samedi 11 mai 2019

Axel au supermarché - chapitre 102

Caroline avala sa salive et se racla la gorge. Elle jeta un bref regard à Madame André qui l’encouragea d’un signe de tête.
« Vous allez voir, c’est facile à faire et très utile. Dites-vous bien que Joël en a le plus grand besoin. »
Caroline hocha la tête.
« Joël, je t’attends ici. Tu viens tout de suite. »
Joël tourna la tête vers Madame André.
« Non, s’il vous plait. Donnez-moi la fessée si je l’ai méritée, mais pas elle. Elle est trop jeune. Ce n’est qu’une gamine !
– Joël, gronda Madame André, tu fais tout de suite ce que Caroline t’a ordonné !
– Mais Madame, je …
– Joël !
Lentement, Joël obéit. Il fit demi-tour et se dirigea, à petits pas vers Caroline. Il n’osait pas mettre ses mains pour dissimuler son intimité, il connaissait le prix d’un tel geste en présence de Madame André. Il s’arrêta hors de portée de la jeune fille. Caroline fronça des sourcils.
« Je crois qu’il s’agit d’une désobéissance flagrante. Deux de suite si je ne me trompe pas. »
Caroline se leva et elle prit Joël par le bras. Il fit les deux pas en avant sous son impulsion. Quand Caroline se rassit sur le canapé, Joël était tout près d’elle, à toucher ses genoux.
« J’ai l’impression, mon garçon que tu n’as pas tout saisi de la situation dans laquelle tu es. Je n’accepterai aucune désobéissance. Il est préférable que tu te fasses à l’idée que je te donne la fessée. Si j’en juge par ce que j’ai vu depuis le peu de temps que je suis dans cet appartement, cela va t’arriver souvent. »
Caroline se pencha et elle dépassa la ceinture de Joël des passants de son pantalon.
« J’aurai besoin de cette ceinture dans quelques minutes. »
Puis elle le prit par le bras et elle l’obligea à s’incliner au-dessus de ses genoux jusqu’à ce qu’il fut obligé de s’y allonger. Caroline prit son temps pour finir de l’installer. Elle le fit glisser plus près d’elle afin que le bassin de Joël touche son ventre, puis elle releva la chemise afin de bien dégager les fesses. Elle baissa la culotte un peu plus bas en la positionnant au creux des genoux de son puni.
« Voilà, tu vois, ce n’était pas si compliqué. Crois-tu que ça valait la peine de désobéir pour si peu. De toute façon tu auras ta fessée quand je le déciderai. Si tu n’es pas parfaitement obéissant, je serai obligée de t’en donner une plus sévère. C’est ce à quoi va servir la ceinture. »
La jeune fille n’en était pas à son coup d’essai. Cela se vit, et Joël le sentit, dès le début de la fessée. Le geste de sa main était vif, sec. Le bruit en résonnait dans toute la pièce à chaque fois qu’elle touchait les fesses. Il fut rapidement couvert par les grognements de Joël qui se transformèrent rapidement en cris et en sanglots.


fessée déculottée par Caroline


Caroline poursuivait impitoyablement la fessée. Son air concentré montrait qu’elle s’appliquait à cette tâche. Tout en fessant Joël, elle prenait la mesure de la responsabilité qu’elle venait d’accepter. Elle se doutait que la tâche ne serait pas aussi facile que cette première correction pouvait le laisser supposer. Il lui faudrait passer du temps pour revoir l’éducation de ce grand garçon qu’elle avait maintenant sous son autorité.
Joël s’était soumis facilement à ce premier châtiment. Caroline ne se faisait pas d’illusion. Cela s’était passé sous couvert de Madame André. Le départ de cette dernière rebattrait les cartes. Certes, il lui suffirait de faire savoir à la responsable du magasin que Joël avait refusé une fessée pour qu’elle lui soit imposée, mais Caroline ne voulait pas être dépendante de son aînée. Il fallait qu’elle fasse comprendre dès aujourd’hui à son pupille qu’il était préférable pour lui d’obéir, y compris quand il s’agirait de recevoir une fessée.
Quand elle estima qu’elle avait atteint le maximum de ce qu’elle pouvait faire avec sa main, elle s’empara de la ceinture.

