Le premier regard que jeta Clara,
une fois le nez sorti du coin, ce fut à Stanislav qui, lui, la regardait
également. Ils rougirent de honte d’être vus dans cette posture. Certes, ils
s’étaient déjà contemplés sans aucun vêtement, mais la tenue de ce soir n’avait rien à
voir. Quand ils se regardèrent, l’un l’autre, ils virent juste un et une puni
qui se dirigeaient lentement vers la personne qui détenait une autorité
suffisante pour les corriger quand elle le décidait. La part adulte de leur
personnalité était mise entre parenthèses.
Ils n’eurent pas d’autre choix
que de mettre leur gêne au second plan quand Madame Gorevski les gronda.
« Dépêchez-vous ! Je
vous ai dit de venir me voir, c’est donc tout de suite ! »
Elle avait vu l’arrêt qu’ils
avaient marqué en se découvrant, en enfant puni, dans le regard de l’autre. La
bouffée de honte leur avait fait oublier, un court instant, l’ordre donné. La
réprimande les avait remis en marche. Il fallait obéir à cette voix, surtout
quand elle montrait du mécontentement.
Il n’y avait qu’une dizaine de
pas à effectuer. Ils se postèrent côte à côte devant Madame Gorevski.
« Quand je vous dis de faire
quelque chose, vous obéissez sans délai. »
En le prenant par le coude, il
fit pivoter son fils afin de tourner ses fesses de profil par rapport à elle.
La claque qu’elle lui donna sur les fesses lui arracha un petit cri. Puis, elle
administra le même traitement à Clara qui réagit de la même façon. Des larmes
montèrent dans ses yeux.
« La prochaine fois, ce sera
une vraie fessée ! »
Si on met de côté la grimace due
à la fessée, ni l’un ni l’autre n’eut l’idée de protester. Que le reproche
s’accompagnât d’une petite fessée était dans l’ordre des choses. C’était à
Madame Gorevski d’en décider. Elle avait été distribuée de façon égalitaire
pour la même faute, qu’il aurait-il à dire ? Intuitivement, ils avaient
compris que si c’était une première, ils seraient désormais souvent placés dans
une situation analogue.
Madame Gorevski continua à
instaurer les règles qu’elle entendait que ses punis suivent à la lettre.
« Stanislav, ta chemise
recouvre une partie de tes fesses ! »
Une claque sur le haut de la
cuisse accompagna la remarque.
« Relève-la plus haut que
ça ! »
L’empressement de Stanislav à
obéir était visible.
« Quand vous serez punis, vous
ferez attention à laisser vos fesses bien découvertes. Les montrer indiquera à
tout le monde, vous y compris, que vous êtes punis. C’est important qu’il n’y
ait pas d’ambiguïté dans votre tête sur ce sujet. Cela vous aidera à comprendre
la gravité de ce qui vous a conduits à être dans cette tenue. Je veux être
certaine que vous en prendrez conscience à chaque fois. »
Clara et Stanislav entrevoyaient
un avenir proche où la situation nouvelle qu’ils vivaient deviendrait la norme.
« Il nous reste à régler
cette histoire de mensonge. Tous les deux, aujourd’hui, vous avez cru qu’en
racontant des histoires, vous pourriez éviter une punition. Ce ne sera jamais
le cas. Je ne tolérerai pas que vous mentiez. Je vais vous en faire passer
l’envie. A chaque fois que vous serez pris, vous serez magistralement
corrigés. »
Ils baissaient tous deux la tête.
Que faire d’autre ? Madame Gorevski avait parfaitement raison.
« Allez, ouste ! Dans
la salle de bains ! »
Une bonne claque à chacun sur les
fesses les invita à ne pas discuter. Ce fut un défilé étrange. Clara
s’essayant à marcher sans laisser tomber sa culotte sur ses chaussures, tout en
maintenant sa jupe relevée et Stanislav, les chevilles entravées par son
pantalon adoptant la démarche saccadée à laquelle l'obligeaient des vêtements
baissés.
« Mettez-vous
là ! »
Clara voyait où elle voulait en
venir. Cela lui avait été annoncé par Madame André avant de la renvoyer chez
elle. Elle avait la mine sombre de ceux qui s’attendaient à passer quelques
moments désagréables. Stanislav, lui, ne se doutait pas encore de ce que sa
mère préparait. Sa culotte baissée lui indiquait, sans le moindre doute, que la
punition n’était pas achevée. L’air qu’avait pris Clara l’incitait à la
prudence. Il ne voyait pas sa mère faire preuve de clémence suite aux mensonges
répétés qu’il avait proférés.
