vendredi 23 avril 2021

Une pension de famille bien tenue - chapitre 12

 Quand le gant de toilette passa sur ses seins, Louison fut étonnée de ne rien ressentir de particulier. Le geste de Mademoiselle Solveig n’était pas une caresse. La seule chose qui intéressait la logeuse, c’était la propreté de la jeune femme. Il fallait la rendre propre comme un sou neuf. Elle s’y employait avec le sérieux et l’efficacité dont elle faisait preuve en toute chose.

Quand la main descendit sur le ventre, Louison se tendit. C’était le moment redouté. Mademoiselle Solveig la fit pivoter et lui passant le gant sur le dos, elle l’enduisit de savon. Tout cela était fait avec fermeté, mais également avec douceur Mademoiselle Solveig passa aux fesses sans modifier ses façons de faire. Ce fut après avoir remis Louison face à elle que les choses se gâtèrent.

Mademoiselle Solveig passa au bas ventre, ce qui fut déjà assez difficile, puis elle voulut glisser le gant entre les jambes qui restèrent serrées.

« Louison, ne fait pas l’enfant. Ecarte les jambes !

– Non, non, s'il vous plait, je peux le faire.

– Oui, sans doute, tu peux le faire, mais je ne serai pas certaine que ce sera bien lavé. Et puis avec ce bol de chocolat renversé, tu nous as mis suffisamment en retard comme ça. Si c’est moi qui te lave, ça va aller plus vite. »

Une nouvelle tentative pour glisser le gant entre les jambes se révéla tout aussi infructueuse.

« Faut-il que je me fâche, Louison ?

– Non, non Mademoiselle Johanson, non, mais c’est moi qui… »

Louison n’eut pas le temps d’aller plus loin. Mademoiselle Solveig l’avait attrapée d’une main et placée de profil. De l’autre main, elle s’était emparée de la brosse de bain qui pendait à un crochet fixé au mur. Elle était ainsi à portée de main pour servir pour le bain… et pour donner une fessée.

Mademoiselle Solveig décrit un court arc de cercle avec son instrument, qui s’acheva sur les fesses de Louison. Un cri vint confirmer que la cible avait été atteinte. Louison dansait d’un pied sur l’autre dans la baignoire, la brosse donnait le tempo. Elle déposait une marque sombre, de forme vaguement ovale, partout où Mademoiselle Solveig l’appliquait.

Bien qu’elle ne fût qu’imparfaitement tenue, Louison ne cherchait pas à se soustraire à la morsure de la brosse. Elle avait une tendance bien compréhensible à avancer un petit peu à chaque fessée, mais la prise de Mademoiselle Solveig sur son bras limitait cette possibilité.

Il n’y eut pas besoin d’une longue correction pour que les cris de Louison, mêlés de sanglots et de supplications, s’entendent dans toute la maison. Sur l’instant, la discrétion n’était pas le souci de la jeune femme.

« As-tu compris ? Cette fessée te suffit-elle ou faut-il que je continue ? »

Un nouveau coup de brosse sur les fesses vint donner une réalité tangible à la menace.

« Aïe, non Madame, j’ai compris, j’ai compris ! Je vais être sage ! »

Bien qu’entrecoupé de larmes la promesse de Louison Mademoiselle Solveig posa la brosse, mais elle était toujours à portée de main. Elle reprit le gant de toilette, y remit du savon. »

Les cuisses étaient toujours aussi serrées quand la main se présenta devant l’entrejambe.

« Louison, tu écartes ! »

Le ton de voix était menaçant. Louison regarda du côté de la brosse. Elle soupira et sépara ses cuisses. Elle ferma les yeux quand le gant se posa sur son pubis. Le va-et-vient de la main ne lui procura aucune impression sensuelle particulière. Mademoiselle Solveig s’occupait de son hygiène intime, rien de plus. Même quand un doigt se glissa entre ses lèvres vaginales, il n’y eut aucune sensation d’excitation. Le tressaillement de Louison fut à peine perceptible. Elle se rendit compte que sa tension était considérablement descendue. La fin de sa toilette se déroula sans anicroche.

