jeudi 22 avril 2021

Une pension de famille bien tenue - chapitre 11

 Il n’avait pas fallu plus d’une demi-heure pour que François soit prêt à partir au travail, de sorte qu’il était en avance. Le boulanger l’en félicita. François se mit au travail. Il ne cessait de ressasser dans sa tête ce qui lui était arrivé depuis la veille.

Il n’arrivait pas à savoir ce qu’il en pensait réellement. C’était étrange. Tellement décalé et embarrassant, mais fait si naturellement qu’il ne savait plus si c’était lui qui avait tort de s’inquiéter d’avoir trouvé, en ses logeuses, deux personnes aussi intrusives dans son intimité ou deux figures maternelles qui prenaient soin de lui… dans tous les sens du terme et en toutes circonstances.

 

Le début de la matinée lui avait permis de comprendre que les sœurs Johanson n’entendaient pas qu’aucune part de sa vie privée n’échappât à leur contrôle. Il avait pris son petit déjeuner son l’œil aiguisé de Mademoiselle Solveig. Son exigence quant à son comportement lui avait fait découvrir des « bonnes manières à table » comme les appelait Mademoiselle Solveig, qu’il ne soupçonnait même pas.

« Tiens-toi droit ! … Ne mets pas tes coudes sur la table ! … Ferme ta bouche quand tu mastiques ! … Ne prends qu’une bouchée à la fois ! … Mets ton bol dans le lave-vaisselle, maintenant que tu as fini ! … »

Il avait obéi sans discuter. A la fin du repas, Mademoiselle Solveig, prenant son menton dans sa main pour qu’il la regarde droit dans les yeux avait fixé les règles.

« Je ne devrais pas avoir à te faire autant de remarques sur la façon dont tu te tiens à table. Je ne veux plus avoir à te répéter les mêmes choses sans cesse. Si j’ai encore une fois à te refaire une remarque que je t’ai déjà faite, ce sera la fessée, quitte à ce que tu sois en retard au travail. Est-ce bien compris ? »

François avait acquiescé. Qu’aurait-il pu faire d’autre ?

« Allons, à la toilette ! »

Elle l’avait pris par la main et elle l’avait ramené dans sa chambre. Là, elle l’avait déshabillé.

« Tu passes aux toilettes avant d’aller dans la salle de bains. »

Une petite claque sur les fesses et il avait trottiné devant elle jusqu’aux WC, sur la lunette desquels elle l’avait assis.

« Quand tu as fini tu m’appelles, mais dépêche-toi. Le matin nous n’avons pas beaucoup de temps. »

Elle l’avait laissé là, mais sans fermer la porte. François avait vidé sa vessie et ses intestins, puis il n’avait plus su quoi faire. Appeler Mademoiselle Solveig ? Faire comme s’il n’avait pas entendu ses ordres ? Le temps qu’il mit à tergiverser et Mademoiselle Solveig était de retour.

« As-tu fini ? »

Elle écarta ses cuisses, rangea son sexe sur le côté pour regarder au fond de la cuvette.

« Mais tu as fini ! Pourquoi ne m’as-tu pas appelée ? Nous n’avons pas beaucoup de temps. Tu risques d’être en retard ! »

Tout en le grondant, elle avait pris une feuille de papier toilette et elle le mit debout. Elle décalotta sa verge et elle essuya la goute de pipi qui y était restée prisonnière. François en eut le souffle coupé, mais cela alla si vite et sans aucune manière que c’était fini avant qu’il ait eu le temps de s’en offusquer. La suite ne lui laissa pas le temps de s’appesantir sur ce qui venait de lui arriver.

Aussitôt, Mademoiselle Solveig plaça son pied sur un petit marchepied et elle plaça François à plat ventre sur sa cuisse. Elle entoura son buste de son bras gauche et elle le serra contre son flanc. Il ne risquait plus de tomber, mais il ne pouvait plus bouger non plus.

Mademoiselle Solveig attrapa deux feuilles de papier et elle en recouvrit ses doigts qu’elle passa dans la raie fessière de son locataire. Elle recommença l’opération trois fois avant de se déclarer satisfaite. Sans autoriser François à bouger, elle tira la chasse d’eau.

« Je crois que tu n’as pas encore compris ce qu’obéir veut vraiment dire. Il va falloir que je te l’apprenne !

