Marguerite songea à protester,
bien sûr qu’elle ne dormait pas. Tout juste si elle somnolait. Mais elle se
retint à temps. Elle n’avait pas envie d’une fessée maintenant.
« J’en ai une qui dort
vraiment et l’autre … »
Il déposa un bisou sur la joue de
Maeva.
« … elle y est
presque. »
Maeva fit un gros soupir, suivi
par un petit gémissement.
« Tu vois, je te le disais.
Et la tienne ?
– Pareil. Encore dix minutes et
elle dort. Mettons tout cela au lit. »
Marguerite ne voulait pas quitter
les bras de Teva. Elle fut exaucée. Maeva se leva sans lui faire quitter la
position qu’elle avait. Elle passa juste son bras sous les fesses de Marguerite
pour soutenir son poids. Marguerite entrouvrit un œil pour voir Fara qui les
suivait avec une fille sur chaque bras.
Teva déposa Marguerite d’un côté
du lit dont elle avait écarté les draps. Fara faisait pareil avec Maeva de
l’autre côté. Les draps remontés jusqu’au menton, puis bordés bien serrés, une
caresse et un bisou de chacun, la lumière éteinte. C’était l’heure de dormir.
Marguerite attendit que la
lumière soit éteinte dans le couloir.
« Maeva ?
– Oui ?
– Je suis contente de dormir avec
toi !
– Moi aussi ! »
Il y eut un petit moment de
silence.
« C’est comme ça tous les
jours ?
– Quoi ?
– Les fessées !
– Ben oui. Si tu désobéis …
– Et toi, tu en as reçues
souvent ?
– Bien sûr ! A peu près
chaque jour au moins une. »
Cela donnait à penser.
« Et les câlins ?
– Ah oui, aussi !
– Qu’est-ce que c’est que ce
bavardage ? »
Teva venait d’entrer dans la
chambre.
« Je croyais qu’on vous
avait mis au lit pour dormir ! Et ces deux demoiselles se croient
autorisées à bavarder ! A cette heure-ci, normalement, les petites filles
dorment. »
Marguerite et Maeva étaient
tétanisées dans leur lit. Elles avaient toutes deux fermé les yeux, mais cela
ne faisait pas disparaître Teva qui, les mains sur les hanches, les grondait
depuis le seuil de leur chambre.
« Il y a deux façons
d’endormir les petites filles : les câlins avant de dormir, mais
visiblement ça ne fonctionne pas ce soir, ou la fessée. On va essayer la
deuxième méthode ! »
Teva vint s’asseoir sur le bord
du lit, du côté de Maeva.
« Venez-ici toutes les
deux ! »
Marguerite qui devait contourner
le lit, arriva en dernier.
« On va voir si une bonne
fessée va réussir à vous endormir, puisque qu’avec un gros câlin, ça n’a pas
marché. »
Aucune des jeunes femmes ne
protesta. Elles avaient désobéi, il fallait en payer le prix avec des fesses
rouges. Teva prit Maeva, la plus proche, par le bras et elle la guida vers le
lieu de sa punition : en travers de ses genoux. Elle releva la chemise de
nuit et la fessée commença.
Tout cela se déroulait dans la
pénombre. Marguerite ne voyait pas les détails, mais l’effet de la main de Teva
sur les fesses de Maeva se voyait et s’entendait. A chaque impact de la main,
naissait une vague à la surface des fesses de Maeva, qui s’éloignait de
l’endroit où Teva venait de laisser sa marque pour ne s'amortir qu’au bord des
fesses. Alors Teva en faisait naître une deuxième sur l’autre fesse qui avait
le même sort que la précédente.
Le changement de couleur de la
peau n’était pas vraiment perceptible, compte tenu du manque de lumière. Marguerite
l’imaginait en fonction des réactions de Maeva qui ne resta silencieuse que
durant le tout début de la fessée. Très vite chaque claque fut assortie d’un
« aïe » sonore et les pleurs ne tardèrent pas. Quand ils se furent
transformés en sanglots, Teva mit fin à la fessée.
Marguerite remplaça Teva sans
qu’une parole ne soit prononcée. Teva la prit par le bras et elle l’amena à son
côté. Une main sous le ventre et l’autre entre les jambes et elle était en
position, couchée en travers de genoux de Teva. Le peu que cachait la chemise
de nuit fut découvert.
