« Presque vingt heures et ce
petit chameau n’est pas encore rentré ! Où est-il encore
resté ? »
Elle jeta un œil à Clara qui se
tenait sagement au coin, lui tournant le dos et montrant ses fesses encore bien
rougies.
« De ce côté-là, pas de
risque de désobéissance, pensa-t-elle ! »
Elle prit son téléphone portable
dans son sac à main. Le numéro de son fils était enregistré parmi les favoris.
Pas besoin de le chercher. Stanislav ne décrocha pas. Cela mit sa mère de
mauvaise humeur. Elle lui laissa un message lui demandant de la rappeler séance
tenante.
« Il ne perd rien pour attendre,
pesta Madame Gorevski. »
Elle était furieuse de cette
nouvelle désobéissance. Le moment de grâce qu’elle avait ressenti après avoir
mis Clara au coin, était terminé.
Moins de cinq minutes plus tard,
le téléphone sonnait.
« Maman, que se
passe-t-il ?
– Comment ça que se
passe-t-il ? Ne t’avais-je pas demandé d’être rentré chez toi à dix-neuf
heures trente ? Quelle heure est-il ?
– Oui, je sais, il est presque
vingt heures, mais j’ai été retardé.
– Où es-tu ?
– Oh, je suis dans le bus,
j’arrive !
– Dans le bus ? Qu’est-ce
que c’est que ce bruit que j’entends derrière toi ? Cela ne ressemble pas
à un bus !
– Oh, ce bruit, c’est …
– Attention Stanislav. Tu
t’enfonces dans le mensonge. Où es-tu ? »
Il y eut un petit moment de
silence. Puis Stanislav avoua.
« Je me suis arrêté faire
des courses. Je suis dans un magasin, mais j’arrive tout de suite. Cinq
minutes.
– Stanislav, ne me prends pas
pour une idiote. Je sais reconnaître le bruit d’un bar. Ce n’est pas dans un
magasin que tu es. C’est dans un bar. Ose me dire le contraire ! »
Il y eut un nouveau silence.
« Non, Maman. C’est vrai.
– Nous reparlerons de ce double
mensonge. Je trouve que ça devient une habitude. Tu rentres à l’instant. Je te
donne cinq minutes.
– Mais je n’y arriverais pas, je
n’ai pas le temps.
– Ce n’est pas mon problème. Tu
n’as qu’à courir. »
Madame Gorevski raccrocha. Elle
consulta sa montre.
« Je lui conseille d’être à
l’heure. »
Il n’y avait pas tellement plus
de cinq minutes que Madame Gorevski avait raccroché, quand une clé tourna dans
la serrure. C’est un Stanislav essoufflé qui entra chez lui. Sa mère
l’attendait derrière la porte.
« Ôte ton manteau et tes
chaussures ! Nous avons à parler. »
A peine Stanislav avait-il enfilé
ses chaussons, que sa mère le prit par l’oreille. Elle l’entraîna immédiatement
à sa suite.
« Aïe, mais que
fais-tu ? Aïe tu me fais mal ! Aïe, attends je vais
t’expliquer ! »
Ils étaient arrivés devant le
canapé. En s’asseyant, Madame Gorevski déboucha la vue sur Clara qui patientait
au coin et que son mari n’avait pas aperçue en entrant. Stanislav en resta
bouche bée. Clara n’osait pas bouger mais on voyait aux contractions qui
parcouraient ses jambes et ses épaules, que cela lui demandait un effort de
volonté.
« Mais que se
passe-t-il ? »
Il restait pétrifié et ce n’est
que quand sa mère eut débouclé sa ceinture qu’il réagit en posant ses mains sur
le bouton qui retenait son pantalon autour de sa taille.
« Non, attends !
– Stanislav, tu vas recevoir une
fessée. C’est pourquoi je te baisse le pantalon. Ne t’inquiète pas, la culotte
va suivre.
– Mais je suis trop grand, tu ne
peux pas.
– Trop grand ? Regarde
Clara. Elle a le même âge que toi et je viens de lui donner une fessée après
qu’elle en ait pris une au travail. Trop grand, dis-tu ? Encore
faudrait-il que tu te comportes comme une personne qui a ton âge. Tu es
incapable de tenir un engagement, tu mens effrontément, tout cela n’est que
comportement de petit garçon. Je vais donc te punir comme on punit un petit
garçon : une bonne fessée déculottée !