Après avoir séché Louison, ce qui obligea à quelques attouchements intimes qui firent battre plus vite le cœur de la jeune femme mais sans qu’elle esquisse un geste de retrait, Mademoiselle Solveig l’habilla.

« Retourne finir ton petit-déjeuner ! Olga doit avoir fait réchauffer du chocolat. Si tu recommences ta comédie… »

Louison se dépêcha de s’asseoir à sa place et d’ingurgiter tout ce qui était posé devant elle.

« Finalement, se dit-elle après avoir avalé quelques gorgées du liquide que Madame Olga avait mis dans son bol, le chocolat ce n’est pas si mauvais que ça. »

A la fin du bol, elle trouvait qu’il avait plutôt bon goût. Mademoiselle Solveig l’intercepta à la sortie de la cuisine. Elle la serra dans ses bras.

« Etait-ce vraiment utile de faire un caprice pour aussi peu de chose ?

Heureusement qu’elle avait le visage caché entre les seins de sa logeuse, cela lui permit de dissimuler la rougeur qui lui montait au front. C’était la honte de s’être si mal comportée. Non, cela n’en valait pas la peine. Louison passa ses bras autour du buste de sa logeuse et elle laissa cette dernière la cajoler un petit moment. Elle goûtait la main qui passait dans son dos et qui la caressait.

« Les câlins qu’on apprécie le mieux sont ceux qui succèdent à une bonne fessée, n’est-ce pas ma chérie ? »

Louison ne répondit pas, mais elle serait bien restée dans les bras de sa logeuse. C’est celle-ci qui l’écarta de sa poitrine.

« Je crois qu’il est temps que tu ailles travailler. Tu es déjà bien en retard, ce qui mériterait une bonne fessée de la part de ta patronne. Si c’est le cas, tu n’auras pas à t’en plaindre. Tu l’auras bien cherchée. Ce retard est entièrement de ta faute. Si tu avais obéi du premier coup, il n’y aurait eu aucun problème. »

Mademoiselle Solveig la surveillait pendant que Louison mettait ses chaussures et son manteau, puis elle l’envoya au travail avec une petite claque sur le fond de la jupe.

« Seras tu sage et obéissante ?

– Oh oui Mademoiselle Solveig.

– Je l’espère ou tu auras un autre rendez-vous avec ma main ce soir. »

 

Louison appréhendait son arrivée à la boulangerie. Plus de dix minutes de retard ! Elle s’était pourtant pressée sur le chemin, mais il n’y avait eu rien à faire. Elle était partie de la pension Johanson bien trop tard pour arriver à l’heure. Elle se fit discrète en entrant, mais cela ne suffit pas.

« Ah te voilà ! As-tu vu l’heure ? Presque un quart d’heure de retard ! Où étais-tu ? ça m’étonnerait que Solveig et Olga t’aient laissée partir en retard. Que s’est–il passé ? Tu as lambiné en chemin ?

– Oh non Madame, mais je suis partie trop tard.

– Sans qu’on ne t’en dise rien ?

– Non Madame, Mademoiselle Solveig m’a grondée.

– Grondée ou fessée ? »

Louison marqua un petit temps d’hésitation. Inutile de se lancer dans des mensonges dont elle connaissait les conséquences.

« Les deux, Madame.

– Et pourquoi donc as-tu été punie ? »

Louison dut raconter son début de journée qui n’avait pas été très glorieux.

« Si je comprends bien, tu es en retard parce que tu as fait une colère. »

Louison hocha la tête. C’était un peu résumé, mais c’était à peu près ça.

« Tu as été fessée pour ta colère. Il me revient de te punir pour ton retard, n’est-ce pas ? »

Tout cela était fort logique. Louison baissa la tête, mais elle ne protesta pas. Cette fessée était méritée, elle n’avait rien à y redire. Elle devança les gestes de la boulangère quand elle fut placée sous son coude. Sa jupe relevée et sa culotte baissée laissèrent le champ libre à la main qui devait la punir.

Le bruit des claques sur les fesses nues et les plaintes de Louison attirèrent le boulanger qui passa sa tête par la porte du fournil.

