« Vous allez voir, c’est
facile à faire et très utile. Dites-vous bien que Joël en a le plus grand
besoin. »
Caroline hocha la tête.
« Joël, je t’attends ici. Tu
viens tout de suite. »
Joël tourna la tête vers Madame
André.
« Non, s’il vous plait.
Donnez-moi la fessée si je l’ai méritée, mais pas elle. Elle est trop jeune. Ce
n’est qu’une gamine !
– Joël, gronda Madame André, tu
fais tout de suite ce que Caroline t’a ordonné !
– Mais Madame, je …
– Joël !
Lentement, Joël obéit. Il fit
demi-tour et se dirigea, à petits pas vers Caroline. Il n’osait pas mettre ses
mains pour dissimuler son intimité, il connaissait le prix d’un tel geste en
présence de Madame André. Il s’arrêta hors de portée de la jeune fille.
Caroline fronça des sourcils.
« Je crois qu’il s’agit
d’une désobéissance flagrante. Deux de suite si je ne me trompe pas. »
Caroline se leva et elle prit
Joël par le bras. Il fit les deux pas en avant sous son impulsion. Quand
Caroline se rassit sur le canapé, Joël était tout près d’elle, à toucher ses
genoux.
« J’ai l’impression, mon
garçon que tu n’as pas tout saisi de la situation dans laquelle tu es. Je
n’accepterai aucune désobéissance. Il est préférable que tu te fasses à l’idée
que je te donne la fessée. Si j’en juge par ce que j’ai vu depuis le peu de
temps que je suis dans cet appartement, cela va t’arriver souvent. »
Caroline se pencha et elle
dépassa la ceinture de Joël des passants de son pantalon.
« J’aurai besoin de cette
ceinture dans quelques minutes. »
Puis elle le prit par le bras et
elle l’obligea à s’incliner au-dessus de ses genoux jusqu’à ce qu’il fut obligé
de s’y allonger. Caroline prit son temps pour finir de l’installer. Elle le fit
glisser plus près d’elle afin que le bassin de Joël touche son ventre, puis
elle releva la chemise afin de bien dégager les fesses. Elle baissa la culotte
un peu plus bas en la positionnant au creux des genoux de son puni.
« Voilà, tu vois, ce n’était
pas si compliqué. Crois-tu que ça valait la peine de désobéir pour si peu. De
toute façon tu auras ta fessée quand je le déciderai. Si tu n’es pas
parfaitement obéissant, je serai obligée de t’en donner une plus sévère. C’est
ce à quoi va servir la ceinture. »
La jeune fille n’en était pas à
son coup d’essai. Cela se vit, et Joël le sentit, dès le début de la fessée. Le
geste de sa main était vif, sec. Le bruit en résonnait dans toute la pièce à
chaque fois qu’elle touchait les fesses. Il fut rapidement couvert par les
grognements de Joël qui se transformèrent rapidement en cris et en sanglots.
Caroline poursuivait
impitoyablement la fessée. Son air concentré montrait qu’elle s’appliquait à
cette tâche. Tout en fessant Joël, elle prenait la mesure de la responsabilité
qu’elle venait d’accepter. Elle se doutait que la tâche ne serait pas aussi
facile que cette première correction pouvait le laisser supposer. Il lui
faudrait passer du temps pour revoir l’éducation de ce grand garçon qu’elle
avait maintenant sous son autorité.
Joël s’était soumis facilement à
ce premier châtiment. Caroline ne se faisait pas d’illusion. Cela s’était passé
sous couvert de Madame André. Le départ de cette dernière rebattrait les
cartes. Certes, il lui suffirait de faire savoir à la responsable du magasin
que Joël avait refusé une fessée pour qu’elle lui soit imposée, mais Caroline
ne voulait pas être dépendante de son aînée. Il fallait qu’elle fasse
comprendre dès aujourd’hui à son pupille qu’il était préférable pour lui
d’obéir, y compris quand il s’agirait de recevoir une fessée.
