samedi 25 mai 2019

La Tatie de Dorothée – chapitre 1


A La Villeneuve sur Horto, petite ville moyenne française entourée d’une campagne agricole, depuis que Tatie Nathalie a montré comment il convenait de punir les adultes désobéissants et que Madame André, la cheffe de magasin du supermarché local, a emboîte le pas, l’usage de la fessée se répand comme une traînée de poudre.
Tout se passe comme si il avait suffi de leur donner l’exemple pour que des parents, des sœurs, des responsables en tout genre ou même des voisins adoptent cette méthode si efficace. La plupart des corrections sont, bien entendu, administrée au domicile des punis. Mais, peu à peu, voir un ou une adulte, culotte baissée, recevant une fessée dans des lieux les plus divers, devient un spectacle commun.
Ce récit est l’histoire de quelques-unes des personnes qui se sont retrouvées soumises à ce régime disciplinaire, pour leur plus grand bien et celui de leur entourage.

Dorothée s’était tenue silencieuse pendant tout le trajet qui la ramenait chez elle. Jacqueline à côté d’elle en avait fait autant. Elle se concentrait sur la conduite de la voiture. Dorothée avait eu du mal à rassembler ses idées en un tout cohérent. La journée qui allait vers sa fin avait été riche en changements dont elle ne mesurait pas encore l’ampleur.


Son petit boulot tranquille au supermarché se révélait beaucoup plus impliquant que ce qu’elle avait escompté. Elle avait eu vent des fessées que les deux voleurs avaient reçues. Cette nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre le premier matin de leur arrivée. Comme les autres, elle avait trouvé que ça leur faisait une leçon salutaire. Elle avait trouvé amusant de les voir mis au piquet, les mains sur la tête, culotte baissée. Elle s’était permis quelques remarques ironiques en passant à proximité alors que l’autorité de Madame André leur imposait d’exposer leurs fesses nues.
Dans un premier temps, elle avait été interloquée quand de jeunes collègues avaient été soumis à la même punition le lendemain. Puis elle s’était dit que cela leur mettrait du plomb dans la tête. Leur relatif jeune âge justifiait le recours à un tel châtiment. Elle ne s’était pas sentie concernée. Toutefois, elle avait bien remarqué que les moqueries envers les punis avaient disparues. A partir de ce moment, il avait régné une atmosphère d’inquiétude qui avait amené chacun à être plus concentré sur son travail.
Quand elle avait compris que Madame Bourgeois avait l’intention de la déculotter, qui plus est en public, elle s’était insurgée. Son âge, croyait-elle, la mettait à l’abri d’une punition aussi infantile. Sa résistance avait été vaine. Au contraire, elle avait justifié une deuxième fessée, administrée avec une règle. Ce qui l’avait amenée à choisir l’obéissance plutôt que de risquer un nouveau châtiment.
L’autorité de Madame André l’avait obligée à accepter une fessée de sa logeuse, Jacqueline, mais il n’était pas question que cela continue. Elle devait reconnaître que es griefs de cette dernière à son encontre étaient justifiés. Il faudrait qu’elle s’améliore sur les questions de rangement. Elle était prête à cette concession. Mais elle devait mettre les choses au clair tout de suite : elle ne se soumettrait pas à une autre fessée de Jacqueline. Quant à cette appellation de Tatie Jacqueline, il était hors de question qu’elle l’utilise.

