mercredi 7 avril 2021

Une pension de famille bien tenue - chapitre 2

 « Une seconde, emmenons avec nous nos deux punis, je préfère les avoir sous les yeux. Et puis, nous aurons peut-être besoin d’eux sous la main. Vous vous chargez de celle-ci ? Je passe prendre François. »

Solveig semblait ennuyée pour exécuter les consignes de la Boulangère.

« Comment je fais… je euh… elle se reculotte ?

– Ce n’est pas utile. Dès qu’ils arrivent en bas, nous les remettons au coin. Ils changent juste de pièce. Tiens, prend-la par l’oreille, comme ça… »

Elle joignit le geste à la parole.

« … et elle va te suivre. Elle n’a pas le choix. A toi ! »

Solveig avala sa salive. Première fois qu’elle obligeait une autre personne à la suivre en la tenant par l’oreille. Elle fut hésitante au début, mais Louison la suivit sans hésiter ni protester. Dès qu’elle fut dans le couloir, elle avait trouvé l’assurance nécessaire. Même les fesses nues à proximité de sa main ne la gênaient plus.

« Il ne faudrait pas longtemps pour que je m’habitue, se dit-elle. Je préfère cela aux attitudes désinvoltes, voire insolentes que Louison a d’habitude »

La jeune fille la suivait, à moitié courbée, le cou tordu pour diminuer la tension sur son oreille.

« Première fois qu’elle est aussi obéissante. Ça change ! »

Elisabeth la rejoignit dans le couloir. Elle tenait François par l’oreille qui, à la vue de Solveig et de Louison eut une lueur d’affolement qui passa dans son regard, un début de geste de recul, mais une torsion sur son oreille le convainquit d’avancer.

La boulangère et Solveig s’engagèrent dans l’escalier, les deux punis les suivaient tant bien que mal. Ce n’est pas si aisé de descendre un escalier, une culotte tendue entre les genoux, les mains toujours croisées dans le dos et la tête penchée sur le côté avec une douleur vrillant l’oreille au moindre écart.

 

« Mais, qu’est-ce que… »

Olga venait d’apercevoir cet étrange équipage qui, arrivant de l’étage, venait de pénétrer dans la grande pièce qui occupait la moitié de rez-de-chaussée. La boulangère tenait son employé légèrement devant elle. C’est donc lui qui inaugurait la marche, son sexe en avant-garde.

Sa nudité faisait partie de ses préoccupations, mais au même titre que la fessée qui l’attendait ou l’incertitude qu’il y avait maintenant à ce que seraient ses relations avec ses logeuses. Le regard d’Olga Johanson sur son entrejambe remit au premier plan la honte due à sa demi-nudité. Il couvrit son sexe de ses deux mains.

« Tes mains ! »

Trois claques sur les fesses le rappelèrent à l’ordre.

« Elles doivent être croisées dans le dos pour tenir tes vêtements au-dessus de ta taille. N’oublie pas que tu es toujours puni. »

Convaincu par le début de fessée qu’entamait sa patronne, François reprit la position qu’on attendait de lui. Il n’eut pas longtemps à affronter le regard de sa logeuse sur son intimité. Il fut placé au coin. Louison en occupait déjà un autre.

« Si vous m’expliquiez ce qui se passe ? »

Olga n’était pas encore remise de ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Elle regarda ses deux pensionnaires qui, malgré la présence de trois personnes dans leur dos, se tenaient sagement face à leur angle de murs. Cela détonnait tellement par rapport à leurs attitudes habituelles qu’elle avait besoin de faire le lien entre les personnes avec qui elle cohabitait depuis quelques temps et celles dont elle contemplait les fesses nues et rougies.

« Ils ont pris une fessée ?

– Exactement, lui confirma la boulangère.

– Mais comment est-ce possible ? »

La boulangère se lança dans le récit de la façon dont elle maintenait la discipline dans sa boutique et comment l’idée lui en était venue. Elle finit par expliquer les circonstances qui l’avaient amenée à contrôler la façon dont se passaient les temps que ses deux employés hors de son contrôle et les conséquences qui les avaient conduits tous les deux, après une première fessée, à se tenir la culotte baissée, dans l’angle de la pièce.

