– Alors ? Bien
dormi ?
Avec un petit sourire moqueur.
Je n’ai pas répondu. Je me suis
servi un grand bol de café au lait et je suis venu m’asseoir à ses côtés.
– N’empêche que tu t’en es bien
sorti, toi, hier soir, avoue ! Parce que tu parles que t’étais pas au
courant pour Philibert…
– Mais non, je l’étais pas.
– Ben, voyons ! Prends-moi
bien pour une lapine de trois semaines. Mais t’as bien été puni quand même au
final. Parce qu’elle t’est passée sous le nez la fessée de Clarisse. Comment
j’ai trop aimé ta tête quand elles t’ont viré ! On aurait dit un gamin à
qui on retire son jouet. En plus t’as vraiment raté quelque chose. Parce
qu’elle y est allée de bon cœur, ma mère. Comment elle a piaulé, l’autre !
Et comment elle a gigoté ! Tout ce qu’on voulait on pouvait voir. D’autant
qu’elle se l’épile le minou. Complètement. Ah, tu te serais régalé, sale
vicieux que tu es.
– Je…
– Tu, quoi ? T’es pas
vicieux peut-être ? Bien sûr que si ! Tous les mecs le sont.
Tous ! Alors là ! Ça se discute même pas. Va me resservir un café,
tiens, plutôt !
Que je suis allé lui chercher.
– Ce qu’il y a de sûr, en
attendant, c’est qu’elle va se le garder cramoisi un moment, le cul. Et qu’elle
est pas près de s’asseoir. Vu comment elle a ramassé. Ce qu’il y a de sûr
aussi, c’est qu’elle est pas près non plus d’y remettre le nez à mon frère.
Chatte échaudée… Et c’est pas plus mal. Parce qu’elle est imbuvable, cette
fille, avec ses petits airs supérieurs. Et puis fausse avec ça. Si tu savais
tous ces coups tordus qu’elle a faits. On en écrirait un roman. Je suis bien
tranquille qu’en plus, Philibert, elle l’a déjà fait cocu plus souvent qu’à son
tour. Seulement lui, il voit rien. Il bave devant comme un imbécile. De toute
façon, de quelque façon qu’on retourne la question, ça peut pas aller bien
loin, leur truc. Tu l’imagines en couple, toi, Philibert ? Vraiment en
couple ? Il jure que par les copains. Il y a que ça qui compte. Et s’ils
étaient vraiment ensemble, il passerait dix fois plus de temps avec Jérôme, son
frère, qu’avec elle. À imaginer tout un tas de magouilles qui finiraient, comme
d’habitude, par leur retomber sur le coin de la figure. Alors…
Clotilde avait une proposition à me
faire.
– On fait les mêmes études. Et,
une fois sortis de cours, on bosse chacun dans notre coin. C’est un peu idiot,
non, tu trouves pas ?
Je la voyais venir, là. Je la voyais
venir.
– Alors ce qu’on pourrait
peut-être, c’est se retrouver le soir. Et le week-end de temps en temps. On se
soutiendrait. On s’épaulerait. On avancerait beaucoup plus vite comme ça.
Hein ? Qu’est-ce t’en penses ?
Ce que j’en pensais, c’est que,
comme par hasard, cette idée lui était venue deux jours après m’avoir vu
honteusement fessé. Ce que j’en pensais, c’est qu’Amélie l’avait très
probablement fort bien percée à jour, qu’elle avait bien apprécié le spectacle
que je lui avais bien malgré moi offert et qu’elle espérait pouvoir se trouver
au bon endroit au bon moment la prochaine fois que je m’en prendrais une.
Ce que j’en pensais aussi, c’est
qu’il allait falloir que je la joue fine. Parce que pas question de me la
mettre à dos. Pour qu’il aille lui passer par la tête l’envie de me le faire
payer ! Pour qu’elle aille raconter aux uns et aux autres, à la fac, à
quel traitement infamant j’étais parfois soumis…
– Hein ? Qu’est-ce t’en
penses ?
