Tatie Nathalie fit son apparition
à ce moment-là.
« Bonsoir ! J’ai
profité que deux personnes soient sorties quand j’arrivais, pour entrer sans
sonner. Quand je leur ai dit que j’étais la tante de Florence et d’Axel, cela a
fonctionné comme un sauf-conduit. Elles m’ont dirigé vers votre bureau. »
Maeva, pourtant toujours aussi
exposée ne sursauta même pas au son de cette voix nouvelle. Elle respirait
régulièrement, indifférente à ce qui l’entourait et régulièrement, son pouce
toujours dans la bouche, elle se nichait plus étroitement sur les genoux de sa
sœur.
« Ah, je vois qu’il y a eu
une séance de fessée dont a bénéficié la demoiselle. »
Madame André fit les
présentations.
« Je vous prie de m’excuser,
reprit Tatie Nathalie, j’interromps sans doute une conversation.
– Pas du tout, répondit Teva. Il
est temps que nous rentrions, n’est-ce pas ma chérie ? Passer chez toi
chercher ton nécessaire pour quelques jours, prendre le temps de te donner la
fessée que tu as en compte, t’installer dans ton nouveau lit, nous avons une
soirée chargée. »
Teva remonta la culotte de Maeva
et d’une petite claque sur les fesses, elle lui indiqua de se lever. Maeva,
dérangée dans son confort, grogna. La main de Teva partit aussitôt et elle
claque à la jonction de la culotte et du haut de la cuisse.
« Aïe, clama Maeva !
– Encore un caprice ?
– Non, non fit Maeva en se levant
aussi vite qu’elle le put. »
Sa jupe était retombée dès
qu’elle fût debout, mais sa main, frottant ses fesses là où sa sœur venait de
la fesser, soulevait l’arrière de sa jupe, dévoilant le haut de sa cuisse et la
moitié de sa culotte. Elle semblait avoir perdu toute notion de pudeur.
« Va faire un bisou à tout
le monde pour dire au revoir ! »
Maeva fit le tour de l’assemblée.
Elle frottait encore ses fesses quand elle arriva à Madame André qui lui donna
une tape sur la main qui soulevait sa jupe.
« Je t’ai dit qu’il était
interdit de se frotter les fesses après une fessée ! »
Puis, Madame André souleva
elle-même l’arrière de la jupe et rajouta une bonne claque sur le fond de la
culotte.
« Aïe, cria Maeva ! »
Puis Madame André prit la jeune
femme dans ses bras. Elle la serra contre sa poitrine.
« Seras-tu sage demain, ma
grande fille ?
– Oh oui Madame !
– Et si tu ne travailles pas
bien, que se passera-t-il ?
– J’aurai une fessée,
Madame !
– Exactement, une bonne fessée
déculottée. J’espère que tu vas être obéissante avec Teva. Si tu fais des
caprices, elle te donnera la fessée. Il y a une chose qui est interdite, c’est
d’essayer d’empêcher Teva de te punir. Si tu fais cela, Teva me le dira et c’est
moi qui me chargerai de t’en faire passer l’envie. Désormais, Teva a le droit
de te déculotter et de te fesser quand elle juge que ce sera nécessaire. Tu la
laisseras faire ! Est-ce compris ?
– Oui, Madame. »
Madame André glissa sa main sous
la jupe de Maeva et elle lui tapota les fesses.
« C’est l’heure de
partir ! Teva t’attends ! »
J’eus la nette impression qu’elle
quittait avec regret les bras de Madame André.
« Comment se sont comportés
mes deux galopins ? »
Les nouvelles dont lui fit part Madame
André ne réjouirent pas particulièrement Tatie Nathalie.
« Combien de fessée as-tu
reçues, Axel ?
– Quatre, dis-je en baissant la
tête.
– Et toi, Florence ?
– Cinq, Tatie.
– Bon, ce seront autant de
fessées que vous recevrez avant de vous coucher. Je suis désolée, dit-elle en
se tournant vers Madame André, qu’ils vous aient donné tant de mal.
