avait eu l’autorité dont elle disposait sur son gendre. La fessée à venir ne ferait que la renforcer.
Laure se laissa faire. Elle avait déjà tenté de s’opposer à la volonté de sa belle-mère, les résultats n’en avaient pas été probants. Il était évident, pour toutes les deux, que sa belle-mère pouvait la contraindre à recevoir la fessée à chaque fois qu’elle le déciderait. Elle en avait fait la démonstration. Laure avait compris que toute tentative pour s’y dérober, engendrerait une nouvelle punition. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle en avait une en suspens, qu’il lui faudrait solder tôt ou tard.
Du coin de l’œil, elle aperçut la ceinture posée à côté de sa belle-mère, prête à l’emploi. La perspective de son utilisation proche, comme cela lui avait été annoncé, fit monter une boule d’angoisse qui lui serra les entrailles et qui aurait provoqué un pipi sur place qu’elle aurait eu du mal à retenir, si sa vessie n’avait pas été vide. Elle répondit à la pression sur son bras et elle s’allongea en travers des genoux de sa belle-mère.
Sur des fesses qui avaient subi la brosse pour les unes et la ceinture pour les autres moins d’une petite heure auparavant, la main suffisait pour provoquer un échauffement conséquent quasi immédiatement. Denis et Laure éprouvèrent en quelques dizaines de secondes, une sensation de brûlure intense équivalente à celle que leurs postérieurs avaient gardée en mémoire.
Le concert de cris, rythmé par les deux mains claquant sur les fesses nues, remplit l’espace sonore de la pièce. Sans doute quelques voisins attentifs auraient trouvé ce bruit étrange s’ils avaient écouté attentivement. Aucun ne vint s’en plaindre. Les sanglots, bien moins bruyants que les clameurs que poussaient Denis et Laure, tempérèrent un peu ce vacarme.
Dans la même seconde, Clotilde et Chantal s’arrêtèrent. Elles s’étaient concertées et avaient décidé de passer à la phase suivante. Denis pensa que cette pause était une bonne idée. Il déchanta très vite en songeant à ce qu’elle annonçait. Chantal s’était emparée de la brosse. Elle la tenait prête au-dessus du postérieur de son gendre, attendant que Clotilde soit prête. Celle-ci prenait le temps d’entourer la ceinture autour de sa main afin que son extrémité soit à la bonne longueur pour tomber bien au milieu des fesses de Laure. A son tour, Laure prit conscience de ce qui se préparait. Elle se mit à gémir plaintivement.
Les éclats reprirent dès que les instruments punitifs furent mis en action. Il s’agissait maintenant d’exprimer le repentir et de promettre de s’amender, tout ce que voulaient leur belle-mère pourvu qu’elle mît fin au châtiment.
Clotilde et Chantal se regardaient, approuvant ce que l’autre faisait. Elles n’avaient pas le moindre doute à propos de ce qu’elles faisaient. Leurs enfants, mêmes grands, prendraient les comportements qu’elles leur dicteraient, donc de bonnes habitudes. Leur donner la fessée était une sacrée idée qu’elles n’avaient pas l’intention de lâcher de sitôt.
D’un signe de tête, elles convinrent que la fessée avait assez duré. Un dernier claquement de la brosse sur les fesses, une dernière application de la ceinture et seuls les pleurs des deux punis rompaient encore le silence. Cela dura encore quelques minutes.
Chantal réajusta les vêtements de Denis, redressant sa culotte qui, au gré de ses mouvements désordonnés, était maintenant de travers. Puis elle remonta un peu la chemise pour dégager le bas du dos. Puis elle posa sa main sur le haut de la cuisse en la tapotant doucement.
Clotilde caressait doucement les fesses de Laure.
« Là, là, c’est fini pour ce soir. Tu as été obéissante pendant ta fessée. C’est bien ! »
Elles laissèrent les pleurs se calmer un peu. Laure et Denis restaient allongés sur les genoux de leur punisseuse. Aucun des deux n’aurait osé prendre l’initiative de se relever avant d’en avoir reçu l’autorisation. A ce moment-là, leur niveau d’obéissance était au plus haut.
« Debout mon vilain garçon et ma vilaine fille ! Vous allez finir la soirée au coin ! »
Il n’y eut pas de discussion, pas d’hésitation. Chacun regagna l’angle de la pièce d’où il était parti.