– Que c’est une bonne
idée ! Une excellente idée. Va falloir qu’on mette ça au point.
Mais j’étais fermement décidé à
différer. Aussi longtemps que possible.
Sauf que, le soir même, du bruit en
bas. Des voix. Un bon moment. Et puis un pas dans l’escalier. Et elle a fait
irruption dans ma chambre. Résolument.
– Allez, on s’y met ? Faut
battre le fer tant qu’il est chaud.
Et on a passé pas loin de deux
heures à bûcher nos cours.
Pour le peu qu’elle l’avait vue,
pour le peu qu’elle s’était entretenue avec elle, Madame Dubreuil était tombée
sous le charme.
– Tu as une petite camarade en
or, là. Elle, au moins, elle a les pieds sur terre. Tu devrais en prendre de la
graine. Ça te ferait pas de mal.
Clotilde est revenue le lendemain.
Quand on est redescendus, madame Dubreuil l’a retenue à dîner.
Et ça a été ma fête.
– Comme je lui disais hier
soir, il a une chance inouïe de vous avoir. Parce que c’est quelqu’un de
complètement inconsistant, Raphaël. Il faut sans arrêt être derrière lui. Pour
tout. Si on ne le surveille pas, si on ne le stimule pas, il part complètement
à la dérive. Il fait n’importe quoi. Ses études ? Il faut lui remettre
constamment le nez dedans. Sinon, il se jette sur le premier prétexte venu pour
les laisser de côté. La preuve : il a suffi, l’autre jour, qu’un
soi-disant copain croise sa route pour qu’il sèche toute une journée de cours.
Et il recommencera. À la première occasion. Il pourra pas s’empêcher de
recommencer. Alors, vous m’avez peut-être trouvée dure, l’autre soir, avec lui…
Elle a fait signe que non. De la
tête. Non. Non. Pas du tout.
Et j’ai piqué du nez dans mon
assiette.
– Mais il y a pas que ça. Si
vous saviez ce qu’ils nous en ont fait voir, cet été, Philibert et lui.
Et on a eu droit au récit
circonstancié des fessées qu’elles nous avaient infligées, madame Lançon et
elle, pour nous punir de notre inqualifiable comportement lors de la fameuse
nuit du vol des monnaies.
Je me dandinais sur ma chaise.
Philibert s’était ostensiblement absenté dans ses pensées. Amélie riait sous
cape. Quant à Clotilde, elle buvait littéralement, l’œil brillant, les propos
d’une madame Dubreuil qui prolongeait interminablement son récit, qui
multipliait les détails, comme à plaisir, qui précisait, commentait, revenait
en arrière.
J’étais sur des charbons ardents.
– Ils l’avaient pas volé,
avouez !
Un bref petit coup de menton de
Clotilde pour confirmer que non. Elle avait raison. Non. On l’avait pas volé.
– Et ce n’est pas tout !
Ce n’était pas tout. Pour faire bonne
mesure, elle a enchaîné avec la correction à la ceinture qu’elle m’avait
administrée devant Quentin.
– Parce qu’en plus de tout le
reste, il boit. Il se met complètement minable. Non, mais vous vous rendez
compte ?
Quand elle a été partie, c’est moi
qui ai débarrassé la table. En compagnie d’Amélie qui arborait un petit sourire
satisfait.
– Cet air tout penaud que
t’avais ! T’étais trop drôle, je t’assure ! J’ai adoré. Elle aussi,
d’ailleurs ! Toi, t’as pas vraiment vu parce que t’étais surtout passionné
par ton assiette, mais je peux te dire que ça la laissait pas de marbre
d’entendre raconter les fessées que tu t’es ramassées. Je suis bien tranquille
qu’elle était à tordre, sa petite culotte, à la fin, et que ça va pas
boiter : juste le temps de rentrer chez elle, le plus vite possible, et
elle va se doigter comme une petite folle en repensant à tout ça.
Elle s’est servi un grand verre
d’eau.
