Samedi
Comme elle le fait parfois pour être tranquille
plus longtemps, Tatie laisse les enfants au lit un peu plus tard ce matin.
Pour les garçons, qui n’ont à leur disposition
ni montres ni réveils, cela revient à se demander s’ils se sont réveillés plus
tôt que d’habitude. Ils sont couchés, dans le noir, avec interdiction de
parler, pour certains une grosse envie de faire pipi, et ils doivent attendre
que l’on vienne les « réveiller ». Seul indice éventuel : Entendre
des enfants jouer dans la rue laisse supposer à Benoit qu’il est effectivement
plus tard et ce n’est pas drôle de réaliser à son âge qu’il reste au lit bien
plus longtemps que des enfants plus jeunes. Sans compter qu’il a été mis au lit
à 20 h la veille….
Tatie finit par arriver, les déshabille, les
emmène aux WC, les lave, les habille. Benoit regarde l’heure à l’horloge:
Bientôt 10 h !
Après le déjeuner, Tatie:
« - Vous pouvez aller jouer, mais ne vous
salissez pas, nous allons sortir ».
Un peu plus tard, elle vérifie que les enfants
n’ont pas besoin d’aller faire pipi, leur met leurs chaussures et ils sortent.
Elle a décidé, pour préparer l’hiver qui vient,
de leur acheter des anoraks. Jusqu’ici, Bertrand et Michel portaient l’hiver
des petits manteaux à col rond, un peu ridicules, qui s’arrêtaient au-dessus du
genou pour bien montrer leurs genoux nus. Bertrand déteste ce manteau qui lui
vaut bien des moqueries au lycée.
C’est donc avec satisfaction qu’il apprend la
décision de sa maman.
Ils retournent au petit magasin de vêtements
pour enfant et retrouvent la propriétaire et la jeune employée. Benoit rougit
rien qu’à la voir.
Prévenue, la commerçante montre à Tatie les
anoraks qu’elle propose, gris clair ou bleu marine.
Tatie entreprend de mettre l’anorak à Bertrand,
la commerçante fait de même avec Michel et Tatie demande :
« - Benoit, demande poliment à la jeune
fille de t’aider à habiller. »
Benoit s’exécute en rougissant, l’employée
glousse et lui enfile l’anorak.
Elle en profite pour lui demander à voix basse
:
« Tu as été sage ? Pas d’autre fessée ?
«
Ces anoraks ont la particularité d’avoir une
capuche, que les trois « adultes » s’empressent de mettre aux
garçons.
La jeune fille fait remarquer que l’on peut
nouer la capuche avec un nœud par derrière. Tatie apprécie, Benoit un peu moins
!
L’employée précise :
« Bien sûr, cela veut dire que l’enfant ne
peut mettre et enlever la capuche tout seul ».
Tatie lui confirme que cela convient
parfaitement. Bertrand frémit à l’idée que maman lui mette et retire sa capuche
à l’entrée du lycée et devant tous ses camarades…
La jeune fille continue:
« Le vêtement ne couvre pas les jambes. Si
l’enfant n’est pas en pantalon, il lui faudra de grandes chaussettes.
- C’est bien ce qui est prévu. Le pantalon long
est évidemment hors de question » réplique Tatie
« - Les enfants, dites au revoir et
merci »
Une fois dehors, Maman/Tatie commente:
« - Mes chéris, vous avez été sages pour
une fois. Vous méritez une petite récompense »
Elle entre dans une boulangerie et en ressort
avec trois sucettes.
Au regard de Tatie, Benoit comprend vite qu’il
n’est pas envisageable de refuser de sucer cette friandise.
Ils passent devant le parc pour enfants et elle
les envoie « jouer ».
« - Tatie, j’ai pas envie, je peux rester
ici ?
- Benoit, obéis et rejoins tes cousins »
Et, avec une tape sur une fesse, voilà Benoit
qui se voit faire de la balançoire, en culottes courtes, une sucette à la
bouche……
De retour à la maison, séance pipi pour tous et
ils peuvent jouer avant le déjeuner.
L’après-midi, deux heures de leçons/devoirs.
Bien entendu avec leurs blouses.
Bertrand est fessé pour ne pas savoir sa leçon,
Benoit reçoit plusieurs claques sur les cuisses pour la même raison.
Rien de particulier ensuite. A 18h30,
déshabillage, WC, bain et pyjama.
Diner puis jeux jusqu’à 20 heures, Bonne nuit
les petits à la télévision, lecture jusqu’à 20h20 et ensuite pipi et au lit.