« Je comprends, mais ils ne sont pas un peu âgés pour avoir la fessée ?

– Regarde-les bien, Olga, as-tu l’impression qu’ils ne sont pas à leur place ? Ont-ils l’air de considérer, eux-mêmes, qu’ils ne devraient pas être au coin ? »

S’ils avaient pu prendre la parole, Louison et François auraient confirmé qu’ils n’étaient pas à leur place. Ils ne prirent pas ce risque.

« Tu crois ?

– Bien sûr, si tu le leur demandais, ils préfèreraient être ailleurs. N’importe qui à leur place, le proclamerait haut et fort. Par contre, ils savent parfaitement que cette fessée était nécessaire et que la prochaine qu’ils vont recevoir l’est également. Ils savent donc qu’ils sont bien là où ils ont besoin d’être, même si, j’en conviens, ce n’est pas agréable.

– C’est sûr que je n’aimerais pas être à leur place. J’en frissonne, rien que d’y penser.

– Quand tu donnes une fessée ce n’est pas pour faire plaisir. Mais le désagrément que cela provoque est salutaire. Avec ces deux-là, il n’y avait pas d’autre moyen pour qu’ils soient plus attentifs, plus respectueux et plus travailleurs. Il y a encore du travail, mais ça progresse. »

Ni François, ni Louison n’auraient pu prétendre le contraire. La certitude de recevoir une fessée en cas de négligence dans leur travail les avait rendus bien plus vigilants à ce qu’ils faisaient et ils avaient appris à être exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes. Cela ne faisait que quelques semaines qu’ils étaient soumis à ce régime et ils pouvaient en constater les effets.

Curieusement, cela les avait également rapprochés de leur patron et de leur patronne. Ils s’étaient surpris, l’un comme l’autre, à attendre impatiemment les compliments de ce qu’ils considéraient maintenant comme un peu plus que leurs employeurs. Leur vie s’était considérablement simplifiée : quand ils commettaient une bêtise ou qu’ils étaient négligents, ils avaient une fessée, quand ils progressaient ils étaient félicités.

Ils avaient pris l’habitude de solliciter les conseils de ces deux adultes qui étaient devenus des figures parentales qu’ils respectaient. Si les moments d’affection venant du boulanger étaient rares, ils se retrouvaient maintenant couramment, l’un comme l’autre, dans les bras de leur patronne pour des petits moments de tendresse dont ils raffolaient. François et Louison pensaient de plus en plus souvent à eux comme à un père et une mère de substitution qu’ils n’aimaient pas décevoir.

« Il y a, par contre, un domaine dans lequel je ne vois pas vraiment de progrès, poursuivit la boulangère. Je trouve très dommageable que les efforts que je leur demande au travail ne soient pas poursuivis en dehors. Je trouve qu’ils se trouvent ici face à un laxisme préjudiciable à la bonne éducation que je cherche à leur inculquer. »

Les deux sœurs se regardèrent. Le reproche à leur encontre n’avait pas été formulé explicitement, mais on en était tout proche. Solveig surtout, avait pu comparer le niveau d’obéissance des deux jeunes gens à la boulangère, à celui qu’obtenaient sa sœur et elle. Olga, bien qu’elle n’ait pas assisté aux fessées de Louison et de François, se disait que jamais elle n’aurait réussi, sans la présence de leur amie, à placer ses deux locataires au coin, la culotte baissée. Ils avaient préféré la honte de leur semi-nudité en public plutôt que la désobéissance à leur patronne. C’était éloquent.

« François est un garçon attachant, mais a du mal à se contraindre à respecter les règles qu’on lui donne et il a une tendance marquée à l’insolence. Quant à Louison, c’est une petite écervelée qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez et qui ne sait pas ranger derrière elle. J’ai découvert, en plus, que son hygiène était loin d’être irréprochable. Je l’avais remarqué une ou deux fois pour François, mais pas pour elle.  Croyez-vous qu’on puisse les laisser s’enfoncer dans ces travers sans rien faire ? »

Présenté comme cela, c’était une évidence et les deux sœurs se demandaient bien pourquoi elles n’étaient pas arrivées elles-mêmes à cette conclusion.