– J’espère que t’apprécies au
moins. Parce que c’est pas tous les mecs qu’ont la chance d’avoir une nana qui
se fait des grattouilles en pensant à eux. Bon, c’est vrai que c’est dans une
situation où t’es pas trop à ton avantage, c’est le moins qu’on puisse dire.
Mais c’est justement ça qui fait tout le charme. En ce qui te concerne en tout
cas. Parce que c’est un rôle qui te va comme un gant. Et qu’une nana, il lui
viendrait sûrement pas à l’idée de se donner du plaisir en imaginant quoi que
ce soit d’autre avec toi. Alors là !
– Tu me fuis ?
Clotilde s’est brusquement dressée
devant moi à la bibliothèque.
– Hein ? Tu me fuis ?
– Pas du tout, non. Je voulais
vérifier un truc…
– Si ! Tu me fuis. Et on
sait tous les deux pourquoi.
Elle s’est installée en face de moi.
– Bon, mais faut que je te
parle. Parce qu’elle m’a appelé, ta mère, ce matin.
– Ma mère !
– Oui, enfin, la femme chez qui
tu vis, là. C’est pareil.
– Qu’est-ce qu’elle
voulait ?
– Que je t’aie à l’œil. Et que
je la mette aussitôt au courant s’il y avait quoi que ce soit qui commençait à
poser problème dans ton comportement.
– Manquait plus que ça !
– Oui, oh, ben, je comprends
qu’elle se fasse du souci pour toi, hein !
– Ce qui veut dire ? Que
tu vas entrer dans son jeu ?
– Non, mais attends,
Raphaël ! Est-ce que tu te rends compte ? Tu pars complètement à la
dérive. Tu voles. Tu picoles. Tu prends tes études par-dessus la jambe. Et ça,
je suis bien placée pour le savoir. Alors qu’est-ce que tu veux que je te
dise ? Tu peux quand même pas lui reprocher de vouloir te protéger de
toi-même. De vouloir t’empêcher de mal tourner ou de te détruire la santé. Tu
peux quand même pas lui reprocher de vouloir que tu réussisses tes études.
Si ?
– Non.
Un tout petit non. Du bout des
lèvres.
– Eh ben alors !
Le samedi, en tout début
d’après-midi, Amélie a surgi dans ma chambre.
– Allez, arrive ! Je
t’emmène.
– Hein ! Où ça ?
– Chez ma copine Floriane.
Depuis le temps qu’elle veut te connaître…
– Mais…
– Mais quoi ? Ma
mère ? Elle est d’accord, ma mère. Du moment que je suis avec toi et que
je te surveille. Allez, route !
Sa copine Floriane était une petite
brune toute frisée, aux yeux verts, aux lèvres sensuelles, qui m’a examiné, des
pieds à la tête, avec une petite moue dédaigneuse.
– Alors, comme ça, tu dis que
c’est lui !
– C’est lui, oui !
– Il a pas l’air vraiment à
l’aise.
– Et encore ! Là, c’est
rien. Tu le verrais quand il s’en prend une ! Tout piteux. Tout honteux.
Il sait plus où se mettre. Ah, je t’assure que ça vaut son pesant d’or !
– Tu dois te régaler…
– Tu parles si je me
régale ! Plus il est tout penaud et plus je me délecte.
– Faut pas être hypocrites non
plus, hein ! On est toutes pareilles. Voir un mec rabaissé, c’est le pied.
Ils sont tellement prétentieux. Ils nous prennent tellement pour des moins que
rien, nous, les filles, que ça fait du bien. Comment ça fait du bien !
Moi, ça m’excite même. Si, c’est vrai, hein ! Et pas qu’un peu !
Quand sa mère lui en colle une à Ugo, ça me met dans tous mes états. Alors
après faut qu’il passe à la casserole. Il a pas le choix. Il déteste. Pas d’y
passer, non, pour ça, les mecs en général, ils sont toujours preneurs. Mais que
ce soit ça qui m’excite. Qu’il y ait que ça qui m’excite en fait. Ça le vexe.
