« Une seconde, emmenons avec nous nos deux punis, je préfère les avoir sous les yeux. Et puis, nous aurons peut-être besoin d’eux sous la main. Vous vous chargez de celle-ci ? Je passe prendre François. »
Solveig semblait ennuyée pour
exécuter les consignes de la Boulangère.
« Comment je fais… je euh… elle se reculotte ?
– Ce n’est pas utile. Dès qu’ils
arrivent en bas, nous les remettons au coin. Ils changent juste de pièce.
Tiens, prend-la par l’oreille, comme ça… »
Elle joignit le geste à la
parole.
« … et elle va te suivre.
Elle n’a pas le choix. A toi ! »
Solveig avala sa salive. Première
fois qu’elle obligeait une autre personne à la suivre en la tenant par
l’oreille. Elle fut hésitante au début, mais Louison la suivit sans hésiter ni
protester. Dès qu’elle fut dans le couloir, elle avait trouvé l’assurance
nécessaire. Même les fesses nues à proximité de sa main ne la gênaient plus.
« Il ne faudrait pas
longtemps pour que je m’habitue, se dit-elle. Je préfère cela aux attitudes
désinvoltes, voire insolentes que Louison a d’habitude »
La jeune fille la suivait, à
moitié courbée, le cou tordu pour diminuer la tension sur son oreille.
« Première fois qu’elle est
aussi obéissante. Ça change ! »
Elisabeth la rejoignit dans le
couloir. Elle tenait François par l’oreille qui, à la vue de Solveig et de
Louison eut une lueur d’affolement qui passa dans son regard, un début de geste
de recul, mais une torsion sur son oreille le convainquit d’avancer.
La boulangère et Solveig
s’engagèrent dans l’escalier, les deux punis les suivaient tant bien que mal.
Ce n’est pas si aisé de descendre un escalier, une culotte tendue entre les
genoux, les mains toujours croisées dans le dos et la tête penchée sur le côté
avec une douleur vrillant l’oreille au moindre écart.
« Mais, qu’est-ce
que… »
Olga venait d’apercevoir cet
étrange équipage qui, arrivant de l’étage, venait de pénétrer dans la grande
pièce qui occupait la moitié de rez-de-chaussée. La boulangère tenait son
employé légèrement devant elle. C’est donc lui qui inaugurait la marche, son
sexe en avant-garde.
Sa nudité faisait partie de ses
préoccupations, mais au même titre que la fessée qui l’attendait ou l’incertitude
qu’il y avait maintenant à ce que seraient ses relations avec ses logeuses. Le
regard d’Olga Johanson sur son entrejambe remit au premier plan la honte due à
sa demi-nudité. Il couvrit son sexe de ses deux mains.
« Tes mains ! »
Trois claques sur les fesses le
rappelèrent à l’ordre.
« Elles doivent être
croisées dans le dos pour tenir tes vêtements au-dessus de ta taille. N’oublie
pas que tu es toujours puni. »
Convaincu par le début de fessée
qu’entamait sa patronne, François reprit la position qu’on attendait de lui. Il
n’eut pas longtemps à affronter le regard de sa logeuse sur son intimité. Il
fut placé au coin. Louison en occupait déjà un autre.
« Si vous m’expliquiez ce
qui se passe ? »
Olga n’était pas encore remise de
ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Elle regarda ses deux pensionnaires
qui, malgré la présence de trois personnes dans leur dos, se tenaient sagement
face à leur angle de murs. Cela détonnait tellement par rapport à leurs
attitudes habituelles qu’elle avait besoin de faire le lien entre les personnes
avec qui elle cohabitait depuis quelques temps et celles dont elle contemplait
les fesses nues et rougies.
« Ils ont pris une
fessée ?
– Exactement, lui confirma la
boulangère.
– Mais comment est-ce
possible ? »
La boulangère se lança dans le récit
de la façon dont elle maintenait la discipline dans sa boutique et comment
l’idée lui en était venue. Elle finit par expliquer les circonstances qui
l’avaient amenée à contrôler la façon dont se passaient les temps que ses deux
employés hors de son contrôle et les conséquences qui les avaient conduits tous
les deux, après une première fessée, à se tenir la culotte baissée, dans
l’angle de la pièce.
« Je comprends, mais ils ne
sont pas un peu âgés pour avoir la fessée ?