« Aïe, cria-t-elle au
premier contact de la main de Teva sur ses fesses ! »
Elle n’eut pas le temps de s’en
remettre avant de recevoir la deuxième claque. Ensuite, ce fut un déluge qui ne
lui laissa pas le temps de reprendre son souffle. Comme Maeva, elle finit en
pleurs et ses fesses la brûlaient horriblement, mais c’était l’effet de toutes
les fessées qu’elle avait reçues, que ce soit de la part de Fara ou de Teva.
Quand elle se retrouva sur ses
pieds, elle comprit que c’était fini pour cette fois. C’était un soulagement,
même si ses fesses la cuisaient encore. Elle avait compris, qu’après avoir reçu
une fessée à main nue, elle en avait pour quelques minutes à sentir la douleur
sur ses fesses, puis qu’elle s’estompait rapidement.
« Avez-vous encore envie de
poursuivre votre bavardage dans votre lit ? Je peux insister un peu sur
vos fesses, voire revenir avec un martinet si c’est nécessaire. »
Il n’y eut pas besoin de longues
dénégations. Teva était quasi certaine que le sommeil suivrait rapidement son
intervention.
« Au lit ! Toutes les
deux ! »
Teva remonta les couvertures,
borda les deux filles. Elle s’assit auprès de chacune d’elle. Un bisou et une
caresse consolatrice. Elles étaient enfin prêtes à dormir.
Maeva tendit la main vers Marguerite
qui la prit. Elles entrecroisèrent leurs doigts. Puis Marguerite se rapprocha
jusqu’à ce que leurs deux fronts se touchent. Lentement, en se rapprochant
encore, leurs jambes se croisèrent. Marguerite posa la main sur les fesses de
Maeva, là où la douleur de la fessée pointait encore. Maeva lui fit de même en
retour.
C’est ainsi que Teva les retrouva
le lendemain matin, cheveux emmêlés, dormant dans les bras l’une de l’autre.
Marguerite ne connaissait pas
encore la séance de bisous collectifs qui précédait le petit déjeuner. Elle la
passa assise sur le bras de Fara qui la portait sur un bras et Moana de
l’autre. Sa chemise de nuit qui s’était relevée fut vite oubliée quand le
plaisir du câlin collectif l’emporta, c'est-à-dire presque tout de suite.
Marguerite ne connaissait pas non
plus la séance d’inspection de l’état de ses fesses qu’elle subit, juste après
que Maeva en eut eu la primeur. Allongée sur les genoux de Teva, chemise de
nuit relevée, en plein milieu de la cuisine alors que le petit-déjeuner venait
tout juste de se terminer, elle sentait la main de Teva rechercher la moindre
trace de dommage durable. N’ayant reçu que des fessées à main nue, rien n’était
de nature à s’inquiéter.
Elle découvrit peu à peu le
niveau de contrôle que Teva et Fara entendaient exercer sur tous les aspects de
sa vie tant qu’elle serait chez eux. Elle trouva plus facile à accepter d’être
débarbouillée le matin que d’être lavée lors du bain. Se faire habiller par Teva
fut un peu plus difficile, d’autant plus que celle-ci décida qu’elle ne pouvait
plus porter de soutien-gorge. La séance de coiffure fut bien agréable au début,
mais elle en finit en couettes et Marguerite trouva cet aboutissement moins
drôle. En faire la remarque à Maeva finit par une claque sur les fesses. Marguerite
n’insista pas mais elle se demandait comment retrouver son apparence de grande
personne.
Marguerite était très inquiète
sur ce sujet. Elle avait vu la transformation que Teva avait imposée à Maeva.
Elle ne voulait pas subir la même. Passe encore quand c’était dans le cadre
familial, celui de sa nouvelle famille. Elle avait compris qu’elle ne couperait
ni au bain donné par Teva, ni à la soirée en chemise de nuit. Cela se tenait
dans un cadre restreint et il y avait des moments de compensation passés dans
les bras de ses « parents » adoptifs. Par contre, elle ne tenait pas
à porter ses tenues infantiles dans les lieux qu’elle fréquentait
habituellement.
Elle n’y avait pas pensé, jusqu’à
ce matin, que Teva avait l’intention de modifier radicalement sa garde-robe.
Les conséquences ne l’en avaient pas effleurées. L’interdiction du port d’un
soutien-gorge, les couettes pour remplacer sa coiffure habituelle lui
révélaient l’ampleur du changement que Teva envisageait. La perspective d’achat
de nouveaux vêtements en rajoutait à sa crainte.
