mercredi 8 mai 2019

Axel au supermarché - chapitre 101


Joël se faisait le plus discret possible sur son canapé. Il contemplait Jérôme debout au coin, tournant le dos aux trois autres personnes présentes dans la pièce. Ses fesses nues étaient encore d’un rouge qui avait pali depuis que sa fessée était achevée.
La transformation de Jérôme un petit garçon soumis à sa mère l’avait inquiété et fasciné. Etait-il possible, qu’à son tour il soit entraîné dans une relation de dépendance affective ? Il ne voyait pas avec qui, mais avec cette diablesse de Madame André, il se doutait que tout était possible.

Il était perplexe face à l’attitude qu’avait adoptée Jérôme. Il se demandait s’il se serait insurgé dans une situation analogue. Pour être honnête avec lui-même, il n’en était pas certain. Son acceptation de la punition donnée le matin-même par Madame André le faisait en douter. L’autorité qu’elle détenait et les moyens de pression dont elle disposait étaient très dissuasifs. L’assurance de la responsable du magasin quand elle avait décidé de le punir, ne laissait pas de place à la contestation de sa légitimité à lui donner une fessée. Le changement de lieu n’y avait rien changé. Joël s’attendait à subir le même traitement dès qu’ils seraient arrivés dans son appartement.
La relation de Jérôme avec sa mère était plus étonnante. Non pas pendant la fessée elle-même, ni lors de sa préparation, Joël avait l’impression que Jérôme n’avait pas eu le choix. Non, c’était plutôt ce qui s’était passé une fois la fessée achevée qui l’avait interrogé. Jérôme n’avait pas semblé montrer de rancœur envers sa mère. Au contraire. Il avait semblé bien plus proche d’elle après la fessée qu’avant. Il avait cherché, visiblement, à prolonger le contact physique avec elle, à chercher à se faire consoler. C’était une attitude de petit garçon.
Joël s’était surpris à envier être à sa place et cela l’avait troublé.

Cela faisait plus de dix minutes que Madame André et la Maman de Jérôme papotaient de choses et d’autres. Leur conversation tournait autour de la technique à utiliser pour donner les fessées les plus efficaces.
« Je vous remercie de votre accueil, remercia Madame André, mais je dois emmener ce jeune homme chez lui pour le punir.
– Croyez-vous que je doive laisser Jérôme au coin encore longtemps ?
– Il me semble avoir fort bien compris comment, dorénavant, il fallait se comporter. N’oubliez pas de lui faire savoir que si vous le punissez, c’est parce que vous l’aimez et que vous êtes attentive à ce qu’il fait … quitte à le corriger quand il en a besoin.
– Vous avez raison. Jérôme, viens me voir ! »
C’est un petit garçon honteux qui se rapprocha lentement de sa mère. Elle entoura ses hanches de ses deux bras et l’attira vers elle. Jérôme la laissa faire. En le rapprochant encore, elle l’amena à s’asseoir sur ses genoux face à elle. Jérôme se pelotonna contre sa poitrine et posa son visage dans le cou de sa mère.
« Je te demande pardon, Maman.
– Explique-moi ce que je dois te pardonner.
– D’avoir été aussi … vilain depuis tant d’années.
– Seras-tu encore désobéissant ?
– Non Maman, Plus jamais !
– Comme si c’était possible ! Il y aura d’autres fessées. Elles seront nécessaires.
– Oh non !
– Bien sûr que si ! A commencer par ce soir. Tu n’as pas oublié que tu dois être puni pour ce que tu as fait à ton travail.
– Non Maman. »
Il laissa passer quelques secondes.
« Maman, s’il te plait. Pas la fessée.
– Tu vas avoir la fessée. A partir de maintenant, toute fessée due te sera donnée. Il n’y aura jamais moyen d’y échapper. C’est compris ?
– Oui Maman. »
Jérôme se nicha plus étroitement dans les bras de sa mère. Puis il ne bougea plus. La main de sa mère caressait ses fesses nues et remontait dans son dos.
« Vous avez compris comment il fallait s’y prendre. Un grand garçon a besoin d’être câliné après avoir été puni, commenta Madame André. Il le demandera couramment après une fessée. Accordez-le-lui souvent. Prenez-le sur vos genoux avant de le reculotter. Cela lui rappellera que vous avez à la fois le pouvoir de le punir, mais également de le dorloter. Vous lui inculquerez que vous êtes fermement décidée à jouer les deux rôles.
– Je vois tout à fait ce que vous voulez dire. Comment ai-je pu passer à côté de cela pendant tant d’années ? Nous allons rattraper le temps perdu. Je vous remercie de votre intervention. Elle va nous permettre de repartir sur d’autres bases bien plus satisfaisantes pour tout le monde, y compris pour mon petit garçon, même si cela passe par de sérieuses fessées. Mais il y aura aussi des câlins ! N’est-ce pas mon chaton ? »
Jérôme se contenta de hocher la tête, sans bouger de sa position.
« Nous allons vous laisser, dit Madame André. J’ai encore du travail à faire ce soir avec Joël. »
Joël sursauta.
« Mets ton manteau, nous y allons ! »
La Maman de Jérôme esquissa un geste pour se lever.
« Ne bouger pas. Ce que vous faites est bien plus important que de nous raccompagner. Nous trouverons la sortie ! »
Le ventre de Joël se noua. Il aurait volontiers échangé sa place avec celle de Jérôme, mais il fallait, pour cela, recevoir tout d’abord une fessée. Cette condition n’était pas encore remplie, mais il y allait tout droit.