Elle avait vu comment sa mère s’y prenait avec sa sœur et elle quand elles avaient eu dix-huit ans. L’une comme l’autre, chacune à leur tour, avaient voulu profiter de cette majorité tout nouvellement acquise. Leur mère, montrant qu’elle détenait encore l’autorité, avait eu recours à la ceinture pour punir les premiers sérieux écarts. Les deux filles étaient redevenues raisonnables et obéissantes en un rien de temps, revoyant à la baisse leurs velléités d’indépendance.
Caroline se souvenait parfaitement de la dernière fois que ses fesses avaient fait connaissance avec le terrible instrument quand c’était sa mère qui le maniait. Cela ne remontait qu’à l’été dernier. A peine plus de quatre mois, mais le seul fait d’évoquer ce souvenir ravivait la douleur qui avait mis deux à s’atténuer. Caroline s’était juré de ne plus jamais dépasser les limites permises par sa mère en matière de consommation d’alcool. Cela lui avait servi de leçon.
Elle ne s’en était jamais servi elle-même, mais elle avait été à bonne école. Elle plaça la boucle de la ceinture au creux de la paume de sa main et en entoura le large morceau de cuir, ne laissant libre qu’une quarantaine de centimètres, juste la bonne longueur pour que l’extrémité soit bien appliquée sur toute la largeur des fesses de Joël.
Elle raffermit sa prise sur le garçon afin de prévenir un mouvement trop brusque de son puni lorsque les premiers effets de la ceinture se feraient sentir. Ainsi, elle maîtriserait parfaitement l’instrument qu’elle avait en main, en ayant la possibilité de faire prendre assez de vitesse à l’extrémité libre de la ceinture et de pouvoir l’abattre sur les fesses en un mouvement fluide.
Joël ne savait plus très bien où il en était. Il avait encore conscience d’être à plat-ventre sur les genoux d’une jeune fille bien moins âgée que lui, mais ce sentiment s’était estompé durant la fessée qu’elle lui avait donnée. L’âge de sa correctrice lui avait semblé rapidement bien moins important que la sévérité de la fessée qu’elle était capable de lui donner. Caroline avait passé l’examen sans difficulté. Sa capacité à administrer une fessée ne pouvait être mise en doute, certainement pas par Joël après la correction qu’il venait de recevoir. Cela méritait une certaine prudence quant à l’attitude à adopter.
Joël considéra qu’il était plus prudent d’attendre et de laisser ses fesses à disposition de la jeune fille qui le tenait sur ses genoux. Il ne voyait pas ce qu’elle préparait, mais ce qui semblait juste un intermède ne cessait de l’inquiéter. Caroline ne l’avait pas autorisé à se relever, il pressentait que cela signifiait de la fessée n’en était pas encore à son terme.
Lorsqu’il sentit que la jeune fille souhaitait l’immobiliser plus étroitement qu’il l’avait été jusque-là, son niveau d’inquiétude monta d’un cran. Il en comprit rapidement la raison. Le premier coup de ceinture le prit au dépourvu. Il ne se rendit pas vraiment compte de la ruade qu’il fit. Il eut l’impression de ne pas avoir le temps de se préparer avant que la ceinture ne lui dessine une nouvelle marque brûlante sur les fesses. Il se raidit des pieds à la tête, mais cela n’atténua pas la morsure qu’une troisième fois la ceinture imprima sur ses fesses.
Ce fut après le quatrième coup qu’il résolut de se soustraire à la correction. Son bras gauche était inutile. Il ne pouvait le ramener en arrière pour protéger ses fesses, le flanc de Caroline l’en empêchait. Le droit était tenu, plié dans son dos par la main ferme de Caroline. Lorsqu’il tenta de le libérer, Caroline le remonta plus haut, à la limite de la torsion que son épaule pouvait supporter. Quand il poussa sur ma main gauche pour se relever, il réussit à soulever le haut de son buste. Il sentit alors que son bras dans son dos, subissait une pression supplémentaire ce qui l’obligea à reprendre sa position d’origine.
La ceinture atteignit alors la zone de peau tendre à la jonction de ses fesses et du haut de ses cuisses. Deux fois, l’extrémité du terrible instrument manipulé par Caroline, finit sa course sur la peau à l’intérieur des cuisses. Il hurla et fondit en sanglots. Cela n’arrêta pas la correction, au contraire, il eut l’impression que Caroline accélérait la cadence.