Elle résolut de faire profil bas
tant qu’elle serait en position d’être fessée si elle tentait de faire valoir
son point de vue. L’espace privé que constituait l'appartement n’était pas le
lieu adéquat. Teva y était maintenant trop légitime à donner la fessée. Il
n’était plus possible de revenir en arrière. Dans un espace où seraient
présents d’autres personnes, il en serait autrement. Marguerite attendait
d’être à l’extérieur pour faire valoir son bon droit. Le magasin vers lequel
Teva projetait d’aller serait un endroit approprié pour lancer son offensive.
Quand Teva voulu la mener vers le
rayon « habillement enfant », Marguerite protesta. La réaction de
Teva la suffoqua. La claque sur les fesses qu’elle reçut sonna comme un
avertissement. Rapidement, Marguerite vérifia si les personnes à proximité
avaient remarqué. Il semblait que non. Elle suivit Teva, mais elle était bien
décidée, la prochaine fois à s’insurger contre de tels traitements.
Elle en eut l’occasion quelques
minutes plus tard. Teva s’arrêta devant le rayon des jupes. Elle en choisit
une, plissée, bleu marine. On ne pouvait pas faire plus ni plus classique, ni
plus stricte.
« C’est justement ce
modèle-là que j’ai acheté à Maeva. Il t’ira très bien. Moana a la même. Je
pourrai vous habiller toutes les trois de la même façon. Ainsi, on vous prendra
pour des sœurs, ce serait bien, non ? »
Marguerite n’avait rien contre le
fait d’être prise ni pour la sœur de Maeva ni pour celle de Moana, mais pas au
prix de porter une telle robe. Elle se croyait revenue vingt-cinq ans en
arrière. Elle se rappelait le mal qu’elle avait eu à empêcher sa mère de lui
acheter des vêtements aussi hors du temps. Ce n’était pas avant douze ou treize
ans qu’elle avait réussi à suivre la mode de son âge.
Teva prit la jupe et elle la posa
sur la taille de Marguerite, jugeant de son effet.
« Ça a l’air bien. Elle
semble t’aller. On va l’essayer.
– Non, répondit Marguerite. Pas
celle-là ! »
Teva souleva la robe et lui donna
une sérieuse claque sur la culotte.
« Aïe ! Non ! Vous
n’avez pas le droit ici ! Vous ne pouvez pas montrer ma culotte à
n’importe qui !
– Mais où te crois-tu ? Pour
qui te prends-tu ? Tu sais pourtant ce qui arrive aux petites filles qui
répondent de façon insolente ! »
Avant qu’elle ait vraiment le
temps de comprendre ce qui lui arrivait, Marguerite fut entraînée par une Teva
furieuse jusqu’à un pouf, posé au bout du rayon. Dans le même mouvement, elle
se retrouva allongée sur les genoux de sa nouvelle mère adoptive. Sa jupe fut
relevée, exposant sa culotte à toutes les personnes qui passaient. Quand Teva
se saisit du haut de la culotte, Marguerite sut qu’elle finirait las fesses
nues devant tous ces gens. Elle ne put pas s’empêcher de retenir sa culotte
d’une main.
« Petite peste, tu vas me
laisser te déculotter, sinon, dès qu’on arrive à la maison, c’est le
martinet. »
Il s’était formé une bulle de
silence autour d’elles. Les spectateurs regardaient bouche bée cette scène très
inhabituelle, d’autant plus que l’âge de la jeune fille n’était pas évident.
Teva parlait suffisamment fort pour que chacun ait entendu qu’il était question
de baisser la culotte et de martinet. Marguerite ne pouvait se résoudre à se
laisser déculotter en public sans rien faire. Sa main tenait fermement sa
culotte.
« Bon, tu l’auras voulu, ce
sera le martinet ! En attendant … »
Marguerite ne pouvait rivaliser
avec la poigne de Teva qui lui fit lâcher sa culotte, puis qui lui remonta le
bras plié dans le dos. Enfin, Teva baissa la culotte en la faisant glisser de
force entre ses genoux et le bassin de Maeva.
« Non, Teva, pardon, pas
ici !
– Au contraire, jeune fille,
ici ! Il me semble bien que c’est ici que tu as été insolente, c’est donc
ici que tu seras punie ! »
Teva était furieuse de l’attitude
de sa fille adoptive. Elle avait pensé, après les fessées de la veille, que son
obéissance était acquise. Il n’en était rien. Cette fessée déculottée en public
venait à point nommé. Il s’agissait de lui apprendre que son obéissance ne
pouvait pas être à géométrie variable. Teva comptait bien que d’avoir la
culotte baissée devant tout le monde, marquerait l’esprit de Marguerite pendant
longtemps. Il fallait tout de même que cela soit complété par des fesses
brûlantes.