Dimanche
Lever vers 9 heures, WC, toilette, habillage.
Tenue du dimanche avec culotte de flanelle pour les trois garçons. C’est la
première fois que Benoit va porter cette culotte courte et il appréhende les
remarques dans la rue ou à l’église. Il a tout de même 18 ans !
Tatie informe les enfants qu’il y aura deux
invitées au déjeuner, deux dames de la paroisse.
Les invités sont rares chez Tatie;
« - Vous vous tiendrez correctement à
table, serez poli et sages sinon c’est la fessée devant tout le monde et
l’après-midi au lit. C’est bien compris ?
- Oui maman, oui Tatie ».
A l’église, Benoit remarque effectivement des
regards appuyés sur sa tenue de petit garçon. Il va docilement s’installer avec
les autres enfants.
A la sortie de la messe, les enfants font
connaissance des deux invitées qu’ils verront tout à l’heure.
A la maison, séance pipi obligatoire et ils
aident à mettre la table… avec leurs couverts de bébé !
Quand les invitées arrivent, les garçons sont
debout dans l’entrée pour les saluer. En fait, les invitées leur font de gros
bisous. L’une d’elles demande toutefois à Tatie en désignant Benoit:
« - Lui aussi, ce grand garçon ?
- Bien sûr, c’est aussi un enfant. Benoit,
donnes un bisou « .
Et Benoit s’exécute en rougissant;
Au salon, les enfants s’assoient sur le tapis,
comme d’habitude. La conversation entre les trois adultes porte sur leurs
études
« - Et Benoit, quel âge a-t-il maintenant
? 18 ans ? C’est vraiment un grand garçon.
- Il est mignon avec ses culottes courtes,
comme ses cousins. »
-Tatie: « Je ne veux pas faire de
différence entre les enfants. De toutes façons, Benoit est encore un gamin et
il est bien plus à l’aise habillé comme cela.
- Et ça lui va très bien. »
A table, les invitées remarquent les couverts
des enfants et s’en étonnent.
« - C’est mieux pour eux et je ne veux pas
qu’ils risquent de se blesser avec un couteau » dit Tatie
« - D’ailleurs, ils n’auront pas le même
menu que les adultes »
Serviettes autour du cou bien entendu.
En effet, alors que les trois adultes se
régalent d’une sole, les enfants ont droit à un hachis Parmentier.
« - Les petits, mangez avec votre
cuillère, ce sera plus facile pour vous ».
Les « conseils » se succèdent tout au
long du repas.
« - Bertrand, tiens-toi droit
- Benoit, je t’ai déjà dit d’essuyer ta bouche
avant de boire, et de tenir ton verre à deux mains »
A la fin du repas, les enfants sont autorisés à
aller jouer.
Vers 16 heures, Tatie prépare un café pour les
adultes et va chercher les enfants.
« - Venez avec moi. D’abord pipi »
Comme d’habitude, elle les emmène faire pipi,
les rhabille et les emmène au salon.
Ils ont droit à une tasse de chocolat et
surtout de rester sages et silencieux devant les grandes personnes.
Au départ des invitées, ils ont l’obligation
d’accepter un gros bisou de chacune des deux dames, qui les félicitent d’être
si bien élevés et si sages.
Et la routine reprend avec déshabillage, WC,
bain, pyjama et au lit à 20 heures.
Lundi
La semaine reprend avec Madame Paget à l’heure
pour les leçons de Benoit.
Elle lui fait réciter ses leçons et corrige ses
devoirs.
Il faut savoir que Tatie/maman a depuis
longtemps institué un barème pour les notes de ses garçons au lycée.
Entre 16 et 20, c’est bien et mérite une petite
récompense.
Entre 14 et 16, c’est juste convenable.
Entre 10 et 14, cela résulte en une punition,
généralement punition écrite.
En dessous de la moyenne, c’est
systématiquement une fessée.
A chaque fois que Michel ou Bertrand se voit
gratifier d’une note en dessous de 10 par un professeur, il pâlit en sachant ce
qui l’attends à la maison.
Pour Benoit, la même règle est instituée, à
ceci près que Madame Paget, qui a toujours enseigné en primaire, note sur 10.
Et donc,
À partir de 8,5, une récompense
7 ou 7,5 ou 8 , c’est convenable
De 5 à 7, une punition
En dessous de 5, une fessée.