– Ne croyez pas cela. Bien sûr,
ils ont été fessés mais c’est assez normal que nous ayons été sévères. Je
regrette, au contraire qu’ils ne soient plus parmi nous demain. Nous nous
étions tous habitués à leur présence. »
Cette déclaration rendit un petit
sourire à Tatie Nathalie.
– Si vous avez l’occasion de leur
refaire faire un séjour ici, n’hésitez pas. Nous les accueillerons bien
volontiers. C’est Geneviève et Madame Bourgeois qui en seront ravies. Ils vont
leur manquer ! »
J’avais un sentiment mitigé.
Passer une journée sous la tutelle de Madame André et de son encadrement,
c’était la certitude de recevoir quelques sérieuses fessées. D’un autre côté,
j’avais été intégré à cette communauté de travail et c’était comme si je
quittais des amis, sans espoir de les revoir.
J’avais les larmes aux yeux quand
je fus invité à aller remercier Madame André. Florence et moi, nous eûmes
également le droit à un câlin dans ses bras. Puis il fallut partir.
Madame André nous suivait de
près. Elle embarquait avec elle les deux derniers punis de la journée qui
furent invités à monter dans sa voiture. Je les perdis de vue à la sortie du
parking.
Madame André gara sa voiture le
long du trottoir en face de la maison où vivaient Jérôme et sa famille.
« Dehors les garçons !
– Moi aussi, questionna
Joël ?
– Toi aussi, je ne te laisse pas
dehors sans surveillance. »
C’est la Maman de Jérôme qui vint
ouvrir.
« Je vous remercie d’être
passée me déposer Jérôme. Je tenais absolument à avoir un sérieux temps
d’échange avec vous. Mais entrez donc ! »
Elle invitait Madame André à
s’installer dans le coin salon de la pièce de séjour. Celle-ci poussa Joël dans
le dos pour qu’il la précède. Elle lui indiqua le bout du canapé.
« Tu t’assois
là ! »
Joël ne discuta pas. Jérôme avait
filé dans une autre direction.
« Jérôme, lui dit sa mère,
tu reviens ici. Ce dont j’ai à discuter avec Madame André te
concerne ! »
Cette demande resta sans effet.
« Jérôme, cria de nouveau sa
mère !
– Oui, j’arrive tout de
suite ! Attends un peu, je regarde mes messages !
– Vous voyez, dit-elle en se
tournant vers Madame André, c’est tous les jours comme cela !
– Voulez-vous que je m’en
occupe ?
– Si vous y pouvez quelque chose
… »
Madame André la regarda un
instant fixement.
« Voyons voir cela ! »
Elle se plaça dans le couloir.
« Jérôme, tu descends tout de suite, à moins que tu ne préfères
que je monte te chercher ?
– Non, non, je viens, je viens. »
Son ton de voix avait changé. Il n’y avait plus de trace
de la nonchalance avec laquelle il avait répondu à sa mère. Cependant, il
n’obtempérait toujours pas à l’ordre de Madame André.
« Jérôme, je monte !
– Non, non, me voilà ! »
Il apparut quelques secondes plus tard.
« Tu t’assois là, à côté de Joël ! »
Il montrait un empressement certain à obéir.
« Comment faites-vous cela, s’extasia la mère de
Jérôme ?
– En fait , c’est assez simple. Je vais vous
montrer. »
Madame André retourna une des
chaises qui étaient autour de la table. Elle s’y assit.
« Jérôme, je
t’attends ! »
A la vue de ces préparatifs, le
jeune homme pâlit. Il avait compris ce qui se préparait.
« Non Madame, je ne le ferai
plus. Attendez, je …
– Une nouvelle désobéissance, Jérôme ?
– Non, pardon, non ! »
C’est presque en courant que
Jérôme vint se placer debout devant Madame André.
« Dis-moi, mon garçon,
peux-tu m’expliquer pourquoi a-t-il fallu que je t’appelle deux fois avant que
tu ne descendes comme je te le demandais ?
– Je descendais tout de suite,
mais …
– Si je comprends bien, c’est de
ma faute, parce que j’ai été impatiente ?
– Non, je ne voulais pas dire
cela. Je, … je …
– Si ce n’est pas moi qui ai été
responsable de ton retard, c’est donc toi. Sommes-nous d’accord ?
– Oui Madame.