– Mais, mais …
– Enlève tes mains de
là ! »
Madame Gorevski était vraiment en
colère. Elle en montrait tous les signes et sa voix véhiculait une énergie qui
fit reculer Stanislav. Il avait l’habitude de céder quand sa mère se fâchait.
Un reliquat d’attitude apprise dans son enfance mais dont il ne s’était jamais
débarrassé. Cette fois-ci ne fit donc pas exception. Il écarta ses mains.
Sa mère n’hésita pas. Elle
déboutonna le pantalon et dans le même geste, elle descendit la fermeture
éclair de la braguette. Puis, elle attira son fils entre ses jambes, lui
faisant perdre l’équilibre. Il tomba à plat-ventre sur le genou gauche de sa
mère. Madame Gorevski procédait dans l’ordre. Elle fit passer le bras gauche de
son fils derrière son dos, puis elle plaqua son garçon contre son flanc. Enfin
elle se saisit du bras droit qu’elle replia dans le dos de Stanislav, en le
remontant le plus haut possible. Il chercha à se libérer de la prise dans
laquelle le tenait sa mère. En tirant un peu vers le bras, elle l’immobilisa complètement.
« Aïe, aïe, j’ai mal au
bras !
– Cesse de gigoter et je ne
serais plus obligée de te tordre le bras ! »
Stanislav ne bougeait plus. Il
émit cependant un grognement quand sa mère entreprit de lui baisser le
pantalon.
« Non, non, attend. Je vais
t’expliquer. Ce n’est pas de ma faute.
– Que voilà une antienne que j’ai
entendu je ne sais combien de fois. Ce n’est jamais de ta faute. Tu as été
victime des circonstances. Je peux de promettre que la fessée que tu vas
recevoir ne devra rien aux circonstances. »
Tout en le grondant, elle avait
fait glisser le pantalon qui était descendu jusqu’aux genoux. Il avait fallu
insister un peu pour vaincre les frottements du tissu coincé sous le poids de
Stanislav, mais en prenant son temps, en en gagnant centimètre par centimètre,
le pantalon avait fini par céder. Un dernier effort et il passa les genoux.
Madame Gorevski l’abandonna quand il fut à la hauteur des mollets de son
garçon.
Sans perdre une seconde, elle
saisit l’élastique de la culotte. Elle commença, en baissant l’arrière de la
culotte par l’élastique, par retourner le sous-vêtement et dévoiler les fesses
de son garçon. La culotte était encore retenue sous le ventre.
« Non, Maman, s’il te plait,
pas la culotte !
– Il faudra t’y faire, mon
garçon. Toi, comme Clara, vous serez désormais déculottés quand j’aurais à vous
fesser. Tu verras que d’avoir la culotte baissée augmente grandement
l’efficacité d’une fessée. On s’en sent bien mieux puni quand on doit exposer
ses fesses nues à la vue de qui assiste à la fessée. Sans compter qu’une claque
donnée sur la peau nue, produit une cuisson plus forte que si une culotte en
amorti la rigueur. »
Stanislav tenta de se plaquer
contre le canapé pour gêner la descente de sa culotte. Cela ne fit que retarder
de quelques secondes le moment où le tissu, aidé par la main de Madame Gorevski
qu’elle avait insérée sous le bas-ventre de son fils, glissa entre son ventre
et les coussins sur lesquels elle était assise.
Stanislav serra ses jambes l’une
contre l’autre. C’était bien inutile. Cela ne gêna pas le passage de la
culotte. Madame Gorevski l’y aida en insérant son pouce entre les deux jambes,
là où cela ne coulissait pas assez vite. C’est quand sa mère laissa la culotte
à mi-cuisses que Stanislav s’aperçut qu’il avait perdu ce combat. Là où était
le sous-vêtement, il ne pouvait plus constituer un obstacle à la correction qui
s’annonçait.
