Maeva glissa lentement aux pieds
de Teva. Elle tomba à genoux à son côté. Elle porta ses mains à ses fesses.
C’était le seul moyen qui lui était accessible pour faire diminuer le feu qui
occupait tout son fessier.
« Maeva ! Depuis quand
a-t-on le droit de se masser les fesses après une fessée ? Faut-il que je
vienne t’aider ? Je pense que ma main sur tes fesses serait bien plus
efficace. »
Maeva cessa son geste. Une
nouvelle fessée de Madame André ? Il n’est était pas question. Il fallait
absolument éviter qu’elle décidât d’en venir à cette extrémité.
« Je ne suis pas certaine que
cela apaisera le feu de tes fesses, mais je suis convaincue que cela t’aidera à
te comporter correctement après une fessée. »
Cette réprimande relança les
pleurs de Maeva. Elle posa son visage mouillé de larmes sur les genoux de sa
sœur qui lui caressa doucement les cheveux. La fessée que Teva venait de lui
donner était loin d’être anodine. C’était un facteur à prendre désormais en
compte.
Elle savait maintenant que si
Teva se décidait à utiliser régulièrement ce genre de punition, cela lui
compliquerait notablement la vie. Elle ne se voyait pas souffrir un tel
traitement à chaque fois que Teva l’estimerait nécessaire. L’exemple de Moana
était édifiant.
Pourtant, Moana ne recevait pas
souvent la fessée, mais c’était une petite fille sage et obéissante qui préférait
obtenir ce qu’elle voulait par des cajoleries. Elle acceptait facilement un
refus de sa mère quand elle se rendait compte qu’elle n’arriverait pas à la
faire changer d’avis, d’autant plus qu’elle craignait les rares mais efficaces
fessées maternelles. S’il fallait être raisonnable, comme l’était Moana pour
éviter la fessée, cela ôtait beaucoup de sel à la vie.
Maeva n’avait aucune envie de
laisser Teva régenter sa vie. Elle sentait bien que sa sœur bouillait
intérieurement quand elle avait connaissance des frasques de Maeva et de bon
nombre d’habitudes qu’elle jugeait irresponsables. Si, dorénavant, il lui
prenait l’envie de punir Maeva à chaque fois, cela l’obligerait à changer bien
des choses dans sa vie, ce qui représentait un effort qu’elle n’avait pas envie
de faire.
Quoiqu’elle fasse, elle ne
pourrait éviter toutes les punitions. Maintenant que la fessée était utilisée
au travail et qu’elle devait être doublée par une autre à la maison, il est
fort probable que cela lui arriverait, pas trop fréquemment, espérait-elle. La
sévérité dont Madame André avait preuve lui faisait craindre que cela ne fût
pas si rare que cela. Elle ferait déjà ainsi, pas mal de voyage sur les genoux
de Teva qui se traduiraient par des fesses brûlantes.
Recevoir une fessée de temps en
temps, plutôt rarement, si c’était le prix à payer pour que Teva lui caresse
les cheveux comme maintenant, pourquoi pas, mais pas au prix d’un changement
radical de ses habitudes.
Il fallait éviter que, en dehors
des fessées prescrites par Madame André auxquelles Maeva ne voyait pas comment
se soustraire, d’autres corrections soient imposées par Teva, de son propre
chef. Il ne fallait plus qu’elle soit au courant des autres problèmes que Maeva
pouvait avoir avec son environnement pas plus que toutes ses petites habitudes
qu’elle n’approuverait certainement pas. Maeva résolut de se faire désormais
très discrète sur tous ces points. Elle ne pourrait plus aller se plaindre
auprès de Teva, mais me risque était bien trop grand que cela se retournât
contre elle.
« Je vous félicite, commenta
Madame André, Maeva sait maintenant ce que c’est qu’une fessée. Continuez comme
cela et je vous en garantis l’effet dissuasif. Je vous parie qu’elle va faire
tout ce qu’il faut pour éviter de se retrouver de nouveau à plat-ventre sur vos
genoux. Lui aviez-vous déjà donné une fessée ?
– Non, c’est la première fois.
– Vous donniez pourtant
l’impression d’en avoir une grande expérience, comme si vous faisiez cela
régulièrement.
– Pas du tout. Et ce ne sont pas
les rares fessées que je donne à Moana qui m’ont servi de modèle. Elles sont
loin d’être aussi sévères. Il m’a semblé que c’était ce qu’il y avait de mieux
à faire. J’étais exaspérée par son comportement. Je voulais qu’elle le
comprenne.