Joël priait intérieurement pour ne croiser personne de sa connaissance alors qu’il entrait dans l’immeuble dans lequel il habitait. Madame André le tenait par le haut du bras, le poussant devant elle. Il aurait eu bien du mal à expliquer à ses voisins ce qui justifiait un contrôle aussi ferme sur ses déplacements. Cette situation était improbable, étant donné qu’il échangeait peu de mots avec ses voisins.
Il craignait surtout que, devant cet équipage insolite – un homme d’une quarantaine d’années cornaqué étroitement par une dame à peine plus âgée que lui – l’un de ses voisins questionnât Madame André et en ait une réponse explicite comprenant le mot « fessée. » Ce n’était pas qu’il connût intimement les personnes qui demeuraient dans le même immeuble que lui, mais il voyait mal comment il pourrait ensuite les croiser sans en éprouver un malaise évident.
Il fut presque rassuré une fois dans l’ascenseur. Habitant au quatrième, il n’y avait au-dessus que l’étage avec les chambres de bonnes, louées maintenant à des étudiants. La probabilité de croiser quelqu’un sur le palier devait de moins en moins forte.
« Donne-moi tes clés ! »
C’est Madame André qui ouvrit la porte. Elle le poussa à l’intérieur de l’appartement. Elle eut vite fait de juger le soin que Joël apportait à son intérieur. Des vêtements traînaient u peu partout. Certains d’entre eux n’auraient pu retrouver un état acceptable qu’après un urgent passage dans le lave-linge. Des objets divers étaient posés çà et là, visiblement au hasard. La table du séjour dans lequel ils étaient entrés était couverte de journaux et papiers divers. Il régnait une odeur qui est celle des intérieurs dans lequel faire le ménage n’est pas une habitude. Les quelques tâches sur le sol, dans l’entrée, confirmaient cette impression.
« Ce n’est pas un appartement dans lequel tu vis, mon garçon, c’est une porcherie. Dans quel état il est ! Je vois que de ce côté-là également, tu te comportes comme un petit garçon incapable d’assumer son rôle d’adulte. »
Elle poussa Joël un peu plus loin à l’intérieur de l’appartement. Elle secoua la tête d’un air navré.
« Il va y avoir un travail considérable pour remettre tout cela en ordre. Je vais devoir m’en occuper ! »
Joël ne savait plus quelles éteint exactement les raisons de la honte qu’il ressentait. Il y avait la fessée à venir, bien sûr, mais d’avoir montré à sa cheffe combien il était négligent je mortifiais encore plus.
« Commençons par la raison principale de ma présence ici. Va enlever ton marteau, puis tu mettras des chaussons. Seras-tu capable d’en trouver une paire dans ce capharnaüm ? »
Joël failli répondre insolemment, mais il se ravisa.
« Oui Madame. »
Quand il revint, Madame André avait dégagé un espace sur le canapé en entassant, sur une chaise, les différents objets et vêtements qui s’y trouvaient. Elle s’y était assise. Elle lui désigna le sol à ses pieds.
« Je vais commencer par te punir pour la fessée reçue au travail. Nous verrons ensuite comment remettre de l’ordre ici. »
Madame André lui baissa rapidement le pantalon. Depuis que cette fessée lui avait été annoncée, en début de soirée, il avait tourné le problème dans tous les sens. Il ne voyait pas comment éviter cette punition. Maintenant qu’il avait montré ses négligences domestiques, il n’avait plus envie de jouer à l’adulte responsable. Madame André avait raison. Il était loin d’en remplir les obligations.
La culotte suivit prestement le même chemin. Madame André le prit par le bras pour le positionner à plat-ventre en travers de ses genoux. Son regard fut attiré par le fond de la culotte de Joël.
« Dis-moi, Joël, as-tu été aux toilettes dans la journée ?
– Oui Madame.
