Les
cours étaient terminés. On venait de quitter Sainte-Croix.
Lenka
marchait seule, à petits pas, sur le boulevard, devant moi. Je l’ai rattrapée.
« Ça
va ?
Elle
m’a coulé un regard de côté. A grimacé.
‒ Ça
pourrait aller mieux. Nettement mieux.
Et
elle a haussé les épaules.
‒ Si
on n’avait pas tant déconné aussi…
‒ Ça
te brûle beaucoup ?
‒ Ah,
ça ! Pour déguster, je déguste. Le contact du tissu, là-dessus, c’est une
horreur. Et encore ! Moi, j’ai pas trop à me plaindre. Parce que tu
verrais l’état du derrière de ma sœur !
‒ Et
ton frère ! Ça doit être quelque chose, ton frère ! Vu comment elle
l’a cinglé, l’autre !
‒ Oui,
oh, ben lui ! Les vêtements, c’est même pas la peine. Il reste à poil du
coup. Du moins à la maison. Mais ce qu’il y a surtout, c’est qu’il est vexé
d’une force ! D’avoir dû sauter à la corde…
‒ Faut
reconnaître… C’était sacrément humiliant.
‒ Et
que vous ayez été là. Que vous ayez assisté à ça et qu’après vous l’ayez vu se
faire fouetter.
‒ Forcément !
Devant des filles, ça ! Dans ce genre de situation, leur fierté, aux
garçons, elle en prend toujours un coup.
‒ En
tout cas ça le préoccupe, lui. Et pas qu’un peu. Il arrête pas de nous
demander, à Zdenka et à moi, ce que vous faisiez, comment vous réagissiez, si
vous rigoliez, tout ça, tes sœurs et toi, pendant qu’elle lui tannait le cul,
la Tiphanie. Tu parles comme on y faisait attention, nous ! Quand t’as un
barbecue dans le derrière, tu te préoccupes pas de ce qui se passe autour.
‒ En
attendant, quelle espèce de petite saloperie, cette fille, hein !
‒ Une
véritable peste, oui ! Mais ça, on le savait ! C’était d’autant plus
idiot d’aller lui piquer sa tablette. Parce que c’était couru que, d’une façon
ou d’une autre, elle allait pas nous louper. Mais le pire, c’est que c’est pas
fini.
‒ Pas
fini ? Comment ça pas fini ?
‒ Faut
qu’on y retourne. Le week-end prochain. Tailler les haies. Et faire d’autres
trucs. Alors évidemment, elle sera là. Et, de sa part, on peut s’attendre à
tout. Absolument tout. Elle a complètement barre sur nous maintenant. On aura
toujours l’épée de Damoclès d’un dépôt de plainte au-dessus de la tête.
‒ Peut-être
que tes parents…
‒ Oui,
oh, eux ! Tu penses bien qu’on les a suppliés de tout faire pour nous
épargner ça. Ils n’ont rien voulu entendre. Comment ils sont remontés contre
nous, c’est de la folie ! « Si seulement ça pouvait vous servir de
leçon ! Une bonne fois pour toutes. »
Elle
a soupiré.
‒ Non.
Faut qu’on s’attende à passer un sacré sale quart d’heure. »
Iourievna
m’a écoutée, les yeux brillants.
« Et
nous ?
‒ Quoi,
nous ?
‒ On
sera invitées ? Comme la dernière fois ?
‒ Je
sais pas. Elle en a pas parlé.
‒ Et
toi, t’as pas demandé ! T’es vraiment en dessous de tout, hein, il y a des
fois ! Oh, mais sûrement qu’on va l’être. Sûrement ! Il y a pas de
raison. Alors là, si c’est le cas, je peux te dire qu’il va pas être déçu du
voyage, le Jan. Ah, il va le savoir comment j’ai réagi ! Quel pied j’ai
pris à le voir obligé d’être à poil, sauter à la corde, bander quand elle l’a
attaché, se cabrer sous les cinglées et tout et tout. Parce qu’attends !