Et madame Paget est vite mise au courant de ce
barème. Elle est donc parfaitement consciente de provoquer une fessée, parfois
sous ses yeux, lorsqu’elle donne à Benoit une note en dessous de la moyenne.
Les jours défilent avec toujours les mêmes
contraintes pour Benoit et ses cousins.
Benoit ne comprend toujours pas en quoi ce
qu’on lui fait apprendre peut le préparer à entrer à l’université.
Dictées, calculs, leçons à apprendre par cœur.
Une fois les départements parfaitement sus,
madame Paget lui fait recommencer l’exercice, écrire et apprendre par cœur, en
ajoutant les préfectures……
En « calcul », dès que Benoit prouve
qu’il connait bien ses tables de multiplication (un bachelier !), on lui fait
écrire, recopier, apprendre les tables de 11, de 12 etc……
Les jours défilent donc avec leur lot de
punitions, fessées, humiliations.
Tatie éclate de rire quand un jour, à table,
Benoit lève la main pour demander la permission de poser une question et
demande si, maintenant qu’il fait froid, ils ne pourraient pas porter un
pantalon…….
Début décembre, un samedi, Tatie profite de ce
que les garçons font leurs devoirs avec leurs « tabliers » pour leur
demander de faire leur lettre au Père Noël…
« - Mais Tatie, moi aussi ?
- Bien sûr toi aussi Benoit, comme tes cousins.
- Je ne sais pas quoi écrire !
- Si tu n’écris rien, le Père Noël ne
t ‘apportera rien !
Tu commences la lettre avec par exemple: Cher
papa Noël, je m’appelle Benoit, j’ai 18 ans, j’ai été sage, et j’aimerais bien etc. ».
Une fois les lettres écrites, Tatie les lit à
voix haute. Regard courroucé vers Bertrand qui réclame poliment le droit de ne
plus porter de blouse au lycée, entre autres cadeaux. Quant à Benoit , il a
l’effronterie de réclamer…un pantalon long.
« - Tu sais Benoit, le Père Noël n’apporte
que les cadeaux raisonnables … »
Les vacances de Noël commencent avec le droit
de « veiller jusqu’à 20h30, deux heures par jour de leçons, devoirs, et
régulièrement fessées et claques.
Trois jours avant Noël, Tatie/maman réunit les
enfants pour leur annoncer une grande nouvelle.
Jusqu’ici, la messe de minuit n’était pas
possible pour Michel et Bertrand, qui ne pouvaient évidemment pas veiller si
tard.
Cette année, ils sont un peu plus grands, il y
a Benoit, et elle leur annonce qu’ils iront tous à la messe de minuit.
Pour Bertrand et Michel, c’est une grande
nouvelle de pouvoir se coucher si tard. Benoit, lui, ne voit pas avec
enthousiasme la perspective d’aller à la messe de minuit en culottes courtes.
Mais après tout, ça ou la messe du lendemain…
Ce que les enfants n’avaient pas anticipé,
c’est la façon dont cela allait se passer.
Le 23 décembre, en couchant les enfants, Tatie
leur annonce que demain ils feront une sieste en préparation de la longue
soirée qui s’annonce. Protestations de Bertrand et Benoit, et quelques claques
sur les fesses avant de dormir.
Le 24 décembre, rien ne se passe après le
déjeuner et les enfants se demandent si la sieste n’a pas été oubliée.
Erreur évidemment.
Ils sont appelés à 14 heures, déshabillés,
emmenés aux WC, mis en pyjama et couchés.
Au lit plutôt que pouvoir jouer…
Ils ne sont « réveillés » qu’à 17h.
Pipi mais laissés en pyjama.
Le bain du soir est avancé à 18 h, diner et un
peu avant 19h:
« Les garçons, pipi et au lit
- Mais, il est que 7 heures
- Pas de discussion. Je viendrais vous réveiller
à 10 h et demi (la messe est à 11h). Maintenant, silence et dormez »
A 22h30, en effet, réveil, WC, habillage et
départ pour l’église.
Les enfants rejoignent la rangée des petits. En
s’asseyant, Benoit prend de nouveau conscience de ses genoux et cuisses nues…….
A la fin de la messe, la famille ne s’attarde
pas et rentre à la maison.
Tatie enlève leurs chaussures aux enfants qui
se précipitent pour voir leurs cadeaux.
Legos, petites voitures, livres, jeu de
société, un pull chacun.
Ils n’ont pourtant pas l’autorisation de jouer
et vont à la cuisine pour prendre un chocolat chaud et une brioche.