– C’est donc pour cela qu’il y a des traces sur le fond de ta culotte ? Je ne les avais pas remarquées ce matin et cela m’aurait étonné qu’elles y aient été au moment où je t’ai fessé. Je es aurais vues. Ne sais-tu donc pas t’essuyer correctement ? »
Elle accompagna la fin de sa phrase par une claque sonore sur les fesses de Joël.
« Montre-moi dans quel état sont tes fesses ! »
Madame André se penche sur le postérieur de Joël. Elle posa ses mains pour écarter les fesses et avoir accès au creux de la raie des fesses. Ce fut une réaction réflexe. Joël ne l’avait pas voulu, mais il serra les fesses, empêchant Madame André d’y avoir accès. La réaction ne tarda pas. Il reçut une claque magistrale sur chaque fesse.
« Essaye encore une fois de m’empêcher de contrôler la propreté de tes fesses que je te montre ce qu’est une monumentale fessée. »
Madame André recommença son geste. Joël maîtrisa ses réflexes. L’inspection de la raie des fesses ne fut pas bien longue. La conclusion de Madame André tomba.
« Je m’en doutais. Pas plus propre du côté des fesses. Nous verrons cela après ta première fessée du soir ! »
Bien qu’il s’y attendît, la première claque le prit par surprise. On plutôt l’intensité qu’y mit Madame André le fit réagir bien plus fortement qu’il s’y était préparé. Le temps qu’il laisse échapper un cri et qu’il songe à se préparer pour la deuxième, la main de Madame André avait déjà produit son effet une nouvelle fois. Tout aussi fortement. Il lui fallut un peu plus de temps pour s’en remettre, ce qui fut insuffisant pour se préparer pour la troisième claque. Il poussa de nouveau un cri, mais ce fut en même temps qu’il subit encore une fois la rigueur de la main de Madame André.
La fessée allait bien plus vite que ses réactions ne pouvaient le suivre. Il eut alors l’impression qu’une grêla incessante de claque tombait sur ses fesses et qu’il n’avait pas le temps d’absorber l’une, que la suivante était déjà là. Quand la cuisson d’ensemble de ses fesses devint sa préoccupation première, le rythme de la fessée lui importât moins. Il sentait tout son postérieur s’embraser, de plus en plus douloureusement, sur une surface de plus en plus étendue.
Il se rendit compte qu’il battait des pieds depuis un bon moment, sans en avoir conscience. A partir de ce moment-là, il perdit tout contrôle sur ce qu’il faisait. Cela commença par un premier sanglot. Il n’eut pas vraiment le temps de s’interroger sur ce qu’il donnait à voir s’il se mettait à pleurer. Le deuxième sanglot donna le signal de pleurs incessants. Après, il ne se souvenait plus de ce qui s’était passé.
Il eut l’impression, en émergeant d’un brouillard, que la cuisson de ses fesses ne cessait d’augmenter. Pourtant il ne sentait plus la main de Madame André entretenant la fournaise sur son postérieur. La fessée avait cessé. Il se sentait pourtant incapable de se remettre sur ses pieds. Madame André le laissait sur ses genoux et il lui en était reconnaissant.
Il serait volontiers resté là jusqu’à ce que la douleur sur ses fesses se fût apaisée. Madame André en décida autrement.
« Lève-toi, mon garçon ! »
Madame André dut l’aider pour effectuer un geste aussi simple. Il se tenait debout devant elle et il n’avait plus une once de pudeur à lui exposer, malgré ses quarante ans, ses fesses et ses organes génitaux nus. La fessée avait donné légitimité à Madame André de s’immiscer dans cet espace d’intimité sans qu’il y trouvât une situation anormale.
« Va te mettre au coin pendant que je réfléchis à qui je peux trouver pour s’occuper de toi. »
Le geste de Madame André indiquait l’un des angles de la pièce. Il avait vu suffisamment de ses collègues s’y placer pour savoir ce qu’on attendait de lui.
« Je ne veux plus entendre parler de toi ! On se tait, on ne bouge plus ! »