Ils se sont pas régalés peut-être, eux, les mecs, quand la coach, en gym, elle
m’en a collé une ? Ils se sont pas foutus de ma gueule ? Chacun son
tour !
‒ Il
y est pour rien, lui ! Il était pas là.
‒ Oui,
ben alors, ça, je m’en fiche ! Complètement. Il aurait pu y être. Et, s’il
y avait été, il aurait fait comme les autres. Ils sont tous pareils. Exactement
pareils. Tous.
Elle
s’est allongée sur son lit, mains sous la tête.
‒ De
toute façon, il est pas vraiment là, le problème. Il est que plus ça va et plus
ça m’excite d’en voir punir, des types. J’aime trop ça, les voir gigoter et se
tortiller sous les cinglées. J’aime trop ça, réussir à croiser leurs yeux, des
fois, et lire toute la honte qu’il y a dedans. La démultiplier d’un petit
sourire narquois. C’est pour ça : je peux te dire que, si on y va là-bas,
le week-end prochain, il sera pas déçu du voyage, alors là ! Ah, il veut
savoir ce que ça nous fait de le voir se prendre sa raclée, eh ben il va le
savoir ! »
Cet
après-midi-là, chez les De M., avait d’autant plus marqué Théo qu’il n’y était
pas.
« Justement !
C’est pour ça !
Et
il voulait que je recommence encore et encore mon récit.
‒ Ça
fait vingt fois !
‒ Oui,
mais t’as peut-être oublié quelque chose. Un détail.
Et
il m’assaillait de questions.
Sur
ses seins à Lenka.
‒ Ils
sont vraiment si petits que ça ?
Sur
l’épisode de la corde.
‒ Elle
sautait haut ?
Sur
son minou.
‒ Elle
se l’épile ?
Sur
les cris qu’elle poussait. Sur la façon dont elle trépignait. Dont elle se
contorsionnait. Dont la peau de ses fesses rougissait et se boursouflait sous
les coups.
Lenka.
Encore Lenka. Toujours Lenka.
‒ Je
vais finir par croire que t’es amoureux d’elle.
‒ Mais
non, mais… Tu sais bien… Je t’ai dit…
‒ Que
tu crèves d’envie de la voir s’en prendre une. Je sais, oui ! Mais
peut-être que ça viendra.
Son
œil s’est allumé.
‒ Oh,
mais il y a rien de sûr, hein ! C’est juste que si, un jour, je peux te
susciter une opportunité…
‒ Tu
le feras. Je t’adore. Je t’adore vraiment. »
Finalement,
on n’avait pas été invitées.
Iourevna
a haussé les épaules.
« On
n’a pas perdu grand-chose, si ça tombe…
Mais,
le lundi suivant, elle a quand même voulu qu’on se poste à l’angle de l’avenue
Victor Hugo. Qu’on y attende Lenka.
‒ Elle
nous racontera comme ça, le temps qu’on arrive à Sainte-Croix.
Du
plus loin qu’elle l’a aperçue, elle s’est précipitée à sa rencontre.
‒ Alors ?
Vous avez dû en baver, non ? Avec l’autre garce…
Oui.
Enfin, non. Elles, un peu. Mais pas tellement. Jan, par contre…
‒ Ah,
oui ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Il s’en est repris une ?
Tout nu ? Il a crié, cette fois ? Et il a bandé ? Je suis sûre
qu’il a bandé.
‒ Mais
laisse-la parler !
‒ Ah,
oui ! Oui. Pardon. Vas-y ! On t’écoute.
Oui,
alors… Ce qu’il y avait eu, c’est qu’elle avait commencé par les faire se
déshabiller.