« Si je m’attache à corriger leurs défauts quand ils sont au travail et que quand ils rentrent ici, les mêmes bêtises restent sans conséquence, cela ôte de la force à ce que je fais. Ils peuvent croire que les reproches que je leur fais, ne sont que le résultat d’une exigence tatillonne, loin de ce qu’il est normal d’exiger de deux jeunes gens de leur âge. »

Cela donnait à réfléchir et présentait la responsabilité de logeuse sous un angle nouveau. Elles avaient fourni le gite, sans prendre conscience de leurs devoirs en matière d’éducation de leurs deux locataires.

« Que crois-tu que nous devrions faire, Elisabeth ?

– Il faut que vous soyez attentives au moindre manquement : négligence, désobéissance, insolence… et que vous les sanctionner de façon tout à fait claire. Bien sûr, ils ne vont pas aimer cela, pas plus que quand je les déculotte et que je les fesse quand ils sont à la boulangerie. Mais vous allez voir, peu à peu, leur comportement changer. A long terme, ils vous en seront reconnaissants.

– Tu veux dire… une fessée ?

– Bien évidemment ! Quoi d’autre ?

– Que je… nous leur donnions la fessée quand ils… quand ils… enfin quand il le faut. »

La boulangère regardait ses deux interlocutrices. Elle ne lisait ni effroi, ni désarroi, ni incompréhension dans leurs yeux. L’idée de monter en gamme dans la discipline qu’elle imposerait à leurs deux locataires ne semblait ni les effrayer, ni leur sembler hors de propos. Elles se faisaient à l’idée.

« Il faut passer à l’acte tout de suite, se dit Elisabeth. »

L’occasion était là, sous leurs yeux.

« Ils ont besoin, tous les deux, d’être punis pour des bêtises qu’ils ont commis sous votre toit. En toute logique, c’est à vous de vous en charger. »

Elle laissa l’idée faire son chemin. Les deux sœurs se regardèrent furtivement. Qui fera le premier pas, dans un sens ou dans l’autre ? Il serait probablement déterminant pour la suite. Dans le duo qu’elles formaient, c’était Olga, l’aînée, qui prenait toujours les grandes décisions. Solveig suivait, donnant parfois timidement son avis quand sa sœur le sollicitait.

Elle avait pu voir, de ses propres yeux, combien la fessée était efficace. Bien qu’elle n’ait jamais eu d’enfants, elle se sentait une inclinaison maternelle envers les deux jeunes gens qui habitaient son toit. Elle avait l’âge d’être leur mère et elle avait ressenti de la frustration à ne pouvoir leur faire comprendre que leurs comportements devaient changer. Pour elle, leur amie leur apportait une solution dont elle avait pu mesurer la pertinence. Elle était fortement tentée de dire oui. Mais c’était Olga qui décidait de ce genre de choses.

La plus âgée des deux sœurs était consciente de ses responsabilités. Elle était loin d’être satisfaire de la tournure qu’avaient prise ces premiers mois de cohabitation avec les deux employés de la boulangerie. Quand sa sœur et elle avaient décidé d’accepter de louer deux de leurs chambre inoccupées à deux jeunes adultes, elle avait imaginé qu’ils seraient demandeurs de ses conseils avisés. Un peu comme une grande sœur ou une Maman de substitution. Le climat de tension qui avait résulté de ses premières tentatives, l’avait désarçonné et elle ne savait plus trop qu’elle attitude adopter face à leurs irresponsabilités manifeste. Elle se sentait démunie et inutile, alors qu’il y avait beaucoup à faire.

« Qu’en penses-tu, demanda-t-elle à sa sœur ?

– Je crois que nous devrions essayer. Si ça ne marche pas, il sera toujours temps de revenir en arrière.

– Si vous êtes fermes, il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas, intervint Elisabeth. »

Olga ne tergiversa pas plus longtemps. Il ne lui avait pas fallu un bien gros encouragement pour franchir le pas.

« Que devons-nous faire ?

– C’est à vous de le décider, répondit la boulangère. »

Elle fit un pas en arrière, signifiant ainsi son retrait de la scène qui allait se dérouler.

« Lequel prends-tu, demanda Olga à Solveig ?