– Aïe ! »

La main de Mademoiselle Solveig venait de claquer sur la fesse gauche de François, puis une autre fois de l’autre côté. La fessée se poursuivit pendant un temps assez court, mais qui avait suffi pour échauffer l’épiderme du postérieur du garçon. Mademoiselle Solveig le remit debout.

« C’est un simple avertissement. Compte sur moi, la prochaine fois pour que la fessée soit plus significative. Tu ne t’en sortiras pas aussi bien. »

Le tenant par le bras, elle conduisit François dans la salle de bains et elle le planta devant le lavabo.

« Tu te rases et tu te laves les dents, puis tu m’appelles ! Je vais préparer ce qu’il faut pour t’habiller. »

François eut la tentation de prendre un peu de temps pour souffler. Il se rappela alors les conséquences si Mademoiselle Solveig s’en apercevait. Il n’y tenait pas. Il se rasa, partagé entre l’obligation de faire vite et la nécessité d’obtenir un résultat qui satisferait sa logeuse. Ce n’était pas simple. Quand il lui sembla avoir atteint un niveau acceptable, il se lava les dents. C’était plus facile. Il reposa sa brosse.

« Ça y est Mademoiselle, j’ai fini ! »

Quand Mademoiselle Solveig arriva, elle n’était visiblement pas contente.

« Qu’est-ce qui te prend de crier comme ça ? Tu ne sais pas que les autres dorment ? »

Une bonne volée de claques vint appuyer cette remontrance.

« Si tu as réveillé Louison, je te punis pour de vrai ! Allons, dans la douche ! »

Il n’eut qu’à se laisser faire. Mademoiselle Solveig régla la température de l’eau, elle le mouilla et de sa main elle s’assura que l’eau pénétrait effectivement dans tous les coins, y compris derrière les oreilles, dans la raie des fesses et entre les jambes. Mademoiselle Solveig souleva ses organes génitaux pour en humidifier la peau.

Laver les cheveux, savonner tout le corps… les attouchements intimes que cela impliquait étaient toujours aussi gênants pour François. Ce n’était plus la première fois, mais il devait résister pour ne pas se retirer quand Mademoiselle Solveig s’emparait de ses organes génitaux pour les laver. A chaque fois, c’était une décharge électrique qui parcourait sa colonne vertébrale.

Mademoiselle Solveig, elle, semblait parfaitement indifférente aux affres de François. Son attitude ne changeait pas quand elle touchait les espaces intimes de François. Qu’elle lui lavait les pieds, les oreilles, les fesses ou le pénis, tout cela faisait partie de la tâche qu’elle avait à assurer et il n’y avait pas de raison de prêter plus d’attention à un endroit qu’à un autre.

Elle fronçait les sourcils quand elle sentait les réticences de François et cela suffisait à ce qu’il la laissât faire. Elle et sa sœur avaient pour mission de surveiller et de parfaire l’éducation de ces deux jeunes adultes. Elle avait bien l’intention de s’acquitter de sa tâche du mieux qu’elle le pouvait. Les réserves de François ne la concernaient pas.

Après avoir séché et habillé son nouveau protégé, elle l’envoya au travail.

« Sois bien sage et bien obéissant ! »

Elle compléta ses recommandations par une claque sur le fond du pantalon, un geste d’affection et d’encouragement.

 

« Mais qu’est-ce que tu fais ! »

François revint à ce qu’il faisait. Le lait qu’il avait mis à chauffer avait débordé. Il coupa le gaz sous la casserole, mais le mal était fait. Il était resté dans ses rêveries en revivant le début de sa matinée et cela s’était fait au dépend de ce qu’il faisait.

« Rien à faire, gronda le boulanger. Si tu n’as pas ta fessée chaque matin, tu n’es pas à ce que tu fais. Je devrais commencer par ça dès ton arrivée, peut-être que ça nous éviterait tes étourderies ? »

Le boulanger l’avait attiré sous son bras, le faisant prendre la position disciplinaire dont il avait l’habitude. Il senti que le cordon qui tenait son pantalon de travail, se dénouait. Il s’affaissa sur le haut de ses cuisses et son patron l’aida à descendre plus bas. Une fessée. Il l’avait bien méritée. Le boulanger lui baissa la culotte. Il en avait l’habitude, mais les punitions de son patron étaient à chaque fois une épreuve. Il les craignait.