Dorothée décida de passer à l’offensive quand elles furent toutes deux arrivées sur le pallier, devant la porte de leur appartement. C’était un endroit adéquat, un espace public où peu de monde passait. Il donc était possible d’avoir une discussion où l’emploi de mots comme « fessée » ou « punition » ne seraient pas entendus par des oreilles indiscrètes. Dorothée voulait que la mise au point ait lieu avant qu’elles ne pénètrent dans leur espace privé commun.
Elle ne se sentait pourtant pas tout à fait à l’aise pour aborder ces questions sur un plan d’égalité avec sa logeuse. Elle ne se sentait plus totalement adulte depuis que sa tenue avait été revue par Madame André. Elle avait pleinement conscience de l’absence de culotte sous sa jupe. Que son sous-vêtement soit dans la poche de Jacqueline, n’arrangeait pas les choses. Elle avait l’impression que cela créait un déséquilibre entre elles et l’air froid qui, passant sous sa jupe, lui caressait le postérieur la mettait dans un sentiment d’infériorité lui rappelant sans cesse les fessées qu’elle avait reçues et celles qui lui étaient promises.
Prenant une grande respiration pour se donner du courage, elle lança le sujet alors que Jacqueline mettait la clé dans la serrure de l’appartement.
« Jacqueline, bien entendu tu n’as pas l’intention de … enfin de … je veux dire … donner suite à ce qui s’est passé tout à l’heure ?
– Dorothée, je t’ai dit de m’appeler Tatie Jacqueline. Compte tenu du changement dans nos relations, il ne serait plus convenable que tu m’appelles par mon prénom. Il est préférable que tu marques le respect que tu me dois, en tant que grande personne qui va s’occuper de toi. »
La conversation ne partait pas tout à fait dans le sens que Dorothée voulait.
« Par contre, poursuivit Jacqueline en souriant, je préfère que tu me dises « tu ». Comme tu seras un peu ma petite nièce, il est normal qu’il y ait de la familiarité entre nous.
– Oui Tatie Jacqueline. »
Dorothée préféra, pour l’instant, abandonner ses revendications sur ce terrain. Il serait bien plus facile d’y revenir quand elle aurait obtenu d’être exemptée de fessée.
« Que voulais-tu dire, ma grande ? »
Jacqueline passa sur l’appellation infantilisante. Elle y reviendrait plus tard.
« Je voulais parler de ce que Madame André t’a demandé, enfin tu sais bien … à cause de ce que j’ai fait aujourd’hui, au magasin.
– Ah, tu veux parler de ta colère et des fessées qu’on a dû te donner pour que tu obéisses ?
– Oui, justement. Tu n’as pas l’intention de … enfin ce soir …
– Parle plus clairement. Si tu veux savoir si j’envisage de te fesser, bien sûr que oui ! Tu l’as grandement mérité et je suis certaine que cela te fera le plus grand bien.
– Jacqueline, euh … Tatie Jacqueline, tu n’es a sérieuse ?
– Parce que tu t’étais imaginé que j’aurais pu te dispenser de la fessée ? Il n’en est pas question. Tu en as besoin pour comprendre que ta façon de faire, que ce soit au travail ou à la maison, doit changer. Si je ne suis pas suffisamment sévère, tu ne vas pas apprendre. Je vais donc te donner une bonne fessée ce soir, comme convenu.
– Non, je ne veux pas !
– Oh, je comprends que tu ne veuille pas. Recevoir une fessée n’est pas plaisant du tout, c’est même prévu pour, mais là n’est pas la question. C’est mon devoir de te la donner et je tiens à respecter mes engagements envers Madame André et surtout envers toi. Désormais, tu vas avoir face à toi une personne qui sera attentive à corriger tous tes travers, qu’ils soient petits ou gros. Ce sera moi. Tu vois bien que je dois te donner la fessée et cela commence ce soir.
– Il n’en est pas question. Je refuse !
– Fais bien attention ! Si tu me fais une colère, ce sera la fessée. Je veux dire une autre fessée que tu prendras en plus de celle qui est déjà prévue. Tu arrêtes ce caprice tout de suite. Nous allons rentrer à la maison et je te donnerai la première fessée immédiatement. Ensuite, après un temps au coin, tu iras ranger tes affaires. Tu en auras bien pour toute la soirée.
– Non je ne veux pas ! Je ne me laisserai pas faire !
– Bon, une désobéissance ! Tu as gagné une deuxième fessée. Entre maintenant que je te punisse au plus vite !
– Non, je n’entre pas ! Tu n’as pas le droit ! Tu ne pourras pas m’obliger ! »
Dorothée sentait bien qu’elle se comportait comme une petite fille essayant d’éviter une punition. Son ton était plaintif et ses arguments uniquement défensifs, mais elle n’arrivait pas à en trouver d’autres.
« Mais je n’ai pas l’intention de te demander l’autorisation à chaque fois que j’aurai à te fesser. Et tu me laisseras faire. D’abord parce que tu l’auras mérité et ensuite parce que tu y perdrais et ton travail, et ton toit.
– Euh … mais … pourquoi ?
– Que crois-tu que va dire Madame André quand elle constatera, demain, que le courrier n’est pas signé ? Crois-tu qu’elle va t’accueillir à bras ouverts ? Et moi, maintenant que j’entrevois la possibilité de corriger tous tes défauts, crois-tu que je vais y renoncer ? Tant que je n’avais pas eu de solution, je faisais avec. Mais aujourd’hui, je sais comment faire. Je préfère donc te mettre dehors que de subir plus longtemps tes laisser-aller. A toi de choisir !
– Mais, mais, tu ne … Jacqueline !
– Tatie Jacqueline ! »
La claque partit si vite que Dorothée n’eut pas le temps de l’éviter. La jupe amortit une partie de sa force, mais c’était vexant de se faire reprendre, qui plus est avec une claque sur les fesses.
– Je ne vais pas supporter tes caprices plus longtemps. Tu décides tout de suite si tu te soumets aux fessées que j’ai décidé de t’administrer, quand je l’ai décidé et là où je l’ai décidé. Autrement … tu en connais le prix ! Je reviens dans cinq minutes. Tu me diras ce qu’elle est ta décision. »
Jacqueline rentra dans son appartement et elle referma la porte derrière elle.