– J’ai commencé avec le garçon. Je veux bien continuer. »

D’un signe de tête, Olga lui donna son accord. Solveig se dirigea vers François. Ayant vu comment procédait leur amie, elle avait une bonne idée de la façon dont il fallait s’y prendre. Elle prit François par l’oreille et il dut la suivre. Il ne songea pas à son sexe qui balançait entre ses jambes à la vue de tous. Solveig s’assit sur une chaise qu’elle avait préparée et, sans lâcher le lobe de l’oreille, elle coucha le garçon en travers de ses genoux.

Olga la regarda faire. Elle fit le tour de la pièce et son regard s’arrêta sur le canapé.

« L’endroit parfait se dit-elle ! »

Y amener Louison, tenue par l’oreille, ne présenta aucune difficulté. La jeune fille eut un geste de recul quand il lui fallut s’allonger à plat ventre sur les genoux de sa logeuse. Une pression sur son oreille la dissuada d’aller plus loin.

Les deux sœurs se regardèrent. Un petit signe de tête d’Olga. Elles étaient prêtes. Les deux mains s’abattirent sur les fesses en même temps, un début parfaitement synchronisé. Les cris des deux punis le furent également. Instinctivement, confrontées à la douleur qu’elles avaient provoquée, les sœurs Johanson retinrent la force de leurs coups.

« Allons, Mesdames, un peu plus de cœur à l’ouvrage ! Ces jeunes gens vont s’ennuyer sur vos genoux et ils ne vont rien y apprendre ! Vous avez la responsabilité de leur discipline, maintenant. Il faut l’assumer ! »

Cette interpellation piqua au vif les deux fesseuses. Pour rien au monde, elles n’auraient voulu qu’on dise d’elles qu’elles refusaient d’assumer leurs responsabilités. Cela ne c’était jamais produit toute leur vie durant, elles n’allaient pas commencer à cinquante ans passés. Les deux fessées reprirent de la vigueur et les cris des deux jeunes gens résonnèrent plus distinctement dans la pièce. La boulangère approuva de la tête. C’était bien mieux.

Ce n’était pas l’opinion de François et de Louison. Ils avaient espéré que l’inexpérience de leurs correctrices se ressentirait sur la rigueur de la fessée. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’elles prennent la mesure de la tâche qu’elles avaient à accomplir. Il faut dire également qu’il y avait un petit défi implicite : qui serait considérée comme la fesseuse la plus sévère ? Chacune cherchait à en faire la démonstration et les mains claquaient de plus en plus fort sur les postérieurs, sans sembler se fatiguer, ni ressentir l’échauffement inévitable sur la paume de leur main.

L’accusation implicite de laxisme, suggérée par leur amie les avait piquées au vif. Elles voulaient faire, sur les fesses de leurs locataires, la démonstration qu’il n’en était rien. C’était donc à qui donnerait la fessée la plus sévère.

La présence tutélaire de la boulangère suffit, au début, à étouffer toute tentative de révolte. Puis vint le moment où même l’idée de contester la punition disparut. François, tout comme Louison, avaient bien conscience d’avoir abusé de la liberté qui leur avait été donnée chez les sœurs Johanson. Ils savaient que cela ne pourrait pas durer et que dès que leur patronne se serait aperçue de leur comportement, elle y mettrait bon ordre. Ce jour était venu.

Ils ne s’étaient pas attendus à ce que la correction méritée leur soit donnée de la main des deux sœurs. Dans leur pire cauchemar, elles assistaient à la reprise en mains, mais cela n’allait jamais plus loin. Ils avaient maintenant la preuve qu’ils avaient été trop optimistes. Leur patronne s’était débrouillée pour que la fessée leur soit donnée par les personnes qui pourraient contrôler l’autre partie de leur vie, quand ils n’étaient pas au travail. Cela s’annonçait mal.

La fessée leur semblait bien plus longue et vigoureuse que celle que leur donnait communément la boulangère. Le défi que s’était jeté les deux sœurs prenait des proportions inutiles.

« Peut-être cette fessée suffit-elle pour l’instant. »

Les deux sœurs se regardèrent interloquées.