Clotilde et Chantal restèrent silencieuses pendant un petit moment. Elles contemplaient le résultat de leur travail avec le sentiment du devoir accompli.
« Je ne sais pas, commença Clotilde, si vous pouvez rester plus longtemps, mais il va falloir que j’y aille.
– Peut-être encore quelques minutes, mais je vais également devoir regagner mon appartement.
– C’est dommage, ces deux-là auraient pourtant eu besoin de rester à réfléchir un bon moment au coin.
– Oui, y passer la soirée n’aurait pas été de trop.
– Je ne leur fais pas confiance pour y rester. Dès que nous aurons tourné le dos, ils le quitteront. Regrettable ! »
Aux mimiques qu’elles faisaient, on voyait que la situation de leur convenait pas du tout.
« Il y aurait peut-être une solution, risqua Chantal.
– Dites !
– Il faudrait trouver une personne qui puisse les surveiller. Quelqu’un à proximité.
– Oui, il faudrait, mais qui ? On ne va tout de même pas louer les services d’une baby-sitter !
– Non, bien sûr ! Mais je crois que j’ai une idée. »
Chantal sortit de la pièce. Clotilde l’entendit refermer la porte de l’appartement derrière elle. Elle ne s’absenta que quelques minutes.
« Entrez donc Madame Caroni ! »
Denis et Laure tendirent tous leurs muscles au point de presque les tétaniser. Une voix criait dans leur cerveau de quitter le coin et de se couvrir les fesses au plus vite, mais la présence de Clotilde suffit à les empêcher de répondre à cette nécessité impérieuse.
Madame Caroni était leur voisine de palier. C’est l’archétype de la Mama italienne qui ne se gênait pas pour les abreuver de conseils inutiles. Elle avait approximativement l’âge de leurs mères et elle leur faisait savoir sans détours inutiles quand quelque chose ne lui avait pas plu dans les façons de faire de ses deux voisins. Elle s’était apparemment donné pour rôle de colporter toutes les nouvelles du coin. Sans le vouloir, tout le monde était au courant des petites affaires du voisinage. Croiser Madame Caroni dans le hall de l’immeuble suffisait.
Laure et Denis l’avaient tenue à distance. Ils avaient senti qu’elle pourrait devenir envahissante. C’était donc la première fois qu’elle entrait chez eux et elle allait les trouver au coin, les fesses nues encore rougies de leur récente fessée.
« Ah, voici donc les bambini qui n’ont pas été sages ! »
Madame Caroni venait de pénétrer dans le séjour.
« Oh je vois qu’ils ont eu une bonne fessée ! »
Laure et Denis crurent qu’ils allaient mourir de honte sur place.
« Buongiorno, signora ! Vous êtes la Maman de Denis ?
– C’est cela même. Enchantée de vous rencontrer. Désolée que ce soit dans ces circonstances qui vous obligent à voir ces deux gredins en pleine punition.
– Ne vous inquiétez pas pour cela. J’ai vu bien d’autres enfants les fesses nues après avoir reçu une fessée ! Ceux-là sont juste un peu plus âgés que ceux dont j’ai l’habitude, mais il semble que la correction ait produit les mêmes effets sur ces deux-là que sur les plus jeunes.
– Comme je vous le disais à l’instant, nous avons dû prendre des mesures drastiques pour remettre ces drôles dans le droit chemin.
– Je comprends. Ce n’est pas parce qu’ils ont un peu grandi qu’une bonne fessée de leur Mama ne leur fait pas du bien. Au contraire !
– Je suis ravie que vous voyiez les choses de la même façon que nous. Je crois que nous avons trouvé la bonne méthode. C’est justement là où vous pourriez nous tirer une épine du pied.
– Vous savez, je suis toujours prête à rendre service.
– C’est l’impression que vous donnez. Voici ce que je vous propose. »
Denis ferma les yeux et Laure referma les poings, faisant pénétrer ses ongles dans la peau de la paume de ses mains, tout en sachant, l’un comme l’autre, que cela ne les empêcherait pas d’entendre ni qu’une proposition dont ils n’attendaient rien de bon, soit faite à Madame Caroni.
« Laure et Denis vont devoir passer pas mal de temps au coin dans les jours qui viennent.
– Les jours qui viennent, l’interrompit Clotilde, vous êtes bien optimiste. Je pense que revenir sur toutes leurs mauvaises habitudes prendra bien plus longtemps.
– Vous avez raison Clotilde, nous serons certainement contraintes de faire durer les mesures disciplinaires au-delà de quelques jours. Il faut mieux se mettre dans la tête que nous en avons pour plusieurs mois.