« Quel cinéma ! Je n’ai
pas l’intention que tu tentes de m’empêcher de te baisser la culotte lorsque je
l’aurai décidé, comme tu viens de le faire. Nous en reparlerons ! »
Madame Gorevski remonta la
chemise de Stanislav qui lui descendait à mi-fesses. Elle la glissa sous le
bras de son fils.
« Ainsi, elle ne risque pas
de retomber.
– Non, pardon Maman. Je ne le
ferai plus. Je t’obéirai, mais pas la fessée.
– J’ai bien peur, mon garçon que
ces résolutions viennent trop tard. D’ailleurs, afin qu’elles durent, je vais
m’employer à les renforcer. Maintenant c’est l’heure de la fessée.
– Non ! »
Le cri de Stanislav se prolongea
jusqu’à ce que la première claque éclatât sur ses fesses. Après une bonne
vingtaine de coups, alternativement réparties sur chaque fesse, Madame Gorevski
insista au même endroit jusqu’à ce que les plaintes de son fils montent dans
les aigus et que sa voix se brise. Puis elle en fit autant de l’autre côté,
obtenant le même résultat. Alors, elle changeait d’endroit et elle
recommençait.
Quand Madame Gorevski estima que
son fils avait reçu une punition appropriée, elle mit fin à la fessée. Aussitôt
elle ressenti la cuisson sur la paume de sa main. C’était loin d’être anodin.
Cela lui donnait une petite idée de ce que devait ressentir Stanislav. Elle
trouva cela assez juste que la fesseuse soit elle aussi impactée quand elle
donnait une fessée. Après tout, si on en était arrivé à une si radicale
nécessité, c’est également parce qu’elle avait été défaillante. Il s’agissait
de réparer cette erreur au plus tôt et que cela provoque une cuisson sur sa
main ne pouvait être vu comme une injustice. Au contraire, cela lui rappelait
sa responsabilité passée et actuelle dans la situation.
« Tout de même, cela limite
la sévérité des fessées que je pourrai donner à mes deux gredins. Je crains
d’hésiter à donner une fessée plus rigoureuse si cela me fait trop mal à la
main. Il faudra que je réfléchisse à quel instrument je pourrais utiliser pour
prendre le relais. »
Cela la laissa songeuse. C’était
la première fois où elle envisageait aussi sérieusement de s’investir dans
l’éducation de son enfant. Non, de ses deux enfants. Il est temps que Stanislav
aille rejoindre Clara.
« Stanislav, il y a un autre
coin de libre. Va t’y poster ! Comme Clara ! »
Elle surveilla l’installation de
son fils dans son lieu de pénitence. Elle ressentait une réelle plénitude,
celle qu’engendre la certitude du travail bien fait. Elle sourit à la vue de
son fils adoptant la posture d’un enfant puni, indifférent à l’humiliation de
s’y tenir la culotte baissée. Indifférent, ce n’était pas sûr. Mais il
préférait certainement cette entorse à sa pudeur plutôt que de risquer une nouvelle
fessée.
« J’ai donc fait impression
avec cette première correction. Nous sommes donc sur la bonne voie,
conclut-elle. »
Stanislav mit un petit moment à
retrouver ses esprits. Il dut attendre que les élancements dus à la cuisson de
ses fesses, se fassent un peu moins présents. Il avait obéi à l’ordre de sa
mère d’aller se mettre au coin sans y réfléchir, comme si c’était une suite
naturelle à la fessée qu’elle lui avait administrée.
Il avait du mal à analyser ses
sentiments après une telle correction. Cette séance sur les genoux de sa mère
avait été très humiliante et très douloureuse. Il n’avait jamais eu autant
honte de sa vie que quand sa mère avait commencé à le déculotter. Pour rien au
monde, il ne souhaitait se retrouver une nouvelle fois dans cette situation.
Pourtant il n’avait aucun doute, maintenant que sa mère avait inauguré la
méthode, qu’elle n’hésiterait plus à lui administrer une nouvelle fessée. Il
connaissant l’obstination de sa mère quand elle avait pris une résolution. En
matière de punition, il en serait comme pour d’autres sujets.
Sa mère avait raison : être
au coin était le moment idéal pour réfléchir à ce qui l’y avait amené. Le
sentiment d’être puni, renforcé par la douleur qui irradiait ses fesses,
focalisait son attention sur la correction et ses conséquences.
