J’ai
intégré l’école Ste Croix, car mes parents souhaitent le meilleur enseignement
pour moi. Ste Croix n’est pas au niveau de Bauman, mais dans la région, c’est
l’école la plus cotée du sud de la France. Après mon BTS à Ste Croix, deux
choix s’offriront à moi, soit les masters à Ste Croix, soit l’université de
TOULON, pour préparer un diplôme d’ingénieur. Mon dossier à Ste Croix sera
primordial pour la poursuite de mes études.
J’ai fait
la connaissance d’Olga et de Iourievna à l’école, notre origine slave commune y
a beaucoup fait. Nous nous voyons très souvent. Nous partageons les mêmes événements
et nous sommes toujours fourrées les unes chez les autres. Nous habitons le
même quartier en périphérie du centre-ville. Ce sont mes meilleures amies.
Etant
d’un tempérament enjoué, j’aime faire les quatre cents coups, ce qui m’a valu
des réprimandes et des fessées de la part de mes parents, mais peu importe, je
laisse mon humeur guider ma vie. Cela dit, ce n’est pas parce que je suis une
fille que je suis prête à tout encaisser, je sais me défendre lorsque je me
sens agressée.
Adilson,
un brésilien, venu en France pour faire ses études dans le cadre d’un échange
ALUMNI (un équivalent d’Erasmus) a entrepris de m’avoir comme petite amie. Dans
un premier temps, un peu lourd avec ses allures de tombeur latino, je le
repousse gentiment, puis, dans la mesure où il insiste grossièrement, je n’y
mets plus de formes et je le rembarre de plus en plus vertement devant ses
copains, ce qui me vaut une réputation de fille austère, mais ça m’est égal.
Ne
souhaitant pas s’en arrêter là, Adilson décide de me faire payer ce véritable
affront, car il a été la risée de toute la classe lorsqu’il s’est fait dégager
car je l’ai même menacé d’aller me plaindre chez la principale.
Les jours
suivant l’incident se passent plus ou moins bien, car certains garçons viennent
me voir en me disant que j’aurais pu me montrer plus aimable. J’ai beau
répondre que ce n’est pas moi qui suis à l’origine du problème, les garçons, du
haut de leur fierté de jeunes mâle, ne l’entendent pas de cette oreille. Je me
sens prise entre deux feux, celui de la camaraderie et celui de la défense,
d’autant plus que certaines filles se rangent de mon côté et dénoncent ces
dragues incessantes, jusqu’au jour où la proviseure, Fabienne D. me convoque à
son bureau.
Attendant
dans le hall, je me demande ce que me veut la principale de l’école. Mes
résultats sont bons et selon moi, je n’ai aucune raison de me retrouver ici.
En
entrant dans le bureau, Fabienne D. m’accueille et me demande de m’asseoir pour
un entretien. Elle commence par faire un point sur mes résultats scolaires et ce
neuf sur vingt en sciences, ce à quoi je réponds que l’énoncé du problème
n’était pas clair et que durant l’interrogation, je suis partie sur une
mauvaise hypothèse et je me suis trompée. Fabienne D. termine par ma moyenne
générale de treize et demi sur vingt, ce qui est tout de même très bien. Je me
doute que ce n’est pas pour commenter mes notes qu’elle m’a fait
déplacer !
Elle en
vient au sujet principal de ma venue, c’est-à-dire que des bruits courent qui
m’incrimine dans la baisse de l’ambiance de ma section. Elle me demande de
m’expliquer.
Ne
voulant pas trop charger Adilson, pour ne pas empirer le problème, j’évoque un
différend avec lui, mais je ne mentionne pas les remarques, ni les tentatives
de drague de sa part et au fond de moi, je souhaite que mon tact envers lui
aura raison de sa méfiance et que tout redeviendra comme avant, car mon seul
but est d’étudier et réussir mes examens et surtout pas me mettre les étudiant
à dos.
Fabienne
D. note ce que je dis avant de clôturer la séance. En sortant, dans le couloir,
je croise Adilson qui, lui aussi, a été convoqué par la principale. Celui-ci me
lance un regard noir, ne sachant pas ce que j’ai raconté à la principale.