Le haut de son corps était immobilisé, mais ses jambes pouvaient gigoter en toute liberté. Cela se faisait sans que Joël en ait conscience. Il avait acquis la conviction que cette fessée ne cesserait jamais quand Caroline laissa la ceinture reposer sur ses fesses.
« Vas-tu obéir, maintenant ?
– Oui, Madame, j’obéis, j’obéis !
– J’y compte bien ! Essaye encore une fois de m’empêcher de te fesser ! Je te promets une correction comme tu n’en as encore jamais eue et je demanderai à Madame André de te fesser à chaque pause pendant toute une semaine !
– Oh, non, Madame, pardon !
– Tu seras pardonné quand tu auras été puni pour toutes tes désobéissances. Ton ardoise commence à être longue. »
Joël avait tout à fait oublié la différence d’âge. Caroline était la personne qui le grondait, qui l’avait puni et qui le punirait encore quand il en aurait besoin. Qu’elle ait vingt ans de moins que lui n’avait plus aucune importance. Elle savait donner la fessée, c’est tout ce qui comptait.
« Un ! Je n’ai pas fini la fessée pour avoir désobéi quand tu étais au coin. Deux ! Tu as refusé de venir prendre ta fessée quand je te l’ai ordonné. Trois ! Tu viens d’essayer de te relever alors que je t’avais allongé sur mes genoux. Cela fera autant de fessées d’ici ce soir.
– Non, attendez, ce n’est pas possible ! Vous ne pouvez pas …
– Quatre, annonça Caroline ! Tu me réponds insolemment. »
Joël émit un petit gémissement. Cela n’avait plus rien à voir avec une protestation. Il était préférable de s’en tenir à quatre fessées d’ici ce soir. Il ne voyait pas comment échapper à l’autorité que dégageait Caroline. Elle lui avait donné une première fessée magistrale et elle ne semblait pas douter qu’elle arriverait à lui administrer toutes les autres. Joël non plus. Il n’avait plus qu’un espoir : en finir au plus vite avec les corrections qu’il avait mérité, puis se comporter de telle manière que Caroline n’aurait plus jamais besoin de recourir à un châtiment aussi douloureux.
« Je vais te lâcher le bras que je tiens dans ton dos, puis je finirai la première des quatre fessées que tu auras ce soir. Ce sera avec la ceinture et je te promets que tu vas la sentir passer. Je t’interdis de faire quoi que ce soit pour me gêner pendant que je te punis. As-tu bien compris ?
– Oui, Madame.
– Alors allons-y ! »
La ceinture reprit son office. Les quelques secondes d’interruption n’avaient pas permis de faire descendre la cuisson des fesses de Joël. Il retrouva immédiatement la sensation d’embrasement intense qui irradiait tout le bas de son dos et cela n’alla pas en s’améliorant. C’était plus difficile à supporter qu’avant. Caroline ne le tenait plus que symboliquement. Elle avait posé sa main à plat sur le bas de son dos et si elle maintenait la chemise relevée, elle n’avait plus d’autre utilité.
Joël devait faire un effort de volonté pour demeurer en place, là où la ceinture venait marquer méthodiquement ses fesses d’une brûlure ardente. C’était insupportable, mais il devait le supporter. Il savait que la plus petite marque de refus ou de protestation aggraverait la punition. Trois fois, il faillit mette sa main en protection de son postérieur. Trois il réussit à se maîtriser. Alors qu’il avait écarté les jambes un peu plus largement qu’habituellement, la ceinture avait fini sa course sur la face interne de ses cuisses, tout en haut, en frôlant ses testicules.
« Bon, se dit Caroline, je crois que Joël a compris qu’il est préférable de se soumettre à mes ordres. »
La gesticulation et les cris de Joël montraient, à l’évidence, qu’il endurait une sévère punition. Il ne faisait plus rien pour s’y soustraire. Il en avait accepté l’inéluctabilité. Caroline estima qu’elle avait un grand pas dans la construction de sa légitimité à punir Joël. Tout se jouerait à la prochaine fessée. S’il acceptait de la recevoir sans difficulté, le rôle de Caroline serait définitivement installé. Elle laissa Joël pleurer allongé sur ses genoux.
« Je me disais que je devrais l’envoyer au coin. Qu’en pensez-vous ?
– Excellente idée, approuva Madame André, cela lui donnera le temps de réfléchir aux inconvénients qu’il y a à vous défier.
