Les deux baguettes en bois, souples, fines mais pas trop, attendaient sur la table. François et Louison avaient cueilli chacun la sienne, puis ils étaient retournés au coin. La boulangère n’avait plus de doute sur l’attention que les deux sœurs porteraient désormais à ses deux employés.
Elles avaient demandé quelques conseils à leur amie, puis elles avaient décrété qu’elles sauraient se débrouiller pour la prochaine fessée, celle qui, le soir-même, devait punir le mensonge de la fin d’après-midi.
Elles avaient rapidement convenu
que les repas du soir, moyennant une augmentation de loyer, seraient désormais
inclus dans la pension des deux jeunes gens. C’était indispensable pour
garantir leur équilibre alimentaire, mais cela donnait également un point de
rendez-vous qui permettrait, aux deux sœurs, de contrôler ce que François et
Louison faisaient de leur soirée.
Leurs sorties furent limitées à
une fois par semaine, le samedi soir, mais seulement après en avoir reçu la
permission, ce qui dépendrait de leur comportement dans la semaine. Ils n’auraient
plus désormais que la permission de minuit et leurs logeuses devraient savoir
exactement où ils se rendaient. Tout changement de programme était soumis à
autorisation préalable.
Les deux sœurs s’engagèrent à
être particulièrement attentives aux heures de coucher de François et de
Louison, au rangement de leurs affaires et à leur hygiène corporelle. Au
dernier moment, il fut rajouté la surveillance du travail scolaire que devaient
fournir les deux jeunes gens pour passer leurs examens professionnels.
Ni Louison, ni François ne se
faisaient plus d’illusion. Ils avaient trouvé, en les personnes de Solveig et
d’Olga, un duo de tutrices qui, si elles appliquaient le programme énoncé, les
maintiendraient sous surveillance constante. Il restait le mince espoir que le
temps passant, elles relâcheraient leur contrôle.
La boulangère prit congé sur ces
bonnes résolutions, laissant ses deux employés sous la garde des sœurs
Johanson. Cela ne changea rien à la situation des deux punis. Ils gardèrent
leur nez dans le coin, prenant bien garde à tenter de s’y faire oublier.
Solveig, qui était celle des deux
qui faisait la cuisine, improvisa un repas rapide et léger.
« Venez vous mettre à table.
Je tiens à ce que vous preniez de bonne habitudes dès ce soir, et pas seulement
pour les fessées. »
C’était l’habitude avec leur
patronne, jamais ils ne se reculottaient avant d’en avoir reçu formellement
l’autorisation. Ils se présentèrent donc devant Olga qui était attablée, les
fesses nues et le sexe en porte-étendard.
« Reculottez-vous et -vous passerez
à table. François, tu vas d’abord voir si Solveig a besoin de toi à la cuisine.
Louison, tu vas chercher de l’eau et le pain. »
Olga continua sur le même ton dès
qu’ils furent tous les quatre installés à table. Louison et François servaient
et desservaient les plats. Leur tenue fut rectifiée d’une phrase sèche.
« Les enfants doivent se
tenir correctement à table : le dos droit et les mains sur la
table ! »
Il leur fut expliqué que, comme
des enfants bien élevés, ils n’avaient le droit de parler que quand on leur
posait une question ou après en avoir demandé la permission et certainement pas
en interrompant un adulte. C’était Solveig ou Olga qui les servait et ils
furent priés de manger tout ce qu’on mettait dans leur assiette. Toutes les
remarques furent accompagnées d’une promesse de fessée, la prochaine fois
qu’ils commettraient la même erreur.
« C’est la première fois que
je te le dis. Il n’y aura donc pas de punition. La prochaine fois que j’ai à te
faire la même remarque, tes fesses s’en souviendront. »
Les sœurs étaient guillerettes,
détendues. A part quand elles reprenaient l’un de leurs deux locataires, ce qui
était fait d’un ton qui n’admettait pas la réplique, elles intégrèrent Louison
et François dans la conversation. Louison tenta de gâcher l’atmosphère en
faisant la tête. Olga régla la question d’une phrase.