‒ Tout
de suite. À peine arrivés. Elle nous attendait. « Allez, mes petits
voleurs, allez ! Montrez-moi vos fesses ! Que je voie dans quel état
elles sont depuis l’autre jour ! » Sauf qu’en une semaine elles
avaient complètement disparu, les marques. Il y avait plus rien. Ce qu’était
pas ce qu’elle escomptait, elle. Du coup, de rage, elle s’en est pris à Jan.
Dont elle a décapuchonné la queue. « Et tu restes comme ça ! Parce
que je peux te dire que toi, tu vas apprendre à m’obéir, alors là ! »
‒ Oui.
Elle se vengeait de pas avoir réussi à le faire crier, l’autre fois, sous les
cinglées, quoi !
‒ Et
on l’a eue sur le dos tout l’après-midi. À trouver que ça allait jamais ce
qu’on faisait. Qu’elle était pas taillée régulier, la haie. Qu’il y avait un
bout de branche qui dépassait là, un autre ici. Que les parterres étaient mal
ratissés. Qu’on pouvait pas faire attention, non ? On piétinait là où ça
avait été bêché. Ça a été des tas de réflexions sans arrêt. Et mauvaise avec
ça ! Jusqu’au moment où elle s’est aperçue que le bout de Jan était
recalotté. « Je te l’avais interdit. Je te l’avais pas
interdit ? » Il a voulu discuter. Que c’était pas de sa faute.
Qu’elle était remontée toute seule, la peau. « Prends-moi bien pour une
imbécile ! » Et elle l’a obligé à se le remettre à découvert.
« Je vais t’apprendre à me désobéir, moi, tu vas voir ! » Et
elle lui a balancé de grands coups de ceinture sur les cuisses. Alors ça a
recommencé. Comme l’autre week-end. Lui, à serrer les dents pour ne pas crier.
Et elle, à cingler tant qu’elle pouvait pour l’obliger à le faire. En visant
les endroits les plus sensibles. C’était un vrai combat. Un défi. Sauf que là,
cette fois, elle a réussi à le faire plier. Il a crié. Il a hurlé. Il a
sangloté. Et il a même fini par tomber à genoux devant elle. Qui a triomphé.
Qui l’a achevé d’une dizaine de coups sur le dos. Qui l’a fait se relever.
« Là ! Et maintenant tu retournes bosser. Sinon… »
‒ Et
il y est allé ?
‒ Il
y est allé. »
Iourievna
était aux anges.
« Alors,
comme ça, il s’en est repris une. Et pas piquée des vers. Génial ! Non,
mais comment j’aurais aimé voir ça, moi ! Parce qu’il devait être mal,
mais mal !
Elle
a froncé les sourcils.
‒ Tu
crois qu’elle nous a tout dit, Lenka ?
‒ Il
y a pas de raison qu’elle nous cache quoi que ce soit.
‒ Je
sais pas. Peut-être qu’il s’est passé des trucs qu’elle a pas envie qu’on sache.
Ou qu’elle a oublié de nous dire. Alors tu sais ce qu’on pourrait ? C’est
aller trouver Zdenka. Qu’on ait sa version à elle… »
À
quelques détails insignifiants près, son récit, à Zdenka, a été exactement le
même que celui de Lenka. Par contre, ce qu’elle pensait, elle…
‒ C’est
quoi ?
Elle
a un peu hésité.
‒ Je
suis pas complètement sûre, mais je crois bien que ça lui a pas déplu tant que
ça finalement à Jan.
‒ D’être
battu ?
‒ Non,
pas ça. Pas vraiment. Même si… Non. Plutôt d’être humilié. D’avoir honte. Parce
que c’est sans arrêt qu’il m’en parle de ce qui s’est passé. Il me parle même
plus uniquement que de ça. Et ils sont pas pareils que d’habitude, ses yeux, à
ce moment-là. Sa voix non plus. Ce qu’on dirait, c’est que ça lui est
absolument insupportable ce qui lui est arrivé, oui, mais qu’en même temps ça a
quelque chose de très agréable, de profondément jouissif, que ce soit
insupportable justement.