« Ah ! Notre petite Louison a besoin de sa fessée du matin, tout comme François ? S’il y a besoin que je mette la main à la pâte, tu me dis ! »

Le jeu de mot ne fit pas rire Louison. Elle voulait bien être consolée sur les genoux du boulanger, mais pas après qu’il lui ait donné la fessée. Louison gardait un trop mauvais souvenir de celle qu’elle avait reçue de sa part, il y avait quelques jours. Ce n’était pas une expérience qu’elle était tentée de renouveler trop vite.

Elle geignait de douleur quand la fessée cessa.

« Dépêche-toi de finir de préparer la boutique. Nous ouvrons dans dix minutes. »

Louison ne disposa pas d’une seule seconde pour se remettre de la correction. Remonter sa culotte et finir l’agencement des pains et des pâtisseries, il y avait tout juste le temps avant que n’arrivent les premiers clients. Ce n’était pas le moment de s’appesantir sur son sort qui n’avait pas vraiment était injuste, au contraire. Louison se frotta subrepticement les fesses. Ça la chauffait et ça la piquait. Les effets normaux d’une fessée. Louison aurait été mal venue à s’en plaindre.

 

Louison avait mis de côté la raideur de l’épiderme de ses fesses pour se concentrer sur son travail. C’était le coup de feu du matin, une bonne heure pendant laquelle de nombreuses personnes venaient se réapprovisionner avant de partir travailler. Il n’y avait pas une seconde de répit, mais Louison savait que cela n’empêcherait pas sa patronne de la déculotter et de la fesser en pleine boutique si elle commettait une quelconque étourderie ou maladresse.

Louison blêmit. Mademoiselle Solveig venait d’entrer dans la boutique. Elle s’était placée au bout de la file, derrière les six personnes qui étaient arrivées avant elle. Inexorablement, elle se rapprochait de la caisse. C’était un bout de sa vie privée qui faisait irruption dans son temps professionnel., Louison n’y tenait pas, surtout compte tenu de la nouveauté de sa situation, sujet que ne manqueraient pas d’aborder Mademoiselle Solveig et sa patronne.

Le moment tant redouté arriva. Mademoiselle Solveig était arrivée près de la caisse. La boutique s’était remplie derrière elle, la queue n’avait pas diminué. C’était une audience dont Louison se serait bien passée.

« Bonjour Solveig, comment allez-vous ?

– Ma foi, fort bien. Je suis levée depuis longtemps, mais le début de la matinée a été très agréable.

– Mes deux loustics ne vous ont pas causé trop de tracas ? »

Ça y était ! Le sujet des punitions ne pouvait plus être évité.

« Il y a bien eu quelques petits sujets de friction, mais rien qui ne se soit réglé avec une bonne fessée.

– Fort bien ! Dois comprendre que celle que nous avions prévue hier soir, s’est bien passé ?

– Pour Olga et moi, c’est sûr ! Je ne suis pas certaine que François et Louison en disent autant. Quand nous les avons mis au coin, ils avaient tous les deux les fesses striées par la baguette, mais ils se sont bien tenus, et pendant la fessée elle-même bien que j’imagine que ce ne devait pas être une partie de plaisir, et pendant qu’ils étaient au coin. Un pain s’il te plait, Louison ! »

Solveig paya son pain et elle se mit de côté pour poursuivre sa conversation avec la boulangère qui continuait à servir les clients qui pendant qu’ils attendaient, profitaient du récit des aventures de Louison et de François.

« J’ai cru comprendre que vous avez dû sévir ce matin.

– Ah oui ! Louison s’est crue autorisée à me faire une colère au petit-déjeuner. Elle a renversé son bol de chocolat sur sa chemise de nuit. Vous pensez bien que je l’ai déculottée et fessée aussitôt.

– Je n’en doute pas. Cela n’a pas dû faire un pli !

– Certainement pas ! Elle m’a refait une colère pendant que je lui donnais sa douche. Mademoiselle ne voulait pas que je la lave. Le dos de la brosse de bain l’a ramenée à la raison.