Le jour
même, après les cours, La principale me convoque à nouveau et cette fois, le
ton est nettement moins courtois que lors de notre premier entretien. Fabienne
D. me reproche d’avoir giflé Adilson et c’est pour cette raison qu’il a été
rude avec moi. Je proteste, car je n’ai jamais giflé personne à l’école. Fabienne
D. me dis que Clément a été témoin de la scène, où Adilson était aimable et que
sans raison apparente, je l’ai giflé. Je certifie que c’est faux et que tous
les deux mentent. Me voyant énervée, Fabienne D. me fait taire et me dit que
c’est la dernière remarque avant le conseil de discipline. Etant accusée à
tort, je me sens humiliée, car je ne méritais vraiment pas ça. J’estime qu’en
sa condition de femme, Fabienne D. devrait me soutenir plutôt que de me faire
des reproches.
Soutenue
par mes amies dont Olga et Iourievna, je puise dans leur gentillesse la force
d’avancer, mais mon moral est atteint. Mes parents me comprennent, mais me conseillent
d’oublier l’incident et de me concentrer uniquement sur mes études, bon moyen
pour passer à autre chose car avec le temps, ça passera.
Trois
jours plus tard, lors du dernier cours de sport de la semaine, nous faisons une
partie de basketball mixte car notre coach Philippe M. souhaite renforcer la
cohésion au sein de la section. Ce sport d’équipe et le fait que ce soit mixte
favorisera la synergie entre les étudiants.
Plusieurs
fois dans le match, je suis victime de vicieux coups d’épaule ou de croche-pied
de la part d’Adilson, m’envoyant au sol. Je proteste plusieurs fois auprès du
coach, mais comme celui-ci n’a pas vu les actions, il ne bronche pas. Au
cinquième coups d’épaule, je me retrouve une nouvelle fois par terre. Excédée,
je me relève et ne réfléchissant pas, je me précipite vers Adilson que je gifle
plusieurs fois, tout en lui donnant des coups de pieds. Plus athlétique que
moi, mes coups n’ont aucun impact sur lui, mais le pugilat alerte l’entraineur
qui arrête le match et vient nous séparer. Je me suis tellement défoulée que
j’en tremble, les larmes au bord des yeux, à la limite de la crise de nerfs.
Le coach
me renvoi au vestiaire, me dit de me doucher et de me rhabiller, car nous
allons aller voir la principale. A ce moment-là, j’ai l’impression que le ciel
me tombe sur la tête et je comprends que les provocations étaient voulues et
qu’Adilson tient sa vengeance.
Seule
dans le vestiaire, je m’effondre en larmes, la tête dans ma serviette. Ma
douche est vite faite et en sortant, les autres filles viennent me voir en
commentant l’incident. Je les envoie balader d’énervement. Seul le réconfort
d’Olga et de Iourievna m’apaise un peu. Iourievna me prend dans ses bras et je
me laisse aller à sangloter sur son épaule en bafouillant qu’il m’a poussé à
bout et que maintenant, je vais avoir des ennuis.
En
sortant du vestiaire, tandis que les autres étudiants rentrent chez eux, je
suis emmenée chez la principale pour m’expliquer. En arrivant avec le coach, je
vois qu’Adilson et Léa, la déléguée de classe, sont présents.
Fabienne
D. m’accueille de façon assez rude. Elle me dit qu’elle ne comptait pas me
revoir aussi vite, après l’avertissement qu’elle m’avait donné, il y a quelques
jours. Je tente de m’expliquer, mais elle me coupe la parole en me disant de
parler lorsqu’on m’en donnera la possibilité.
Le
premier à prendre la parole est Philippe M. qui ne peut qu’affirmer que je me
sois retrouvée au sol à plusieurs reprises, mais les chutes sont fréquentes et qu’il
n’est pas du tout prouvé qu’elles aient été provoquées par Adilson : Glissades
et faux pas peuvent être à l’origine des chutes.
Adilson
dit que j’ai quelque chose contre lui et que je suis prête à inventer n’importe
quoi pour le mettre en porte-à-faux. Il assure ne pas être la source de
l’altercation. Par contre, la vraie victime, c’est lui car il a été agressé
devant témoins et tout le monde pourra le dire.
Léa ne
peut malheureusement rien faire de plus pour moi, car elle a aussi constaté que
j’étais par terre plusieurs fois, mais n’en connait pas la raison.
Etant la
dernière à m’exprimer, je certifie qu’Adilson est bien d’auteur de coups
d’épaules vicieux et crocs-en-jambe volontaires ayant provoqué mes chutes, Je
dis aussi qu’il souhaite me faire payer de l’avoir éconduit, ce que dément
catégoriquement Adilson. Pour enfoncer le clou, la proviseure me dit que si
c’était vrai, j’aurai dû lui en parler de suite plutôt que d’attendre qu’il y
ait un incident pour sortir cet argument de « derrière les fagots ! ».
J’en conclus qu’elle ne me croit pas et je suis obligée de me retenir pour ne
pas lui cracher ma haine au visage.