Elle
a eu une petite grimace.
‒ C’est
pas très clair, hein, ce que je dis ? J’arrive pas à expliquer vraiment en
fait.
Si !
Si ! On comprenait. On comprenait même très bien.
‒ Et
de nous ? De ce qu’on avait été là, la première fois, qu’on avait tout vu,
il lui en parlait ? Parce que Lenka, elle, elle nous disait qu’il arrêtait
pas de lui poser des questions sur comment on avait réagi, qu’est-ce qu’on
avait bien pu penser, tout ça…
‒ À
moi aussi, oui.
‒ Pour
le plaisir d’avoir un peu plus honte encore. C’est ça, hein ?
‒ Peut-être…
Sûrement…
‒ Oui,
ben alors le mieux, c’est encore qu’on aille le lui dire nous-mêmes, entre
quatre-z-yeux, ce que ça nous a fait de le voir. Qu’il sache à quoi s’en
tenir. »
Il
était en pleine discussion avec trois copains. Et deux copines.
On
s’est approchées.
‒ Salut,
Jan !
‒ Salut !
Un
salut qu’il a bredouillé tout bas. Très vite. Avant de détourner le regard.
‒ Tu
nous reconnais pas ?
Il
s’est mis à se balancer d’une jambe sur l’autre.
‒ Mais
si ! Rappelle-toi ! L’autre jour ! Chez François de M. Le saut à
la corde. Ah, ça y est ? Ça a fait le tour ?
Il
y a une des filles qu’a froncé les sourcils.
‒ Le
saut à la corde ?
‒ Comment !
Vous êtes pas au courant ? Mais tout le monde parle plus que de ça !
Partout.
Les
autres non plus, ils savaient pas. Personne.
‒ Oh,
ben alors dans ces conditions…
Et
on a fait celles qui voulaient plus rien dire. Qui voulaient lui garder le
secret.
Évidemment,
ils ont insisté. Les filles surtout.
On
s’est fait prier. Un bon moment. Et puis…
‒ Bon
alors, en gros, en très gros, ce qu’il y a eu, c’est que, sous prétexte de
venir aider son père aux travaux de jardinage, il a piqué la tablette de la
fille de François de M. Et qu’ils lui ont laissé le choix. Ou bien elle allait
lui donner elle-même une bonne correction, la fille, cul nu, devant tout le
monde. Ou bien ce seraient les gendarmes. Et la réputation de son père
singulièrement écornée. Au risque de perdre toute sa clientèle.
L’une
des filles lui a donné une petite tape sur la main.
‒ Tu
nous avais pas dit ça, toi, petit cachottier !
Iourievna
ne s’est pas arrêtée en si bon chemin.
‒ Vous
auriez vu la volée qu’il s’est prise, du coup ! À la sangle. Il avait le
derrière dans un état !
L’un
des garçons, un petit bouclé, lui a donné un grand coup de coude dans les
côtes.
‒ Oh,
ben dis donc, mec ! Et par une nana. C’est carrément la honte, oui !
‒ Surtout
qu’elle a remis ça samedi dernier, à ce qu’il paraît. Et autant la première
fois il s’était à peu près tenu, autant là, il a été lamentable, mais vraiment
lamentable. À se traîner à quatre pattes devant elle en hurlant et en la
suppliant d’arrêter. Tout juste s’il lui embrassait pas les pieds. Elle en a
fait ce qu’elle a voulu, du coup. Tout ce qu’elle a voulu.
Ça
l’étonnait pas, la fille au pull bleu. Pas du tout.
‒ Je
le vois bien dans le rôle.
Et
l’autre, sa copine, a voulu savoir.
‒ Mais
alors c’était quoi, cette histoire de corde à sauter ?
‒ Oh,
ça, c’est lui qui va vous raconter. Lui-même. S’il veut. S’il a envie. C’est
lui qui voit. Mais je peux vous dire que ça valait le coup d’œil. Comme quand
elle l’a obligé à se décapuchonner le bout.