– Allons, Joël, retourne au coin. Et je ne veux plus t’entendre ! »
Le spectacle que donna Joël en se rendant au coin fit sourire Caroline. Il se déplaçait difficilement avec son pantalon autour de ses chevilles, l’air honteux, tête baissée et la poitrine encore soulevée par des sanglots. Caroline en fut attendrie. Malgré son âge, elle avait l’impression que c’était un petit garçon qu’elle envoyait au coin.
Elle eut alors la certitude que leur cohabitation se déroulerait sans anicroche, ce qui ne voulait pas dire sans qu’elle se fâche ni sans qu’elle lui administre de retentissantes fessées. Elle avait la conviction que le petit garçon qui se tenait dans la tête de Joël aurait rapidement besoin de son attention, autant pour les strictes repères et pour l’exigence qu’elle représenterait, que pour l’affection qu’elle lui apporterait.
Joël se positionna au coin. Il lui fallut quelques minutes pour retrouver une respiration normale. Durant ce temps, il ne put penser à autre chose qu’à la chaleur qui provenait de ses fesses, espérant qu’elle lui laisse bientôt le loisir songer enfin à autre chose.
Quand il en fut capable, il chercha en lui matière à alimenter une révolte contre le traitement qui venait de lui être imposé. A sa grande surprise, il ne trouva aucune trace de ressentiment. Au contraire, il se sentait responsable, voire même largement coupable de ce qui lui arrivait. Il était honteux d’avoir dû être soumis à une correction aussi humiliante, mais il en reconnaissait le bien-fondé.
Il avait cependant un regret quand il se comparait à Jérôme. Il se demandait bien comment il pourrait faire pour finir dans les bras qui le consoleraient de toutes ces punitions et qui lui indiqueraient qu’il était pardonné. La conversation des deux femmes, dans son dos, attira alors son attention.
« Avez-vous vu l’état de sa culotte ?
– Non je n’ai pas fait attention. »
Il entendit Madame André et Caroline se rapprocher de lui.
« Tenez ! Regardez ! »
Madame André montrait à Caroline le fond de la culotte, là où elle avait remarqué des traces.
« Je ne les avais pas vues ! Il faut que je fasse plus attention. C’est très ennuyeux si je ne vois même pas quand ses fesses ne sont pas très propres.
– Vous savez, c’est normal. Je les ai aperçues quand je l’ai déculotté. Si c’est vous qui l’aviez fait, vous l’auriez probablement vu.
– Je vous remercie de tenter de me rassurer. Mais si je dois m’occuper de Joël, je ne dois pas laisser passer ce genre de chose. Je ferai plus attention à l’avenir, maintenant que je sais que ça peut lui arriver.
– Je pense que Joël est tombé en de bonnes mains. Je vous fais confiance pour être attentive à tous les détails.
– Je me montrerai digne de votre confiance. Mais pour l’instant il faut nettoyer tout cela. Je suppose que ses fesses ne sont pas plus propres que le fond de sa culotte. »
Caroline fit pivoter Joël pour le placer face à elle. Elle le courba sous son bras et elle écarta ses fesses. Joël, ayant compris qu’il ne fallait pas s’y opposer, la laissa faire.
« Effectivement ! Sache mon petit Joël que je serai bien plus exigeante que cela, question propreté. Tu vas apprendre à rester propre. Pour cette fois-ci, il n’y aura pas de sanction, mais la prochaine fois, ce sera une fessée. »
Caroline relâcha Joël.
« Allez, enlève-moi tout ça ! »
Caroline s’était accroupie aux pieds de Joël et elle délaçait ses chaussures. Elle les lui enleva.
« Je ne veux plus te voir en chaussures dans la maison ! Tu mettras des chaussons. »
Caroline donna une claque sur la cuisse de Joël afin de lui signifier le sérieux de sa demande.
 « Est-ce bien compris ?
– Oui Madame.
– Lève ta jambe ! »
Caroline ôta le pantalon, puis la culotte de Joël. Celui-ci, quand il fut nu de la taille aux chaussettes, il regarda autour de lui et, croisant les yeux de Madame André, il rougit jusqu’aux oreilles. Alors, il plaça ses mains devant son sexe, ce qui lui attira une réprimande de Caroline et deux claques sur le haut de la cuisse.