– Regarde-les bien, Olga, as-tu l’impression
qu’ils ne sont pas à leur place ? Ont-ils l’air de considérer, eux-mêmes,
qu’ils ne devraient pas être au coin ? »
S’ils avaient pu prendre la
parole, Louison et François auraient confirmé qu’ils n’étaient pas à leur
place. Ils ne prirent pas ce risque.
« Tu crois ?
– Bien sûr, si tu le leur
demandais, ils préfèreraient être ailleurs. N’importe qui à leur place, le
proclamerait haut et fort. Par contre, ils savent parfaitement que cette fessée
était nécessaire et que la prochaine qu’ils vont recevoir l’est également. Ils
savent donc qu’ils sont bien là où ils ont besoin d’être, même si, j’en
conviens, ce n’est pas agréable.
– C’est sûr que je n’aimerais pas
être à leur place. J’en frissonne, rien que d’y penser.
– Quand tu donnes une fessée ce
n’est pas pour faire plaisir. Mais le désagrément que cela provoque est
salutaire. Avec ces deux-là, il n’y avait pas d’autre moyen pour qu’ils soient
plus attentifs, plus respectueux et plus travailleurs. Il y a encore du travail,
mais ça progresse. »
Ni François, ni Louison
n’auraient pu prétendre le contraire. La certitude de recevoir une fessée en
cas de négligence dans leur travail les avait rendus bien plus vigilants à ce
qu’ils faisaient et ils avaient appris à être exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes.
Cela ne faisait que quelques semaines qu’ils étaient soumis à ce régime et ils
pouvaient en constater les effets.
Curieusement, cela les avait
également rapprochés de leur patron et de leur patronne. Ils s’étaient surpris,
l’un comme l’autre, à attendre impatiemment les compliments de ce qu’ils
considéraient maintenant comme un peu plus que leurs employeurs. Leur vie
s’était considérablement simplifiée : quand ils commettaient une bêtise ou
qu’ils étaient négligents, ils avaient une fessée, quand ils progressaient ils
étaient félicités.
Ils avaient pris l’habitude de
solliciter les conseils de ces deux adultes qui étaient devenus des figures
parentales qu’ils respectaient. Si les moments d’affection venant du boulanger
étaient rares, ils se retrouvaient maintenant couramment, l’un comme l’autre,
dans les bras de leur patronne pour des petits moments de tendresse dont ils
raffolaient. François et Louison pensaient de plus en plus souvent à eux comme
à un père et une mère de substitution qu’ils n’aimaient pas décevoir.
« Il y a, par contre, un
domaine dans lequel je ne vois pas vraiment de progrès, poursuivit la
boulangère. Je trouve très dommageable que les efforts que je leur demande au
travail ne soient pas poursuivis en dehors. Je trouve qu’ils se trouvent ici
face à un laxisme préjudiciable à la bonne éducation que je cherche à leur
inculquer. »
Les deux sœurs se regardèrent. Le
reproche à leur encontre n’avait pas été formulé explicitement, mais on en
était tout proche. Solveig surtout, avait pu comparer le niveau d’obéissance
des deux jeunes gens à la boulangère, à celui qu’obtenaient sa sœur et elle.
Olga, bien qu’elle n’ait pas assisté aux fessées de Louison et de François, se
disait que jamais elle n’aurait réussi, sans la présence de leur amie, à placer
ses deux locataires au coin, la culotte baissée. Ils avaient préféré la honte
de leur semi-nudité en public plutôt que la désobéissance à leur patronne.
C’était éloquent.
« François est un garçon
attachant, mais a du mal à se contraindre à respecter les règles qu’on lui
donne et il a une tendance marquée à l’insolence. Quant à Louison, c’est une
petite écervelée qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez et qui
ne sait pas ranger derrière elle. J’ai découvert, en plus, que son hygiène
était loin d’être irréprochable. Je l’avais remarqué une ou deux fois pour
François, mais pas pour elle.
Croyez-vous qu’on puisse les laisser s’enfoncer dans ces travers sans
rien faire ? »
Présenté comme cela, c’était une
évidence et les deux sœurs se demandaient bien pourquoi elles n’étaient pas
arrivées elles-mêmes à cette conclusion.
« Si je m’attache à corriger
leurs défauts quand ils sont au travail et que quand ils rentrent ici, les
mêmes bêtises restent sans conséquence, cela ôte de la force à ce que je fais.