Quand elle estima qu’elle avait
atteint le maximum de ce qu’elle pouvait faire avec sa main, elle s’empara de
la ceinture.
Elle avait vu comment sa mère s’y
prenait avec sa sœur et elle quand elles avaient eu dix-huit ans. L’une comme
l’autre, chacune à leur tour, avaient voulu profiter de cette majorité tout
nouvellement acquise. Leur mère, montrant qu’elle détenait encore l’autorité,
avait eu recours à la ceinture pour punir les premiers sérieux écarts. Les deux
filles étaient redevenues raisonnables et obéissantes en un rien de temps,
revoyant à la baisse leurs velléités d’indépendance.
Caroline se souvenait
parfaitement de la dernière fois que ses fesses avaient fait connaissance avec
le terrible instrument quand c’était sa mère qui le maniait. Cela ne remontait
qu’à l’été dernier. A peine plus de quatre mois, mais le seul fait d’évoquer ce
souvenir ravivait la douleur qui avait mis deux à s’atténuer. Caroline s’était
juré de ne plus jamais dépasser les limites permises par sa mère en matière de
consommation d’alcool. Cela lui avait servi de leçon.
Elle ne s’en était jamais servi
elle-même, mais elle avait été à bonne école. Elle plaça la boucle de la
ceinture au creux de la paume de sa main et en entoura le large morceau de
cuir, ne laissant libre qu’une quarantaine de centimètres, juste la bonne
longueur pour que l’extrémité soit bien appliquée sur toute la largeur des
fesses de Joël.
Elle raffermit sa prise sur le
garçon afin de prévenir un mouvement trop brusque de son puni lorsque les
premiers effets de la ceinture se feraient sentir. Ainsi, elle maîtriserait
parfaitement l’instrument qu’elle avait en main, en ayant la possibilité de
faire prendre assez de vitesse à l’extrémité libre de la ceinture et de pouvoir
l’abattre sur les fesses en un mouvement fluide.
Joël ne savait plus très bien où
il en était. Il avait encore conscience d’être à plat-ventre sur les genoux
d’une jeune fille bien moins âgée que lui, mais ce sentiment s’était estompé
durant la fessée qu’elle lui avait donnée. L’âge de sa correctrice lui avait
semblé rapidement bien moins important que la sévérité de la fessée qu’elle
était capable de lui donner. Caroline avait passé l’examen sans difficulté. Sa
capacité à administrer une fessée ne pouvait être mise en doute, certainement
pas par Joël après la correction qu’il venait de recevoir. Cela méritait une
certaine prudence quant à l’attitude à adopter.
Joël considéra qu’il était plus
prudent d’attendre et de laisser ses fesses à disposition de la jeune fille qui
le tenait sur ses genoux. Il ne voyait pas ce qu’elle préparait, mais ce qui
semblait juste un intermède ne cessait de l’inquiéter. Caroline ne l’avait pas
autorisé à se relever, il pressentait que cela signifiait de la fessée n’en
était pas encore à son terme.
Lorsqu’il sentit que la jeune
fille souhaitait l’immobiliser plus étroitement qu’il l’avait été jusque-là, son
niveau d’inquiétude monta d’un cran. Il en comprit rapidement la raison. Le
premier coup de ceinture le prit au dépourvu. Il ne se rendit pas vraiment
compte de la ruade qu’il fit. Il eut l’impression de ne pas avoir le temps de
se préparer avant que la ceinture ne lui dessine une nouvelle marque brûlante
sur les fesses. Il se raidit des pieds à la tête, mais cela n’atténua pas la
morsure qu’une troisième fois la ceinture imprima sur ses fesses.
Ce fut après le quatrième coup
qu’il résolut de se soustraire à la correction. Son bras gauche était inutile.