Stanislav n’avait jamais vraiment
reçu de fessée. Jamais par sa mère, elle était bien trop occupée par son
activité professionnelle et elle avait peu de temps à lui consacrer. Le
quotidien avait été confié à la bonne quand il était petit. Elle grondait, mais
ne sévissait jamais, situation dont il avait profité sans vergogne. Il se
rappelait vaguement qu’elle lui avait donné, une fois, une claque sur les
fesses nues, en sortant du bain, un jour où il avait fait un caprice. Par la
suite, il avait passé toute sa scolarité en pension où les Frères qui la
tenaient, étaient sévères, mais ne recourraient pas aux châtiments corporels.
Les confrontations avec sa mère
avaient été peu nombreuses. Sans se départir de ses manières de cheffe
d’entreprise, elle lui signalait, son désappointement face à l’attitude qui
avait amené son fils devant elle et généralement elle se contentait de
promesses d’amendement. Jamais elle n’avait vérifié que ces engagements étaient
tenus. Il avait plus l’impression de figurer dans les effectifs de son
entreprise, que d’être son fils.
Stanislav n’avait jamais été un
délinquant en puissance. Ses désobéissances consistaient à faire des bêtises
d’enfant sans grave conséquence. Il n’avait pas eu une enfance difficile,
plutôt solitaire. Il était assez transparent et ne se faisait que peu remarquer
ni en bien, ni en mal. Il avait surtout manqué de personnes qui portaient
véritablement attention à lui.
La réaction de sa mère l’avait
pris complètement au dépourvu. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’implique
réellement dans l’incident concernant Clara. S’il avait désigné sa mère quand
il avait été contacté par Madame André, c’est qu’il comptait qu’elle règle le
problème avec ses méthodes habituelles : soit utiliser sa force de
négociation auprès de la responsable du magasin, soit trouver une autre
situation à Clara au cas où elle aurait été renvoyée. Ses relations devaient le
lui permettre.
Cela avait été un choc quand il
avait aperçu Clara se tenant au coin, les fesses dévoilées. Il n’avait pas eu
le temps d’en tirer des conclusions avant d’être entraîné, lui-même, dans le
tourbillon. Il ne se rappelait pas la dernière fois où il s’était retrouvé
déshabillé, même partiellement, devant sa mère. Elle n’avait pas dû voir ses
fesses nues depuis la dernière fois où elle lui avait changé sa couche, si tant
est qu’elle l’ait fait une fois.
Pourtant, contempler les fesses
et les organes sexuels de son fils, n’avait pas semblé la troubler le moins du
monde. Elle l’avait déculotté comme si c’était la chose la plus naturelle du
monde qu’avait à faire une mère à l’égard de son fils alors qu’il avait presque
trente ans. Stanislav se rendait compte, maintenant, qu’il n’avait pas eu le
temps de s’en offusquer tant l’assurance de sa mère démontrait sa légitimité à
exposer les parties intimes de son fils pour le punir.
Stanislav n’avait pas su, ni pu,
s’y opposer. L’autorité de sa mère à laquelle il avait cédé toute sa vie, avait
tout emporté. Sa tentative pour l’empêcher de lui baisser la culotte, avait été
faite sans conviction. Ses protestations ressemblaient à celles d’un enfant
face à l’inéluctabilité d’une fessée déculottée projetée par un adulte, et non
à la ferme opposition qu’un adulte aurait certainement déployée.
Il n’avait pas osé, ni même pensé
à empêcher sa mère d’arriver à ses fins en utilisant la vigueur physique d’un
jeune homme en pleine force de l’âge, face à une femme d’âge mûr. Cette idée
était totalement exclue, compte tenu de l’ascendant que sa mère avait sur lui.
Dans sa tête, comme dans celle de sa mère, il n’y avait aucun doute :
puisqu’elle avait décidé qu’il devait être puni, c’est que la punition était
légitime, puisqu’elle avait choisi de lui donner une fessée déculottée, c’est
la fessée déculottée était la méthode appropriée. Il n’y avait rien à y redire.