Madame Gorevski prit un savon
qu’elle passa sous le jet d’eau. Elle le présenta devant les lèvres de sa
belle-fille.
« Ouvre la bouche,
Clara ! »
Clara n’hésita qu’une fraction de
seconde. Elle savait que sa belle-mère arriverait à ses fins. Autant s’épargner
la fessée qui ne manquerait pas d’accompagner tout soupçon de désobéissance.
Elle ouvrit la bouche.
« Plus grand ! »
Madame Gorevski enfourna le savon
dans la bouche de Clara et elle en frotta l’intérieur : les dents, le
palais, la langue. Clara eut immédiatement le goût amer et exagérément parfumé
qui vint lui saturer les papilles gustatives.
« Ce sera comme cela à
chaque fois que vous mentirez. Je vous laverai la bouche au savon pour en faire
partir les mensonges. Vous verrez que le savon cela met en
évidence leur amertume ! »
Clara n’osait ni avaler sa
salive, ni la cracher. Quand Madame Gorevski estima qu’elle avait déposé assez
de produit dans la bouche de sa belle-fille, elle reposa le savon.
« Ferme la bouche et avale
ta salive ! Elle n’aura pas très bon goût, mais il faut que ce soit
suffisamment désagréable pour que tu n’aies plus envie de mentir. »
Clara ne se résolvait pas à
avaler la gorgée de salive savonneuse. Une claque sur les fesses l’y
encouragea.
« J’ai dit : avale ! »
Il fallut quatre ou cinq claques
pour que la douleur sur les fesses l’emportât sur le désagrément d’ingérer le
savon. Clara avala, mais des larmes lui montaient aux yeux. Elle eut quelques
haut-le-cœur, mais elle réussit à garder le contrôle de son estomac qui aurait
préféré expulser ce liquide nauséabond.
« Fais bien attention à ce
qu’il n’y ait pas de salive qui coule de ta bouche. Ce serait la
fessée ! »
Sur cette dernière menace, elle
reporta son attention sur Stanislav.
« A ton tour, mon
garçon ! »
Stanislav fit un pas en arrière.
« Non, attends ! Je ne
mentirai plus. J’ai compris. Ce n’est pas nécessaire. Je …
– Suffit mon garçon. Tu vas avoir
la même punition que Clara pour avoir menti. Après cela, je pense que tu auras
nettement moins envie de recommencer. Ouvre la bouche ! »
Madame Gorevski présenta le
savon.
« Non, non, … »
Mais il n’ouvrait toujours pas la
bouche. Il était facile d’atteindre les limites de la patience de Madame
Gorevski. Elle prit son fils par l’oreille, puis elle la tira vers le bas
l’obligeant à se mettre à genoux. Elle s’assit sur le coin de la baignoire,
puis toujours en le tenant par l’oreille, elle l’obligea à se déplacer sur ses
genoux pour se rapprocher d’elle. Alors elle le coinça entre ses cuisses en les
refermant de chaque côté de son buste.
Les fesses nues de Stanislav
étaient idéalement disposées pour que la main gauche de sa mère entre en
action. Dès la quatrième claque, il ouvrit la bouche pour pousser un cri, ce
qui permit à Madame Gorevski d’y faire entrer le savon. Il serra les dents,
mais cela ne fit qu’augmenter le volume de copeaux de savon qui se déposaient
sur ses dents.
Encore quelques claques sur les
fesses et il dut ouvrir la bouche pour exprimer sa douleur, ce qui permit à
Madame Gorevski de faire pénétrer le savon un peu plus loin. Il
essaya alors de le repousser avec sa langue, y accentuant le dépôt de savon.
C’est quand il commença à cracher que sa mère se fâcha pour de bon.
« Clara, donne-moi ta
brosse, celle qui est là ! »
C’est, munie de la brosse à
chevaux de Clara, que Madame Gorevski poursuivit la fessée. Le bois du dos de
la brosse était plat et large. Madame Gorevski tenait l’instrument bien en main
grâce à son manche ergonomique. Cela en faisait un outil redoutable.
Les hurlements et les pleurs de
Stanislav n’incitaient pas sa mère à s’arrêter. Au contraire !
« C’est l’obéissance qui
rentre, pensait-elle. Je continue pour être certaine que cela restera pour
longtemps dans la tête de mon garçon ! »
La possibilité de mouvement de
Stanislav était très limitée. Il aurait dû forcer sur les cuisses de sa mère
qui l’enserraient, ce qu’il n’osait faire. il esquissa le geste de mettre sa
main en protection.