« Sans doute avez-vous accumulé de la frustration face aux comportement de ces deux jeunes gens, mais vous ne pourrez pas leur donner toutes les fessées que vous avez laissé passer. Il fallait les punir sur le moment. Maintenant c’est trop tard. Il faut les corriger, certes, mais avec discernement. »

Les deux sœurs regardaient chaque les fesses de leur puni qui pleurait sur leurs genoux. Elles étaient écarlates.

« Vous croyez que nous avons été trop sévères ?

– Je n’irai pas jusque-là. Après tout, ce n’est qu’une fessée à main nue. De cette façon, il est difficile de faire des dégâts irréversibles. Non, mais j’ai eu l’impression que vous ne contrôliez pas vraiment ce que vous faisiez. Ce n’est pas souhaitable, voire cela peut être dangereux le jour où vous utiliserez un instrument punitif.

– Que voulez-vous dire ?

– Une fessée donnée avec la règle, une badine ou une ceinture. Vous devrez savoir, à tout moment, si continuer la correction est bien pertinent ou s’il faut l’arrêter. »

Les deux sœurs durent convenir qu’elles s’étaient laissé emporter.

« Excuse-nous, Elisabeth, nous avons encore bien des choses à apprendre en matière de fessée.

– Bah ! Ce n’est pas si grave. Considérons cette fessée comme solde de tout compte pour les insolences et les désobéissances passées. Je trouve qu’ils ne s’en tirent pas si mal. Il faut toujours garder des réserves de sévérité comme par exemple pour punir un mensonge.

– Leurs mensonges de cet après-midi ?

– Les derniers en date, oui. Ils ont eu le culot de mentir de façon éhontée, cela demande une sévère correction. Que penseriez-vous de la leur donner ce soir après le repas.

– Oui, c’est une bonne idée.

– Il faudrait, par contre, utiliser une badine afin qu’ils s’en souviennent longtemps. La dernière fois qu’ils ont menti, je les ai fessés avec une palette en bois. Cela cuit sur le moment, mais ça ne laisse pas de marques durables. C’est une récidive. Il faut être, cette fois-ci, bien plus sévère.

– Croyez-vous qu’il faille leur savonner la bouche ? J’avais une institutrice qui procédait ainsi. »

La suggestion rassura la boulangère. Les deux sœurs Johanson prenaient leur rôle au sérieux et elles étaient capables d’initiatives.

« Excellentes idées. Ce sont des méthodes qui ont fait leurs preuves avec des enfants, il n’y a pas de raison que cela ne fonctionne pas avec des adultes. Voulez-vous que je m’occupe des badines afin que vous ayez à utiliser quelque chose d’adapté ?

– Bien volontiers ! Ce serait nous rendre service.

– François et Louison, debout ! »

Ils se levèrent tous les deux, mais tout en gardant les yeux baissés. La punition n’était pas terminée.

« En route, nous allons chercher une badine pour votre fessée de ce soir. »

La boulangère désignait la porte-fenêtre qui s’ouvrait sur le jardin. François et Louison eurent tous les deux un geste de recul.

« Mais Madame, réussit à articuler Louison, je n’ai pas de culotte !

– Je le sais bien, jeune fille, c’est moi qui te l’ai baissée.

– Je ne peux pas aller dehors comme ça ! »

Elle désignait le bas de son corps dénudé.

« Et pourquoi donc, jeune fille ?

– Mais… mais… mais… c’est dehors. Tout le monde peut me voir.

– C’est exact, il y a de fortes chances que plusieurs des personnes qui ont leur fenêtre qui donne sur ce jardin puissent voir que toi et François vous allez traverser le parc les fesses nues. Que crois-tu qu’ils en tireront conclusion ? Certainement qu’une bonne fessée est au programme. C’est la vérité, pourquoi la cacherait-on ? »

Une claque sur les fesses de Louison conclut cette déclaration. François se précipita dehors et la jeune fille ne tarda pas à lui emboiter le pas.

« Avez-vous un sécateur ?

– Je vais le chercher. »

François ouvrait la marche. Louison suivait de près, maintenant soucieuse de mettre un peu de distance entre ses fesses et la main de sa patronne. Olga et la boulangère fermaient la marche, bientôt rejointes par Solveig qui avait été chercher le sécateur.



Il y a une suite ?

Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 1

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