– Que faisais-tu ?
– Je regardais mes messages sur
mon ordinateur, Madame.
– Donc tu faisais autre chose que
ce que je t’avais ordonné de faire ? C’est bien cela ?
– Euh, … je … Oui Madame.
– Disons-le autrement : tu
as désobéi.
– Non, ce n’est pas …
– Attention au mensonge, mon
garçon ! Alors, as-tu désobéi ? »
Jérôme cherchait une porte de
sortie, mais il n’y en avait pas. Les quatre ou cinq petites secondes qu’il
prit avant de répondre, n’y changèrent rien.
– Oui Madame.
– Il me semblait bien à moi aussi.
Il faut donc en tirer toutes les conclusions. Que méritent les garçons qui
désobéissent ? »
La réponde de Jérôme était
inaudible.
« Plus fort, s’il te
plait !
– …une punition.
– Ne tourne pas autour du pot,
comme cela. De quelle punition s’agit-il ?
– Une fessée Madame.
– Exactement ! Une bonne
fessée déculottée pour leur apprendre à ne pas recommencer ! »
La stupéfaction se peignit sur le
visage de la Maman de Jérôme. Elle n’était pas encore au bout de ses surprises.
Madame André attrapa le garçon qu’elle avait devant elle par la ceinture et
elle le rapprocha à toucher ses propres genoux. Puis, sans plus d’explication
et sans que Jérôme fît quoique ce soit pour s’y opposer, elle lui déboucla la
ceinture.
Jérôme haletait. Il regarda sa
mère, mais ne put soutenir son regard. Elle était partagée entre l’incrédulité
et le triomphe. Elle avait compris où Madame André emmenait son fils. Jamais
elle n’aurait cru possible de le soumettre à une punition aussi éclatante. Elle
entrevoyait une solution, jusqu’alors inenvisageable, aux difficultés de
cohabitation avec son grand garçon.
Madame André avait défait le
pantalon. Elle l’accompagna jusqu’à ce qu’il soit tombé sur les mollets de
Jérôme. Le jeune homme avait fermé les yeux. Cela ne l’empêcha pas de sentir
les doigts de Madame André qui se glissaient sous l’élastique de sa culotte et
qui firent descendre le sous-vêtement en bas de ses cuisses.
« Mets-toi ici ! »
Madame André le prit par le bras.
Elle lui fit contourner ses pieds, à petits pas, et elle le plaça sur son côté
droit.
« Voyez-vous, Madame, je
crois qu’il faut toujours aller au bout de ce que l’on promet. J’ai dit à Jérôme
que toute désobéissance aurait de douloureuses conséquences pour ses fesses. Il
m’a désobéi, il va donc avoir une fessée. »
Madame André coucha Jérôme en
travers de ses genoux. Elle lui administra une première longue série de claques
dont Jérôme confessa la sévérité par des cris désespérés.
« Ainsi, continua Madame
André, il sait que quand je lui demande de faire quelque chose, c’est toujours
très sérieux. C’est que je juge que c’est important. Il connait, à l’avance, ce
que coûte de négliger mes demandes. »
La fessée reprit aussi forte
qu’avant. Les jambes de Jérôme étaient entrées dans la danse.
« Soyez certaine que quand
il a dû danser et chanter sur les genoux d’une personne comme il le fait en ce
moment, il prend ensuite toutes ses demandes pour des priorités. »
La main de Madame André recommença
à rougir les fesses de Jérôme. Les cris du jeune homme se terminèrent en
sanglots. Madame André insista encore un peu, puis elle fit une pause.
« Comment avez-vous réagi la
dernière fois qu’il ne vos a pas écoutée ?
– Et bien, … J’ai haussé le ton
et je l’ai menacé.
– Et de quoi ?
– De le mettre à la porte.
– L’auriez-vous fait ?
– Non, bien sûr ! Je n’en
avais pas l’intention.
– A-t-il obéi ?
– Non, il a fait comme s’il ne
m’entendait pas.
– Est-ce la seule fois où cela
s’est produit ?
– Non, c’est très courant.
Presque tous les jours !