« Je n’aime pas les petites
filles qui boudent. Si tu n’arrêtes pas cette comédie tout de suite, je te
donne une fessée et tu vas finir le dîner au coin !
– Pardon, Madame, pardon. Je ne
le ferai plus. »
Louison esquissa un sourire
maladroit.
« Explique-nous plutôt quand
tu as reçu ta première fessée à la boulangerie. »
Louison se rappelait parfaitement
de ce jour où le voisin, pupille de la dame qui avait un nom italien, avait
reçu la fessée déculottée devant tout le monde dans la boutique. Louison avait
trouvé cela amusant et elle n’avait cessé de regarder ses fesses rouges pendant
l’heure où il avait été mis au coin, la culotte baissée, là où aucun client ne
pouvait entrer dans la boutique sans le voir. Elle ne savait pas encore combien
ce moment fondateur modifierait sa vie de fond en comble. Elle avait bien noté
l’air songeur de sa patronne tout le reste de la journée, mais elle ne s’était
pas demandé ce qu’il pouvait signifier. Elle aurait dû. Le lendemain, les
intentions de la boulangère s’étaient précisées.
« Louison, viens voir
ici ! »
Dès l’installation des
pâtisseries dans la boutique, la patronne avait donné le ton.
« Regarde-moi comment tu as
installé ces tartelettes ! Tu ne sais pas les aligner ? C’est de la
négligence ! Faut-il que je te donne une fessée pour t’apprendre à faire
attention ? »
Louison avait regardé sa
patronne. Elle ne semblait pas plaisanter. Louison aligna les gâteaux. Elle
hésita à protester, mais la prudence l’emporta. Le lendemain, ce ne fut pas
elle qui décida. La matinée avait été plutôt occupée. La patronne comme elle
n’avaient pas eu une seconde pour souffler, enfin surtout la boulangère. Bien
que la boutique ait été pleine sans discontinuer, Louison avait pris le temps
de plusieurs pauses et avait dû être rappelée à l’ordre par sa patronne à trois
reprises. Elle était revenue prendre son poste de travail en maugréant.
Il était midi passé et la
boutique désemplissait. Les clients se faisaient plus rares. Louison décida de
s’accorder un peu de temps. Elle disparut dans la réserve où la boulangère dut
venir la chercher.
« Louison, encore en
pause ? Il faut réapprovisionner la boutique. Il n’y a presque plus de
pâtisseries en rayon, dépêche-toi !
– Oui, oui, j’arrive. Il n’y a
pas le feu, quand même !
– Louison, je suis fatiguée de
tes impertinences. Les clients passent avant tout. C’est le métier. Allons,
plus vite ! »
Louison avait décidé de montrer
son exaspération face à ce harcèlement. Sous les yeux de sa patronne qui la
surveillait, elle prit la grille sur lesquelles les gâteux attendaient, elle se
retourna vivement, heurta le bord du placard et presque toutes tartelettes firent
un vol plané pour s’écraser au sol.
« Louison ! Je crois
que c’est la bêtise de trop ! »
La boulangère fondit sur elle.
Elle lui ôta la grille des mains et elle passa on bras autour de la taille de
Louison qui se retrouva courbée sous le bras de sa patronne dont les intentions
étaient maintenant claires. La boulangère releva la jupe. Surprise par la
détermination de la boulangère, dans un premier temps, Louison n’avait pas réagi
avant de se retrouver dans une position qui ne laissait aucun doute sur la
suite.
C’est quand elle sentit les
doigts de sa patronne se glisser sous l’élastique de sa culotte, qu’elle
retrouva sa combativité.
« Non, cria-t-elle tout en
retenant sa culotte de sa main libre ! »
La boulangère tenta de tirer le
sous-vêtement vers le bas, mais Louison le tenait fermement.