« Tu ne vas pas me faire des simagrées à chaque fois que je te déculotterai. Tu as bien compris que cela arrivera régulièrement et ce n’est pas la présence d’une autre personne qui me fera reculer. Tout le monde a vu ce que tu cherches à cacher et tes fesses n’ont rien d’exceptionnel. Montre-moi plutôt le chemin de la salle de bain ! »
Caroline prit Joël par les épaules et elle le tourna vers le couloir. Une claque sur chaque fesse et le convoi démarra, Joël précédant Caroline.
« Suivez-nous, Madame André, nous pourrons achever notre conversation pendant que je lave ce vilain garçon. »

« Relève ta chemise ! »
Joël regarda furtivement Madame André, puis Caroline, mais le coup d’œil noir que cette dernière lui jeta, le décida. Il souleva son vêtement au-dessus de sa taille. Caroline prit un gant de toilette sur un porte-serviette. Elle le regarda soupçonneuse, le huma et elle le jeta dans un panier plein de linge apparemment sale.
« Où sont les gants propres ?
– Là, Madame, répondit Joël en désignant un placard dans la salle de bain. »
Caroline y trouva ce qu’elle cherchait. Elle humidifia le gant et le savonna, puis elle replaça Joël sous son coude.
« Sois sage, ou alors, ce sera la fessée ! »
Caroline passa le gant sur toute la surface des fesses de Joël, puis elle le glissa dans la raie des fesses et insista sur l’anus. Joël n’était visiblement pas à l’aise avec cette intrusion dans son intimité. Il tentait, en tournant la tête, de regarder ce que faisait Caroline, mais la position dans laquelle il avait été mis ne lui permettait pas de voir quoi que ce soit. Il ne cessait de bouger son bras libre le dirigeant vers ses fesses dont Caroline s’occupait, mais il n’allait jamais jusqu’au bout. Il le ramenait alors à sa position initiale pour recommencer presque aussitôt.
« Ecarte tes jambes Joël ! »
Caroline glissa alors le gant entre les cuisses de Joël. Elle en savonna l’intérieur, puis elle remonta vers l’aine, insistant sur l’espace entre chaque cuisse et les testicules. Quand Joël sentait un contact du gant avec la peau de ses bourses, il sursautait, comme si un choc électrique avait parcouru son corps. Il refermait insensiblement ses jambes, empêchant Caroline d’accéder à l’espace qu’elle voulait nettoyer.
 « Je crois que ta comédie a assez duré ! »
Caroline enleva le gant qui recouvrait sa main, puis elle fessa Joël, provoquant quelques éclaboussures quand la main touchait la peau mouillée. Joël comprit aussitôt son erreur, mais il était trop tard.
« Non, pardon, aïe, … je ne le ferai plus, aïe, … je vais être sage, aïe, … »
Caroline avait décidé d’aller au bout de la fessée. Il s’agissait des premières punitions qu’elle administrait à Joël. Il s’agissait de lui donner de bonnes habitudes. Elle voulait qu’il sache qu’aucunes de celles qu’il avait méritées, ne lui serait épargnées, qu’il en éprouve systématiquement la rigueur et qu’il apprenne à les craindre.
Elle ne mit fin au châtiment que lorsqu’elle fut certaine que Joël réfléchirait à deux fois avant de s’opposer à ce qu’elle lui fasse sa toilette. Il fallait donc que le rouge envahisse de nouveau la totalité du postérieur de son puni et que cela s’accompagne des cris et des pleurs qui indiquaient le repentir de Joël.
« J’espère que tu as compris qu’il est interdit de me gêner quand je laverai.
– Oui Madame, réussit à répondre Joël entre deux sanglots.
– Puisque j’ai commencé, je vais finir de te laver le devant également. Ce sera plus pratique si tu es debout. Relève-toi ! »
Joël ne savait plus trop où il en était. Il se tenait face à Caroline.
« Relève ta chemise que je puisse voir ce que je fais. »
Joël n’eut qu’une seconde d’hésitation. Guère plus. Il releva sa chemise. Caroline qui avait repris le gant de toilette, l’appliqua sur le sexe de Joël. Elle l’enveloppa mais quand elle voulut frotter, il se déroba. Caroline le prit dans sa main gauche et elle le tint, par son extrémité, le temps que sa main droite puisse l’enduire de savon.