– Vous verrez à l’usage, mais je
pense qu’elle a reçu le message. Si vous la corrigez de cette façon quand elle
rentrera à la maison après avoir reçu une fessée ici, je pense que nous allons
avancer très vite. J’imagine déjà à quoi elle pensera quand nous la mettrons au
piquet après une fessée. Elle ne pourra pas penser à autre chose, qu’aux
quelques minutes qu’elle aura, le soir-même, à passer sur vos genoux.
– Oh, vous la mettez au piquet
après une fessée ?
– Au piquet ou au coin, c’est
selon. Y passer de longues minutes est salutaire. D’abord, cela prolonge la
punition. Puis ça donne le temps de penser à la fessée qu’on vient de recevoir
et à ce qu’il faudra faire pour éviter la suivante. Je trouve que les jeunes
gens qui y sont mis, en profitent pleinement. Ils en ressortent prêts à
s’amender.
– Vous croyez que je devrais
prendre cette habitude à la maison également ?
– Bien entendu, c’est à vous de
voir. Mais je suis sûre que cela ferait beaucoup de bien à Maeva.
– Tant qu’à essayer votre
méthode, allons jusqu’au bout. Vous croyez que maintenant, je pourrais …
N’est-ce pas trop abuser ?
– Pas du tout ! Voyez ce
coin, là, il était occupé par une des collègues de Maeva, il y a quelques
minutes encore. Pendant que nous réglons les derniers détails …
– Maeva, va te mettre au
coin !
– Oh non, s’il te plait, Teva. Je
voudrais rester là.
– Dois-je comprendre que tu
désobéis encore une fois ?
– Non, non, j’y
vais ! »
Maeva se leva précipitamment,
elle releva sa culotte et marcha vers le coin. Elle n’eut pas le temps d’y
arriver.
« Maeva, qu’est-ce que c’est que
ça ? »
Madame André avait pris sa grosse
voix, celle qu’elle utilisait pour gronder.
« Je n’ai pas entendu qu’on
t’ait donné l’autorisation de te reculotter. Remets-moi cette culotte où elle
était ! »
Maeva regarda Madame André, puis
Teva, mais leurs regards étaient sans équivoque. Maeva releva le bas de sa
jupe. Elle glissa ses deux pouces sous l’élastique de sa culotte et elle la fit
descendre jusqu’en bas de ses cuisses. Elle se redressa, hésitant sur ce qu’il
fallait qu’elle fasse.
« C’est mieux comme cela. Va
au coin, maintenant ! »
Maeva fit les trois pas qui lui
restaient à parcourir. Sa démarche avait changé. Il était visible que sa
culotte entravait son déplacement. Elle plaça son visage dans l’angle de la
pièce, puis elle s’immobilisa.
« Dis-moi Maeva, gronda
Madame André, as-tu l’impression d’avoir obéi ? N’as-tu rien oublié ?
Que fait-on avec ses mains quand on est au coin ? »
Maeva s’empressa de croiser ses
bras dans son dos. Elle s’immobilisa de nouveau.
« Maeva … »
La voix de Madame André était devenue
clairement menaçante, mais la jeune femme ne bougea pas pour autant.
« Bon, tu l’auras
voulu ! »
Madame André se leva et elle
fondit sur la jeune femme. Elle releva l’arrière de la jupe et elle la coinça
sous les bras de Maeva. Puis elle lui administra une bonne dizaine de claque
sur chaque fessier.
« Je ne veux plus la voir
bouger avant que ta sœur ou moi nous te donnions la permission de couvrir tes
fesses ! »
Maeva s’était remise à pleurer.
« Et je ne veux plus
t’entendre ! »
La dernière claque que Madame
André lui assena alors sur les fesses était la promesse de quelque chose de
plus sérieux au cas où elle n’aurait pas bien compris ce qui était attendu
d’elle.
« Vous êtes également sévère,
commenta Teva. Je vois que vos fessées ne doivent rien avoir à envier aux
miennes. »
Elle fit une petite pause, puis
ajouta :
« Je comprends à quoi ça
sert de la mettre au coin. Rester les fesses à l’air sans pouvoir rien y faire,
sans savoir exactement qui peut contempler son derrière dénudé !
– Voyez-vous, dit Madame André en
regagnant sa place derrière le bureau, mettre Maeva au coin, ce sera lui
indiquer sa vraie place quand elle est avec vous : la place que doit
occuper une petite fille qui a désobéi. Elle doit montrer ses fesses afin qu’il
soit clair pour tous, elle, vous et les autres personnes qui se trouveront dans
la pièce, qu’elle a reçu une fessée. Cela apprend à rester humble. Vous devrez
y recourir aussi souvent que possible.