N’ayant
pas de preuves suffisantes pour mettre en balance avec les dires d’Adilson, Fabienne
D. me dit que je serai convoquée en conseil de discipline, en début de semaine
prochaine. Ca y est, ce que je redoutais tant arrive ! Je m’effondre en
larmes à la plus grande joie d’Adilson, qui me voit désemparée. Je trouve quand
même la force que lui crier mon dégoût pour m’avoir fait ça. Philippe M. doit
me retenir pour éviter que j’aille le frapper une nouvelle fois. Fabienne D. se
lève d’un bond et me force à me calmer. Adilson dit que je suis complètement
folle. Mes larmes coulent et je suis vraiment en crise de nerf. Fabienne D.
attend que je me sois calmée pour m’autoriser à rentrer chez moi. Elle me
prédit un verdict peu clément lors du conseil en raison de mon attitude
irrespectueuse, ce qui n’arrange pas mon moral, déjà au plus bas.
Inutile
de dire que mon week-end n’est pas joyeux. Mes parents me réconfortent, mais
Papa me dit sévèrement que j’aurai dû me contrôler, car maintenant, je vais
avoir des ennuis qu’il espère les plus mineurs possibles, car un avis en
conseil de discipline ne fait pas bon effet pour un passage dans des études universitaires,
dans la mesure où je souhaite intégrer l’Université de Toulon, pour y passer un
diplôme Bac plus cinq. Je prie pour que le conseil de discipline ne me charge
pas trop, car rater ses études pour ce genre de chose serait trop bête. Il y a
tellement de demandes dans cette prestigieuse université que les dossiers doivent
être irréprochables, sous peine de rejet.
Olga et
Iourievna viennent à la maison pour me consoler, m’ayant vu au plus mal, en
sortant de l’école. Nous passons notre temps à repasser les événements qui ont
conduit à ce drame. Mes deux amies sont déçues de n’avoir pas pu m’aider, mais
n’ayant rien vu, elles auraient menti.
Le Mardi,
à dix-sept heure, je me rends au conseil de discipline, une boule au ventre,
car je sais que je me suis mise dans une « sacrée situation » !
En entrant, tous mes professeurs sont présents. Je me sens comme une reprise de
justice dans un tribunal. Mon cœur s’emballe et je sens que mes yeux se
mouillent et j’attrape la chair de poule.
Fabienne
D. lit le compte rendu de l’entrevue que nous avons eu avec Adilson, Léa et
moi. Au terme des faits et suivant le règlement intérieur, Fabienne D. réclame
cent coups de martinet sur les fesses et sur les cuisses plus une semaine
d’exclusion de l’établissement. N’en croyant pas mes oreilles, je pousse un cri
de terreur en pleurant, hurlant presque que je suis innocente, qu’il m’a
provoqué et que je ne mérite pas cette punition ! Mes larmes coulent sans
que je puisse les retenir. Je dois faire piètre figure car j’ai déjà assisté à
des fessées d’autres élèves et c’était horrible d’entendre les claquements secs
des lanières de cuir sur les chairs et de les entendre hurler de douleur, mais
d’un autre côté, je me souviens que c’était très excitant de les regarder se
tortiller, j’ai même mouillé lorsque je voyais les garçons éjaculer, mais maintenant,
je frémis littéralement à l’idée d’être du côté de la punie. Ce sont les autres
qui prendront beaucoup de plaisir à me regarder souffrir et me contorsionner,
surtout en ce qui concerne Adilson ! Je m’en veux de lui faire ce
plaisir ! Je vais perdre ma dignité, nue, devant tout le monde.
Les
professeurs sont en réflexion car les cent coups de martinet vont me laisser
plusieurs jours sans pouvoir m’asseoir. Dans le brouhaha de la réunion, l’infirmière
Laetitia F. prend la parole et déclare être contre ce niveau de sévérité,
surtout chez une jeune femme. Fabienne D. lui demande de s’expliquer et
l’infirmière lui dit que la limite pour une fille de mon âge se situe à
soixante cinglées maximum et que c’est déjà sévère.
Ecoutant
son personnel médical, Fabienne D. se range à son avis d’experte et entérine
soixante cinglées de martinet, par contre, pour remplacer les quarante cinglées
manquantes, je serai fessée entièrement nue, devant tous les élèves, vendredi
prochain à midi, dans la cour devant la cantine. Laetitia F. n’a rien contre cette
mise en nudité publique et valide la substitution des quarante cinglées au
profil de la nudité publique.