Madame André visita l’appartement. Il s’agissait d’un espace beaucoup plus grand que ce à quoi elle s’attendait. Au bout du couloir qui s’ouvrait sur le vaste séjour, il y avait trois chambres et une grande salle de bain. Seule l’une des chambres était occupée. C’était celle dans laquelle Joël dormait. Les deux autres étaient meublées, mais visiblement elles ne servaient pas.
Toutes les pièces étaient dans le même état. Rien n’y était rangé avec soin et le ménage n’y avait pas été fait depuis longtemps. Les pièces occupées quotidiennement par Joël, que ce soit sa chambre, le séjour, la cuisine ou la salle de bain étaient dans un état à la limite de l’acceptable. Les toilettes avaient besoin d’un récurage d’urgence.
« Je ne peux pas laisser les choses aller à vau l’eau comme cela. Joël n’est pas capable de vivre seul et d’entretenir un aussi vaste logement. »
C’est en passant dans la salle de bain qu’un paquet de pansement oublié sur le lavabo qui lui permit de faire une association d’idée.
« Ça vaut le coup d’essayer, pensa-t-elle ! »
Elle connaissait par cœur le numéro qu’elle composa sur son téléphone.
« Bonjour Maggie, comment vas-tu ? »
Les préliminaires achevés, Madame André en vint à ce qui l’amenait à faire appel à son amie.
« Dis-moi, tu te rappelles la jeune fille, l’élève infirmière, que tu m’as présentée chez toi ?
– Oui, bien sûr ! C’est la fille d’une amie d’enfance.
– Sais-tu si elle a trouvé la colocation qu’elle cherchait ?
– Non, pas encore. Elle ne peut pourtant pas rester là où elle est.
– As-tu son téléphone ? J’ai peut-être quelque chose d’intéressant pour elle.
– Oui, bien sûr ! Laisse-moi quelques instants et je te le donne. »
Dès qu’elle eut le renseignement recherché, Madame André appela un nouveau numéro.
« Caroline Lévrier ? »
Madame André lui remit en mémoire les circonstances dans lesquelles elles s’étaient rencontrées.
« Cherchez-vous toujours une colocation ?
– Oui, effectivement. Je ne peux pas continuer à demeurer à l’hôtel.
– Je crois que j’ai ce qu’il vous faut, mais je voulais vérifier deux choses au préalable. Ce n’est pas exactement une colocation. Il s’agit plutôt d’une chambre chez l’habitant. Vous m’aviez dit que cela pourrait vous convenir et que, dans ce cas, vous étiez prête à effectuer quelques tâches domestiques en échange du gite.
– Oui, c’est bien cela. Je n’ai pas changé d’avis : tenir compagnie, un peu de ménage, faire des courses.
– Encore une chose. Nous avions échangé sur l’éducation des enfants et vous sembliez plutôt favorable à une certaine rigueur.
– Je crois que tous les enfants, quel que soit leur âge, ont besoin d’être tenus en mains. Il faut allier sévérité et proximité.
– Verriez-vous un inconvénient à donner une fessée quand cela s’impose ?
– Pas le moins du monde, à condition que leurs parents soient d’accord. J’ai un neveu et une nièce qui en ont fait l’expérience l’été dernier. Je les gardais et ils ont cru pourvoir abuser de ma bonté. Je les ai remis prestement dans le droit chemin. Y aura-t-il du babysitting à effectuer ? C’est une situation de jeune fille au pair que vous me proposez ?
– C’est à la fois cela, mais pas exactement non plus.
– Je ne comprends pas. De quoi s’agit-il ?
– Etes-vous disponible ce soir ? Le mieux est que vous jugiez sur place de la situation. »
Madame André, songeuse, regarda autour d’elle. Joël se tenait au coin, parfaitement sage.
« Je peux l’y laisser jusqu’à l’arrivée de Caroline, pensa Madame André. Elle se fera ainsi une bonne idée de la situation dès son premier regard. »
Il y avait un travail considérable à faire pour rendre l’appartement agréable.
« Pourvu que Caroline accepte. Je ne peux pas laisser Joël se gérer seul. Il n’en est pas capable. »
En soupirant, elle prit une revue qui traînait et elle s’y plongea. Dix, quinze minutes tout au plus et Caroline serait là. Elle saurait à ce moment-là si son problème était résolu.