– Vous avez bien fait ! »

Elle apostropha Louison.

« Tu ne m’as pas parlé de cet épisode. N’essaye pas de me faire croire que tu l’as oublié ! Dorénavant j’exigerais de toi que tu me racontes toutes les fessées que tu reçois à la pension chez Olga et Solveig. Gare à tes fesses si tu oublies. Tu ne m’avais pas expliqué toutes les raisons de ton retard. »

La boulangère souleva l’arrière de la jupe, exposant la culotte à tous ceux qui étaient dans le magasin et elle donna à Louison une forte claque qui fut suivie d’un cri de douleur.

« Le temps de finir le déjeuner et elle est partie bien tard. Je ne suis donc pas étonnée qu’elle ait été en retard.

– Je l’ai déculottée et je lui ai donné une fessée en arrivant. Il ne faudrait pas qu’elle prenne l’habitude ni de faire des colères le matin, ni que ce soit une raison valable pour arriver en retard. »

Louison continuait à servir les clients pendant que les deux femmes évoquaient son cas comme si elle n’était pas là. Elle recevait des regards tout à tour étonnés, amusés ou sévères selon les personnes qui passaient au comptoir. Elle sentait ses fesses qui, sans raison, la piquaient et elle était rouge de honte.

Elle envisagea un court instant de se réfugier dans l’arrière-boutique, mais elle en connaissait les conséquences. La boulangère la tirerait de son refuge par l’oreille, la ramènerait dans la boutique et elle aurait le droit à une fessée en public pour ce qui serait considéré comme un caprice. Non, vaille que vaille, elle devait continuer son travail, comme si les paroles de sa patronne et de sa logeuse étaient sans conséquence.

 

L’arrivée de François détourna un peu l’attention. Il portait une plaque de viennoiseries pour réapprovisionner la boutique. Il eut un mouvement de surprise quand il aperçut Mademoiselle Solveig. La plaque qu’il avait en mains heurta le bord d’une vitrine et deux croissants tombèrent par terre.

« Quel maladroit ! Tu ne peux pas faire un peu attention.

– Mais je n’ai pas…

– Donne-moi ça ! »

La boulangère lui prit la plaque des mains et elle installa elle-même les pâtisseries. François resta un instant les bras ballants puis il fit demi-tour avec l’intention de retourner à ses occupations.

« Reste ici ! Où crois-tu aller ? Peut-être penses-tu que ce genre de négligence ne doit pas être sanctionnée ? »

Les joues de François étaient livides. Qu’il soit question de punition n’était, en soi, pas une bonne nouvelle, mais la menace était évoquée dans la boutique où plusieurs personnes attendaient leur tour.

« Tu ne croyais tout de même pas échapper à la fessée ? »

La boulangère l’avait placé devant elle et, tout en le grondant, elle avait défait la cordelette qui retenait son pantalon de travail. Elle n’eut pas besoin de tirer bien fort pour que le pantalon descendît sur ses mollets. Baisser la culotte fut l’affaire de quelques secondes. François n’avait pas esquissé un geste de défense, révélant le caractère banal de ce qui lui arrivait et la légitimité de sa patronne à exposer publiquement ses fesses nues pour le punir de sa maladresse.

« Excusez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous faire patienter quelques instants, mais ce jeune homme a besoin d’une fessée. Louison continue de servir pendant que je donne la fessée à ton camarade. »

Ce fut une brève fessée, de celles qu’on donnait pour des fautes légères. Elle suffit cependant pour rougir les fesses de François et lui faire pousser quelques gémissements de douleur. La boulangère avait tourné les fesses de François vers l’assemblée comme pour prendre toutes ces personnes à témoin de la justesse de la punition.

Courbé sous le bras de sa patronne, François aurait pu sortir de son esprit tous les témoins de sa punition s’il n’y avait eu toutes ces surfaces vitrées qui lui renvoyaient les regards des clients qui contemplaient son visage qui rougissait à peu près au même rythme que ses fesses. Il ne pouvait s’empêcher de réagir à chaque fessée. La main claquait bien trop fort. Il ne fallut guère plus d’une minute pour que les vagissements deviennent cris.