« Louison, tu vas me laisser
faire, à moi que tu ne préfères que j’appelle le patron pour qu’il me donne un
coup de main ?
– Non, pardon, non ! Je vais
faire attention, je le jure !
– C’est trop tard ma petite. Une
bonne fessée te fera beaucoup de bien. Tu me laisses baisser ta culotte ou
j’appelle. »
C’était une menace sérieuse.
Louison le savait. Elle n’avait aucun doute qu’à eux deux, le patron et la
patronne arriveraient à leurs fins. Elle n’avait plus qu’un espoir, c’est
promettant de s’amender, elle éviterait la fessée.
« Louison, je compte jusqu’à
trois ! Un… deux… tr…
– Non, attendez ! »
Louison enleva sa main et elle
sentit aussitôt sa culotte glisser le long de ses cuisses. Elle poussa un
gémissement plaintif. La punition irait à son terme.
« Je ne veux plus voir tes
mains du côté de tes fesses. Si je dois te le redire, c’est le patron qui
viendra te tenir les mains, mains tu auras alors une deuxième fessée. »
Louison se résigna. Il n’y avait
plus moyen d’éviter la correction. Il était préférable que cela se fasse
rapidement et sans témoin. Une petite minute plus tard, elle n’était plus très
sûre de son choix. Elle dansait sur place et c’était la main de sa patronne qui
donnait le rythme. Elle ne s’était pas attendue à ce que la cuisson sur ses
fesses soit aussi vive. Avoir été déculottée n’était qu’une péripétie. Le vrai
sujet était de savoir quand la correction prendrait fin.
La main de la boulangère tombait
alternativement sur la fesse droite puis la gauche, jamais exactement au même
endroit. Cela finit par provoquer une véritable fournaise. Louison fut
reconnaissante à sa patronne quand celle-ci la relâcha.
« Tu nettoies tes bêtises et
tu finis d’approvisionner la boutique. Je te conseille de la faire
correctement. Si je ne suis pas satisfaite de ce que tu vas faire, ce sera une
deuxième fessée ! Nous allons profiter de la pause de midi pour te mettre
au coin afin de te laisser le temps de réfléchir. »
Louison ne savait plus exactement
où elle en était. Elle se dépêcha d’obéir. Il n’était pas question de recevoir
une deuxième fessée maintenant. Ses fesses ne le supporteraient pas. Le tissu
de la culotte que sa patronne avait remise à sa place, suffisait pour irriter
l’épiderme rougi. Et puis, elle n’avait pas le temps de se poser pour savoir
comment se comporter dans cette situation aussi nouvelle et aussi inattendue.
Elle avait ramassé les gâteaux
répandus sur le sol, puis en faisant le plus vite possible, mais en étant
attentive à ce qu’elle faisait, puis elle avait rempli les vitrines réfrigérées
de la boutique sans faire de nouvelle maladresse. Elle était alors revenue vers
sa patronne. Elle se tordait les doigts de la main gauche avec ceux de la
droite. C’était une habitude qu’elle avait perdue jusqu’à aujourd’hui, mais qui
venait de son enfance. Un geste machinal qu’elle faisait quand elle se sentait
en difficulté.
« Va mette ton nez dans le
coin que je ne le voie plus ! »
La boulangère désignait un angle
disponible dans l’arrière-boutique. Louison se rendit compte tout de suite que,
placée là, elle serait dans la zone de passage du boulanger et de son ouvrier.
Louison grimaça. Ce n’était pas très réjouissant. La suite lui coupa la respiration.
« Croise tes mains dans ton
dos. »
Elle eut à peine le temps de
prendre la position demandée qu’elle sentit que sa patronne relevait sa jupe et
qu’elle la coinçait sous ses mains.
« Tu la gardes comme ça. Si
je la vois descendre, c’est la fessée ! »
Louison n’eut pas le temps de se
demander ce qu’elle donnait, le nez enfoncé dans le coin et la jupe retroussée.