Marguerite reconnaissait sa
défaite, elle ne tenta plus de contrarier Teva pendant qu’elle était corrigée.
Ses gesticulations ne relevaient plus que de réactions involontaires à
l’incendie qui prenait naissance sur ses fesses.
Teva s’employait à l’entretenir
avec la compétence qui était maintenant la sienne en matière de punition. Sa
main claquait sur les fesses nues et Marguerite répondait par un cri de
détresse dont elle ne maîtrisait pas la résonance. L’effet fut encore plus
spectaculaire et plus bruyant quand vinrent les premiers sanglots. Tout ce
bruit avait attiré une vingtaine de personnes qui assistaient à la scène sans
piper mot.
La fessée n’avait pas été
particulièrement longue, mais le message passé à Marguerite n’en était pas
moins clair : la fessée sanctionnerait tout comportement inadéquat, quel
que soit le lieu dans lequel elle se trouverait.
Elle savait déjà que sa nouvelle
condition de petite fille, aux yeux de Teva et de son mari, la conduirait à
être corrigée dans le cadre familial dès que l’un de ses parents l’estimerait
nécessaire. Elle venait de subir ce que plus personne n’osait faire à un
enfant : le déculotter et le fesser en public. La leçon était rude, mais
elle était salutaire.
Les fesses de Marguerite étaient
bien rouges depuis longtemps quand Teva estima que la leçon avait été apprise.
Elle fit glisser la culotte de la jeune femme qu’elle tenait sur ses genoux
jusqu’à la lui enlever totalement. Marguerite ne s’y opposa pas, elle s’en
rendit à peine compte, toute à la douleur qui émanait de ses fesses.
« Tu n’as plus besoin de
cette culotte. De toute façon, tu ne la mettras plus. »
Quand elle fut remise sur ses
pieds, Marguerite ne savait pas où cacher sa honte. Elle se réfugia dans le
seul endroit où elle pouvait trouver un peu de sécurité : les bras de
Teva. Celle-ci la laissa s’y blottir quelques instants.
« Allons-y ! Si nous
sommes là, c’est pour t’habiller correctement. »
Les chemisiers se trouvaient deux
rayons plus loin. Teva en choisit un modèle blanc, tout simple avec un col Claudine.
« Essayons
celui-là ! »
Ravalant sa protestation, Marguerite
ne put faire qu’un pas vers les cabines d’essayage avant d’être rattrapée par
le bras.
« Reste-là ! »
Teva lui enleva son manteau, puis
elle déboutonna le gilet qu’il y avait en dessous. Marguerite commença à
s’inquiéter quand Teva lui ôta la chemise fantaisie qu’elle portait en-dessous,
celle qui avait fortement déplu à Teva quand elle l’avait habillée ce matin.
Heureusement, elle portait un tee-shirt sur son buste nu. Teva prit, une main de
chaque côté, le bas du seul vêtement que Marguerite portait encore pour cacher
sa poitrine.
« Lève tes bras !
– Non Teva, non, pas ici !
– J’ai dit lève tes bras !
– Oui, je vais le faire, mais pas
ici.
– Je crois que tu n’as pas encore
bien compris ! »
Ployer Marguerite sous son coude
ne présenta aucune difficulté, d’autant plus que Marguerite n’opposa aucune
résistance. Une fois lui avait suffi. Le martinet lui avait été promis et Marguerite
savait que Teva tiendrait ce à quoi elle s’était engagée. Marguerite n’avait
jamais goûté à cet instrument, mais la peur qu’il inspirait à Maeva, était
éloquente. Elle n’osait imaginer la punition qui résulterait d’une nouvelle
révolte.
Teva souleva l’arrière de la
jupe, dévoilant les fesses nues puisque la culotte de Marguerite lui avait été
enlevée quelques instants auparavant. Il n’y eut pas besoin d’une longue
fessée, ni pour rougir les fesses déjà préparées par la précédente fessée, ni
pour faire comprendre à Marguerite que son intérêt était d’obéir au plus vite quand
Teva lui ordonnait de faire quelque chose.
Tout se mélangeait dans la tête
de Marguerite : la réprobation de Teva qui semblait réellement fâchée, la
douleur de cette deuxième fessée et la honte d’être fesses nues en public pour
recevoir une bonne punition. Par-dessus tous ces sentiments, dominait l’urgence
d’obéir à Teva, autant pour éviter les corrections qu’elle donnait que pour
mériter son approbation.