C’est dingue ce que ça peut le vexer. Mais moi, plus ça le vexe et plus ça
m’enfièvre. Et je me prends un pied pas possible à sentir ses petites fesses
toutes chaudes sous mes doigts et à repenser à la façon dont il les trémoussait
en piaulant.
Elle a poussé un profond soupir.
– Parce que le reste du temps,
vu la façon dont il s’y prend, il y a pas de risque que je monte au septième
ciel. Non, plus nul que lui, tu meurs. Alors heureusement qu’il y a ça parce
que sinon…
– Il y a longtemps que tu
l’aurais largué.
– Oh, ça c’est sûr. Et je me
gêne pas pour lui dire.
– C’est souvent qu’il s’en
prend ?
– Encore assez, oui. Forcément.
Parce que, depuis que son père est mort, ils sont plus que tous les deux, sa
mère et lui, pour gérer l’entreprise familiale. Elle, elle lui a formellement
interdit de prendre quelque initiative que ce soit sans l’avoir préalablement
consultée. Parce que, chaque fois qu’il s’y essaie, c’est une véritable
catastrophe. Seulement, c’est plus fort que lui. Il veut jouer au patron. Il
peut pas s’empêcher.
– Attends ! Écoute !
Écoute ! On dirait que…
– C’est la voix de sa mère. Et
là, elle est en colère. Vraiment en colère. Il va y avoir droit, ça, c’est
sûr ! Venez !
Elle s’est précipitée dans
l’escalier. On a suivi.
Là-haut, il était réfugié dans un
coin. Un grand type dégingandé. Avec un air de chien battu.
– Je croyais que…
– T’as pas à croire ou à ne pas
croire. Tu as à faire ce que je te dis. Un point, c’est tout !
– Mais…
– C’est qu’il discute en
plus !
Elle s’est approchée, menaçante.
Il s’est rencogné un peu plus encore
dans l’angle du mur.
– Qu’est-ce que tu veux ?
Qu’est-ce que tu cherches ? À couler la boîte ? C’est ça ? Tu
seras bien avancé.
Il a dit quelque chose, à mi-voix,
que je n’ai pas entendu.
Une gifle est partie. Une autre.
– Cette fois, ça suffit !
Tu te déculottes…
Il a jeté un rapide coup d’œil dans
notre direction.
À mes côtés, Floriane a murmuré.
– Chouette !
Il a supplié en se tordant les
mains.
– Oh, non, maman ! S’il te
plaît ! Pas ça ! Ça fait trop mal. Et puis…
Encore un coup d’œil, un peu plus
appuyé cette fois, dans notre direction.
– Je t’ai dit de te déculotter.
Fais attention, Ugo ! Fais bien attention ! Tu sais ce qui s’est
passé la dernière fois… Alors si tu tiens absolument à ce que…
Il ne l’a pas laissée terminer.
– Oh, non, hein !
– Eh bien alors !
Il a capitulé. Il s’est déshabillé.
– Et tout ! T’enlèves
tout.
Elle l’a regardé faire. Nous aussi.
– Là ! Et maintenant tu
vas me chercher le martinet.
Qui se trouvait dans la pièce
voisine. Il lui a fallu passer une première fois, tête basse, devant nous.
Amélie a susurré
– Il est pas trop mal monté,
quand même !
Une seconde.
– Je sens que ça va être
rock’n’roll…
Il a tendu le martinet à sa mère.
Qui s’en est saisie et qui lui en a aussitôt expédié une grande cinglée sur les
cuisses.
Il a hurlé.
Elle a haussé les épaules.
– Je t’ai à peine touché.
Une deuxième cinglée. À pleines
fesses cette fois. Suivie presque aussitôt d’une autre. D’une troisième. Il les
ponctuait, chaque fois, d’un grand cri à fendre l’âme. Ce qui avait
manifestement le don d’exaspérer sa mère.