Un tressaillement parcourut tout le corps de Joël quand la sonnette de la porte d’entrée retentit.
« Toi, tu ne bouges pas de là, lui intima Madame André. »
Joël l’entendit accueillir un visiteur à la porte. Il ne percevait qu’un brouhaha qui ne lui permettait pas de comprendre le contenu des échanges. C’était la voix d’une jeune fille. Sans doute celle à laquelle Madame André avait téléphoné.
Un sentiment d’horreur monta en lui. Madame André oserait-elle faire entrer la jeune fille dans la pièce où il se tenait ? La réponse lui semblait évidente : oui, sans aucune hésitation. Les deux voix se rapprochaient. Elles étaient maintenant sur le point d’entrer dans le séjour.
Un sentiment de panique le saisit. Il se baissa et remonta sa culotte. Il avait couvert  fesses avec son pantalon également, sans avoir eu le temps de le boutonner quand la voix de Madame André le cloua sur place.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Mais où te crois-tu ? »
Il eut le temps d’apercevoir une jeune fille d’une vingtaine d’années qui entrait dans la pièce en suivant Madame André. Elle avait des cheveux châtains qu’elle portait très courts. Puis la tornade qu’était devenue sa cheffe de magasin, l’emporta.
Il se retrouva courbé sous son bras. Quand elle remit le pantalon à la place qu’il occupait depuis plusieurs minutes, il ne réagit pas. Bien qu’il sache que c’était une erreur qu’il allait regretter, c’est quand elle se saisit de sa culotte, qu’il ne put retenir sa main qui saisit sa culotte pour interrompre son déculottage.
« Non, non, pas la culotte ! »
La réaction de Madame André fut immédiate. Sa main claqua le haut des cuisses de Joël.
« Enlève ta main de là ! Depuis quand oses-tu m’empêcher de te déculotter ? »
Il fallut encore une bonne dizaine de claques pour qu’il renonçât. Il enleva sa main. Il sentit aussitôt sa culotte glisser le long de ses cuisses.
« Ne crois pas que tu vas t’en tirer avec une aussi petite fessée supplémentaire. Ce que tu viens de faire est une désobéissance très grave. Tu en seras puni tout à l’heure. Recommence une seule fois et ce sera avec la ceinture. »
Madame André lui administra une bonne fessée qui chauffèrent ses fesses bien plus vite que les précédentes ne l’avaient fait. C’était la troisième de la journée et l’accumulation se faisait sentir, pas seulement dans sa tête. Ce fut une petite fessée si on la comparait à certaines de celles que Madame André avait données dans la journée, mais elle suffit pour qu’il retrouve un niveau de cuisson insupportable.
« Retourne au coin ! Je ne te conseille pas d’en bouger avant que Caroline ou moi t’en donnons la permission. »
Joël avait presque oublié la présence de la jeune fille. En se redressant, il l’aperçut. Elle le contemplait des pieds à la tête sans paraître offusquée par sa nudité. Il lisait sur son visage une muette interrogation. Il n’eut pas le temps d’aller plus loin dans son investigation. Une claque sur les fesses lui rappela qu’il était attendu au coin.