« Lève les
bras ! »
Cette fois-ci, Teva n’eut aucun
mal à se faire obéir. Le tee-shirt passa par-dessus la tête de Marguerite qui
se trouva torse nu entre deux rayons. Sans tarder, mais sans se précipiter non
plus, Teva lui passa un chemisier qui fort heureusement était à son goût.
Marguerite regardait autour
d’elle avec appréhension. Autant la première fessée avait attiré des
spectateurs, autant la deuxième s’était déroulée dans l’indifférence générale.
Ben entendu, les personnes qui étaient passées au bout du rayon avait fait une
courte halte pour contempler la punition, mais elles ne s’y étaient pas
attardées. L’habillage de Marguerite ne semblait pas retenir l’attention des
passants.
Cela ne consolait pas Marguerite,
surtout quand Teva lui ôta sa jupe, la laissant fesses nues le temps de
recouvrir ses fesses par un nouveau modèle. Cela fut encore plus difficile
quand une vendeuse, requise pour conseiller Teva, se chargea de lui enfiler une
culotte, puis un collant. Marguerite, malgré son irritation, la laissa faire,
ce qui lui attira une remarque de Teva.
« J’ai bien l’impression que
tu boudes ! Sais-tu comment je m’occupe des petites filles grincheuses ? »
Marguerite se hâta de modifier
son expression. Elle n’arrivait pas à sourire mais la moue avait disparu de son
visage. Teva approuva d’un signe de tête, puis elle prit Marguerite par la main
et elle serra contre elle, le visage dans son chemisier.
« Je veux une petite fille
sage maintenant. Cela ne t’épargnera pas le martinet quand nous rentrerons à la
maison, mais tu éviteras une nouvelle fessée devant tous les clients du magasin. »
Marguerite s’accrocha à Teva,
l’entourant de ses deux bras et se serrant contre elle.
« Il est temps d’y
aller ! »
Marguerite ne bougeait toujours
pas. Teva la regarda en souriant.
« Tu as raison. D’être une
petite fille doit avoir des compensations. Dans mes bras ! »
Teva se baissa et elle souleva Marguerite.
Elle la posa sur sa hanche, la soutenant d’un bras passé sous ses fesses. Marguerite
cacha son visage dans le creux de l’épaule de Teva et elle mit son pouce dans
sa bouche.
« Serre tes jambes autour de
moi pour m’aider à te porter ! »
Marguerite avait bien le
sentiment de se comporter comme une petite fille dans les bras de sa Maman,
mais c’était exactement ce qu’elle avait l’impression d’être. Là, sentant la
main de Teva qui lui caressait doucement les fesses à travers son collant, elle
savait que Teva n’était plus fâchée de sa désobéissance. Il y aurait encore des
moments difficiles puisque le martinet l’attendait à la maison, mais pour
l’instant elle se sentait protégée.
« Un problème avec votre
fille, questionna la caissière ?
– Non, pas vraiment. Je crois
qu’elle a un peu honte d’avoir reçu la fessée dans le magasin. Cela lui a
pourtant fait du bien. Je repars avec une petite fille sage et
obéissante ! »
Teva ne la déposa qu’une fois arrivées
à la voiture.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 13
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, sûr, c'est le chapitre 15.
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y a comme ça des petites expressions qui passent souvent inaperçu lors d'une première lecture mais qui finissent par attirer l'attention au deuxième tour.
Ces petites trouvailles en déclenche d'autres, Comme par exemple: c'est nouveau, ça vient de sortir, et c'est plutôt intéressant, l a notion d'obéissance "à géométrie variable" !! Fallait y penser. Du coup, cela amène à considérer la fessée comme "variable d'ajustement!". C'est tout ? Ben oui, pour le moment!
Mis à part ces considérations, à trop rechigner sur le retour à la jupe plissée... ça ne fait pas un plis, c'est la fessée déculottée, et en public, s'il vous plaît! (les meilleures non ?) Encore une belle séquence. Si on administrait davantage de fessées dans les magasins il y aurait au moins autant de monde que pour les soldes!
Teva, malgré les petits bisous et les petits câlins continue de ne pas rigoler sur la discipline! Une bonne fessée pour s'endormir c'est quand même mieux qu'un somnifère. Encore une trouvaille du boss!
Cordialement
Ramina
Ramina,
RépondreSupprimerDavantage des fessées dans la grande distribution, idée intéressante pour remédier à la désaffection des grandes surfaces commerciales. Il y a quelque chose à creuser... mais il faut y réfléchir : quelles modalités pratiques...
Au plaisir de vous lire,
JLG.