Il ne pouvait le ramener en arrière pour protéger ses fesses, le flanc de
Caroline l’en empêchait. Le droit était tenu, plié dans son dos par la main
ferme de Caroline. Lorsqu’il tenta de le libérer, Caroline le remonta plus
haut, à la limite de la torsion que son épaule pouvait supporter. Quand il
poussa sur ma main gauche pour se relever, il réussit à soulever le haut de son
buste. Il sentit alors que son bras dans son dos, subissait une pression
supplémentaire ce qui l’obligea à reprendre sa position d’origine.
La ceinture atteignit alors la
zone de peau tendre à la jonction de ses fesses et du haut de ses cuisses. Deux
fois, l’extrémité du terrible instrument manipulé par Caroline, finit sa course
sur la peau à l’intérieur des cuisses. Il hurla et fondit en sanglots. Cela
n’arrêta pas la correction, au contraire, il eut l’impression que Caroline
accélérait la cadence.
Le haut de son corps était
immobilisé, mais ses jambes pouvaient gigoter en toute liberté. Cela se faisait
sans que Joël en ait conscience. Il avait acquis la conviction que cette fessée
ne cesserait jamais quand Caroline laissa la ceinture reposer sur ses fesses.
« Vas-tu obéir, maintenant ?
– Oui, Madame, j’obéis, j’obéis !
– J’y compte bien ! Essaye
encore une fois de m’empêcher de te fesser ! Je te promets une correction
comme tu n’en as encore jamais eue et je demanderai à Madame André de te fesser
à chaque pause pendant toute une semaine !
– Oh, non, Madame, pardon !
– Tu seras pardonné quand tu
auras été puni pour toutes tes désobéissances. Ton ardoise commence à être
longue. »
Joël avait tout à fait oublié la
différence d’âge. Caroline était la personne qui le grondait, qui l’avait puni
et qui le punirait encore quand il en aurait besoin. Qu’elle ait vingt ans de
moins que lui n’avait plus aucune importance. Elle savait donner la fessée,
c’est tout ce qui comptait.
« Un ! Je n’ai pas fini
la fessée pour avoir désobéi quand tu étais au coin. Deux ! Tu as refusé
de venir prendre ta fessée quand je te l’ai ordonné. Trois ! Tu viens
d’essayer de te relever alors que je t’avais allongé sur mes genoux. Cela fera
autant de fessées d’ici ce soir.
– Non, attendez, ce n’est pas
possible ! Vous ne pouvez pas …
– Quatre, annonça Caroline !
Tu me réponds insolemment. »
Joël émit un petit gémissement.
Cela n’avait plus rien à voir avec une protestation. Il était préférable de
s’en tenir à quatre fessées d’ici ce soir. Il ne voyait pas comment échapper à
l’autorité que dégageait Caroline. Elle lui avait donné une première fessée magistrale
et elle ne semblait pas douter qu’elle arriverait à lui administrer toutes les
autres. Joël non plus. Il n’avait plus qu’un espoir : en finir au plus
vite avec les corrections qu’il avait mérité, puis se comporter de telle
manière que Caroline n’aurait plus jamais besoin de recourir à un châtiment
aussi douloureux.
« Je vais te lâcher le bras
que je tiens dans ton dos, puis je finirai la première des quatre fessées que
tu auras ce soir. Ce sera avec la ceinture et je te promets que tu vas la
sentir passer. Je t’interdis de faire quoi que ce soit pour me gêner pendant
que je te punis. As-tu bien compris ?
– Oui, Madame.
– Alors allons-y ! »
La ceinture reprit son office.
Les quelques secondes d’interruption n’avaient pas permis de faire descendre la
cuisson des fesses de Joël. Il retrouva immédiatement la sensation
d’embrasement intense qui irradiait tout le bas de son dos et cela n’alla pas
en s’améliorant. C’était plus difficile à supporter qu’avant. Caroline ne le
tenait plus que symboliquement. Elle avait posé sa main à plat sur le bas de
son dos et si elle maintenait la chemise relevée, elle n’avait plus d’autre
utilité.