« Je t’interdis de couvrir
tes fesses avant que je ne t’en donne l’autorisation. Tu vas prendre l’habitude
de me laisser te fesser sans y faire obstacle ! Fais bien attention à ce
que tu fais ! Pose tes deux mains à plat sur mon genou, devant
toi ! »
La brosse reprit sa danse sur les
fesses de Stanislav. Il avait obéi à sa mère. Ses mains trituraient le tissu de
la jupe de sa mère tout en criant sa douleur. Il tenta de remuer les jambes,
mais la douleur que cela provoquait sur ses genoux était insupportable. Seule
sa tête pouvait bouger sans précaution.
Si elle fut intense, la fessée ne
fut pas bien longue. Madame Gorevski posa la brosse et elle présenta le savon
devant les lèvres de Stanislav.
« Ouvre la
bouche ! »
Stanislav écarta ses mâchoires.
Sa mère introduisit le savon dans sa bouche et le frotta consciencieusement
contre toutes les surfaces qui étaient à sa portée. Les nausées Stanislav ne
lui causèrent aucun remord. Il fallait que son fils comprît que les mensonges
ne seraient plus admis et qu’ils se traduiraient par une correction magistrale
dont le savonnage de bouche n’était que le début. Elle se devait d’être
intraitable. Plus vite il aurait compris le risque pris à mentir, plus vite il
y renoncerait.
« N’oublie pas ! Comme
Clara, tu dois avaler ta salive, aussi mauvaise soit-elle ! »
La dose de savon déposée dans la
bouche de Stanislav fut plus importante que celle à laquelle avait eu le droit
Clara. Une conséquence du refus de se laisser faire. Même une fois le savon ôté
de sa bouche, Stanislav avait l’impression qu’il continuait à en mâcher et à en
avaler à pleines gorgées.
Vint le moment où en rajouter
n’aurait plus produit aucun effet. Madame Gorevski déposa son savon.
« Debout, dit-elle à son
fils ! »
Dès qu’il fut sur ses pieds elle
le prit une nouvelle fois par l’oreille.
« En marche, jeune
homme ! Et toi Clara, tu suis ! »
Elle conduisit Stanislav dans le
coin qu’il avait quitté quelques minutes auparavant et elle y replaça son
garçon dans la posture qui avait été la sienne. Clara se mit d’elle-même dans
le sien. Ils ne pouvaient, l’une et l’autre, s’empêcher de remuer les
mâchoires, afin d’avaler leur salive, ce qui leur demandait un effort sans
cesse renouvelé. Ils n’avaient pas d’autre choix que de déglutir quand leur
bouche était pleine, mais cela représentait un effort à chaque goulée.
Madame Gorevski reprit sa place
sur le canapé. De là, elle avait une vue parfaite sur ses deux enfants dans
leur coin. Elle se détendit un petit moment. Elle ressentait une fierté quand
elle pensait à ce qu’elle avait fait pendant la soirée, mais il ne fallait pas
s’arrêter en si bon chemin. Son travail n’était pas encore abouti.
« Clara,
viens-ici ! »
Le tressaillement de sa
belle-fille, au son de sa voix, fut évident. Quand Clara se retourna, elle vit
que sa belle-mère avait la brosse en main. Elle blêmit.
« Non Madame, s’il vous
plait.
– Pas de comédie. A chaque fois
que tu mentiras, tu recevras une grosse fessée. La brosse va m’aider à te faire
comprendre que c’est la dernière fois que tu mens. Je veux que tu regrettes ce
que tu as fait. Plus longtemps tu sentiras les effets de la fessée plus
longtemps tu te rappelleras qu’il est interdit de mentir.
– Pardon Madame, pardon.
– Allons, en place ! »
Malgré l’effroi dans ses yeux,
Clara laissa sa belle-mère la coucher en travers de ses genoux. Elle tremblait
sur ses jambes, mais elle n’envisageait pas de refuser de recevoir la fessée.
Ne plus avoir à supporter son poids fut un soulagement.
Elle laissa sa belle-mère
l’installer afin que ses fesses soient dans une position plus appropriée pour
l’usage de la brosse. Madame Gorevski glissa une main sous le ventre de Clara.
Elle effleurait la toison pubienne de la jeune fille sans y prêter attention.
Puis, elle passa un bras entre les jambes de Clara et glissa sa main dans
l’entrejambe de la jeune fille, jusque sous son ventre. Son avant-bras était
plaqué contre le sexe de Clara, quand elle la souleva légèrement pour la
déplacer à sa convenance.
C’étaient les gestes d’une mère
vis-à-vis de sa petite fille. Son lien d’autorité lui donnait toute légitimité
pour toucher toutes les parties du corps de son enfant, y compris les plus
intimes, du moment qu’il s’agissait de prendre soin de sa fille. De son point
de vue, donner la fessée entrait dans cette catégorie.