Sa patronne descendit sa culotte jusqu’à ses genoux.
« Non, s'il vous plait,
supplia-t-elle ! »
Une claque sur ses fesses,
maintenant nues, lui apporta une réponse claire à sa prière.
« Quand on est au coin, on
se tait. Encore un bruit, un mot et je te donne une autre fessée. »
Louison arriva à ravaler le
sanglot qui montait de sa poitrine. Une fessée et maintenant une mise au coin,
la punition portait. Elle ne se rappelait pas s’être sentie autant punie
qu’elle le ressentait aujourd’hui.
Le temps du déjeuner avait été un
vrai cauchemar. François et le patron étaient venus s’installer à table, comme
d’habitude, dans l’arrière-boutique. Louison était toujours au coin. Elle
retint son gémissement, mais il était tout de même audible. La claque sur les
fesses que lui donna sa patronne, lui indiqua qu’elle avait enfreint les règles
de silence qui s’imposaient quand on était au coin.
« Je ne veux pas
t’entendre ! »
La boulangère la laissa là le
temps que l’entrée soit servie.
« Viens ici,
Louison ! »
Ce fut encore pire quand elle fit
demi-tour, faisant face aux trois personnes qui étaient assises à leur place.
Ils avaient eu une vue imprenable sur ses fesses, maintenant, c’était sur son
vagin. Louison crut qu’elle allait suffoquer. Elle avala difficilement sa
salive.
« Approche ! »
Louison esquissa le geste de
laisser retomber sa jupe sur son intimité, mais les yeux noirs de sa patronne
l’en dissuadèrent ;
« Louison ! La
jupe ! »
Elle la releva aussi vite qu’elle
le put. A l’évidence, c’était un motif de punition et Louison ne voulait pas
d’une autre fessée. Sa pudeur bafouée, c’était moins terrible. Elle se rendit auprès
de sa patronne.
« Tu n’as pas fini ta
punition au coin. Tu y retourneras quand tu auras fini de manger. Pour le
moment, tu remontes ta culotte et tu t’assois. »
Ce fut tout aussi difficile de
supporter le regard des trois autres convives tôt un repas durant que d’avoir
dû leur montrer ses fesses nues. Louison voyait bien la lueur amusée dans les
yeux de François, mais elle n’osait rien dire, de peur d’être fessée devant lui
séance tenante. Heureusement, François ne pouvait se moquer ouvertement. Il fut
repris quand il regarda Louison de façon un peu trop insistante, un grand
sourire fendant son visage.
« Dis-moi, François,
peut-être veux-tu aller rejoindre Louison au coin dès que tu auras fini de
déjeuner ? Je te trouve un peu goguenard. Ne veux-tu pas plutôt regarder
ce qu’il y a dans ton assiette ? »
François se dit que sa patronne
aurait du mal à le mettre au coin comme Louison. Il ne se laisserait pas faire.
Cependant, il n’était nul besoin de tenter le diable. Il se concentra sur le
contenu de son assiette.
Comme promis, Louison retourna au
coin. Son hésitation à s’y rendre, fut réglée d’un froncement de sourcils de la
boulangère. Elle enfonça son nez dans le coin et croisa ses bras derrière son
dos.
« Dis-moi, Louison, tu
n’oublierais pas quelque chose ? Ta jupe et ta culotte ! »
Comme à regret, Louison glissa
ses mains sous sa jupe et elle descendit sa culotte au ras de ses fesses, puis
elle souleva sa jupe qui, quand elle s’immobilisa, remontait à peine au-dessus
de ses fesses.
« Louison ! Faut-il que
je me déplace ? Mais ce sera avec une fessée ! »
Il ne s’agissait plus de chercher
à finasser. Louison baissa sa culotte jusqu’à hauteur de ses genoux et elle
releva sa jupe bien au-dessus de sa taille. Ses fesses nues étaient de nouveau
bien en évidence.
