jeudi 8 avril 2021

Une pension de famille bien tenue - chapitre 3

 Les deux baguettes en bois, souples, fines mais pas trop, attendaient sur la table. François et Louison avaient cueilli chacun la sienne, puis ils étaient retournés au coin. La boulangère n’avait plus de doute sur l’attention que les deux sœurs porteraient désormais à ses deux employés.

Elles avaient demandé quelques conseils à leur amie, puis elles avaient décrété qu’elles sauraient se débrouiller pour la prochaine fessée, celle qui, le soir-même, devait punir le mensonge de la fin d’après-midi.

Elles avaient rapidement convenu que les repas du soir, moyennant une augmentation de loyer, seraient désormais inclus dans la pension des deux jeunes gens. C’était indispensable pour garantir leur équilibre alimentaire, mais cela donnait également un point de rendez-vous qui permettrait, aux deux sœurs, de contrôler ce que François et Louison faisaient de leur soirée.

Leurs sorties furent limitées à une fois par semaine, le samedi soir, mais seulement après en avoir reçu la permission, ce qui dépendrait de leur comportement dans la semaine. Ils n’auraient plus désormais que la permission de minuit et leurs logeuses devraient savoir exactement où ils se rendaient. Tout changement de programme était soumis à autorisation préalable.

Les deux sœurs s’engagèrent à être particulièrement attentives aux heures de coucher de François et de Louison, au rangement de leurs affaires et à leur hygiène corporelle. Au dernier moment, il fut rajouté la surveillance du travail scolaire que devaient fournir les deux jeunes gens pour passer leurs examens professionnels.

Ni Louison, ni François ne se faisaient plus d’illusion. Ils avaient trouvé, en les personnes de Solveig et d’Olga, un duo de tutrices qui, si elles appliquaient le programme énoncé, les maintiendraient sous surveillance constante. Il restait le mince espoir que le temps passant, elles relâcheraient leur contrôle.

La boulangère prit congé sur ces bonnes résolutions, laissant ses deux employés sous la garde des sœurs Johanson. Cela ne changea rien à la situation des deux punis. Ils gardèrent leur nez dans le coin, prenant bien garde à tenter de s’y faire oublier.

 

Solveig, qui était celle des deux qui faisait la cuisine, improvisa un repas rapide et léger.

« Venez vous mettre à table. Je tiens à ce que vous preniez de bonne habitudes dès ce soir, et pas seulement pour les fessées. »

C’était l’habitude avec leur patronne, jamais ils ne se reculottaient avant d’en avoir reçu formellement l’autorisation. Ils se présentèrent donc devant Olga qui était attablée, les fesses nues et le sexe en porte-étendard.

« Reculottez-vous et -vous passerez à table. François, tu vas d’abord voir si Solveig a besoin de toi à la cuisine. Louison, tu vas chercher de l’eau et le pain. »

Olga continua sur le même ton dès qu’ils furent tous les quatre installés à table. Louison et François servaient et desservaient les plats. Leur tenue fut rectifiée d’une phrase sèche.

« Les enfants doivent se tenir correctement à table : le dos droit et les mains sur la table ! »

Il leur fut expliqué que, comme des enfants bien élevés, ils n’avaient le droit de parler que quand on leur posait une question ou après en avoir demandé la permission et certainement pas en interrompant un adulte. C’était Solveig ou Olga qui les servait et ils furent priés de manger tout ce qu’on mettait dans leur assiette. Toutes les remarques furent accompagnées d’une promesse de fessée, la prochaine fois qu’ils commettraient la même erreur.

« C’est la première fois que je te le dis. Il n’y aura donc pas de punition. La prochaine fois que j’ai à te faire la même remarque, tes fesses s’en souviendront. »

Les sœurs étaient guillerettes, détendues. A part quand elles reprenaient l’un de leurs deux locataires, ce qui était fait d’un ton qui n’admettait pas la réplique, elles intégrèrent Louison et François dans la conversation. Louison tenta de gâcher l’atmosphère en faisant la tête. Olga régla la question d’une phrase.