Joël devait faire un effort de
volonté pour demeurer en place, là où la ceinture venait marquer méthodiquement
ses fesses d’une brûlure ardente. C’était insupportable, mais il devait le
supporter. Il savait que la plus petite marque de refus ou de protestation aggraverait
la punition. Trois fois, il faillit mette sa main en protection de son postérieur.
Trois il réussit à se maîtriser. Alors qu’il avait écarté les jambes un peu
plus largement qu’habituellement, la ceinture avait fini sa course sur la face
interne de ses cuisses, tout en haut, en frôlant ses testicules.
« Bon, se dit Caroline, je
crois que Joël a compris qu’il est préférable de se soumettre à mes
ordres. »
La gesticulation et les cris de
Joël montraient, à l’évidence, qu’il endurait une sévère punition. Il ne
faisait plus rien pour s’y soustraire. Il en avait accepté l’inéluctabilité.
Caroline estima qu’elle avait un grand pas dans la construction de sa
légitimité à punir Joël. Tout se jouerait à la prochaine fessée. S’il acceptait
de la recevoir sans difficulté, le rôle de Caroline serait définitivement
installé. Elle laissa Joël pleurer allongé sur ses genoux.
« Je me disais que je
devrais l’envoyer au coin. Qu’en pensez-vous ?
– Excellente idée, approuva
Madame André, cela lui donnera le temps de réfléchir aux inconvénients qu’il y
a à vous défier.
– Allons, Joël, retourne au coin.
Et je ne veux plus t’entendre ! »
Le spectacle que donna Joël en se
rendant au coin fit sourire Caroline. Il se déplaçait difficilement avec son pantalon
autour de ses chevilles, l’air honteux, tête baissée et la poitrine encore
soulevée par des sanglots. Caroline en fut attendrie. Malgré son âge, elle
avait l’impression que c’était un petit garçon qu’elle envoyait au coin.
Elle eut alors la certitude que
leur cohabitation se déroulerait sans anicroche, ce qui ne voulait pas dire
sans qu’elle se fâche ni sans qu’elle lui administre de retentissantes fessées.
Elle avait la conviction que le petit garçon qui se tenait dans la tête de Joël
aurait rapidement besoin de son attention, autant pour les strictes repères et
pour l’exigence qu’elle représenterait, que pour l’affection qu’elle lui apporterait.
Joël se positionna au coin. Il
lui fallut quelques minutes pour retrouver une respiration normale. Durant ce
temps, il ne put penser à autre chose qu’à la chaleur qui provenait de ses
fesses, espérant qu’elle lui laisse bientôt le loisir songer enfin à autre
chose.
Quand il en fut capable, il
chercha en lui matière à alimenter une révolte contre le traitement qui venait
de lui être imposé. A sa grande surprise, il ne trouva aucune trace de
ressentiment. Au contraire, il se sentait responsable, voire même largement
coupable de ce qui lui arrivait. Il était honteux d’avoir dû être soumis à une
correction aussi humiliante, mais il en reconnaissait le bien-fondé.
Il avait cependant un regret
quand il se comparait à Jérôme. Il se demandait bien comment il pourrait faire
pour finir dans les bras qui le consoleraient de toutes ces punitions et qui
lui indiqueraient qu’il était pardonné. La conversation des deux femmes, dans
son dos, attira alors son attention.
« Avez-vous vu l’état de sa
culotte ?
– Non je n’ai pas fait
attention. »
Il entendit Madame André et
Caroline se rapprocher de lui.
« Tenez !
Regardez ! »
Madame André montrait à Caroline
le fond de la culotte, là où elle avait remarqué des traces.
« Je ne les avais pas
vues ! Il faut que je fasse plus attention. C’est très ennuyeux si je ne
vois même pas quand ses fesses ne sont pas très propres.