Dorothée resta toute bête, à la porte. Elle avait une clé. Elle aurait pu entrer ou sonner pour que Jacqueline, non, Tatie Jacqueline vienne lui ouvrir. Cela n’aurait fait qu’envenimer une situation qu’elle avait l’impression de ne pas maîtriser.
Dans un premier temps, ce fut une réaction de colère : pour qui se prenait-elle ? Elle n’avait pas le droit de faire du chantage comme elle venait de le faire. Jacqueline était une véritable amie et une amie ne se comportait pas comme cela. Et en plus, elle la laissait sur le palier ! Que diraient les voisins s’ils la voyaient là à attendre ? Décidément, Jacqueline ne réfléchissait pas avant de faire quelque chose !
Quand elle eut épuisé cette veine de ressentiment, elle dut regarder plus objectivement la situation. Cette époque-là était révolue. La Jacqueline avec laquelle elle avait noué une amitié n’était plus. Il y avait maintenant Tatie Jacqueline qui entendait bien instaurer un rapport d’autorité et non d’amitié. C’était à elle de savoir si elle acceptait ce changement avec tous ces aspects désagréables, mais également avec des compensations.
Dorothée savait qu’il était difficile de cohabiter avec elle. Elle avait sciemment poussé ses provocations au plus loin qu’elle le pouvait pour pousser Jacqueline à réagir. Cette dernière avait montré son mécontentement, mais elle n’avait jamais fixé de limites à ne pas dépasser. Dorothée savait qu’elle les avait cherchées, chez Jacqueline comme chez les autres personnes avec qui elle avait partagé un appartement et que, jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais trouvé celui ou celle qui les lui imposerait. A chaque fois, son ou sa colocataire avait fini par craquer et la cohabitation avait cessé.
Dorothée ne pouvait pas se permettre de lâcher son travail, au risque de se retrouver à la rue comme cela avait failli se produire la dernière fois où elle avait tout abandonné. A plus de cinquante ans, elle ne se sentait plus l’énergie de tout recommencer. Ce n’était pas un travail difficile et elle aimait bien ce qu’on lui demandait de faire. Elle s’y sentait bien … jusqu’à cette première fessée. Pas volée, soit dit en passant. Non, malgré le risque de punition, il fallait qu’elle reste.
Par-dessus tout, elle ne voulait pas quitter Jacqueline. C’était la première fois qu’elle se sentait autant en confiance avec une autre personne. Et si, de plus, il prenait l’envie à Jacqueline, non, à Tatie Jacqueline d’assumer une stricte autorité …
C’est à ce moment-là que la porte s’ouvrit.
« Es-tu décidée à recevoir ta fessée ? »
Dorothée ne sut pas quoi répondre. Jacqueline lui laissa quelques secondes, puis, en l’absence de réaction, elle passa à l’action. Elle attrapa Dorothée par le bras et elle lui fit faire le pas qui les séparait. Avant qu’elle ait vraiment compris ce qui lui arrivait et sans qu’elle ait décidé de se soumettre à la fessée, elle se retrouva courbée sous le bras de Jacqueline. C’est quand sa jupe fut relevée que Dorothée se rendit compte de l’endroit où elle se trouvait.
« Non, s’il te plait, Jacqueline, pas ici.
– Tatie Jacqueline ! »
La main de Jacqueline visait la peau nue juste en-dessous de la culotte. Elle ne s’arrêta pas avant que les plaintes de Dorothée deviennent désespérées.
« Oui, aïe, … aïe, … oui, Tatie aïe, … Tatie Jacqueline, aïe, … pardon, aïe, … »