Aline F.,
ma professeure principale, dit que je suis une étudiante sérieuse et qu’il
serait dommage de m’exclure de l’école durant une semaine. Fabienne D. acquiesce
puis au bout de quelques minutes de réflexion, m’annonce que la semaine de renvoi
est avec sursis et que finalement, je m’en sors bien, grâce à l’infirmière et à
Aline F. que je peux remercier.
Mes
sanglots reprennent de plus belle. J’ai beau demander pardon, rien n’y fait. Le
vote final est unanime et la punition est votée.
Avant de
clôturer la séance, Fabienne D. me dit d’être épilée proprement par mesure
d’hygiène d’une part et par marque de soumission devant les autres élèves,
d’autre part. Tête basse, le visage trempé de larmes, je ramasse mes affaires
et je pars.
En
sortant de l’école, les yeux rougis par les pleurs et groggy par le verdict, je
rencontre Olga et Iourievna qui, par amitié, m’ont attendue pour me
raccompagner chez moi. Ensemble nous prenons le bus. Durant le trajet, je leur
explique du bout des lèvres ce qui m’attend Vendredi prochain, car je n’en suis
pas fière. Olga et Iourievna se doutaient un peu de la punition, car le motif
était grave et le règlement est super stricte quant à la discipline intérieure.
La bagarre est l’une des fautes les plus sévèrement réprimée, avec le vol, la
triche et quelques autres fautes.
En
rentrant à la maison, versant toutes les larmes de mon corps, je me jette dans
les bras de Maman, qui me console car la proviseure l’a appelé pour l’informer
de la décision du conseil de discipline. Maman me dit qu’elle est sincèrement désolée
pour moi, mais il faudra que je fasse preuve de courage pour surmonter cette
épreuve. Elle me dit qu’elle me croit et elle est sûre que je suis innocente
mais il faut que cette expérience me rende plus disciplinée. Maman me dit
qu’elle sait ce que je ressens, car étant jeune, elle aussi, a déjà reçu des
corrections, nue et en public, lorsqu’elle était en Russie. Mais avec le temps,
les bleus de l’âme s’estompent un peu.
A Ste Croix,
l’annonce de ma fessée publique fait rapidement le tour de l’établissement. Les
délégués de classe relaient l’événement auprès de leurs camarades, satisfaits
de diffuser ce genre « d’informations croustillantes », car les fessées
en public sont très prisées ! Je suis repérée, dévisagée et moquée par les
autres élèves et étudiants qui se font d’avance une joie d’assister à ma correction
et de me voir nue. Je me sens humiliée et comme un phénomène de foire qu’on
dévisage, mais je n’ose pas rabrouer les auteurs des remarques salaces, afin de
ne pas aggraver ma situation déjà bien préoccupante. Résignée, je baisse les
yeux pour ne pas voir les rires sur le visage des élèves, dont beaucoup sont
bien plus jeunes que moi.
Je passe la
semaine dans l’anxiété, amplifiée par les sourires satisfaits qu’Adilson me
lance et il jubile de tenir sa vengeance. Je le déteste et je me dis que j’ai
bien fait de le repousser car il n’est vraiment pas intéressant.
A suivre…
Une série écrite par Elena
Elle nous revient pour quelques épisodes, un, c'est sûr, deux, très probable, plus ? ça semble le cas ! L'aventure continue !
Dans l'entourage d'Iourevna d'autres fessées ont déjà été administrées, lisez-les ici : chapitre 1, le début de la série et l'épisode précédent, le chapitre 12Retrouvez-les tous sur la page des auteurs invités
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Bonjour, Elena! Et bonjour tout le monde!
RépondreSupprimerExcellent! La situation est remarquablement bien campée. On suit, pas à pas, l'évolution du conflit entre Adilson et Elena. On est avec elle dans les méandres de son cheminement intérieur. Le piège se referme peu à peu. Elle a beau se débattre, hurler à l'injustice, rien n'y fait. Et ses adversaires la poussent inéluctablement à la faute.
Le récit ne comporte pas, cette fois-ci, de fessée à proprement parler, mais être, avec Elena, dans l'attente et l'appréhension est redoutablement éprouvant. Trois jours! Trois jours de torture où l'imagination va s'emballer au triple galop et présenter la punition à venir comme pire encore que ce qu'elle va être en réalité. D'autant que les petits camarades ne se font pas faute de montrer qu'ils attendent le moment de l'exécution avec gourmandise.
Et, en tout premier lieu, cet Adilson frustré dans son désir de sortir avec Elena qui tient sa vengeance.