– Vous savez, c’est normal. Je
les ai aperçues quand je l’ai déculotté. Si c’est vous qui l’aviez fait, vous
l’auriez probablement vu.
– Je vous remercie de tenter de
me rassurer. Mais si je dois m’occuper de Joël, je ne dois pas laisser passer
ce genre de chose. Je ferai plus attention à l’avenir, maintenant que je sais
que ça peut lui arriver.
– Je pense que Joël est tombé en
de bonnes mains. Je vous fais confiance pour être attentive à tous les détails.
– Je me montrerai digne de votre
confiance. Mais pour l’instant il faut nettoyer tout cela. Je suppose que ses
fesses ne sont pas plus propres que le fond de sa culotte. »
Caroline fit pivoter Joël pour le
placer face à elle. Elle le courba sous son bras et elle écarta ses fesses.
Joël, ayant compris qu’il ne fallait pas s’y opposer, la laissa faire.
« Effectivement ! Sache
mon petit Joël que je serai bien plus exigeante que cela, question propreté. Tu
vas apprendre à rester propre. Pour cette fois-ci, il n’y aura pas de sanction,
mais la prochaine fois, ce sera une fessée. »
Caroline relâcha Joël.
« Allez, enlève-moi tout
ça ! »
Caroline s’était accroupie aux
pieds de Joël et elle délaçait ses chaussures. Elle les lui enleva.
« Je ne veux plus te voir en
chaussures dans la maison ! Tu mettras des chaussons. »
Caroline donna une claque sur la
cuisse de Joël afin de lui signifier le sérieux de sa demande.
« Est-ce bien compris ?
– Oui Madame.
– Lève ta jambe ! »
Caroline ôta le pantalon, puis la
culotte de Joël. Celui-ci, quand il fut nu de la taille aux chaussettes, il regarda
autour de lui et, croisant les yeux de Madame André, il rougit jusqu’aux oreilles.
Alors, il plaça ses mains devant son sexe, ce qui lui attira une réprimande de
Caroline et deux claques sur le haut de la cuisse.
« Tu ne vas pas me faire des
simagrées à chaque fois que je te déculotterai. Tu as bien compris que cela
arrivera régulièrement et ce n’est pas la présence d’une autre personne qui me
fera reculer. Tout le monde a vu ce que tu cherches à cacher et tes fesses
n’ont rien d’exceptionnel. Montre-moi plutôt le chemin de la salle de
bain ! »
Caroline prit Joël par les
épaules et elle le tourna vers le couloir. Une claque sur chaque fesse et le
convoi démarra, Joël précédant Caroline.
« Suivez-nous, Madame André,
nous pourrons achever notre conversation pendant que je lave ce vilain
garçon. »
« Relève ta
chemise ! »
Joël regarda furtivement Madame
André, puis Caroline, mais le coup d’œil noir que cette dernière lui jeta, le
décida. Il souleva son vêtement au-dessus de sa taille. Caroline prit un gant
de toilette sur un porte-serviette. Elle le regarda soupçonneuse, le huma et
elle le jeta dans un panier plein de linge apparemment sale.
« Où sont les gants
propres ?
– Là, Madame, répondit Joël en
désignant un placard dans la salle de bain. »
Caroline y trouva ce qu’elle
cherchait. Elle humidifia le gant et le savonna, puis elle replaça Joël sous
son coude.
« Sois sage, ou alors, ce
sera la fessée ! »
Caroline passa le gant sur toute
la surface des fesses de Joël, puis elle le glissa dans la raie des fesses et insista
sur l’anus. Joël n’était visiblement pas à l’aise avec cette intrusion dans son
intimité. Il tentait, en tournant la tête, de regarder ce que faisait Caroline,
mais la position dans laquelle il avait été mis ne lui permettait pas de voir
quoi que ce soit. Il ne cessait de bouger son bras libre le dirigeant vers ses
fesses dont Caroline s’occupait, mais il n’allait jamais jusqu’au bout. Il le
ramenait alors à sa position initiale pour recommencer presque aussitôt.