Ils
se sont esclaffés. Tous les cinq.
‒ C’est
pas vrai ! Et il l’a fait ? Tu l’as fait, Jan ? Eh ben, raconte,
quoi ! Mais si, allez !
On
s’est discrètement éclipsées.
‒ On
vous laisse.
À
peine tourné le coin de la rue, on est parties d’un grand fou rire toutes les
deux.
‒ Alors
là, il est pas sorti d’affaire !
‒ Ah,
ça, pour le cuisiner, ils vont le cuisiner.
‒ Et
elles ont l’air redoutables, ces deux filles.
Elle
m’a posé la main sur le bras.
‒ Je
mouille, Olga ! Non, mais comment je mouille ! C’est de la folie.
Et Iourievna ? On la connait
Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté, voici le premier épisode de la série : le chapitre 1
Il y a un début à cette série
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 12
Et la suite ?
François nous a écrit le chapitre 13 acte 1
N'hésitez pas pour les commentaires
Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?
Amis de la poésie et de la grosse raclée qui fait mal... Bonjour!
RépondreSupprimerParce que là... attention les fesses! Et pas que les fesses!... ça tombe partout! Et le dos, et les cuisses, et les jambes, et le torse... et la tête, alouette! Non pas la tête quand même... C'est bien le seul endroit où il n'y a pas un coup de ceinture, de fouet, de martinet de... de ... qui ne claque pas. Parce qu'il n'y a pas que l'imaginaire de François et Elena à se croiser, les coups de lanières aussi, sur les fesses, et le dos, et les cuisses...etc...
Bref, on est loin de la simple fessée à la main ou d'une classique au martinet qui, par comparaison ressemblerait à une déculottée au coton tige !
Ils sont vraiment charmants ces jeunes gens. Quand ils ne se prennent pas des raclées ils commentent celles des autres et s'en régalent entre eux! Elle ne serait pas un peu sadique la Lourievna là ? Et l'autre furie de la ceinture...Thiphanie...c'est ça? Le pauvre garçon, a bas la calotte, elle en mouille sa culotte... c'est la grosse dérouillée à la sangle... je te dis pas !
Et ben ça y est j'ai pris le style de François "Fab" ( comme dirait Peter qui aime bien abréger les prénoms), vif, alerte, langage direct, tout plein de modernité.
Episode d'autant plus vivant qu'il est presque entièrement construit en dialogues...
Mais à ce rythme là, que va t il rester de la peau de leur derrière?
Nous le saurons en lisant le...
Cordialement
Ramina
Beaucoup d'humour et d'analyse de la part de notre Ramina national ou international, on choisira.
RépondreSupprimerHymne à la joie... non, à la fessée. Le style de notre François est tout à fait approprié à ses textes. Le style parlé renforce les images décrites. Mais bon, c'est tant mieux, car les protagonistes ont besoin de s'exprimer pour "libérer, délivrer" leur paroles. Et puis quelques coups de sangles sur d'autres parties que les fesses renforcent la punition. Ce n'est pas le lecteur qui s'en plaindra. On aimerait d'ailleurs être à la place des spectateurs...
Amitiés.
Elena.
Re-Bonjour, Elena.
RépondreSupprimerEuuuh... je vais me contenter d'un régional, voire local... mais merci du compliment.
Amicalement
Ramina
Bonjour Elena, Bonjour Ramina. Et bonjour tout le monde.
RépondreSupprimerAh, sûr que les commentaires de notre Ramina national valent leur pesant d'or. Ils font chanter le texte d'une autre façon. Quant à la liberté de ton d'Elena dans ses récits, elle est très stimulante. On se laisse emporter et chacun des personnages laisse s'exprimer sa véritable nature. Pour leur plaisir et pour le nôtre.
Amicalement.
François
Au boulot.... On attend la suite !
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