– Quel comédien tu fais !
Et elle cinglait de plus belle. Lui,
il se dandinait. Il sautillait sur place. En tournant sur lui-même. Pour le
plus grand plaisir d’Amélie.
– Comment ça brinquebale tout
ça !
Elle a arrêté d’un coup, jeté le
martinet.
– Et recommence pour
voir !
Elle a regagné sa cuisine. Lui, il
s’est enfui, Floriane sur ses talons.
Amélie les a suivis des yeux.
– Ça va donner maintenant
là-haut ! Bon, mais va m’entendre dehors. Moi, je vais jeter une oreille
dessus…
Pour les distraits qui auraient loupé le début
Tout a commencé comme ça : chapitre 1
Et la semaine dernière, le chapitre 6
Et tous les autres chapitres sur la page "les auteurs invités"
Et tous les autres chapitres sur la page "les auteurs invités"
Et la suite ?
C'est le chapitre 8
Les commentaires sont les bienvenus
François Fabien doit-il continuer dans cette direction ? Doit-il écrire un prochain épisode ?
Bonjour,
RépondreSupprimerEcrit en style direct, dialogues très réalistes en langage parlé et surtout aussi rythmés que les coup de martinets. Lecture fluide bien agréable.
La revanche des files sur l'arrogance masculine... fessées militantes ?
Les première ne sont certainement pas les dernières.
Cordialement
Ramina
Bonjour, Ramina…
SupprimerC'est vrai que ces demoiselles s'en donnent à cœur joie. Et sans le moindre complexe. Elles ne font même pas mine de jouer les simples apitoyées. De feindre de ne prendre aucun plaisir à voir fesser des derrières masculins. Non, elles assument et l'esprit de groupe aidant… Militantisme? Je ne suis pas certain qu'elles s'inscrivent dans cette perspective-là. Elles sont, à mon sens, plus "primaires". Les garçons leur en ont fait voir. Elles ont l'occasion de leur rendre la monnaie de leur pièce. Elles ne s'en privent pas.
Amicalement.
François
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerEn effet, Ramina, c'est un texte assez partisan, où les femmes ont le beau rôle. Ca fait plaisir, de temps en temps de voir le sexe faible avoir le dessus, même si ces chipies sont odieuses, selon moi.
Mais peut-être que le vent tournera défavorablement pour ces demoiselles. Par contre, la fessée en public devant ces demoiselles aura forcément un écho mortifiant surtout pour un jeune homme, qui doit ravaler sa fierté, contraint et forcé. Il ne fera plus le malin, après ça...
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena. Et bonjour tout le monde.
SupprimerOdieuses, ces chipies le seront davantage encore dans le prochain épisode. Qu'il finisse par y avoir un retour de bâton, c'est en effet tout à fait vraisemblable. Et prévu.
Il est sûr que le pauvre Raphaël n'a pas d'autre solution que de faire profil bas et de raser les murs, englué qu'il est dans le regard des filles qui lui renvoient en permanence le souvenir des fessées qu'il a reçues devant elles et sous la menace permanente d'en recevoir d'autres. L'une des difficultés auxquelles il se heurte est que toutes les filles, absolument toute, avec lesquelles il se trouve en contact, ont la même attitude moqueuse et humiliante. De là à ce qu'il généralise et en tire des conclusions définitives sur le sexe féminin
Amicalement.
François
Bonjour,
RépondreSupprimerJe ne suis pas loin de penser que ces récits de sévérité féminine participent d'une tendance à valoriser le soi disant sexe faible. Comme je le disais ( je crois) dans un autre courrier. Soutien au MLF... Mouvement de Libération de la Fessée!! (rires)
Cordialement
Ramina
Bonjour,
RépondreSupprimerPeut-être osent-elles enfin se donner le droit d'éprouver un plaisir d'une nature un peu différente sans s'en sentir culpabilisées. Seulement… une fois que les lionnes sont lâchées, on peut s'attendre à tout.
Amicalement.
François