tatie donne la fessée déculottée


Quand la fessée prit fin Dorothée ne fit aucun effort pour se dégager de l’étreinte qui la maintenait en place.
« Que voulais-tu me dire ?
– Pas ici la fessée, Tatie Jacqueline, s'il te plait.
– Et pourquoi pas ici ?
– Les voisins, s’ils rentrent, ils vont me voir.
– Oui c’est exact. Et alors ?
– Mais, mais …
– Ils ne vont rien voir que de normal : une grande fille qui reçoit une bonne fessée après avoir fait une colère. Tu ne trouves pas que c’est dans l’ordre des choses ?
– Si Tati, si, mais pas ici.
– Mais, ma chérie, c’est toi qui as choisi le lieu. Tu n’as pas voulu rentrer pour recevoir ta fessée, soit. Ce sera donc sur le palier que tu vas recevoir ta fessée déculottée »
Joignant le geste à la parole, Jacqueline glissa son pouce sous l’élastique de la culotte. Elle n’eut pas le temps de la baisser complètement avant que Dorothée ne rattrape son sous-vêtement, interrompant le déculottage.
« Non, ma culotte !
– Que crois-tu ? Que tu vas pouvoir garder ta culotte quand je te fesserai ? Il n’en est pas question. Je veux que tu saches, quand je te punirai, que tu t’es comportée comme une petite fille désobéissante, à qui, pour lui faire comprendre qu’elle a été vilaine, on baisse la culotte.
– Non, non, s'il te plait !
– Dorothée, lâche cette culotte. Si tu n’ôtes pas immédiatement ta main de là, c’est moi qui le fais, mais alors, j’irai chercher une ceinture pour te donner la fessée. »
Lentement, comme à regret, Dorothée ramena sa main devant elle, laissant libre accès à ses fesses.
« S'il te plait, dit-elle faiblement. »
La résignation s’entendait dans la voix. Sans tenir compte de cette dernière supplique, Jacqueline baissa la culotte de Dorothée, puis elle commença à la fesser. Elle n’hésitait pas. Les claques résonnaient sur les fesses de Dorothée. Jacqueline avait compris comment provoquer une intense cuisson en un temps très court. Dorothée gémissait à chaque fois que la main atterrissait sur son postérieur. Elle avait adopté un mouvement du bassin qui se tortillait sous le bras de Jacqueline, mais il ne l’empêchait de trouver sa cible.
Jacqueline éprouvait un réel soulagement. Elle était enfin certaine qu’elle disposait d’un moyen pour faire changer du tout au tout le comportement et les habitudes de Dorothée. Jusqu’à ce qu’elle déculotte sa colocataire, elle avait craint que celle-ci ne l’accepte pas et qu’il faille aller jusqu’à la rupture, ce dont elle n’avait aucune envie. Elle avait joué son va-tout en menaçant Dorothée de la mettre à la porte. Serait-elle allée jusqu’au bout ? L’aurait-elle mise dehors ? Pas sans regret.
« Inutile de se poser la question, se dit-elle. Cette funeste possibilité est derrière nous. Je n’aurais pas à répondre à cette question. »
Elle redoubla la vigueur de la fessée, voyant, avec une satisfaction certaine, les fesses de Dorothée rougir à vue d’œil au fur et à mesure que sa main marquait son territoire.
Elle nota que Dorothée ne faisait plus rien, malgré la brûlure grandissante sur ses fesses, pour s’opposer à sa punition. C’était la deuxième fois et elle aurait encore l’occasion, d’ici la fin de la soirée, de confirmer sa légitimité à la punir en soumettant Dorothée à deux nouvelles fessées. Ensuite, l’habitude serait prise, les nouvelles relations établies. Plus rien ne viendrait mettre obstacle à l’administration des punitions dont Dorothée avait besoin.