Ils peuvent croire que les reproches que je leur fais, ne sont que le résultat
d’une exigence tatillonne, loin de ce qu’il est normal d’exiger de deux jeunes
gens de leur âge. »
Cela donnait à réfléchir et
présentait la responsabilité de logeuse sous un angle nouveau. Elles avaient
fourni le gite, sans prendre conscience de leurs devoirs en matière d’éducation
de leurs deux locataires.
« Que crois-tu que nous
devrions faire, Elisabeth ?
– Il faut que vous soyez
attentives au moindre manquement : négligence, désobéissance, insolence…
et que vous les sanctionner de façon tout à fait claire. Bien sûr, ils ne vont
pas aimer cela, pas plus que quand je les déculotte et que je les fesse quand
ils sont à la boulangerie. Mais vous allez voir, peu à peu, leur comportement
changer. A long terme, ils vous en seront reconnaissants.
– Tu veux dire… une fessée ?
– Bien évidemment ! Quoi
d’autre ?
– Que je… nous leur donnions la
fessée quand ils… quand ils… enfin quand il le faut. »
La boulangère regardait ses deux
interlocutrices. Elle ne lisait ni effroi, ni désarroi, ni incompréhension dans
leurs yeux. L’idée de monter en gamme dans la discipline qu’elle imposerait à
leurs deux locataires ne semblait ni les effrayer, ni leur sembler hors de
propos. Elles se faisaient à l’idée.
« Il faut passer à l’acte
tout de suite, se dit Elisabeth. »
L’occasion était là, sous leurs
yeux.
« Ils ont besoin, tous les
deux, d’être punis pour des bêtises qu’ils ont commis sous votre toit. En toute
logique, c’est à vous de vous en charger. »
Elle laissa l’idée faire son
chemin. Les deux sœurs se regardèrent furtivement. Qui fera le premier pas, dans
un sens ou dans l’autre ? Il serait probablement déterminant pour la
suite. Dans le duo qu’elles formaient, c’était Olga, l’aînée, qui prenait
toujours les grandes décisions. Solveig suivait, donnant parfois timidement son
avis quand sa sœur le sollicitait.
Elle avait pu voir, de ses
propres yeux, combien la fessée était efficace. Bien qu’elle n’ait jamais eu
d’enfants, elle se sentait une inclinaison maternelle envers les deux jeunes
gens qui habitaient son toit. Elle avait l’âge d’être leur mère et elle avait
ressenti de la frustration à ne pouvoir leur faire comprendre que leurs
comportements devaient changer. Pour elle, leur amie leur apportait une
solution dont elle avait pu mesurer la pertinence. Elle était fortement tentée
de dire oui. Mais c’était Olga qui décidait de ce genre de choses.
La plus âgée des deux sœurs était
consciente de ses responsabilités. Elle était loin d’être satisfaire de la
tournure qu’avaient prise ces premiers mois de cohabitation avec les deux
employés de la boulangerie. Quand sa sœur et elle avaient décidé d’accepter de
louer deux de leurs chambre inoccupées à deux jeunes adultes, elle avait
imaginé qu’ils seraient demandeurs de ses conseils avisés. Un peu comme une
grande sœur ou une Maman de substitution. Le climat de tension qui avait
résulté de ses premières tentatives, l’avait désarçonné et elle ne savait plus
trop qu’elle attitude adopter face à leurs irresponsabilités manifeste. Elle se
sentait démunie et inutile, alors qu’il y avait beaucoup à faire.
« Qu’en penses-tu,
demanda-t-elle à sa sœur ?
– Je crois que nous devrions
essayer. Si ça ne marche pas, il sera toujours temps de revenir en arrière.
– Si vous êtes fermes, il n’y a
aucune raison que cela ne fonctionne pas, intervint Elisabeth. »
Olga ne tergiversa pas plus
longtemps. Il ne lui avait pas fallu un bien gros encouragement pour franchir
le pas.
« Que devons-nous
faire ?
– C’est à vous de le décider,
répondit la boulangère. »
Elle fit un pas en arrière,
signifiant ainsi son retrait de la scène qui allait se dérouler.
« Lequel prends-tu, demanda
Olga à Solveig ?
– J’ai commencé avec le garçon.