« Je n’aime pas les petites filles qui boudent. Si tu n’arrêtes pas cette comédie tout de suite, je te donne une fessée et tu vas finir le dîner au coin !

– Pardon, Madame, pardon. Je ne le ferai plus. »

Louison esquissa un sourire maladroit.

« Explique-nous plutôt quand tu as reçu ta première fessée à la boulangerie. »

Louison se rappelait parfaitement de ce jour où le voisin, pupille de la dame qui avait un nom italien, avait reçu la fessée déculottée devant tout le monde dans la boutique. Louison avait trouvé cela amusant et elle n’avait cessé de regarder ses fesses rouges pendant l’heure où il avait été mis au coin, la culotte baissée, là où aucun client ne pouvait entrer dans la boutique sans le voir. Elle ne savait pas encore combien ce moment fondateur modifierait sa vie de fond en comble. Elle avait bien noté l’air songeur de sa patronne tout le reste de la journée, mais elle ne s’était pas demandé ce qu’il pouvait signifier. Elle aurait dû. Le lendemain, les intentions de la boulangère s’étaient précisées.

 

« Louison, viens voir ici ! »

Dès l’installation des pâtisseries dans la boutique, la patronne avait donné le ton.

« Regarde-moi comment tu as installé ces tartelettes ! Tu ne sais pas les aligner ? C’est de la négligence ! Faut-il que je te donne une fessée pour t’apprendre à faire attention ? »

Louison avait regardé sa patronne. Elle ne semblait pas plaisanter. Louison aligna les gâteaux. Elle hésita à protester, mais la prudence l’emporta. Le lendemain, ce ne fut pas elle qui décida. La matinée avait été plutôt occupée. La patronne comme elle n’avaient pas eu une seconde pour souffler, enfin surtout la boulangère. Bien que la boutique ait été pleine sans discontinuer, Louison avait pris le temps de plusieurs pauses et avait dû être rappelée à l’ordre par sa patronne à trois reprises. Elle était revenue prendre son poste de travail en maugréant.

Il était midi passé et la boutique désemplissait. Les clients se faisaient plus rares. Louison décida de s’accorder un peu de temps. Elle disparut dans la réserve où la boulangère dut venir la chercher.

« Louison, encore en pause ? Il faut réapprovisionner la boutique. Il n’y a presque plus de pâtisseries en rayon, dépêche-toi !

– Oui, oui, j’arrive. Il n’y a pas le feu, quand même !

– Louison, je suis fatiguée de tes impertinences. Les clients passent avant tout. C’est le métier. Allons, plus vite ! »

Louison avait décidé de montrer son exaspération face à ce harcèlement. Sous les yeux de sa patronne qui la surveillait, elle prit la grille sur lesquelles les gâteux attendaient, elle se retourna vivement, heurta le bord du placard et presque toutes tartelettes firent un vol plané pour s’écraser au sol.

« Louison ! Je crois que c’est la bêtise de trop ! »

La boulangère fondit sur elle. Elle lui ôta la grille des mains et elle passa on bras autour de la taille de Louison qui se retrouva courbée sous le bras de sa patronne dont les intentions étaient maintenant claires. La boulangère releva la jupe. Surprise par la détermination de la boulangère, dans un premier temps, Louison n’avait pas réagi avant de se retrouver dans une position qui ne laissait aucun doute sur la suite.

C’est quand elle sentit les doigts de sa patronne se glisser sous l’élastique de sa culotte, qu’elle retrouva sa combativité.

« Non, cria-t-elle tout en retenant sa culotte de sa main libre ! »

La boulangère tenta de tirer le sous-vêtement vers le bas, mais Louison le tenait fermement.

« Louison, tu vas me laisser faire, à moi que tu ne préfères que j’appelle le patron pour qu’il me donne un coup de main ?