« Ecarte tes jambes
Joël ! »
Caroline glissa alors le gant
entre les cuisses de Joël. Elle en savonna l’intérieur, puis elle remonta vers
l’aine, insistant sur l’espace entre chaque cuisse et les testicules. Quand
Joël sentait un contact du gant avec la peau de ses bourses, il sursautait,
comme si un choc électrique avait parcouru son corps. Il refermait
insensiblement ses jambes, empêchant Caroline d’accéder à l’espace qu’elle
voulait nettoyer.
« Je crois que ta comédie a assez
duré ! »
Caroline enleva le gant qui
recouvrait sa main, puis elle fessa Joël, provoquant quelques éclaboussures
quand la main touchait la peau mouillée. Joël comprit aussitôt son erreur, mais
il était trop tard.
« Non, pardon, aïe, … je ne
le ferai plus, aïe, … je vais être sage, aïe, … »
Caroline avait décidé d’aller au
bout de la fessée. Il s’agissait des premières punitions qu’elle administrait à
Joël. Il s’agissait de lui donner de bonnes habitudes. Elle voulait qu’il sache
qu’aucunes de celles qu’il avait méritées, ne lui serait épargnées, qu’il en éprouve
systématiquement la rigueur et qu’il apprenne à les craindre.
Elle ne mit fin au châtiment que
lorsqu’elle fut certaine que Joël réfléchirait à deux fois avant de s’opposer à
ce qu’elle lui fasse sa toilette. Il fallait donc que le rouge envahisse de
nouveau la totalité du postérieur de son puni et que cela s’accompagne des cris
et des pleurs qui indiquaient le repentir de Joël.
« J’espère que tu as compris
qu’il est interdit de me gêner quand je laverai.
– Oui Madame, réussit à répondre
Joël entre deux sanglots.
– Puisque j’ai commencé, je vais
finir de te laver le devant également. Ce sera plus pratique si tu es debout.
Relève-toi ! »
Joël ne savait plus trop où il en
était. Il se tenait face à Caroline.
« Relève ta chemise que je
puisse voir ce que je fais. »
Joël n’eut qu’une seconde
d’hésitation. Guère plus. Il releva sa chemise. Caroline qui avait repris le
gant de toilette, l’appliqua sur le sexe de Joël. Elle l’enveloppa mais quand
elle voulut frotter, il se déroba. Caroline le prit dans sa main gauche et elle
le tint, par son extrémité, le temps que sa main droite puisse l’enduire de
savon.
Le frottement eut une conséquence
bien naturelle. Joël sentit son sexe se durcir. Il vit, sans qu’il n’y puisse
rien, l’érection se développer devant les deux femmes qui étaient présentes.
Caroline fronça les sourcils.
« Décidément ; tu as
décidé d’accumuler les bêtises. Crois-tu que je vais te laisser agir comme un
garçon qui montre sa virilité à toutes les occasions ? Je n’accepterai pas
que tu te comportes ainsi quand je fais ta toilette. Tu vas apprendre à te
maîtriser et la fessée va t’y aider ! »
Bien qu’il ne l’ait pas voulu,
Joël convenait que sa conduite était totalement inconvenante. Il ne voyait pas
comment il pourrait raisonnablement protester contre la punition que Caroline
lui promettait. Il en reconnaissait la pertinence.
Caroline ne se questionnait pas
autant. Elle ne pouvait admettre que Joël eût placé, volontairement ou non, cet
acte élémentaire d’hygiène sur le plan sexuel. C’était tout à fait déplacé et
il fallait, sans délai, le lui faire comprendre de la manière la plus claire
possible.
Elle replaça Joël courbé sous son
coude, laissant ses fesses nues à disposition pour une correction.