Je veux bien continuer. »
D’un signe de tête, Olga lui
donna son accord. Solveig se dirigea vers François. Ayant vu comment procédait
leur amie, elle avait une bonne idée de la façon dont il fallait s’y prendre.
Elle prit François par l’oreille et il dut la suivre. Il ne songea pas à son
sexe qui balançait entre ses jambes à la vue de tous. Solveig s’assit sur une
chaise qu’elle avait préparée et, sans lâcher le lobe de l’oreille, elle coucha
le garçon en travers de ses genoux.
Olga la regarda faire. Elle fit
le tour de la pièce et son regard s’arrêta sur le canapé.
« L’endroit parfait se
dit-elle ! »
Y amener Louison, tenue par
l’oreille, ne présenta aucune difficulté. La jeune fille eut un geste de recul
quand il lui fallut s’allonger à plat ventre sur les genoux de sa logeuse. Une
pression sur son oreille la dissuada d’aller plus loin.
Les deux sœurs se regardèrent. Un
petit signe de tête d’Olga. Elles étaient prêtes. Les deux mains s’abattirent
sur les fesses en même temps, un début parfaitement synchronisé. Les cris des
deux punis le furent également. Instinctivement, confrontées à la douleur
qu’elles avaient provoquée, les sœurs Johanson retinrent la force de leurs
coups.
« Allons, Mesdames, un peu
plus de cœur à l’ouvrage ! Ces jeunes gens vont s’ennuyer sur vos genoux
et ils ne vont rien y apprendre ! Vous avez la responsabilité de leur
discipline, maintenant. Il faut l’assumer ! »
Cette interpellation piqua au vif
les deux fesseuses. Pour rien au monde, elles n’auraient voulu qu’on dise
d’elles qu’elles refusaient d’assumer leurs responsabilités. Cela ne c’était
jamais produit toute leur vie durant, elles n’allaient pas commencer à
cinquante ans passés. Les deux fessées reprirent de la vigueur et les cris des
deux jeunes gens résonnèrent plus distinctement dans la pièce. La boulangère
approuva de la tête. C’était bien mieux.
Ce n’était pas l’opinion de
François et de Louison. Ils avaient espéré que l’inexpérience de leurs
correctrices se ressentirait sur la rigueur de la fessée. Il ne fallut pas bien
longtemps pour qu’elles prennent la mesure de la tâche qu’elles avaient à
accomplir. Il faut dire également qu’il y avait un petit défi implicite :
qui serait considérée comme la fesseuse la plus sévère ? Chacune cherchait
à en faire la démonstration et les mains claquaient de plus en plus fort sur
les postérieurs, sans sembler se fatiguer, ni ressentir l’échauffement
inévitable sur la paume de leur main.
L’accusation implicite de
laxisme, suggérée par leur amie les avait piquées au vif. Elles voulaient
faire, sur les fesses de leurs locataires, la démonstration qu’il n’en était
rien. C’était donc à qui donnerait la fessée la plus sévère.
La présence tutélaire de la
boulangère suffit, au début, à étouffer toute tentative de révolte. Puis vint
le moment où même l’idée de contester la punition disparut. François, tout
comme Louison, avaient bien conscience d’avoir abusé de la liberté qui leur
avait été donnée chez les sœurs Johanson. Ils savaient que cela ne pourrait pas
durer et que dès que leur patronne se serait aperçue de leur comportement, elle
y mettrait bon ordre. Ce jour était venu.
Ils ne s’étaient pas attendus à
ce que la correction méritée leur soit donnée de la main des deux sœurs. Dans
leur pire cauchemar, elles assistaient à la reprise en mains, mais cela
n’allait jamais plus loin. Ils avaient maintenant la preuve qu’ils avaient été
trop optimistes. Leur patronne s’était débrouillée pour que la fessée leur soit
donnée par les personnes qui pourraient contrôler l’autre partie de leur vie,
quand ils n’étaient pas au travail. Cela s’annonçait mal.
La fessée leur semblait bien plus
longue et vigoureuse que celle que leur donnait communément la boulangère. Le
défi que s’était jeté les deux sœurs prenait des proportions inutiles.
« Peut-être cette fessée
suffit-elle pour l’instant. »
Les deux sœurs se regardèrent
interloquées.
« Sans doute avez-vous
accumulé de la frustration face aux comportement de ces deux jeunes gens, mais
vous ne pourrez pas leur donner toutes les fessées que vous avez laissé passer.