– J’espère bien que je n’aurais
pas à sévir trop souvent.
– Si j’ai bien compris ce que
vous avez dit sur le comportement de cette chipie, j’ai bien peur qu’il faille un
nombre considérable de fessées pour la remettre dans le droit chemin. »
La conversation tourna un petit
moment sur la sévérité dont il fallait faire preuve à l’égard de Maeva. Madame
André illustra ses propos par le récit de quelques-unes des fessées qui avaient
été administrées dans la journée. La convergence de vue entre les deux femmes
était de plus en plus évidente. Teva n’avait pas été très difficile à
convaincre.
« Je vous promets que nous
en prendrons notre part ici. Je vais passer des consignes auprès de
l’encadrement. Nous surveillerons cette demoiselle très étroitement et nous ne
lui laisserons pas passer le moindre écart. Cette sévérité sera nécessaire, au
moins dans un premier temps. Nous verrons quand nous constaterons les premières
améliorations.
– Je vous remercie. Vous faites
des efforts très louables.
– Vous savez, nous aimons bien
les jeunes gens qui travaillent chez nous. Nous nous sentons responsables de ce
qu’ils deviennent. Leur bonne éducation nous importe. Et puis, soyons francs, nous
avons avantage à disposer de personnes travailleuses et obéissantes. Je suis
persuadée que le magasin n’en tournera que mieux.
– Effectivement, nous avons un
intérêt commun.
– Pour être tout à fait efficace,
il faut agir conjointement sur ce qui se passe dans la vie professionnelle,
mais également sur tous les instants de la vie familiale. Et ça, ce sera votre
partie.
– Je dois avouer que l’ampleur de
la tâche m’effraie un peu. Nous avons lâché la bride de Maeva bien trop tôt.
Elle a eu une vie autonome dès qu’elle eut commencé son apprentissage, à seize
ans. Elle habitait dans sa propre chambre et elle y a pris de mauvaises
habitudes. Beaucoup de ses penchants sont à revoir : cette manie de faire
des caprices incessamment dès que quelqu’un ou quelque chose lui résiste, cette
incapacité à se contraindre au minimum vital des tâches quotidiennes, cette
croyance que les autres peuvent bien assurer ce qu’elle n’a pas envie de faire,
ses dépenses sans compter et quand elle est à sec, c’est moi qui doit payer son
loyer et j’en passe. Tenez, même les questions d’hygiène ! Elle est loin
de répondre à ce qu’on pourrait attendre d’une jeune fille de vingt-huit ans.
Je vais vous montrer. »
Elle se tourna vers Maeva.
« Ma chérie,
viens-ici ! »
Maeva fut très attentive, tout en
se déplaçant, à conserver sa jupe au-dessus de ses reins. Teva la plaça sur son
côté et lui fit tourner le dos à Madame André. Elle montra le fond de la
culotte de sa sœur.
« Regardez ! C’est loin
d’être impeccable ! Et les fesses, c’est pareil ! »
Teva écartait les deux globes
fessiers de sa sœur pour que Madame André ait une vue dégagée sur l’intérieur
de la raie des fesses. A ce contact intime, Maeva crispa ses muscles fessiers,
rendant l’inspection impossible. Teva réprima cette résistance par une claque
sur le haut des cuisses de Maeva.
« Vas-tu me laisser
faire ! »
La deuxième tentative fut la
bonne.
« J’ai des doutes.
S’est-elle vraiment lavée aujourd’hui ? Comme elle se couche tard et
qu’elle passe une bonne partie de ses nuits sur son téléphone, elle a du mal à
se lever. Quand elle trop en retard, je suis persuadée qu’elle fait sauter non
seulement le petit-déjeuner, mais également la douche. »
Maeva baissait la tête. Elle
avait tout d’une petite fille prise sur le fait à faire une bêtise. Sans le
vouloir, elle confirmait les dires de sa sœur.
« J’ai bien peur que mon
emprise sur elle soit insuffisante corriger tous ses défauts, même en lui
donnant une fessée à chaque fois que je m’aperçois de l’un de ses manquements.
Il faudrait être là du matin au soir.
– Et pourquoi pas, intervint
Madame André ?
– C’est que je n’ai pas que cela
à faire. Je ne peux pas être en permanence chez elle.
– Non, je comprends bien. Faites
le contraire !
– Comment cela ?
– Avez-vous un lit de libre chez
vous ?