La main s’abattit sur ses fesses et il ne put retenir un cri. Il n’avait pas vraiment essayé. Il avait compris que rester silencieux était interprété comme une attitude de défi, mais là il n’en était pas question. La main du boulanger claquait toujours aussi fort. La deuxième fois fut tout aussi forte que la première.

Les battoirs que son patron possédait au bout de ses mains couvraient presque la totalité d’une fesse. Les doigts bien serrés et la main ayant pris la forme de leur cible, le bruit en était tout aussi impressionnant que l’effet sur les fesses. Si François n’avait pas été coincé sous le bras, la puissance de chaque claque l’aurait obligé à faire un bond. Chaque fois que la main se retirait pour revenir presqu’aussitôt, elle laissait une brûlure qui ne cessait de s’amplifier.

« A force, dit le boulanger, je vais bien arriver à ta guérir de tes absences. »

La fessée, brièvement interrompue, reprit de plus belle. Les cris de François étaient maintenant désespérés. Ses fesses étaient incandescentes et son patron ne donnait aucun signal qui aurait pu annoncer la fin du châtiment. François reçut encore une longue série de claque avant d’en voir le bout.

« Reprends ton travail. A la prochaine étourderie, tu vas comprendre ce qu’est réellement une fessée. »

François n’avait nulle envie d’expérimenter une vraie fessée donnée par son patron si celle qu’il avait reçue n’en était qu’une pâle imitation. Il ne voyait pas comment ses fesses pourraient l’en cuire plus fortement, ni comment il pourrait supporter une plus sévère correction.

La poitrine encore soulevée par des sanglots, il remonta sa culotte et son pantalon et il reprit son ouvrage. Son attention était maintenant au plus fort. Il n’était plus question qu’il laissât divaguer ses pensées.

La boulangère fit son apparition.

« Notre jeune homme a encore eut besoin d’une fessée ?

– Evidemment, il n’est jamais à ce qu’il fait. Regarde-moi ça. Tout ce lait renversé ! Dépêche-toi de le nettoyer. Je veux vois la cuisinière impeccable dans deux minutes. Si tu as besoin d’encouragement, ma main est prête à te rendre ce service. »

Les paroles du boulanger, accompagnées d’un geste de la main, étaient explicites. François s’activa pour réparer les dégâts qu’il avait commis.

 

A la pension Johanson, c’était l’heure pour Louison de se lever pour aller au travail. bien qu’elle se fût couchée aussi tôt que François, elle aspirait encore à dormir quand Mademoiselle Solveig vint la réveiller. Elle avait beaucoup de retard de sommeil accumulé les jours précédents et pour une fois qu’elle avait fait une nuit complète, elle ne voulait plus en sortir.

« Louison, c’est l’heure, tu te lèves ! »

Mademoiselle Solveig ouvrit les volets, replaça une chaise devant le bureau, inspecta les vêtements que Louison avait mis la veille. Il n’y avait pas eu un mouvement dans le lit. Mademoiselle Solveig prit la couette et elle la rabattit sur le pied du lit, laissant Louison à découvert. Sa chemise de nuit était un peu remontée. Ses cuisses étaient nues et le bas des fesses apparaissait.

C’est là que Mademoiselle Solveig appliqua sa main. Pas trop fort, mais suffisamment pour que Louison la sente et qu’elle se rappelle comment la désobéissance était sanctionnée dans cette maison.

Louison poussa un petit cri qui finit en grognement. Elle tenta de rabattre sa chemise de nuit sur ses cuisses, mais elle était bien trop courte pour les protéger. Elle recouvrait tout juste les fesses. Malgré le froid, malgré la claque sur les fesses, elle n’avait pas ouvert les yeux.

« Louison, je vais jusque dans la salle de bains et je reviens. Si tu n’es pas debout à ce moment-là, je te sors du lit avec une fessée. »

Quand elle revint, rien n’avait bougé. Mademoiselle Solveig attrapa Louison par le bras, et elle la sortit du lit. Elle la fourra sous son bras et releva la chemise de nuit sur les reins de sa locataire.