Il fallait les punir sur le moment. Maintenant c’est trop tard. Il faut les
corriger, certes, mais avec discernement. »
Les deux sœurs regardaient chaque
les fesses de leur puni qui pleurait sur leurs genoux. Elles étaient écarlates.
« Vous croyez que nous avons
été trop sévères ?
– Je n’irai pas jusque-là. Après
tout, ce n’est qu’une fessée à main nue. De cette façon, il est difficile de
faire des dégâts irréversibles. Non, mais j’ai eu l’impression que vous ne
contrôliez pas vraiment ce que vous faisiez. Ce n’est pas souhaitable, voire
cela peut être dangereux le jour où vous utiliserez un instrument punitif.
– Que voulez-vous dire ?
– Une fessée donnée avec la
règle, une badine ou une ceinture. Vous devrez savoir, à tout moment, si
continuer la correction est bien pertinent ou s’il faut l’arrêter. »
Les deux sœurs durent convenir
qu’elles s’étaient laissé emporter.
« Excuse-nous, Elisabeth,
nous avons encore bien des choses à apprendre en matière de fessée.
– Bah ! Ce n’est pas si
grave. Considérons cette fessée comme solde de tout compte pour les insolences
et les désobéissances passées. Je trouve qu’ils ne s’en tirent pas si mal. Il
faut toujours garder des réserves de sévérité comme par exemple pour punir un
mensonge.
– Leurs mensonges de cet
après-midi ?
– Les derniers en date, oui. Ils
ont eu le culot de mentir de façon éhontée, cela demande une sévère correction.
Que penseriez-vous de la leur donner ce soir après le repas.
– Oui, c’est une bonne idée.
– Il faudrait, par contre,
utiliser une badine afin qu’ils s’en souviennent longtemps. La dernière fois
qu’ils ont menti, je les ai fessés avec une palette en bois. Cela cuit sur le
moment, mais ça ne laisse pas de marques durables. C’est une récidive. Il faut
être, cette fois-ci, bien plus sévère.
– Croyez-vous qu’il faille leur
savonner la bouche ? J’avais une institutrice qui procédait ainsi. »
La suggestion rassura la
boulangère. Les deux sœurs Johanson prenaient leur rôle au sérieux et elles étaient
capables d’initiatives.
« Excellentes idées. Ce sont
des méthodes qui ont fait leurs preuves avec des enfants, il n’y a pas de
raison que cela ne fonctionne pas avec des adultes. Voulez-vous que je m’occupe
des badines afin que vous ayez à utiliser quelque chose d’adapté ?
– Bien volontiers ! Ce
serait nous rendre service.
– François et Louison,
debout ! »
Ils se levèrent tous les deux,
mais tout en gardant les yeux baissés. La punition n’était pas terminée.
« En route, nous allons
chercher une badine pour votre fessée de ce soir. »
La boulangère désignait la
porte-fenêtre qui s’ouvrait sur le jardin. François et Louison eurent tous les
deux un geste de recul.
« Mais Madame, réussit à
articuler Louison, je n’ai pas de culotte !
– Je le sais bien, jeune fille,
c’est moi qui te l’ai baissée.
– Je ne peux pas aller dehors
comme ça ! »
Elle désignait le bas de son
corps dénudé.
« Et pourquoi donc, jeune
fille ?
– Mais… mais… mais… c’est dehors.
Tout le monde peut me voir.
– C’est exact, il y a de fortes
chances que plusieurs des personnes qui ont leur fenêtre qui donne sur ce
jardin puissent voir que toi et François vous allez traverser le parc les
fesses nues. Que crois-tu qu’ils en tireront conclusion ? Certainement
qu’une bonne fessée est au programme. C’est la vérité, pourquoi la
cacherait-on ? »
Une claque sur les fesses de
Louison conclut cette déclaration. François se précipita dehors et la jeune
fille ne tarda pas à lui emboiter le pas.
« Avez-vous un
sécateur ?
– Je vais le chercher. »
François ouvrait la marche.
Louison suivait de près, maintenant soucieuse de mettre un peu de distance
entre ses fesses et la main de sa patronne. Olga et la boulangère fermaient la
marche, bientôt rejointes par Solveig qui avait été chercher le sécateur.
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 1
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