« Pouvez-vous me donner
cette brosse de bain ? Elle me semble bien adaptée à la situation. »
Caroline parlait d’une brosse qui
était posée sur la baignoire. Elle était en bois clair et son long manche en
faisait un instrument disciplinaire qui s’annonçait redoutable. Madame André la
lui tendit, approuvant son utilisation d’un signe de tête.
Il ne fallut pas lui appliquer
l’ovale du dos de la brosse plus de trois fois sur chaque fesse, pour que son
érection disparaisse. Cela suffit également pour qu’il entame une danse sur
place, d’un pied sur l’autre, essayant vainement d’amadouer sa fesseuse par
l’extériorisation de sa souffrance.
Les marques ovales que la brosse
déposait sur ses fesses, finirent par se confondre en une belle couleur
cramoisie uniforme.
« Parfaite cette brosse et
placée au bon endroit. Je pense que j’en ferai bon usage. »
Quand Caroline reprit la
toilette, Joël n’eut pas besoin de contrôler ses réactions. Elle s’empara de
son sexe d’une main et le savonna de l’autre recouverte du gant de toilette
sans que cela ne suscite aucune réaction.
« Tu n’as pas été très sage
pendant que je te lavais. Cela nécessite bien un passage par le
coin ! »
Caroline prit Joël par le lobe de
l’oreille et elle l’emmena avec elle. Il retrouva le coin sans chercher à
protester. Y rester un bon moment était un moindre mal au regard de ce que
Caroline aurait pu lui infliger. Il s’en tirait à bon compte.
Pendant qu’il se tenait en
pénitence le plus immobile qu’il le pouvait, Madame André et Caroline faisaient
le tour de la maison. Elles constataient l’ampleur du travail qu’il y avait à
fournir pour remettre l’appartement en un état présentable.
« Cela ne m’inquiète pas,
commenta Caroline alors qu’elles étaient revenues dans le séjour où patientait
Joël. Je vais le mettre au travail dès ce soir. Il y aura autant de fessées que
nécessaire pour lui faire changer ses mauvaises habitudes. »
Elles échangèrent encore quelques
considérations sur leur conception de la discipline, puis Madame André annonça
son départ. Caroline hésita, mais elle voulait avoir l’avis de sa nouvelle amie
avant que celle-ci ne la quitte. Elle s’ouvrit à son aînée d’une question qui
la tarabustait.
« Voyez-vous, Madame André, quand
je le vois ainsi, j’ai vraiment l’impression que c’est un petit garçon qui est
au coin. Maintenant que je l’ai puni, j’ai envie de la consoler. Croyez-vous
que ce soit une bonne idée ? Dois-je garder en permanence un air sévère,
comme lorsque je le punis ?
– Au contraire ! Vous devez
alterner punitions et récompenses selon ce qu’il a mérité. Ne lui épargnez pas
plus les caresses et les bisous que les fessées. Autant il est nécessaire qu’il
craigne de se retrouver sur vos genoux pour y recevoir une fessée, autant il
doit être friant d’y venir pour un câlin. C’est une récompense à laquelle il
doit avoir droit quand il sera sage et obéissant, autant qu’il aura droit à une
fessée quand il aura fait une bêtise. »
Joël, dans son coin, était tout ouïe.
Il se rappelait comment la maman de Jérôme avait pris son garçon sur ses genoux
et combien il avait eu envie d’être à sa place à ce moment-là. Maintenant qu’il
était entendu que Caroline le fesserait à chaque fois qu’il l’aurait mérité, il
aspirait à se retrouver dans ses bras afin d’être certain qu’il fût pardonné de
ses frasques. D’un autre côté, cela ne lui semblait pas trop compatible avec
son âge. Etait-ce bien normal de se retrouver sur les genoux d’une jeune fille
qui était presque deux fois plus jeune que lui pour y être cajolé ?