– Oui, une chambre d’amis ou dans
la chambre de Moana. Il y a de la place.
– Alors, prenez Maeva chez
vous ! Vous l’aurez sous la main en permanence.
– Vous savez, c’est assez
difficile de régler tous les problèmes qu’elle suscite, alors supporter ses
caprices tous les soirs, je ne suis pas certaine d’en être capable.
– C’est que vous ne prenez pas en
compte les changements que vous obtiendrez. Un caprice ? Une fessée et une
demi-heure au coin ! Croyez-vous qu’elle va multiplier les occasions de
recevoir une correction ? S’il faut la fesser deux ou trois fois par soir,
les premiers jours, et bien soit ! Je parie qu’elle se fatiguera avant
vous.
– Evidemment, ça change tout,
déclara Teva songeuse. »
Je voyais les yeux de Maeva
s’écarquiller de stupeur et d’effroi mêlés. Sa bouche était entrouverte et elle
semblait au bord de l’indignation.
« Ne m’avez-vous pas dit,
poursuivit Madame André, que notre Maeva avait des soucis financiers ? Un
train de vie qui dépasse ses moyens ? Je vous offre une solution pour
résoudre cela également. Si elle vit chez vous, plus de loyer à payer. Vous lui
supprimez sa carte de crédit et son chéquier et elle ne fait des achats qu’avec
votre assentiment préalable. Vous aurez juste à lui donner un peu d’argent de
poche !
– Je ne regrette pas d’être
passée vous voir. Je n’y aurais pas pensé. Vous avez raison ! Je ne me
sentais pas à mon aise de laisser ma petite sœur s’enfoncer dans des
comportements problématiques. Je le savais et je ne faisais rien. Je crois que
vous m’avez apporté une solution qui ne présente que des avantages pour tout le
monde ! »
Elle fit faire un quart de tour à
Maeva pour la tourner vers elle.
« Maeva, c’est décidé !
Dès ce soir tu vas venir habiter chez moi. Ce sera plus pratique pour te
surveiller.
– Non, Teva, c’est inutile. Je
ferai attention. Je vais faire des efforts, Je serai sage !
– C’est exactement cela, mais
cela se passera chez moi. Je serai plus certaine de tes progrès quand je
t’aurai sous la main vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
– Mais ce n’est pas possible, mon
logement …
– Dès demain je lui envoie un
courrier pour l’informer que nous lui rendons l’appartement. Nous aurons le
temps de déménager tes affaires avant la fin du préavis.
– Mais Teva, je vais vous gêner,
toi et Moana et puis …
– Je ne veux plus rien entendre.
C’est inutile de gaspiller ta salive. C’est décidé !
– Mais je ne veux pas ! Je
ne suis pas d’accord !
– D’accord ou pas, peu
m’importe ! Tu vas venir habiter à la maison.
– Non, Teva, je n’irai pas !
– Attention Maeva, pas de
colère !
– Non, j’ai dit non, c’est
non ! »
Maeva tapa du pied par terre.
« Je t’avais
prévenue ! »
Teva attrapa Maeva par le bras.
Elle l’amena à ses pieds et tirant sa main vers le bas, elle l’obligea à se
courber au-dessus de ses genoux. Alors elle pesa sur son dos et Maeva tomba en
travers de ses genoux. Cette dernière s’était aperçue de son erreur.
« Non, non,
faisait-elle. »
Mais elle ne faisait rien pour
empêcher sa sœur de la mettre en bonne position pour recevoir sa fessée. Les
avertissements de Madame André avaient fait leur chemin dans sa tête. Nul besoin
de lui baisser la culotte, elle était déjà au niveau de ses genoux. Teva eut juste
le mal de retrousser la jupe qui, dans le mouvement, était retombée.
J’avais cru que Teva avait donné
toute sa force dans la précédente fessée. Il n’en était rien. Les deux ou trois
premières applications de la main de Teva sur les fesses de sa sœur y
laissèrent une trace dans laquelle on pouvait distinguer la forme de la main.
Puis, la fessée continuant, toute la peau prit rapidement une couleur rouge qui
ne cessa de se renforcer.
Teva ne se fatiguait pas. Ces
quelques premières fessées devaient donner le ton de toutes les suivantes. Il
était nécessaire que Maeva comprenne que passer un moment sur les genoux de sa
sœur, cela n’aurait rien d’agréable et qu’elle en sortirait avec les fesses
douloureuses pour un bon moment. Il fallait également que soit acquis que toute
désobéissance et tout caprice conduiraient tout droit à la fessée. Maeva devait
craindre les punitions de sa sœur, elle devait, à l’avenir, tout faire pour les
éviter, c'est-à-dire proscrire toutes les situations qui mériteraient une
correction.