– Non, pardon, non ! Je vais faire attention, je le jure !

– C’est trop tard ma petite. Une bonne fessée te fera beaucoup de bien. Tu me laisses baisser ta culotte ou j’appelle. »

C’était une menace sérieuse. Louison le savait. Elle n’avait aucun doute qu’à eux deux, le patron et la patronne arriveraient à leurs fins. Elle n’avait plus qu’un espoir, c’est promettant de s’amender, elle éviterait la fessée.

« Louison, je compte jusqu’à trois ! Un… deux… tr…

– Non, attendez ! »

Louison enleva sa main et elle sentit aussitôt sa culotte glisser le long de ses cuisses. Elle poussa un gémissement plaintif. La punition irait à son terme.

« Je ne veux plus voir tes mains du côté de tes fesses. Si je dois te le redire, c’est le patron qui viendra te tenir les mains, mains tu auras alors une deuxième fessée. »

Louison se résigna. Il n’y avait plus moyen d’éviter la correction. Il était préférable que cela se fasse rapidement et sans témoin. Une petite minute plus tard, elle n’était plus très sûre de son choix. Elle dansait sur place et c’était la main de sa patronne qui donnait le rythme. Elle ne s’était pas attendue à ce que la cuisson sur ses fesses soit aussi vive. Avoir été déculottée n’était qu’une péripétie. Le vrai sujet était de savoir quand la correction prendrait fin.

La main de la boulangère tombait alternativement sur la fesse droite puis la gauche, jamais exactement au même endroit. Cela finit par provoquer une véritable fournaise. Louison fut reconnaissante à sa patronne quand celle-ci la relâcha.

« Tu nettoies tes bêtises et tu finis d’approvisionner la boutique. Je te conseille de la faire correctement. Si je ne suis pas satisfaite de ce que tu vas faire, ce sera une deuxième fessée ! Nous allons profiter de la pause de midi pour te mettre au coin afin de te laisser le temps de réfléchir. »

Louison ne savait plus exactement où elle en était. Elle se dépêcha d’obéir. Il n’était pas question de recevoir une deuxième fessée maintenant. Ses fesses ne le supporteraient pas. Le tissu de la culotte que sa patronne avait remise à sa place, suffisait pour irriter l’épiderme rougi. Et puis, elle n’avait pas le temps de se poser pour savoir comment se comporter dans cette situation aussi nouvelle et aussi inattendue.

Elle avait ramassé les gâteaux répandus sur le sol, puis en faisant le plus vite possible, mais en étant attentive à ce qu’elle faisait, puis elle avait rempli les vitrines réfrigérées de la boutique sans faire de nouvelle maladresse. Elle était alors revenue vers sa patronne. Elle se tordait les doigts de la main gauche avec ceux de la droite. C’était une habitude qu’elle avait perdue jusqu’à aujourd’hui, mais qui venait de son enfance. Un geste machinal qu’elle faisait quand elle se sentait en difficulté.

« Va mette ton nez dans le coin que je ne le voie plus ! »

La boulangère désignait un angle disponible dans l’arrière-boutique. Louison se rendit compte tout de suite que, placée là, elle serait dans la zone de passage du boulanger et de son ouvrier. Louison grimaça. Ce n’était pas très réjouissant. La suite lui coupa la respiration.

« Croise tes mains dans ton dos. »

Elle eut à peine le temps de prendre la position demandée qu’elle sentit que sa patronne relevait sa jupe et qu’elle la coinçait sous ses mains.

« Tu la gardes comme ça. Si je la vois descendre, c’est la fessée ! »

Louison n’eut pas le temps de se demander ce qu’elle donnait, le nez enfoncé dans le coin et la jupe retroussée. Sa patronne descendit sa culotte jusqu’à ses genoux.

« Non, s'il vous plait, supplia-t-elle ! »

Une claque sur ses fesses, maintenant nues, lui apporta une réponse claire à sa prière.