« Prenez juste la précaution
de bien mettre une frontière entre le moment où, étant au coin, il est encore
puni, et quand vous lui montrerez que vous l’aimez et que vous lui prodiguerez
des marques de tendresse. Il peut être utile, par exemple, qu’il vous demande
sincèrement pardon pour ce qui a motivé la fessée.
– Je n’aurai de cesse de vous
remercier pour tout ce que vous avez fait ce soir, pour moi et pour Joël. Vous
avez été de bon conseil. Je sais que, lui comme moi, nous serons reconnaissants
de votre intervention. Sans vous, nous ne nous serions pas rencontrés. Avouez
que c’eût été dommage ! »
Caroline reporta son attention
sur son récent pupille.
« Viens-ici,
Joël ! »
Les yeux baissés, mais gardant
les mains dans le dos, Joël s’avança vers sa nouvelle gouvernante.
« N’as-tu rien à me
dire ?
– Je vous demande pardon, Madame.
– De quoi me demandes-tu
pardon ?
– D’avoir été désobéissant.
– Recommenceras-tu ?
– Oh non Madame.
– Je doute qu’une seule fessée
suffise pour arriver à ce résultat. Mais sois certain que tu seras puni à
chaque fois que tu ne seras pas sage. Est-ce bien clair ?
– Oui Madame.
– Viens sur mes
genoux ! »
Il n’y eut plus aucun doute dans
l’esprit de Joël. C’est dans les bras de sa gouvernante qu’il voulait se
retrouver pour oublier combien il avait été méchant. Caroline l’installa à
califourchon, face à lui. Il posa sa tête dans le creux du cou de sa
gouvernante. Il ne voyait ainsi plus rien de ce qui l’entourait, mais il était
enveloppé par le discret parfum de Caroline. Il s’y trouva instantanément à sa
place. Ses fesses et son sexe nus reposant sur la jupe de Caroline ne lui
posaient plus maintenant aucun problème.
Caroline lui entoura les épaules
d’un bras et sa main caressait doucement le dos de Joël. Son autre main
effleurait doucement les fesses encore douloureuses de Joël.
« Que voilà un gentil
garçon ! Il a pourtant fallu une bonne fessée pour qu’il soit
obéissant. »
Caroline laissa un petit moment
de silence. Joël, sur ses genoux, entoura le buste de sa gouvernante de ses
deux bras. Il se serra contre elle.
« Que c’est dommage que tu
ais besoin aussi souvent d’une fessée ! Tu n’as pas oublié, j’espère, que
tu dois en avoir encore quelques-unes d’ici ce soir. Trois, si je me souviens
bien. »
Joël émit un grognement de
mécontentement. Une claque sur ses fesses le fit taire.
« Qu’est-ce que c’est que ce
petit garçon qui rouspète ? Lui faut-il une fessée pour apprendre à ne pas
contredire les grandes personnes ?
– Oh non Madame, pardon ! Je
ne le ferai plus.
– Dis-moi, as-tu mérité ces
fessées que je vais te donner ce soir ?
– Oui Madame.
– Y a-t-il une raison pour que je
t’en fasse grâce ?
– Non Madame.
– Alors tu vas les avoir toutes
les trois. Peut-être pas toutes ce soir, mais ce sera alors demain. N’est-ce
pas ?
– Oui Madame.
– Une dernière chose. Ne
m’appelle pas « Madame ». Je trouve que cela me vieillit, surtout
venant de toi. J’ai l’impression d’être la plus âgée de nous deux. Tu ne peux
pas non plus m’appeler uniquement par mon prénom, ce serait trop familier. Je
tiens à ce que tu te rappelles en permanence que je peux te donner la fessée à
n’importe quel moment. Tu me diras … euh … Mademoiselle Caroline. Comme ça ce
sera parfait.
Madame André prit congé. Joël fut invité à lui faire un
bisou, comme un petit garçon bien élevé. Il s’exécuta sans rechigner.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 101
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 103
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C'est par ici
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J'aurais adoré être fessé par Caroline
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