Quand elle releva sa nouvelle nièce, Jacqueline crut se trouver en présence d’une petite fille fraîchement punie. Dorothée s’était redressée. Elle pleurait en frottant ses yeux de ses deux poings fermés. Puis elle porta une main à ses fesses, soulevant sa jupe sans prendre garde à ce qu’elle exposait de nouveau dans ce lieu semi-public.
« Non, gronda Tatie Jacqueline, on ne frotte pas ses fesses ! Je veux que tu en sentes la cuisson le plus longtemps possible pour que tu te rappelles combien tu as été méchante et comment je t’en ai punie. »
Une claque sur les fesses souligna cet ordre. Dorothée poussa un cri, mais elle enleva sa main.
« Bien, pensa Jacqueline, Dorothée prend d’excellentes habitudes. Il faut cependant qu’elle regrette d’avoir fait cette colère. »
Jacqueline ne réfléchit pas bien longtemps. Elle sut ce qu’elle devait faire.
« Viens-ici, dit-elle en prenant Dorothée par l’oreille. »
Elle conduisit sa toute récente pupille ans un coin du palier, tout près de la porte de son appartement. Elle plaça le nez de Dorothée bien dans l’angle que formaient deux murs.
« Croise tes bras dans ton dos et relève ta jupe, comme tu le faisais si bien dans le bureau de Madame André.
– Mais, je ne peux pas rester … »
Sa phrase fut interrompue par une claque magistrale sur ses fesses qui déclencha un grand cri, puis des sanglots qu’elle n’arrivait pas à contenir.
« Quand je te mettrai au coin, je ne veux pas t’entendre ! Je te donne trente secondes pour faire silence. »
Il était visible que Dorothée faisait des efforts importants pour étouffer ses pleurs. En à peine plus de trente secondes elle y était arrivés. Les sanglots résiduels qui soulevaient sa poitrine sporadiquement, étaient silencieux.
« Si tu t’inquiètes que les voisins puissent te voir dans cette tenue, tu as parfaitement raison. Je vais te laisser là, dans cette position, pendant trente minutes. Il y a donc de fortes chances qu’ils arrivent durant ce temps. Je leur expliquerais ce qui se passe. Connaissant Flavine, je serai surprise qu’elle trouve à y redire. Nous verrons bien. »
Dorothée émit un nouveau gémissement que Jacqueline réprima d’une claque sur les fesses nues de Dorothée.
« Tu restes là sans bouger et en silence, même si les voisins arrivent. Je n’hésiterai pas à te fesser en peur présence. »
Dorothée se raidit. Il s’agissait de ne plus bouger. Jacqueline sourit amusée de l’obéissance à laquelle se conformait Dorothée. Elle rentra dans son appartement, laissant la porte entrouverte. Ainsi, elle pourrait vérifier si le silence qu’elle avait imposé à Dorothée était bien respecté.