« J’attends de toi une obéissance bien plus immédiate. Ne te rappelles-tu pas ce qui arrive aux grandes filles qui n’écoutent pas ce qu’on leur dit ? »

Mademoiselle Solveig administra une dizaine de claques sur les fesses de Louison. Elles étaient assez appuyées pour que Louison sentit l’échauffement naissant sur ses fesses, mais elles ne constituaient qu’une petite fessée dont Louison ne sentirait plus les effets après quelques minutes. C’était plus de l’indolence que de la désobéissance. Mademoiselle Solveig devait la sanctionner mais assez modérément. Les grosses fessées étaient réservées pour des désobéissances plus importantes.

Louison pleurnichait encore quand Mademoiselle Solveig la relâcha. Elle avait continué en descendant l’escalier et n’avait toujours pas cessé quand elle arriva dans la cuisine.

« Cesse de pleurnicher, Louison, ou je te donne une vraie raison de pleurer ! »

Louison n’avait pas l’habitude de se lever aussi abruptement. Depuis qu’elle était petite, son entourage avait toujours pris des précautions sur la façon dont on la réveillait, tant sa mauvaise humeur au lever pouvait être désagréable pour tout son entourage. Mademoiselle Solveig avait adopté une autre méthode et elle ne plaisait pas à Louison.

Elle regarda Mademoiselle Solveig qui lui faisait des yeux noirs.

« Je sais très bien m’occuper des jeunes filles qui sont de mauvaise humeur quand elles se lèvent. Continue comme cela et je vais te montrer. »

Louison se tut. Mademoiselle Solveig ne plaisantait pas et Louison avait une idée assez précise des méthodes qu’emploierait sa logeuse si elle lui en donnait l’occasion. Elle conserva cependant une moue de mécontentement.

« Assied-toi, là ! »

Mademoiselle Solveig désignait une chaise devant laquelle il y avait un grand bol et trois tartines enduites de confiture à côté d’un verre de jus d’orange. Elle remplit le bol de chocolat fumant. Louison resta à le regarder, sans y toucher. Mademoiselle Solveig n’y prêta pas attention au début. Elle s’affairait autour de l’évier, tournant le dos à la jeune fille assise à table.

« Louison, dépêche-toi de boire ton chocolat, Il va être froid et tu vas être en retard au travail.

– J’aime pas ça !

– Louison, pas de caprice !

– C’est pas un caprice. Je veux du café ! Je bois du café le matin au petit-déjeuner.

– Il n’en est pas question. Le café, c’est pour les grandes personnes et il ne me semble pas que tu en sois tout à fait une. Quand nous n’aurons plus besoin de te donner la fessée, nous en reparlerons. Pour le moment, ce sera chocolat le matin. En plus c’est très bon de boire du lait à ton âge et tu es assez énervée sans qu’il soit besoin de te donner du café.

– J’en veux pas ! D’abord, j’ai pas faim ! »

Avait-elle voulu repousser le bol ? Etait une simple maladresse ? Le geste que fit Louison était brusque, sa main heurta le bol qui fut déséquilibré et tomba sur la poitrine de Louison et inondant la chemise de nuit.

« Mais c’est pas vrai ! »

Mademoiselle Solveig ramassa le bol qui n’était heureusement pas cassé. Elle attrapa Louison et elle la mit debout.

« Regarde-moi dans quel état tu t’es mise ! »

Elle désignait la chemise de nuit qui était maintenant ornée d’une grande tâche de chocolat commençant au milieu de la poitrine et descendant jusqu’en haut des cuisses et qui avait dégouliné sur les jambes de Louison. Mademoiselle Solveig attrapa le bas de la chemise de nuit et elle la passa par-dessus la tête de Louison. Avant d’avoir vraiment compris ce qui lui arrivait, Louison se retrouvait totalement nue dans la cuisine. Mademoiselle Solveig, à l’aide d’un torchon, essuya le chocolat qui gouttait sur les jambes de la jeune femme.

La suite était évidente. Louison se retrouva courbée sous le bras de sa logeuse. Elle grimaça, mais il n’y avait plus rien à faire et Louison se disait qu’elle n’avait pas volé la fessée qui s’annonçait. La main claqua sur les fesses.