Et après? Deux cas de figure sont plausibles: ou bien Elena devra vivre avec le souvenir de cette injuste humiliation sans obtenir quelque contrepartie que ce soit ou bien, à son tour, elle tendra un piège à cet infâme individu et se vengera du vengeur. Il n'y a plus qu'à attendre. Avec impatience.
Amicalement.
François
Bonjour François,
SupprimerIl est vrai que l’attente est un supplice à part entière. On connait le nombre de cinglées qu'on va recevoir et la façon dont ça va se dérouler. Tout pour passer une très mauvaise semaine. On peut aisément imaginer les cauchemars qu’Elena peut faire, se voyant déjà nue devant toute l’école, les fesses offertes aux lanières et subissant les quolibets de ses camarades. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de corrections physiques que ça en est plus supportable.
Amitiés.
Elena
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerMerci de nous dévoiler une partie de votre vie et de votre parcours scolaire personnels. Se raconter n'est jamais aisé quant au ton à donner à ces confidences et quant à leur contenu, ni trop intime, ni trop vague, voire romancé.
Votre jeunesse toute entière a baigné dans une ambiance familiale particulière, très imprégnée de traditions, dont le poids est parfois lourd à porter mais qui donne quelques bases solides en matière de vie.
La société évolue autour de nous mais il reste des notions, certes désuètes diront certaines personnes, comme le travail et le respect qui permettent de se construire une ligne de conduite.
C'est cet équilibre fragile qu'il convient à chacun d'entre nous de maintenir. Du mieux que nous pouvons. Contre vents et marées parfois.
Les personnes de ma génération ont connu par les parents et les grands parents nés au siècle passé ces valeurs qui ont fait leur personnalité et leur dignité. Valeurs qui aujourd'hui semblent mises à mal... Jusqu'où ? L'avenir nous réserve parfois des surprises.
Amicalement. Peter.
(Votre maitrise de notre belle langue est parfaite. 10/10 ! Avec les félicitations du Jury !)
Bonjour et merci Peter pour ces beaux compliments. Quel gentleman vous faites.
SupprimerMes fictions sont imprégnées de faits authentiques ( culture russe ) et de faits inventés. Mes textes sont comme un jeu de piste où je vais me dévoiler entièrement tout en conservant une partie de mystère. Jamais je ne vous dirai le vrai et le faux ( peu sont au courant et je dois préserver ma vie privée ). Dans ce texte de présentation, certains éléments sont issus de faits qui se sont réellement produits, d’autres non, comme dans tous mes textes.
Amitiés.
Elena.
Merci pour ce nouveau récit Elena, la première partie est très prometteuse… Le fait qu'il y ait des éléments de vérité dans la fiction donne du piment supplémentaire à l'action.
RépondreSupprimerIl demeure que l'Elena du récit est clairement victime d'une injustice due à la frustration et à la vengeance d'un camarade et à l'irresponsabilité de l'encadrement de l'établissement Sainte-Croix qui n'a pas suffisamment instruit l'affaire et s'est contenté des apparences. Si les parents portent plainte, ne serait-ce que par principe, et que la police fait craquer Adilson et qu'il avoue, il faudra que tous ceux qui sont responsables de cette cruelle humiliation publique soient sanctionnés. Rien de plus pédagogique à mes yeux que le parallélisme des formes. A ceci près que plus ceux qui sont responsables de l'injuste sanction sont âgés et en responsabilité, plus la sanction doit être sévère ; précisément au nom de l'exemplarité.
Amitiés,
Dominique
Bonjour Dominique.
SupprimerL’injustice fait partie de l’intrigue et la correction n’en sera que plus arbitraire, cela dit, il ne faut jamais faire justice soi-même ! Le conseil de discipline n’étant pas professionnel des enquêtes, il est peut-être normal qu’il ait fait une erreur.
Je voulais aborder ce genre de thème pour faire réagir les lecteurs et pouvoir échanger. C’est réussi, à ce que je vois. Vous verrez ce qu’il se passe dans le second acte. Je ne vous en dis pas plus. SUSPENS !
Nous sommes dans une fiction et bien entendu, dans la vie réelle, il y aurait déjà eu des levées de bouclier un peu partout, pour faire revenir la proviseure sur sa décision. Je ne voulais surtout pas que la bien-pensance bourgeoise ne vienne interférer avec mes convictions. Dans le chapitre un, j’avais stipulé que l’établissement avait un règlement particulier et la discipline stricte en faisait le meilleur établissement du sud de la France. Ne perdez pas de vue ce postulat !
Peut-être que dans un futur chapitre, je vais envisager de me venger d’Adilson ?
Amitiés.
Elena