Arriver à cette conclusion
soulagea grandement Stanislav. Sa mère n’avait fait que son devoir de mère, il
n’y avait pas à s’en plaindre, même si la cuisson persistante de ses fesses
aurait pu faire penser le contraire et même si c’était la première fois qu’elle
allait, sur ce sujet, au bout de ses obligations maternelles. Cela avait pris
un plus de vingt-neuf ans.
Pour le déculotter et le fesser,
elle lui avait imposé un contact physique, ce qui était une sensation nouvelle
pour lui et certainement également pour elle. Jusqu’alors, c’est à peine s’ils
s’effleuraient du bout des doigts. Là, les mains de sa mère avaient touché sa
peau nue jusque dans son intimité dans laquelle avait pénétré résolument. Elle
avait serré son corps contre le sien, pour le maintenir en place, en une
étreinte des plus étroites.
Il se surprit lui-même à trouver
cette nouvelle donne satisfaisante. Même en creusant ou plus profond de ses
sentiments, il ne trouvait aucun ressentiment vis-à-vis de sa mère. Au
contraire, il se sentait apaisé. Il avait conscience d’être passé à une
nouvelle étape de ses relations avec sa mère. Plus d’attention, plus de
proximité, plus d’exigence … autant de rapports qu’il n’avait jamais connu
auparavant et qui ouvraient la porte à un nouveau monde.
Ce nouvel univers laissait
également place à une foule de questions aujourd’hui sans réponse. Il était
assez facile de se tenir au coin après cette monumentale fessée. Cela
permettait de ne pas avoir à croiser le regard ni de sa mère, ni de sa femme.
Comment se comporter quand il faudra revenir dans univers relationnel habituel
afin de ne pas lire, dans les yeux de ses interlocuteurs, les images du petit
garçon déculotté et fessé qu’il était ?
Sa mère avait évoqué de futures
fessées. Cela l’inquiétait. Etait-ce une hypothèse d’école ? La fessée
allait-elle devenir une habitude familiale ? Stanislav avait l’impression
de détenir la réponse à ces questions. Il allait falloir s’y habituer.
Sa mère y recourrait-elle dans les
grandes occasions ou pour tous les manquements aussi minimes soient-ils ?
Il n’était alors pas difficile de se rendre compte que les situations qui
pouvaient justifier une fessée pourraient être très nombreuses. Pouvait-il
accepter d’être régulièrement déculotté et fessé ? Aurait-il son mot à
dire ? Lui demanderait-on son avis ? Rien n’était moins sûr s’il en
jugeait par ce qui venait de se passer.
Ne valait-il pas mieux accepter
les événements comme ils se présenteraient ? Si c’était la fessé, va pour
la fessée. Il ne doutait pas un instant que les décisions que prendrait sa mère
seraient les bonnes. Elle ne rechercherait, comme elle l’avait fait jusqu’à
maintenant, que son bien. Stanislav préférait que cela se fît avec des marques
d’affection, même si elles résultaient d’une fessée.
Il se sentit beaucoup plus
détendu une fois sa résolution prise.
Madame Gorevski regardait Clara
et Stanislav qui, prenant garde à ne pas bouger, lui exposaient leurs fesses.
Si ce n’était leur corps d’adulte, on aurait pu les prendre pour des enfants.
Ils se comportaient comme deux punis ce qui correspondait tout à fait à ce
qu’elle attendait.
Son sentiment de devoir accompli
la remplissait d’aise. Pour la première fois depuis bien longtemps, peut-être
depuis qu’elle était mère, elle se sentait à l’aise dans un rôle parental. Elle
avait l’impression de l’occuper pleinement et de voir ses deux enfants réagir positivement aux décisions qu’elle avait prise à leur égard. Cela en valait la
peine.
Son plaisir était cependant
tempéré par le regret de ne pas avoir utilisé la fessée plus tôt, autant pour
l’éducation de son fils que pour celle de sa belle-fille.
« Bon, se dit-elle, il va
falloir rattraper le temps perdu. Je vais m’y employer. »
La séquence punitive n’en était
qu’au milieu du gué. Il n’était pas question d’aller jusqu’au bout, aussi
mignons qu’étaient ses deux chéris alors qu’ils étaient au piquet.