« Voilà, dit Madame André. Je pense que vous avez compris.
– C’est de ce … ce … »
Elle avait des difficultés à trouver un terme approprié.
– Disons « grand garçon » si cela vous va, proposa Madame André.
– Oui, ce … grand garçon. C’est de lui que vous voulez que je m’occupe ? »
Madame André lui expliqua le système de punition qu’elle avait instaurée dans le cadre professionnel et ses conséquences lors du retour à la maison.
« J’aurais pu trouver une personne qui s’en serait chargé occasionnellement, voire le punir moi-même. Mais dès mon arrivée ici, j’ai compris qu’il lui fallait une personne qui superviserait la totalité de sa vie.
– L’état de son appartement est assez éloquent.
– C’est exact. Il ne fait visiblement aucun effort pour l’entretenir. C’est le signe qu’il ressent une grande solitude et qu’il souffre d’une carence affective importante. Il a besoin d’une Maman de substitution.
– Et vous avez pensé que je pourrais jouer ce rôle ?
– Vous m’avez donné l’impression d’être une jeune femme très mature pour votre âge, de ne pas être du genre à vous laisser avoir par qui que ce soit et d’être partisante d’une certaine fermeté vis-à-vis du laxisme que certains s’accordent. Oui, vous correspondez exactement à ce dont Joël a besoin. De plus vous cherchez un point de chute durable. Ici il y a toute la place qu’il faut. »
Caroline garda le silence un long moment. Madame André la laissa réfléchir.
« Et s’il n’est pas d’accord, dit-elle en désignant Joël d’un mouvement du menton ?
– Oh, il ne sera pas d’accord, mais je ne lui donnerai pas le choix. Ce n’est pas une décision qu’il est en mesure de prendre. Je le ferai donc pour lui. Puis, peu à peu, c’est vous qui prendrez les décisions importantes à sa place. Vous verrez qu’il s’y habituera, mieux, il vous en sera reconnaissant si vous vous montrez suffisamment ferme mais attentive. Cela prendra un peu de temps, mais nous y arriverons.
– Et vous comptez sur la fessée pour le convaincre ?
– Cela fait partie du tableau. Il en a besoin. Vous auriez vu comment il regardait la Maman de Jérôme alors qu’elle fessait son fils. Il y avait une touche d’envie qu’il ne cherchait pas à dissimuler.
– Vous croyez qu’il me laissera faire ?
– Oui, sans problème, si ce n’est pas le cas, il sait qu’il peut dire au revoir à son travail. Ce sera le prétexte qui lui permettra d’accepter, mais en réalité, il sait qu’il en a besoin. Il va regimber, il va supplier, peut-être même menacer, mais il se soumettra aux fessées que vous déciderez de lui administrer.
Madame André laissa l’idée faire son chemin dans la tête de Caroline.
« Vous habiterez ici. Vous surveillerez tous les moments de sa vie sur lesquels vous aurez la haute main : son comportement, son travail, sa propreté, nous devons en reparler, ses heures de coucher, indispensable de les contrôler. »
Caroline gardait toujours le silence. Mais elle ne donnait aucun signe de refus.
« Commençons par une période d’essai d’une semaine. Si vous le voulez bien, vous assurez ce rôle toute la semaine à venir. Nous nous retrouvons en fin de semaine prochaine et vous me direz ce qu’il en est. »
Caroline hocha la tête. Elle était tentée de se lancer dans cette aventure.
« Le plus compliqué, continua Madame André, ce sera la première fois que vous le fesserez. Je vous propose donc de le faire alors que je suis encore là. Je servirai, en quelque sorte, de caution morale. Par la suite, vous construirez votre propre légitimité à le punir.
– Il faut donc que je lui donne une fessée … maintenant ?
– C’est cela. Maintenant ! J’espère que les vingt années que vous avez de moins que lui ne vous posent pas de problème.
– A moi, non. J’espère qu’il en est de même pour lui.
– Il faudra bien qu’il s’y habitue. Allez-y. Prenez les choses en mains.
– Il me semble qu’il reste un détail à régler. Vous m’avez expliqué, et je suis d’accord avec vous, que la fessée doit rester une punition. Cela suppose qu’elle ait une raison. Il faut que Joël en soit responsable. Qu’est-ce qui motive celle-là ?
– Vous avez raison. Il ne vous respectera que si vous ne le punissez que quand il l’a mérité. Mais il me semble qu’alors que je voulais le déculotter, il a tenté de s’y opposer. Si nous le laissons faire, c’est comme s’il pouvait décider quand il pourrait recevoir une fessée. Je crois que c’est inadmissible. En tant que détentrice de l’autorité, vous ne pouvez laisser passer cela.
– C’est vrai. Cela mérite une punition. Je vais la lui donner. »



Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 100

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 102

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