Madame André prit un petit moment
de réflexion. Puis, caressant les fesses de Jérôme, elle lui dit :
« Nous allons changer tout
cela, mon grand, n’est-ce pas ? »
Et reportant son attention vers
la Maman de Jérôme, elle lui exposa le fruit de ses réflexions.
« Jérôme sait que vous ne le
mettrez jamais à la porte. Vos avertissements sont donc inutiles. Vous allez
passer à un autre genre de menace. Vous lui promettrez une fessée à chaque fois
que vous serez mécontente de son comportement et … vous la lui donnerez
réellement.
– Que je lui donne une
fessée ? Je ne saurai pas faire, je n’ai jamais fait ! Mais il est
trop grand ! C’est pour les enfants !
– Exactement ! Une fessée
comme à un enfant désobéissant. C’est de cette façon que Jérôme se comporte. Il
lui est donc très profitable d’être puni comme un enfant. C’est ce dont il a
besoin et vous le lui refusez. Regardez-le ! Avez-vous vraiment
l’impression que ce jeune homme allongé sur mes genoux est trop grand pour avoir
reçu la fessée que je viens de lui donner ?
– Non, c’est vrai. Vous avez
raison !
– Regardez comme il est
obéissant !
– Oui, je ne l’ai plus vu comme
cela depuis longtemps.
– N’auriez-vous pas envie qu’il
en soit ainsi tous les jours ?
– Ce serait parfait.
– Alors vous allez vous y
mettre ! Dorénavant, à chaque désobéissance de Jérôme, vous lui donnerez
une fessée.
– Et … et s’il ne veut et qu’il
ne se laisse pas faire ?
– Evidemment qu’il ne voudra
pas ! Etre déculotté et fessé par sa Maman à plus de vingt ans, ce n’est
ni très agréable, ni très valorisant. A cet âge-là, on croit que plus personne
ne peut nous imposer des règles, que les punitions sont derrière nous. Hélas,
ou plutôt heureusement, il s’est rendu compte aujourd’hui que la vie ne
fonctionne pas comme cela. »
Il y avait encore plein de doute
dans les mimiques de la Maman de Jérôme.
« N’ayez-crainte. Il vous
laissera faire !
– Vous croyez ?
– Oui, pour deux raisons. Tout
d’abord parce que vous comme moi n’allons pas lui donner le choix. J’ai les
moyens de pression, au travail, pour qu’il ne prenne pas le risque d’un refus.
Les conséquences sur sa vie future seraient trop graves. Jérôme sait que s’il
refuse une fessée de votre part, vous m’en informerez et je lui en donnerai une
bien plus sévère et nous continuerons ainsi jusqu’à ce qu’il cède. »
La Maman de Jérôme hocha la tête.
Elle commençait à voir comment s’instaurerait une nouvelle discipline pour son
fils.
« Mais je crois surtout
qu’il acceptera les fessées que vous déciderez de lui donner parce qu’il en a besoin.
Cela fait plusieurs années qu’en refusant de vous obéir, il espère que vous
prendrez les choses en main. Il compte sur vous depuis si longtemps pour lui
imposer ce à quoi il ne sait pas s’obliger lui-même. Il n’avait probablement
pas envisagé que cela se traduirait par des fessées, mais cela c’est à vous
d’en décider, pas à lui. »
La Maman de Jérôme approuvait.
« Toutes les conditions sont
réunies. Il n’a pas la possibilité de se dérober aux châtiments qui
l’attendent, il va trouver en face de lui une Maman bien décidée à ne rien lui
passer et enfin, la fessée vient d’entrer dans son univers comme une punition
légitime, même si on pense qu’on est trop grand pour la recevoir.
– Ah oui, et bien …
– Il reste encore un obstacle à
passer. Le plus difficile, c’est la première fessée. Quand il aura pris
l’habitude que vous le déculottiez, que vous le positionniez pour recevoir la
fessée et que la vigueur de la correction lui fasse regretter sa bêtise, cela
ira tout seul. Cela fera partie des normes familiales. Il faut donc que vous
lui donniez une fessée maintenant.
– Maintenant ?
– Oui, maintenant ! »
Madame André ne laissa pas le
temps aux objections de naître dans la tête de son interlocutrice.