« Que je t’y reprenne une
autre fois à faire des manières quand tu es au coin ! Je te promets que tu
le regretteras ! »
La boulangère ne libéra Louison
que dix minutes avant l’ouverture de la boutique, mais c’était pour finir
l’installation des pâtisseries.
« Ce soir, tu resteras en
retenue pour récupérer le temps que tu as passé au coin et pendant lequel ton
travail ne s’est pas fait tout seul. »
Louison regrettait son accès de
mauvaise humeur, mais il était trop tard. Impulsive comme elle l’était, elle
n’était pas certaine de pouvoir se retenir une prochaine fois. Avec la
certitude de recevoir une fessée y arriverait-elle ? Elle se mit à garnir
la vitrine de gâteaux en faisant très attention à ce qu’elle faisait. Il
n’était pas question que sa patronne ait encore des reproches à lui faire. Elle
en connaissait maintenant les conséquences.
L’après-midi fut un moment
difficile. Louison craignait de recevoir une nouvelle fessée à chaque erreur,
voire même à chaque hésitation. Les remarques que lui faisait la boulangère sur
sa façon de travailler étaient prise en compte immédiatement. Louison s’aperçut
qu’il s’agissait de tours de mains qui lui facilitaient grandement la tâche ou
qui donnaient un meilleur service pour les clients. C’était la première fois qu’elle
les écoutait vraiment et qu’elle faisait des efforts pour les mettre en œuvre.
Elle ne vit pas passer l’après-midi. Sa patronne la tint occupée en permanence
et il ne fut pas question de pause.
Quand la boutique fut fermée, la
boulangère lui rappela qu’elle était en retenue pour une demi-heure, donc
qu’elle finissait plus tard. Elle avait le ménage à faire dans le sous-sol où
on stockait du matériel qui ne servait que rarement. Louison n’aimait pas cet
endroit. Il était plein de toiles d’araignées et elle avait un rendez-vous ce
soir-là pour sortir avec une bande de copains. Il avait juste le temps de
rentrer chez elle, de se refaire une beauté et de courir rejoindre les copains
qui l’attendaient. Le ménage du sous-sol n’entrait pas dans ses plans.
Elle en commença néanmoins le
ménage tout en maugréant contre sa patronne qui l’obligeait à faire ce travail
alors qu’elle n’en avait pas le droit. Elle avait fait son temps de travail de
la journée, il n’y avait aucune raison qu’elle en fasse plus. La pensée de la
fessée reçue le midi la retint pendant quelques minutes. Elle regarda sa
montre.
« Un quart d’heure de rab,
je vais louper la soirée avec les copains. »
Elle regarda autour d’elle. De
toute façon, même avec ses trente minutes de travail supplémentaire, elle
n’arriverait pas au bout de ce travail, il fallait beaucoup plus de temps. Et
puis, plus personne ne s’occupait d’elle. La patronne était montée dans son
appartement. Il était au-dessus de la boutique, mais elle ne s’apercevrait pas du
départ de Louison.
Elle passa la tête dans
l’escalier. Personne. Elle monta précautionneusement les marches. Il n’y avait
toujours personne. Cela faisait maintenant plus de vingt minutes qu’elle aurait
dû avoir quitté son travail.
« Cinq minutes de lus ou de
moins ne feront pas une grande différence pour la propreté de la réserve, se
dit-elle, par contre en courant, je peux n’arriver en retard que de peu de
temps après l’heure du rendez-vous. Les copains seront sans doute encore
là. »
Récupérer son manteau qui était
dans le placard. Toujours personne qui s’occupait d’elle. L’enfiler et sortir.
Elle y était presque quand elle sentit une main qui la retenait par le coude.
« Où crois-tu aller comme
cela. J’avais dit une demi-heure et ça fait à peine vingt-cinq minutes. A qui
as-tu demandé l’autorisation de partir ? »
La boulangère la ramena dans
l’arrière-boutique.