– Rien d’anormal à cela, approuva Madame Caroni.
– Comme ni Clotilde ni moi n’habitons à proximité de nos enfants, il nous a semblé qu’il leur manquerait une surveillance rapprochée. Par exemple ce soir, il serait nécessaire qu’ils restent au coin un bon moment pour intégrer leur nouvelle condition. Or, nous ne pouvons pas rester aussi longtemps. Nous avons pensé que vous pourriez jeter un œil jusqu’à ce que leur punition soit levée.
– Oui, bien sûr !
– Je me demandais, intervint Clotilde, si vous ne pourriez pas assurer une supervision permanente : jeter un œil à ce qu’ils font, veiller à ce qu’ils tiennent leur appartement propre et en ordre, surveiller leurs heures de retour à la maison … Une sorte de baby-sitter permanente. Bien entendu Laure et Denis vous rémunéreront pour ce travail. Comme ils vont sortir beaucoup moins, ils en auront les moyens.
– Il va de soi, enchaîna Chantal que nous vous autoriserons à les punir quand vous le jugerez nécessaire. Il faudra bien vous faire obéir !
– Les punir ? Vous voulez dire leur donner la fessée ?
– Oui, c’est bien ce que j’envisageais, si vous êtes d’accord Clotilde.
– Tout à fait. Il serait normal que vous ayez tout autant le droit de les déculotter et de les fesser que nous si vous devenez leur baby-sitter. »
Il y eut un petit moment de silence. Madame Caroni réfléchissait.
« C’est une grande responsabilité que vous me demandez là. Je ne voudrais pas que vous croyiez que je le fais pour l’argent que cela me rapporte. »
La petite négociation qui s’engagea ne dura pas longtemps. L’accord fut fait sur une petite somme mensuelle que Laure et Denis lui verserait.
« J’aurai mauvaise grâce à refuser. Ce sera faire œuvre utile. J’accepte avec plaisir. »
Les trois femmes se congratulèrent. Aucune ne pensa que Laure et Denis pourraient avoir leur mot à dire. Après tout, ces décisions étaient prises pour leur bien.
« Pour ce soir, voyons quelle heure est-il ? Vingt heures. Vous leur laissez une demi-heure pour manger, puis retour au coin. Ne les couchez pas plus tard que vingt-et-une heure, vingt-et-une heure trente. Ils ont du sommeil en retard, vu le week-end qu’ils ont passé.
– Ne vous inquiétez pas. Ce sera fait.
– Au moindre caprice, la plus petite désobéissance, vous leur donnez la fessée.
– Vous pouvez compter sur moi pour cela également.
– Mettons les choses au point avec ces deux-là. Laure, Denis, venez-ici ! »
Ce fut difficile de faire face à Madame Caroni, de se diriger vers elle en lui exhibant ses parties génitales dénudées, comme le ferait sans honte un petit enfant. Il fallut pourtant venir se mettre debout devant les trois femmes en gardant ses vêtements suffisamment haut pour laisser ses fesses nues.
« Vous connaissez Madame Caroni ?
– Oui, répondirent-ils de concert.
– Oui qui ? »
Une claque sur le haut de la cuisse de chacun les rappela à l’ordre.
« Oui Maman,
– Oui Maman Clotilde.
– Faudra-t-il que nous vous réapprenions également la politesse ? Madame Caroni, vous y veillerez ?
– Sans souci ! Vous aurez sous peu deux enfants très poli. »
Chantal et Clotilde approuvèrent d’un hochement de tête.
« Vous avez entendu. Désormais, Madame Caroni va vous surveiller. Vous lui obéirez en tout point et nous lui avons demandé de vous donner la fessée quand elle le jugera que vous en avez besoin. »
Denis jeta à œil à sa voisine et il lut une détermination sans faille dans son regard. Elle n’hésiterait pas à faire usage de cette autorisation.
« Vous passerez ce week-end à la maison. Il y a encore quelques fessées que je vous dois. J’en profiterai pour vous les administrer. Je vous attends dès vendredi soir, disons dix-neuf heures, le temps de venir.
– Mais nous allons à un anniversaire d’un copain samedi, risqua Laure.
– C’est annulé. Je crois que pour les semaines à venir, il n’y aura plus de sortie à votre planning. Nous verrons dans quelques temps, si vous êtes sages, si nous en autorisons une de temps en temps. De toute façon, ce ne sera plus en semaine. Vous surveillerez cela Madame Caroni ?
– C’est noté ! Ils seront rentrés à l’heure et couchés de bonne heure.
– Vous passerez à la maison demain soir, continua Chantal. Je vérifierai l’état de vos postérieurs après cette avalanche des fessées que vous avez reçues ce soir. Et gare à vous si vous n’avez pas été obéissants avec Madame Caroni. « 