Madame Gorevski fit un tour dans
la salle de bains. Tout ce dont elle avait besoin s’y trouvait. Il était temps
de passer à la suite.
Avez-vous déjà croisé Clara au fil de vos lectures ?
Certainement ! Rappelez-vous, c'était au détour des aventures d'Axel : la première apparition de Clara
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux
Et Madame Gorevski ? Elle aussi ! Voici la première fois où vous l'avez croisée : chambre chez l'habitante - chapitre 47
Et ce récit a un premier chapitre dont Clara est un des personnages principaux
La suite ?
Il est publié, le chapitre 3 !
Un commentaire ?
Il ne vous reste plus qu'à donner votre avis, à nous dire ce que vous en pensez, à nous raconter les situations analogues que vous avez rencontrées. N'oubliez pas que ce blog est une oeuvre collective.
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerQuel pugilat !
"La jeunesse arrogante et la maturité triomphante": ainsi pourrait-on sous-titrer votre récit.
Les fessées Mères-fils sont toujours émouvantes pour moi.
Symboliquement, le féminin y triomphe du masculin, ce qui donne une image atypique de la société où c'est l'homme qui dirige en majorité.
Une revanche ? un juste retour des choses ? Qui pourrait le dire. Ou tout simplement la nécessité de définir la place de chacun.
Dans le cas de la fessée Mère-fille, la mère avance déjà en terrain connu. Elles sont sur le même plan. Belle Maman garde la haute main dans les deux cas. Et c'est surtout ce qui importe le plus.
Amicalement. Peter.
Bonjour JLG et Peter... et tout le monde !
RépondreSupprimerEt voilà ce qu'il en coûte de raconter des bobards! Stanislas ne trinque pas qu'au bar, ça continue à la maison où ça barde !
Préparer l'administration d'une fessée dans les règle est un combat de tous les instants. La description précise de la mise en position et du déculottage du puni que maman exécute, étape par étape, "centimètre par centimètre", avec détermination et méthode, en est la preuve.
Mais au final les mères comme ont toujours raison, les belle mère aussi. Madame Gorevski a raison de son fils et après s'être occupée de sa belle fille, lui administre la correction méritée.
Etonnante, mais pertinente réflexion sur la responsabilité de la mère quant au comportement de son fils qu'elle estime avoir mal éduqué pour se trouver obligée de le corriger à son âge. Correction à double sens. Elle est elle même "punie par où elle a fessé"... la paume de sa main douloureuse. L'analyse du ressenti et du passé du jeune homme laisse à penser qu'elle n'a pas toujours été à la hauteur de ses responsabilités éducatives. A la recherche du temps perdu, ce qui n'a pas été fait, reste à faire.
JLG laisse peu de doute sur la suite, logique... Gageons que le passage dans la salle de bain devrait permettre à Madame, davantage de sévérité sans plus se faire mal à la main. Il y aurait bien de la brosse dans l'air... à double face, et double emploi. Brosse à cheveux et brosse... à reluire les derrières!
Amicalement
Ramina
Bonjour à tous,
SupprimerIl en va ainsi de la sévérité maternelle. La belle-fille, le fils, il n'y a aucune raison de faire une exception.
Ne trouvez-vous pas que les remords de Madame Gorevski sont justifiés et qu'il semble normal qu'elle cherche à réparer les insuffisances de l'éducation qu'elle a prodiguée à ses enfants et à leurs conjoints ?
La réussite professionnelle ne dédouane pas de toutes ses responsabilités maternelles.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerQue cette fessée maternelle est menée de main de maître! Et comme le "discours" qui la précède sonne juste et met bien les points sur les i!
De la rébellion primitive, ce jeune homme transmigre vers l'acceptation et la reconnaissance, après un long cheminement intérieur, du bien-fondé de cette punition et, plus généralement, des méthodes auxquelles sa mère a l'intention de recourir. Et il en éprouve un profond soulagement, le soulagement de celui qui réalise qu'il va être pris en mains et qui doit bien reconnaître, tout au fond de lui-même, qu'il en a besoin. C'est à ce prix seulement qu'il peut se retrouver en harmonie à la fois avec lui-même et avec son entourage.
On vous lit avec infiniment de plaisir.
À bientôt.
FF