Dorothée était consternée. Une demi-heure ! Il fallait rester au coin pendant une demi-heure ! Evidemment, ce n’était pas certain, mais il y avait de grandes chances que les voisins regagnent leur appartement pendant ce temps. A moins qu’ils n’aient un rendez-vous prévu en début de soirée, c’était assez probable qu’ils surgissent de l’ascenseur d’une minute à l’autre. C’était leur heure, à quelques choses près.
Il était impossible qu’ils ne la voient pas. Rien ne la dissimulerait à leur regard dès qu’ils poseraient un pied sur le palier. Immanquablement ils seraient attirés par le tableau qu’elle constituait dans le coin, immobile, sans culotte, exposant ses fesses nues.
Ils ne pourraient se tromper sur le sens à donner à la posture que Tatie Jacqueline lui avait fait adopter. Il s’agissait d’une punition, les conséquences d’une fessée déculottée, ce qui serait confirmé, s’ils n’arrivaient pas trop tard, par les marques rougies sur ses fesses. S’il lui serait impossible de s’expliquer par elle-même, compte tenu du silence qui lui était imposé, Tatie Jacqueline ne ferait pas mystère de sa nouvelle condition.
Dorothée soupira.
« Que puis-je y faire, pensa-t-elle ? »
Sa résignation ne l’aidait pas à diminuer la peur qu’elle sentait monter dans son ventre. Plus longtemps elle restait là, plus grands étaient les risques d’être vue par les voisins.
« Mais il me reste de moins en moins de temps à patienter. Peut-être que Tatie Jacqueline me sortira du coin avant qu’ils n’arrivent ? »
C’était un espoir bien mince et il ne diminua pas la tension qu’elle sentait monter en elle.


Dorothée, ce n'est pas la première fois que nous la croisons

Elle a déjà eu quelques déboires au cours des récits d'Axel, tout à commencé dans le chapitre 94

Il y a une suite... 

... le chapitre 2

Commentez, commentez, il en restera toujours quelque chose

C'est le moment ! A vos claviers ! Qui aurait bien besoin d'une Tatie Jacqueline pour s'occuper de son cas ? A moins que nous ayons quelques Taties prêtes à donner la fessée à quelques neveu ou nièce récalcitrants ?

10 commentaires:

  1. Bonjour JLG,
    Joli texte. J'espère que les voisins vont rentrer assez vite et vont pouvoir admirer Dorothée, les fesses à l'air. Ce genre de punition et de vexation la disciplinera, j'en suis sûre. Elle fera moins la fière, après ça. Rien de telle qu'une bonne fessée pour se tenir tranquille et respecter les consignes.
    Salutations.
    Elena.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elena,
      La reprise en mains ne fait que commencer. Elle ne peut être que très utile,malgré l'âge respectable de Dorothée.
      L'arrivée des voisins... vous en saurez plus la semaine prochaine.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