Clara, de son côté ne s’était pas
vraiment aperçue de cet attouchement inhabituel. Elle n’avait pas eu
l’impression d’un contact d’une main étrangère sur son sexe. Le geste de sa
belle-mère était naturel : puisqu’il fallait lui donner la fessée, il
était normal de la positionner correctement pour ce faire. Elle n’avait plus
l’impression d’avoir ni espace d’intimité, ni pudeur. Comment revendiquer l’une
ou l’autre quand son sexe nu était posé sur la cuisse d’une autre personne au
regard de laquelle elle offrait ses fesses prêtes pour une prochaine
fessée ?
Clara n’avait qu’une
préoccupation : la correction qu’elle devait recevoir et l’impact du dos
de la brosse dont elle venait de constater l’efficacité sur les fesses de
Stanislav. Les préparatifs de Madame Gorevski tendaient vers ce moment, quand
la brosse s’écraserait pour la première fois sur ses fesses.
Ce moment vint et Clara
s’abandonna à la correction. La brosse était bien aussi redoutable qu’elle
l’avait craint. Elle laissait une empreinte brûlante là où elle était
appliquée. Clara n’avait pas le temps de reprendre son souffle avant que
l’autre fesse l’eût expérimentée à son tour. Elle resta en apnée pendant que
Madame Gorevski lui administra les quatre ou cinq premiers coups de brosse sur
chaque fesse, puis, en reprenant sa respiration, elle ouvrit la voie aux
sanglots et aux cris.
Clara ne savait plus par quels
mouvements désordonnés son corps réagissait à la fessée. Il y eut une courte
pause pendant laquelle Madame Gorevski rajusta sa position pour la remettre en
place, puis la prise devint plus ferme et la fessée reprit.
Quand Clara émergea, la fessée
était terminée. Elle hoquetait, peinant à reprendre son souffle. Madame
Gorevski caressait ses fesses et le bas de son dos.
« Là, là, ma chérie. C’est
fini. Tu as pris une bonne fessée, mais c’était nécessaire. J’espère que tu
n’auras plus jamais envie de mentir. Tu sais maintenant quelle punition
cela entraîne. »
Elle cajola Clara sur ses genoux
encore un petit moment.
« Tu sais, ma grande fille,
ce n’est pas parce que tu dis des mensonges que je ne t’aimerai plus. Tu
resteras ma Clara chérie, mais je te punirai à chaque fois. Et ce sera au moins
aussi sévère que ce soir. Je ne crois pas qu’une seule fessée suffira. Quand on
a pris l’habitude de mentir, c’est difficile de la perdre. Je suis persuadée
que la certitude de recevoir une fessée te fera réfléchir. »
Clara sentait l’attention à son
égard que Madame Gorevski voulait faire passer dans le ton de sa voix et dans
le message qu’elle diffusait. C’était rassurant. Elle serait bien restée là à
se faire consoler, mais sa belle-mère avait d’autres obligations.
« Lève-toi ma grande et
retourne au coin ! Il faut que je m’occupe de ton mari. »
Dans un premier temps, Clara eut
envie de protester, mais elle se reprit. D’une part, elle se doutait qu’il
pouvait y avoir un risque à faire un caprice, et d’autre part si elle laissait
sa place à Stanislav, c’était pour qu’il reçoive la fessée, avec la brosse. Ce
n’était donc pas une position enviable. Elle se dirigea vers le coin. La
culotte retenue à hauteur de ses genoux était toujours aussi gênante pour
marcher. Elle reprit sa position en pénitence avec un soupir prononcé.
« Qu’est-ce que c’est que
cette lamentation Clara ? Dois-je y voir un effet de ta mauvaise
humeur ?
– Oh non Madame.
– Alors que je ne t’entende
plus ! »
Il n’aurait pas été raisonnable
de se faire remarquer une fois de plus. Clara enfonça son nez dans l’angle de
la pièce et elle s’y tint immobile et silencieuse. Elle était cependant toute
ouïe, attentive à ce qui se passait derrière elle.
« Stanislav, c’est à ton
tour. Viens-ici pour recevoir ta fessée ! »
Quand Stanislav fit face à sa
mère, il avait déjà les yeux pleins de larmes. Il savait quels effets sur ses
fesses pouvait faire la brosse que sa mère tenait en main.
« Pardon Maman, dit-il d’une
voix faible et tremblante. Je ne le ferai plus.
– C’est bien pour cela que je
vais te donner la fessée : c’est pour que tu ne le refasses plus. Mais tu
ne seras pardonné qu’après.