Le frottement eut une conséquence bien naturelle. Joël sentit son sexe se durcir. Il vit, sans qu’il n’y puisse rien, l’érection se développer devant les deux femmes qui étaient présentes. Caroline fronça les sourcils.
« Décidément ; tu as décidé d’accumuler les bêtises. Crois-tu que je vais te laisser agir comme un garçon qui montre sa virilité à toutes les occasions ? Je n’accepterai pas que tu te comportes ainsi quand je fais ta toilette. Tu vas apprendre à te maîtriser et la fessée va t’y aider ! »
Bien qu’il ne l’ait pas voulu, Joël convenait que sa conduite était totalement inconvenante. Il ne voyait pas comment il pourrait raisonnablement protester contre la punition que Caroline lui promettait. Il en reconnaissait la pertinence.
Caroline ne se questionnait pas autant. Elle ne pouvait admettre que Joël eût placé, volontairement ou non, cet acte élémentaire d’hygiène sur le plan sexuel. C’était tout à fait déplacé et il fallait, sans délai, le lui faire comprendre de la manière la plus claire possible.
Elle replaça Joël courbé sous son coude, laissant ses fesses nues à disposition pour une correction.
« Pouvez-vous me donner cette brosse de bain ? Elle me semble bien adaptée à la situation. »
Caroline parlait d’une brosse qui était posée sur la baignoire. Elle était en bois clair et son long manche en faisait un instrument disciplinaire qui s’annonçait redoutable. Madame André la lui tendit, approuvant son utilisation d’un signe de tête.
Il ne fallut pas lui appliquer l’ovale du dos de la brosse plus de trois fois sur chaque fesse, pour que son érection disparaisse. Cela suffit également pour qu’il entame une danse sur place, d’un pied sur l’autre, essayant vainement d’amadouer sa fesseuse par l’extériorisation de sa souffrance.
Les marques ovales que la brosse déposait sur ses fesses, finirent par se confondre en une belle couleur cramoisie uniforme.
« Parfaite cette brosse et placée au bon endroit. Je pense que j’en ferai bon usage. »
Quand Caroline reprit la toilette, Joël n’eut pas besoin de contrôler ses réactions. Elle s’empara de son sexe d’une main et le savonna de l’autre recouverte du gant de toilette sans que cela ne suscite aucune réaction.

« Tu n’as pas été très sage pendant que je te lavais. Cela nécessite bien un passage par le coin ! »
Caroline prit Joël par le lobe de l’oreille et elle l’emmena avec elle. Il retrouva le coin sans chercher à protester. Y rester un bon moment était un moindre mal au regard de ce que Caroline aurait pu lui infliger. Il s’en tirait à bon compte.
Pendant qu’il se tenait en pénitence le plus immobile qu’il le pouvait, Madame André et Caroline faisaient le tour de la maison. Elles constataient l’ampleur du travail qu’il y avait à fournir pour remettre l’appartement en un état présentable.
« Cela ne m’inquiète pas, commenta Caroline alors qu’elles étaient revenues dans le séjour où patientait Joël. Je vais le mettre au travail dès ce soir. Il y aura autant de fessées que nécessaire pour lui faire changer ses mauvaises habitudes. »
Elles échangèrent encore quelques considérations sur leur conception de la discipline, puis Madame André annonça son départ. Caroline hésita, mais elle voulait avoir l’avis de sa nouvelle amie avant que celle-ci ne la quitte. Elle s’ouvrit à son aînée d’une question qui la tarabustait.
« Voyez-vous, Madame André, quand je le vois ainsi, j’ai vraiment l’impression que c’est un petit garçon qui est au coin. Maintenant que je l’ai puni, j’ai envie de la consoler. Croyez-vous que ce soit une bonne idée ? Dois-je garder en permanence un air sévère, comme lorsque je le punis ?
– Au contraire ! Vous devez alterner punitions et récompenses selon ce qu’il a mérité. Ne lui épargnez pas plus les caresses et les bisous que les fessées. Autant il est nécessaire qu’il craigne de se retrouver sur vos genoux pour y recevoir une fessée, autant il doit être friant d’y venir pour un câlin. C’est une récompense à laquelle il doit avoir droit quand il sera sage et obéissant, autant qu’il aura droit à une fessée quand il aura fait une bêtise. »
Joël, dans son coin, était tout ouïe. Il se rappelait comment la maman de Jérôme avait pris son garçon sur ses genoux et combien il avait eu envie d’être à sa place à ce moment-là. Maintenant qu’il était entendu que Caroline le fesserait à chaque fois qu’il l’aurait mérité, il aspirait à se retrouver dans ses bras afin d’être certain qu’il fût pardonné de ses frasques. D’un autre côté, cela ne lui semblait pas trop compatible avec son âge. Etait-ce bien normal de se retrouver sur les genoux d’une jeune fille qui était presque deux fois plus jeune que lui pour y être cajolé ?