Teva regardait sa sœur se livrer
à une gesticulation désordonnée sur ses genoux. Si ce n’avait été le sérieux de
la situation, elle en aurait souri. Ses jambes partaient dans tous les sens,
mais elles ne venaient jamais croiser le trajet de la main de Teva. Ses deux
mains étaient agrippées, l’une à un des pieds de la chaise, l’autre tenait le
mollet de sa sœur. En moins d’une journée et un nombre de fessées se comptant
sur les doigts d’une main, elle avait intégré les limites à ne pas dépasser
lors d’une correction.
Quand Teva fut certaine que les
sanglots de Maeva signifiaient un sincère repentir, elle jugea la punition suffisante.
Elle posa sa main sur les fesses enflammées de sa sœur. Graduellement, les
mouvements de Maeva cessèrent. En quelques dizaines de secondes, elle avait
grandement diminué le niveau sonore de ses manifestations de douleur. Teva
décida d’accélérer les choses.
« Maintenant Maeva, tu ne
fais plus de bruit. Tu peux continuer à pleurer, mais en silence. Je vais te garder
un peu sur mes genoux. »
Madame André et Teva reprirent
leur conversation. Elles échangèrent encore pendant quelques minutes sur les
vêtements que porterait désormais Maeva, sur ses horaires de coucher et sur une
limitation drastique de ses sorties sans le chaperonnage d’une personne qui
exercerait une pleine autorité sur elle. Il fut convenu qu’elle n’aurait plus
l’usage de son téléphone pendant un mois, puis qu’il lui serait rendu, mais
avec un contrôle strict de son utilisation.
Maeva, allongée sur les genoux de
sa sœur s’était peu à peu calmée. Ses pleurs s’étaient taris. Teva avait écarté
les jambes ce qui avait donné une base plus confortable à Maeva. Elle n’avait
plus aucune envie de contredire Teva. Elle écoutait d’une oreille distraite les
dernières décisions qui la concernaient pourtant au premier chef.
Teva avait pris en charge
l’autorité. Les deux tentatives pour y résister s’étaient soldées par deux
échecs cuisants. Elle serait donc fessée au travail et à la maison dans
laquelle elle allait désormais habituer avec sa sœur et sa nièce. C’était sans
doute mieux comme cela. Bien sûr, il y aurait d’autres fessées. C’était
inévitable. Maeva savait qu’elle n’était pas au bout de la découverte des
exigences de sa grande sœur.
Elle découvrait également le
bien-être que procurait les cajoleries de Teva : sa main qui caressait
lentement ses fesses et le haut de ses cuisses, le léger bercement qu’avait
adopté Teva, la main qui en lui repositionnant les cheveux derrière l’oreille,
avait effleuré sa joue. Elle découvrait qu’être sur les genoux de Teva ne
signifiait pas seulement la fermeté de sa main claquant douloureusement les
fesses, c’était aussi la douceur d’un câlin.
Bien que sa jupe relevée et sa
culotte baissée laissaient apparentes ses fesses, Maeva se sentait en sécurité.
Elle mit son pouce dans sa bouche et commença à le sucer.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 98
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 100
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De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour,
RépondreSupprimerTeva fesse Maeva. Fessées polynésiennes ? En tout cas, ça claque autant et aussi souvent. Les leçons de fessées continuent sur un ton exotique mais pas moins rigoureux. Madame André et Teva discutent tranquillement. On papote, culture et tradition de la fessée pendant que Maéva cuve la sienne sur les genoux de sa soeur. Après l'effet cuisson le contre effet câlin, pa-patte en rond.
Le monde serait il plus serein les fesses rouges ?
Cordialement
Ramina.
Ramina,
RépondreSupprimerJ'espère que vous n'avez rien contre les fessées polynésiennes... compte tenu de la suite qui est déjà écrite. Une grande sœur qui prend en charge l'éducation de sa petite sœur, rien d'étonnant, non ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JlG
RépondreSupprimerBien sûr que non... Fratrie solidaire. Dans notre univers, la fessée est universelle, à géométrie variable et aussi variable d'ajustement du comportement...
Alors... sévérité et persévérance.
Cordialement
Ramina
Ramina,
SupprimerVous devriez avoir bientôt quelques exemples de sororité solidaire. Maeva semble en avoir le plus grand besoin.
Au plaisir de vous lire,
JLG.