Tout était dit. Laure et Denis retournèrent au coin sous la surveillance de Madame Caroni pendant que leurs mères prenaient congé. Une nouvelle vie commençait.


Rappelez-vous, Laure...



Vous l'avez déjà croisée. Elle travaille dans le super marché où Alex a dû faire un douloureux séjour. C'est dans le chapitre 89 et vous trouverez l'explication de son empressement à se rendre chez sa mère dans le chapitre 96

Relire le début du récit ? Pas de problème : le chapitre 1
Et l'épisode précédent : le chapitre 3

Nous la retrouverons bientôt...

Ce sera la semaine prochaine, selon les bons vieux principes des feuilletons.

Et les commentaires ...


Ils sont évidemment les bienvenus, voire un peu plus. c'est également une façon de contribuer au dynamisme du blog pour ceux qui ne se sentent pas une âme d'auteur.

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Oula la... Laure et Denis sont vraiment mal partis... Sous haute surveillance! Leur capacité d'autonomie se réduit au fur et à mesure que les déculottées s'enchaînent toujours en duo. Avec le régime impitoyable imposé par maman et belle maman, leur fesses ne sont pas prêtes de refroidir ni de retrouver une couleur normale. Et comme si cela ne suffisait pas voilà la voisine appelée à la rescousse pour une surveillance accrue.
    On peut compter sur la mama italienne pour assurer la continuité de la discipline. L'occupation de l'espace pour les deux tourtereaux risque de se limiter aux coins entre les fessées qui s'annoncent en "avalanche"
    Bonne description de la fessée en double main, brosse ceinture...
    Cordialement
    Ramina

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    Réponses
    1. Ramina,
      Mal partis ou bien repartis ? Ils ont enfin trouvé qui saura les remettre dans le droit chemin. Est-ce une catastrophe ou une bénédiction ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. bsr il faudrais leur poser une ceinture pour elle et lui une cage au retour de leur taf

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