« Va te mettre au coin ! »

En se redressant, François avait espéré un court instant que la suite de sa punition se déroulerait dans l’arrière-boutique, mais il n’en était rien. La boulangère désignait l’angle de la pièce dans laquelle il se trouvait.

Pour y arriver, il fallait contourner le comptoir, et traverser toute la boutique. François rit une grande goulée d’air, il serra les dents et se mit en marche. Il devait couper la file des personnes qui faisaient la queue. Elles s’écartèrent pour le laisser passer, mais ses organes génitaux et ses fesses nues frôlaient les vêtements des spectateurs. Ses yeux étaient pleins de larmes, mais il réussit à ravaler ses sanglots.

Les deux hommes qui étaient là semblaient gênés de la situation, mais pas les quatre femmes. Elles avaient pris un air sévère et approbateur. François s’attendait presque, en passant à côté d’elles, à ce qu’elles complètent la fessée par une bonne claque de leur cru. Il atteignit le coin avec soulagement. Là il n’était plus obligé de croiser le regard de personne.

« Qu’est-ce que fait ce chenapan, il ne faut tout de même pas autant de temps que cela pour porter une plaque de croissants dans la boutique ! »

Le boulanger venait de faire son apparition en pestant contre son ouvrier.

« Ah ! Ça faisait longtemps ! La fessée de ce matin ne t’a pas suffi ? Tu en avais besoin d’une autre ? Qu’a-t-il fait encore ? »

En quelques secondes, la conversation devint générale. Le boulanger raconta la fessée qu’il avait administrée à François le matin même, Mademoiselle Solveig celle qui s’était déroulée dans les toilettes et les anecdotes fusèrent sur les fessées que certaines de ces dames avaient données ou dont elles avaient été les témoins. Seuls les deux messieurs restaient silencieux. Leur malaise était évident.

Les deux messieurs et l’une des spectatrices. Elle semblait réfléchir intensément. Elle finit par prendre la parole, profitant d’un blanc dans la conversation.

« Excusez-moi Madame si je suis indiscrète, dit-elle en s’adressant à Mademoiselle Solveig, j’ai cru comprendre que vous tenez une pension de famille.

– Oui, c’est exact.

– Y auriez-vous encore de la place pour loger mon apprenti qui arrive la semaine prochaine ? »

La dame se présenta. Elle était menuisière et venait de reprendre une petite affaire à deux rues de là.

« S’il peut se contenter d’une chambre, pas trop vaste mais tout de même, et d’une salle de bains à partager avec les autres locataires…

– Ce sera très bien, mais ce qui m’intéresse surtout, c’est la discipline que vous semblez y faire régner. Il en aura grandement besoin.

– C’est également une condition pour que nous accueillions un nouveau pensionnaire. S’il n’est pas sage et obéissant, il aura la fessée. Ma sœur et moi pensons que c’est indispensable pour amener ces jeunes gens à devenir responsables. J’espère que cela ne vous pose pas de problème. Nous ne voudrions pas rompre l’équité entre nos pensionnaires.

– Au contraire ! Ses parents sont assez inquiets à l’idée qu’il se retrouve seul avec toutes les tentations auxquelles il pourrait succomber s’il n’a personne pour le surveiller. Je me chargerai de ce qui se passera durant les heures de travail et j’ai bien l’intention d’utiliser les mêmes méthodes que vous. »

Elle désignait la boulangère.

« Ces méthodes ont fait leurs preuves et il n’y a rien de mieux pour maintenir un grand garçon dans le droit chemin. »

Elle se tourna vers François, immobile le nez dans le coin.

« Mais je ne pourrai pas le surveiller en dehors du travail, je n’ai pas où le loger chez moi. Votre pension, c’est exactement ce qu’il me faut. »

Il n’eut pas besoin de négociations sur le prix. La menuisière convint que le prix était très raisonnable, surtout en comprenant le dîner. Rendez-vous fut pris pour le lundi suivant. La menuisière viendrait avec son apprenti.



Il y a une suite ?

Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 11. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre

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