« Aïe ! »

Ce n’était que le début, il y en avait d’autres à suivre. Elles ne tardèrent pas. Sans y avoir vraiment réfléchi, Mademoiselle Solveig sentait qu’il ne fallait pas laisser impunie cette première colère que faisait Louison depuis que sa sœur et elle avaient pris en main son éducation. La jeune femme devait intégrer que de telle attitudes se concluraient inévitablement par des fesses rouges et douloureuses.

Mademoiselle Solveig insista suffisamment longtemps pour avoir sous le bras une jeune femme qui demandait pardon, qui suppliait et dont le bassin gigotait à chaque claque, en une vaine tentative pour atténuer la cuisson qui montait sur ses fesses.

Ce n’était que la veille au soir que Louison avait reçu sa première fessée par les sœurs Johanson, mais il était déjà implicitement convenu qu’en aucun cas, la main libre de Louison ne pouvait venir interférer avec la fessée. Ce n’était pas l’envie qui lui en manquait, mais savait que ce n’était pas la bonne méthode pour que la fessée cessât. Peut-être aurait-elle obtenu un bref répit, mais la suite aurait été bien plus sévère. Non, il n’y avait pas d’autre solution que d’attendre que Mademoiselle Solveig jugeât que la punition eût été suffisante. Cela finit par arriver.

« Notre demoiselle a fait des bêtises ? »

C’était Olga qui était entrée dans la cuisine.

« Insupportable ce matin ! Elle s’est levée du mauvais pied et il faudrait que ce soit les autres qui en fassent les frais. Je crois qu’elle a compris qu’ici ça ne se passerait pas comme ça.

– Des fesses bien rouges, ça aide, ironisa Olga.

– Peux-tu lui préparer de nouveau un bol de chocolat ? Je passe la demoiselle sous la douche et nous revenons. Je parie que le petit déjeuner aura une toute autre saveur. »

Mademoiselle Solveig ne prit pas le temps de conduire Louison à l’étage. Ce fut dans la salle de bains du rez-de-chaussée, celle qu’utilisaient les sœurs Johanson, que, sans ménagement, elle conduisit la jeune femme. Une claque sur les fesses donna le signal du départ et Louison suivait du mieux qu’elle pouvait, soucieuse de s’épargner une nouvelle correction. Elle fut littéralement portée pour monter dans la baignoire.

Quand l’eau coula sur sa poitrine, elle était froide. Louison en eut le souffle coupé, elle haleta, retrouva un instant sa respiration pour pousser un cri et elle tenta de fuir ce jet d’eau glacé. Mademoiselle Solveig la rattrapa avant qu’elle n’ait mis en deuxième pied en dehors de la baignoire. Elle fut ramenée en son centre et une volée de claques sur ses fesses lui signifia qu’elle venait de commettre une nouvelle bêtise.

« Quand je te mets dans la baignoire, tu y restes ! »

Quatre fortes claques de chaque côté confirmèrent le sérieux de Mademoiselle Solveig.

« Et la douche froide, c’est un excellent remède pour calmer les petites filles qui font des colères. »

L’eau froide recommença à couler sur les épaules de Louison, mais cette fois-ci, malgré le choc que cela représentait, Louison resta sans bouger, ne prenant une goulée d’air qu’épisodiquement. Mademoiselle Solveig la tenait fermement par un bras. Peu à peu l’eau se réchauffa.

« Mets-toi à genoux ! »

Louison ne comprit les intentions de Mademoiselle Solveig que quand celle-ci versa du shampoing sur sa tête et qu’elle commença à le faire mousser en massant le cuir chevelu. Cela faisait si longtemps qu’une personne lui avait donné une douche ! Cela fait naître en elle des sentiments contradictoires.

Puisque Mademoiselle Solveig pouvait lui donner la fessée déculottée, n’était-il pas logique qu’elle puisse également s’occuper de sa douche ? L’idée que la main d’une personne qui avait l’âge d’être sa mère puisse passer sur sa peau nue, y compris dans les endroits les plus intimes la faisait frissonner.

Louison avait peur de l’intrusion que cela constituerait dans toutes les parties de son corps que, à part ses fesses, personne n’avait jamais touché depuis qu’elle était une petite fille., mais elle se demandait également qu’elle effet ferait sur tout son corps, la caresse de la main qui savait si bien punir.



Il y a une suite ?

Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 10. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre

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