« Prenez juste la précaution de bien mettre une frontière entre le moment où, étant au coin, il est encore puni, et quand vous lui montrerez que vous l’aimez et que vous lui prodiguerez des marques de tendresse. Il peut être utile, par exemple, qu’il vous demande sincèrement pardon pour ce qui a motivé la fessée.
– Je n’aurai de cesse de vous remercier pour tout ce que vous avez fait ce soir, pour moi et pour Joël. Vous avez été de bon conseil. Je sais que, lui comme moi, nous serons reconnaissants de votre intervention. Sans vous, nous ne nous serions pas rencontrés. Avouez que c’eût été dommage ! »
Caroline reporta son attention sur son récent pupille.
« Viens-ici, Joël ! »
Les yeux baissés, mais gardant les mains dans le dos, Joël s’avança vers sa nouvelle gouvernante.
« N’as-tu rien à me dire ?
– Je vous demande pardon, Madame.
– De quoi me demandes-tu pardon ?
– D’avoir été désobéissant.
– Recommenceras-tu ?
– Oh non Madame.
– Je doute qu’une seule fessée suffise pour arriver à ce résultat. Mais sois certain que tu seras puni à chaque fois que tu ne seras pas sage. Est-ce bien clair ?
– Oui Madame.
– Viens sur mes genoux ! »
Il n’y eut plus aucun doute dans l’esprit de Joël. C’est dans les bras de sa gouvernante qu’il voulait se retrouver pour oublier combien il avait été méchant. Caroline l’installa à califourchon, face à lui. Il posa sa tête dans le creux du cou de sa gouvernante. Il ne voyait ainsi plus rien de ce qui l’entourait, mais il était enveloppé par le discret parfum de Caroline. Il s’y trouva instantanément à sa place. Ses fesses et son sexe nus reposant sur la jupe de Caroline ne lui posaient plus maintenant aucun problème.
Caroline lui entoura les épaules d’un bras et sa main caressait doucement le dos de Joël. Son autre main effleurait doucement les fesses encore douloureuses de Joël.
« Que voilà un gentil garçon ! Il a pourtant fallu une bonne fessée pour qu’il soit obéissant. »
Caroline laissa un petit moment de silence. Joël, sur ses genoux, entoura le buste de sa gouvernante de ses deux bras. Il se serra contre elle.
« Que c’est dommage que tu ais besoin aussi souvent d’une fessée ! Tu n’as pas oublié, j’espère, que tu dois en avoir encore quelques-unes d’ici ce soir. Trois, si je me souviens bien. »
Joël émit un grognement de mécontentement. Une claque sur ses fesses le fit taire.
« Qu’est-ce que c’est que ce petit garçon qui rouspète ? Lui faut-il une fessée pour apprendre à ne pas contredire les grandes personnes ?
– Oh non Madame, pardon ! Je ne le ferai plus.
– Dis-moi, as-tu mérité ces fessées que je vais te donner ce soir ?
– Oui Madame.
– Y a-t-il une raison pour que je t’en fasse grâce ?
– Non Madame.
– Alors tu vas les avoir toutes les trois. Peut-être pas toutes ce soir, mais ce sera alors demain. N’est-ce pas ?
– Oui Madame.
– Une dernière chose. Ne m’appelle pas « Madame ». Je trouve que cela me vieillit, surtout venant de toi. J’ai l’impression d’être la plus âgée de nous deux. Tu ne peux pas non plus m’appeler uniquement par mon prénom, ce serait trop familier. Je tiens à ce que tu te rappelles en permanence que je peux te donner la fessée à n’importe quel moment. Tu me diras … euh … Mademoiselle Caroline. Comme ça ce sera parfait.
Madame André prit congé. Joël fut invité à lui faire un bisou, comme un petit garçon bien élevé. Il s’exécuta sans rechigner.



Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 101

Le prochain épisode ... c'est le chapitre 103

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