« Debout Jérôme ! Va
voir ta Maman, elle a quelque chose à te dire. »
La Maman de Jérôme avala
difficilement sa salive le temps que son fils arrive à ses côtés. L’émotion
était aussi forte pour l’un que pour l’autre.
« Jérôme, tu as été
désobéissant. Cela mérite une fessée. ! »
La voix n’était pas assurée.
« Non Maman, non ! Je
vais t’obéir maintenant ! Pas de fessée, s’il te plait !
– Trop tard, mon garçon ! Il
fallait obéir tout à l’heure !
– Pas la fessée !
– Allons, par ici ! »
Comme sa Maman le prenait par la
main, Jérôme eut un geste de recul. Madame André se racla la gorge. Jérôme la
regarda, puis il laissa sa Maman le coucher sur les genoux maternels.
« Non, pardon, je vais être
sage, … je ne le ferai plus … je vais t’obéir si tu ne me donnes pas la
fessée !
– Qu’est-ce que c’est que ce
chantage ? Bien évidemment que tu vas m’obéir ! Et ce sera après
avoir pris ta fessée. »
L’indignation était revenue dans
le ton de voix de la Maman de Jérôme. Elle avait retrouvé toute son assurance.
« Encore un mot et tu auras
une deuxième fessée dès ce soir ! »
Cette dernière menace arrêta la
protestation naissant dans la bouche de Jérôme. Son hésitation régla la
question. La fessée commença, il eut alors bien d’autres préoccupations. Ses
cris ne lui laissèrent plus la possibilité de formuler des exigences.
C’était la première fois que la
Maman de Jérôme donnait la fessée, prétendait-elle. Il faut croire que c’était
une question d’instinct, d’instinct parental à moins que ce ne soit maternel.
Elle faisait cela naturellement, avec une certaine maestria.
Elle avait enfin l’occasion
d’exprimer sa frustration due à la difficulté de cohabitation avec son fils.
Plus important encore, il n’y aurait plus jamais de frustration. Cette période
de sa vie était derrière elle, elle s’en faisait le serment.
Son adorable petit garçon qu’elle
avait choyé mais dont les caprices agaçaient tout leur entourage, s’était peu à
peu transformé en un grand garçon qui faisait des colères auxquelles elle
cédait systématiquement, puis en un adolescent contestant son autorité, pour
finir en un adulte indifférent à tout ce qu’elle disait et encore plus à ses requêtes.
Elle avait le sentiment d’enfin
accomplir son devoir de mère, même si c’était tardif. Elle pourrait poser des
exigences de bon sens auxquelles son garçon devrait se conformer, sous peine de
fessée. Elle pourrait enfin lui inculquer les notions de base de rangement, de
politesse, d’obéissance qu’elle avait failli à lui apprendre.
Elle se doutait que même les
questions d’hygiène et de propreté étaient à reprendre. Jérôme, dès l’âge de
dix ans, bien qu’il ne soit pas très attentif à sa toilette, avait refusé toute
supervision de sa mère. Elle savait que le rythme de lavage des vêtements de
son fils était incompatible avec un change régulier des sous-vêtements qui lui
revenaient souvent dans un état de propreté limite, en particulier la culotte.
Elle sentait confusément que
donner la fessée à son fils les rapprocheraient. Elle entrerait de nouveau dans
son intimité. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas senti le contact du
corps de son garçon contre le sien. Elle ne se rappelait plus de la dernière
fois où sa main avait touché une autre partie du corps de son fils que sa main,
et encore, souvent pas accident. Si elle en croyait Madame André, et elle était
encline à le faire, Jérôme avait besoin autant qu’elle de ces attentions. Elle
éprouvait fortement le besoin de prendre son petit garçon sur ses genoux et de
le serrer dans ses bras pour le consoler.
« Soyons sérieuse, finissons
la fessé d’abord, se dit-elle. »
Jérôme profitait pleinement de la
fessée que lui donnait sa Maman. Dès que la main de sa mère eût laissé les
premières marques brûlantes sur ses fesses, il sut que son univers venait de
basculer. Puis, la seule pensée cohérente qu’il put formuler, consistait à
supplier que la claque qui venait de renforcer le feu sur ses fesses, serait la
dernière. Mais il y en avait toujours une autre.