A une heure, les enfants sont couchés.
« - Demain, les petits, sieste
l’après-midi
- Oh non pas encore !
- On ne discute pas. Vous êtes debout à une
heure du matin, c’est beaucoup trop fatiguant pour des enfants. Et vous irez
vous coucher plus tôt demain soir. »
Le lendemain matin, ils sont laissés au lit
jusqu’à 10h30 puis le rituel WC, douche, habillage.
Après le petit déjeuner, ils peuvent jouer à la
maison. C’est le jour de Noël et ils n’ont pas de moment scolaire.
A midi déjeuner de fête. Tatie coupe la viande
des enfants en petits morceaux, pour qu’ils puissent manger plus facilement
avec une cuillère… Ce qui fait rougir Benoit. Bientôt 18 ans et demi et se voir
infliger ce traitement !
A 14 heures, WC, pyjama et au lit.
Benoit se tourne et se retourne dans son lit.
Une sieste à son âge ! Et tout à l’heure, il sera emmené aux toilettes et
essuyé comme un enfant de deux ans…
Ils sont levés vers 16 h 30 et le reste de la
journée se passe normalement, à part le fait qu’ils sont couchés à 20 heures.
Le reste des vacances de Noël se passe
tranquillement. Les enfants ont deux heures de devoirs de vacance le matin, ils
sont au lit le soir à 20h30 et sortent assez peu, toujours accompagnés bien
entendu.
Quelques remarques amusées et humiliantes d’
enfants et jeunes gens à propos de leurs culottes courtes et tenues identiques.
Un incident toutefois vers la fin des vacances.
Alors qu’ils jouaient tous les trois dans la
salle de jeux, une dispute intervient entre Benoit et Bertrand. Ils en viennent
à se battre.
Tatie arrive rapidement, les gifle et les
emmène au salon.
« - Je ne veux pas de cela chez moi. Pas
de bagarre entre enfants. Pour commencer vous allez avoir une fessée. Benoit,
tu es l’ainé, tu auras le martinet.
- Mais Tatie….
- Silence. Approches ».
Tatie lui retire sa culotte courte, son slip et
l’allonge sur ses genoux.
« - Tatie, s’il te plait….
- Ne discutes pas ».
Et Benoit reçoit la plus belle fessée de sa
vie. Cela dure longtemps. Tatie frappe chaque fesse, puis les cuisses. Cela
continue, continue. Benoit gigote, puis pleurniche, puis pleure en tricotant
des jambes et implorant Tatie pour que cela cesse.
Combien de claques sur les fesses ? Il ne sait
pas, n’a pas compté, a les fesses en feu.
Tatie finit par le relever, le tire par
l’oreille et le met au coin.
« - Mains sur la tête et ne bouges pas. Je
n’en ai pas fini avec toi ».
C’est ensuite le tour de Bertrand.
Même sévérité dans la fessée. Il fond en larmes
rapidement, mais cela ne raccourcit pas la punition. Lui aussi est emmené par
l’oreille au coin.
Tatie reprend Benoit par l’oreille. Elle a
cette fois le martinet à la main.
Et Benoit est fouetté, fesses, cuisses, les
jambes aussi. Il crie, pleure, s’étouffe dans les sanglots avant d’être ramené
au coin.
Une heure plus tard, ils sont appelés par
Tatie.
« - J’espère que vous avez compris la
leçon.
- Oui, maman , on ne recommencera pas.
- Oui Tatie.
- Montrez-moi vos fesses. Bien, vous allez
avoir les marques quelque temps et aurez du mal à vous asseoir.
Allez chercher vos cahiers de punition et vos
tabliers ».
Et Ils doivent copier 100 fois: Si je me
bagarre avec mon cousin, c’est la fessée pour tous les deux.
A SUIVRE
Voyons, voyons...
Si nous n'en sommes plus au premier chapitre, c'est qu'il y en a eu un autre avant. Mais où est-il ? Ah oui, le voilà : chapitre 5
La suite ? Eh bien elle est annoncée
Il y aura un prochain épisode.
Alors ? Vos impressions ?
Si je vous dis que Bruno les attend avec impatience, ça vous étonnera vraiment ? Vous pouvez également lui en faire part directement : Bruno
Benoit mérite ce traitement de la part de tatie. Il est très vilain et pas mure . La preuve avec cette bagarre !!
RépondreSupprimerVa t'il être enfin dressé !
Benoît va t'il se rebeller ? Cela entraînerai sûrement le courroux de tatie...
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