– Non Maman, non.
– Me ferais-tu encore un
caprice ? Je sais comment m’en occuper si tu y tiens !
– Non, non ! »
Il y avait de l’angoisse dans sa
voix.
« Alors viens-ici, en
vitesse ! »
Il mit tant d’empressement à
obéir qu’il faillit se prendre les pieds dans son pantalon et s’étaler au
milieu du séjour. Il réussit à se rattraper de justesse avant d’arriver devant
sa mère.
« Fais attention, mon
garçon ! Tu dois t’habituer à te déplacer pantalon et culotte baissés.
Désormais, cela t’arrivera certainement très souvent. »
Tout en faisant ces commentaires,
Madame Gorevski le guida vers son côté droit, puis elle le coucha sur ses
genoux. Stanislav émettait un petit couinement répétitif, preuve de la peur
qu’il avait de ces prochaines minutes.
« Vois-tu, Stanislav, quand
l’un de mes enfants ment, il est sévèrement puni. »
Stanislav réagit vivement à la
première volée de la brosse sur ses fesses. Cela l’avait presque pris par
surprise alors qu’il en avait goûté il y avait très peu de temps. Il eut juste
le temps de reprendre une respiration avant que n’arrive la deuxième série.
Madame Gorevski nota tout de
suite l’efficacité de la punition qu’elle administrait. La courte expérience
acquise lorsqu’elle avait fessé Clara, lui avait appris que le puni qui
recevait une fessée avec la brosse, ne se maîtrisait plus. Elle retenait donc
son fils très étroitement sur ses genoux, lui laissant la place pour gesticuler
sans lui laisser la possibilité de glisser de sa position. Elle l’avait
positionné bien serré contre son ventre et sa main, posée contre le flanc de
Stanislav l’empêchait de se déplacer. Son coude, pesant au milieu du dos,
finissait de le maintenir en place.
Stanislav avait intégré les
exigences de sa mère pendant une fessée. Ses jambes battaient dans le vide,
mais elles ne gênaient pas le déroulement de la fessée en laissant libre accès
à son postérieur. Il laissait ses mains devant lui, à plat sur les coussins du
canapé, bien que l’envie d’en protéger ses fesses le tenaillait. Sa tête qui
oscillait de droite à gauche, ses cris et ses pleurs, rien de tout cela ne
constituait un obstacle à la correction que sa Maman lui administrait.
Il arriva un moment où les
réactions de Stanislav furent moins vives. A moins de déplacer l’application de
la brosse à un terrain encore vierge, le haut des cuisses par exemple, Madame
Gorevski comprit qu’elle était arrivée au maximum de ce qu’elle pouvait
obtenir, même avec son redoutable instrument auxiliaire. Elle ne voulut pas
aller plus loin. Cette fessée, à l’évidence, avait fait impression. Il fallait
garder des marges de sévérité pour d’autres infractions plus graves.
Elle posa la brosse à côté d’elle
et elle posa sa main sur les fesses de son fils.
« Quelle chaleur ! Je
comprends qu’il ait hésité à venir tâter de la brosse. Quelle bonne punition
j’ai réussi à lui donner ! Il fera ce qu’il faut pour éviter d’y revenir
dans les jours prochains. Je vais avoir un grand garçon bien sage »
Elle réfléchit un moment, puis elle
rectifia sa formulation.
« Je vais avoir deux enfants
très sages pendant au moins deux ou trois jours ! »
Puis elle songea que cela ne les
empêcherait certainement pas de recevoir une ou deux fessées, mais sans doute
pour d’autres raisons.
Avez-vous déjà croisé Clara au fil de vos lectures ?
Certainement ! Rappelez-vous, c'était au détour des aventures d'Axel : la première apparition de Clara
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 2
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux, mais si vous le souhaitez, vous pouvez relire l'épisode précédent : le chapitre 2
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerMadame Gorevski prend, cette fois, définitivement l'ascendant. Leur imposer la honte d'une marche ridicule entravée par leurs vêtements, leur passer la bouche au savon pour les guérir à tout jamais de l'envie de mentir, les obliger à s'y résoudre lui assure très vraisemblablement définitivement la "victoire".
Reste que Clara se plie beaucoup plus vite que Stanislav aux exigences de sa belle-mère. Mieux vaut faire contre mauvaise fortune bon cœur puisque, très vite, elle a réalisé qu'il faudrait de toute façon qu'elle en passe par là.
Stanislav, lui, a encore des velléités de révolte instinctives que sa mère se fait un plaisir et un devoir de mater.
Ils n'ont plus intérêt, l'un comme l'autre, à broncher.
À bientôt.
FF