      Supprimer
  2. Bonjour JLG,

    "Tatie": mot magique de notre jeunesse. A son évocation, elle fait peur ou au contraire nous rassure.
    " Si tu continues à désobéir, j'appelle Tatie !!!".
    - Non, s'il te plait, Maman, pas Tatie ! Elle est trop méchante !!!"
    Qui d'entre nous n'a jamais prononcé ces mots ?
    Tatie reste un personnage clé dans la fantasmagorie de la fessée.
    Souvent sœur de Maman, ce qui donne plus de poids à la sévérité maternelle, elle l'épaule quant ses neveux et nièces deviennent insupportables. Elle se fait une joie non dissimulée de les recadrer.
    "Sales garnements ! je vais vous dresser comme il faut ! Je ne suis pas votre chère Maman ! Pas de caprices avec moi !"...
    Et "mon garnement de jadis" en sait quelque chose...
    Amicalement. Peter.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Peter Pan,
      Quand une amie de son âge, avec qui on partage un appartement devient sa sévère Tatie, assumant la discipline... Cela change tout ! Surtout quand cette Tatie prend son rôle très au sérieux.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

      Supprimer
  3. Bonjour à toute (s) et tous,
    Ah, l'autorité des taties tatillonnes sur la discipline! Les tantes et les cousines sont d'excellents supplétifs à l'autorité maternelle. Voire conjugale... Fessées des familles, en famille, avec toute la légitimité requise. Lorsque le polisson paraît, le cercle de famille applaudit à grandes claques sur les fesses. ( V.Hugo doit se retourner dans sa tombe!)
    Dorothée, sans culotte, renonce à la révolution après quelques montées de chaleur au derrière. La punition franchit un palier quand la voici cul nu au paillasson. Après les tantes et les cousines, risquent de s'en mêler les voisins et les voisines.

    JLG s'amuse à envoyer le lecteur dans toutes les directions et emboîte les situations comme des poupées gigognes. Les personnages aux fesses rouges se multiplient, sortant du chapeau comme une reproduction de lapins blancs... Les "anciens", Madame André, Bourgeois et bonne compagnie, introduisent les nouveaux, Tatie jacqueline, Dorothée, bientôt Flavine... Les fessées font le lien ou les lanières selon l'humeur et l'instrument!
    Peter nostalgique, Elena énergique, tout le monde est d'accord sur les bienfaits éducatifs d'une bonne fessée déculottée!
    Cordialement
    Ramina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Encore un commentaire très à propos, Ramina... Tinté de fines remarques sur les pensées des uns et des autres.
      Salutations.
      Elena.

      Supprimer
  4. Réponses
    1. Ramina,
      Vous savez que j'ai de l'avance dans l'écriture des récits que je publie. J'ai donc un peu de recul sur le devenir des personnages et de leur imbrication. Effectivement, je trouve intéressant et riche de nouvelles situations, l'interventions d'anciens personnages dans de nouveaux récits, de déploiements pour quelques chapitres d'une tranche de vie de quelques personnages recevant ou donnant la fessée, de rencontres plus ou moins durables...
      Je suis, par contre très prêteur. Si l'un des lecteurs veut devenir auteur en poursuivant les aventures de l'un ou l'autre des personnages que j'ai fait naître, ce sera avec plaisir que je verrai sa vie évoluer sans que cela soit dû à mon clavier. Avis aux amateurs.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

      Supprimer
  5. JLG.
    Effectivement,c'est ainsi que le personnage de Robin m'a permis d'amorcer le récit de "Ces Dames aux mains fermes"....dont les mésaventures se sont conjuguées avec celles de Gérôme, pour aboutir à une rencontre bien fessante avec Ma'am Thérez, tous deux héros de Peter Pan, qui fait apparaître Gladys dans ses illustrations.
    Nous partageons avec plaisir et développons cette généreuse idée d'oeuvre collective que vous évoquez souvent dans vos commentaires.
    Cordialement.
    Ramina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Ramina,

      Merci pour votre compliment.
      En effet, l'auteur apporte sa création et, comme dans un repas collectif, chacun se sert dans ce qui est proposé. On picore ça et là. Les récits empruntent des éléments pour son synopsis et les personnages s'interfèrent. De cette façon, pas vraiment de temps mort. Il y a une certaine continuité dans les récits.
      Amicalement. Peter.

      Supprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.