Il avait une envie, presque
irrépressible, de porter la main à ses fesses pour les protéger. Mais il savait
qu’il n’en avait pas le droit et l’interdiction, renforcée par la présence de
Madame André, était la plus forte. Il n’éprouvait pas le besoin de se révolter
contre ce châtiment, bien qu’il fût douloureux et humiliant. Tout cela était
flou, mais il percevait que la fessée était méritée et qu’il en avait besoin
pour repartir sur de nouvelles bases dans la relation avec sa mère Il voulait bénéficier
d’une supervision maternelle, à la fois bienveillante et intransigeante, Tout
ce à quoi il n’avait jamais réellement eu accès.
Quand la fessée prit fin, il ne
s’en rendit pas vraiment compte. La cuisson sur ses fesses continuait à
augmenter. Puis, peu à peu, il prit conscience que la main de sa mère était
posée sur son fessier et quelle ne venait plus ajouter à la fournaise qu’étaient
devenues ses fesses. Il en éprouva un soulagement et une gratitude envers sa
mère, sentiment qui l’étonna tant il était nouveau envers l’auteure de ses
jours.
Ce fut un moment étrange. Il
ressentait de la honte non seulement à se trouver dans une tenue aussi
impudique, mais surtout à avoir eu un comportement qui lui avait valu une
fessée. Mais il percevait également la douceur dont sa mère l’entourait qui se
matérialisait par la main qui reposait sur ses fesses. Sur les genoux maternels,
il se sentait protégé, comme il ne se rappelait plus l’avoir été. Ces deux
sentiments contradictoires créaient un mélange nouveau qui n’était pas
désagréable.
Hélas, il ne dura pas.
« Vous devriez le mettre au
coin après une fessée. Il faut qu’il ait le temps de réfléchir à sa bêtise et à
la punition. Vous aurez alors tout le temps de le câliner, quand il sera
entendu que l’obéissance sera désormais la règle.
– Je vais suivre vos avis. Ils
ont été jusqu’à maintenant, fort judicieux. Debout mon garçon ! »
Le début de grognement fut
sanctionné par une claque sur les fesses.
« Qu’est-ce que
c’est ? »
Jérôme ne répondit pas, mais il
se hâta de retrouver la position debout.
« Va te mettre au coin,
là-bas ! »
Docilement, Jérôme alla s’y placer, obéissant aux
ordres de sa Maman.
Avec un dessin de Peter Pan en illustration !
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 99
Le prochain épisode ... c'est me chapitre 101
Vous cherchez un chapitre en particulier ?
C'est par ici
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour,
RépondreSupprimerRessources inépuisables... JLG centième!!!
Centième fessée peut être bien aussi. La distribution est tellement généreuse à chaque chapitre qu'on a du mal à savoir. On ne sait plus où donner de la fessée !
Teva s'occupe des fesses de sa petite soeur avec une bienveillante attention toute maternelle. Presque touchant!
Madame Andrée elle, sait très bien repérer les failles d'éducation, les mauvais comportements et montre comment y remédier. Une fessée vaut mieux que deux fessées tu l'auras... La maîtresse femme est dans la transmission de savoir fesser. Les leçons sont gratuites et la maman qui n'osait pas, finit par s'y mettre et corriger le fiston avec efficacité.
Et toujours cette douce et affectueuse rédemption maternelle après la fessée. Finalement charmant.
C'est le printemps les formes des fesseuse et des fessés de Peter s'arrondissent... Silence, ça pousse ... et ça fesse!
Cordialement.
Ramina
Ramina,
SupprimerJe ne sais pas si c'est épuisable, mais pour l'instant il y a un peu de stock.
En ce qui concerne Axel, nous touchons au bout, mais pour rebondir sur d'autres histoires avec d'autres personnages brièvement apparus dans celle d'Axel.
Vous me direz ce que vous en pensez.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG
RépondreSupprimerMais bien sûr avec le même plaisir que celui de la lecture!
Ramina
Je les adore moi ces récits.
RépondreSupprimerAh que n'ai je eu une madame Andrée puis une Caroline pour me fesser aussi souvent que e le méritais.