« Il semble que tu aies
encore beaucoup de choses à apprendre sur l’obéissance. Ne t’inquiète pas, je
m’en charge. »
Sa patronne lui ôta son manteau.
« Va le remettre à sa place.
Tu n’en auras pas besoin tout de suite. »
Louison le remit sur un cintre
dans le placard. La boulangère avait placé une chaise dans le milieu de la
pièce et elle s’y était assise. Elle tendit la main à Louison qui se rendit à
l’invitation muette. Quand deux mains passèrent sous la jupe, même au plus
profond d’elle, Louison ne trouva rien à y redire. Elle avait encore une fois
désobéi, c’était sanctionné par une fessée. Louison avait du mal à se persuader
qu’elle ne l’avait pas méritée.
Pour la boulangère cela ne
faisait pas de doute, d’autant plus que Louison n’avait rien fait pour résister
à son déculottage et qu’elle se laissait allonger en travers de ses genoux. La
jeune fille émit un couinement quand elle releva la jupe et elle eut un long
frémissement qui laissa ses fesses couvertes de chair de poule. Il ne faisait
pourtant pas froid dans la pièce. L’appréhension, plus probablement.
Louison pensait ne plus se
ressentir de la fessée reçue le midi. Ce n’était pas si simple. Certes, elle
n’avait plus de traces visibles, mais cette nouvelle fessée raviva la cuisson
bien plus vite que la précédente.
« Je… te… promets… que … tu
vas… apprendre… à m’obéir… »
La diction de la boulangère était
hachée. Elle concluait chaque mot par une claque sur les fesses et elle y
mettait toute la force dont elle était capable. Un cri de douleur suivait de
près le claquement de la main sur les fesses.
La fessée dura assez longtemps
pour raviver toute la cuisson dont Louison avait gardé le souvenir. Il lui
sembla qu’elle laissait une brûlure un peu plus vive. La boulangère n’avait
pourtant pas l’impression d’avoir administré une fessée plus vigoureuse,
l’accumulation, sans doute. À moins que ce ne fût que le sentiment d’avoir
besoin de cette fessée qui en décuplait les effets.
« C’est vraiment incroyable
que tu prennes le risque de recevoir une fessée pour gagner cinq minutes de
travail. Quelle écervelée ! Tu ne pouvais pas aller au bout de ta
punition ? »
Louison était d’accord avec sa
patronne.
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 2
Amis de la poésie et de la fessée boulangère... bonjour !
RépondreSupprimerBonjour JLG.
Et nous voici de retour à "Villeneuve sur Horto" , charmante petite ville, où le lecteur assidu se souvient qu'on y flanque des fessées en pleine rue et où l'on met les punis au piquet devant les réverbères...
On ne rigole pas avec les principes éducatifs.
Les frangines Solveig et Olga , malines, on trouvé le bon moyen de garder François et Louison sous leur autorité en prenant leurs repas du soir ensemble. Les fessées dégringolent en cas de mauvaise tenue à table.
Le stage boulangerie de Louison se déroule à la baguette. La patronne, pas commode, lui apprend le service et les tartes qu'elle lui flanque sur les fesses n'ont rien à voir avec celles que la jeune femme flanque par terre. Par contre la couleur de son derrière rejoint très vite celle des fraises qu'il devait y avoir dessus. Au passage l'auteur nous gratifie d'une de ces descriptions dont il a le secret. Ici, les difficultés du déculottage d'une punie récalcitrante.
L'aventure continue, la pauvre Louison, un peu irresponsable tout de même, a un talent fou pour mettre ses fesses dans le pétrin en partant de son travail cinq minutes avant l'heure. En un éclair au café, elle se retrouve sur les genoux de la boulangère qui lui allonge un mille feuilles de claques sur le derrière, pour lui apprendre à respecter les horaires.
Bref, tout va pour le mieux dans le petit monde du savoir vivre de Villeneuve sur Horto.
Cordialement
Ramina