« Quand on est au coin, on se tait. Encore un bruit, un mot et je te donne une autre fessée. »

Louison arriva à ravaler le sanglot qui montait de sa poitrine. Une fessée et maintenant une mise au coin, la punition portait. Elle ne se rappelait pas s’être sentie autant punie qu’elle le ressentait aujourd’hui.

 

Le temps du déjeuner avait été un vrai cauchemar. François et le patron étaient venus s’installer à table, comme d’habitude, dans l’arrière-boutique. Louison était toujours au coin. Elle retint son gémissement, mais il était tout de même audible. La claque sur les fesses que lui donna sa patronne, lui indiqua qu’elle avait enfreint les règles de silence qui s’imposaient quand on était au coin.

« Je ne veux pas t’entendre ! »

La boulangère la laissa là le temps que l’entrée soit servie.

« Viens ici, Louison ! »

Ce fut encore pire quand elle fit demi-tour, faisant face aux trois personnes qui étaient assises à leur place. Ils avaient eu une vue imprenable sur ses fesses, maintenant, c’était sur son vagin. Louison crut qu’elle allait suffoquer. Elle avala difficilement sa salive.

« Approche ! »

Louison esquissa le geste de laisser retomber sa jupe sur son intimité, mais les yeux noirs de sa patronne l’en dissuadèrent ;

« Louison ! La jupe ! »

Elle la releva aussi vite qu’elle le put. A l’évidence, c’était un motif de punition et Louison ne voulait pas d’une autre fessée. Sa pudeur bafouée, c’était moins terrible. Elle se rendit auprès de sa patronne.

« Tu n’as pas fini ta punition au coin. Tu y retourneras quand tu auras fini de manger. Pour le moment, tu remontes ta culotte et tu t’assois. »

Ce fut tout aussi difficile de supporter le regard des trois autres convives tôt un repas durant que d’avoir dû leur montrer ses fesses nues. Louison voyait bien la lueur amusée dans les yeux de François, mais elle n’osait rien dire, de peur d’être fessée devant lui séance tenante. Heureusement, François ne pouvait se moquer ouvertement. Il fut repris quand il regarda Louison de façon un peu trop insistante, un grand sourire fendant son visage.

« Dis-moi, François, peut-être veux-tu aller rejoindre Louison au coin dès que tu auras fini de déjeuner ? Je te trouve un peu goguenard. Ne veux-tu pas plutôt regarder ce qu’il y a dans ton assiette ? »

François se dit que sa patronne aurait du mal à le mettre au coin comme Louison. Il ne se laisserait pas faire. Cependant, il n’était nul besoin de tenter le diable. Il se concentra sur le contenu de son assiette.

Comme promis, Louison retourna au coin. Son hésitation à s’y rendre, fut réglée d’un froncement de sourcils de la boulangère. Elle enfonça son nez dans le coin et croisa ses bras derrière son dos.

« Dis-moi, Louison, tu n’oublierais pas quelque chose ? Ta jupe et ta culotte ! »

Comme à regret, Louison glissa ses mains sous sa jupe et elle descendit sa culotte au ras de ses fesses, puis elle souleva sa jupe qui, quand elle s’immobilisa, remontait à peine au-dessus de ses fesses.

« Louison ! Faut-il que je me déplace ? Mais ce sera avec une fessée ! »

Il ne s’agissait plus de chercher à finasser. Louison baissa sa culotte jusqu’à hauteur de ses genoux et elle releva sa jupe bien au-dessus de sa taille. Ses fesses nues étaient de nouveau bien en évidence.

« Que je t’y reprenne une autre fois à faire des manières quand tu es au coin ! Je te promets que tu le regretteras ! »

La boulangère ne libéra Louison que dix minutes avant l’ouverture de la boutique, mais c’était pour finir l’installation des pâtisseries.

« Ce soir, tu resteras en retenue pour récupérer le temps que tu as passé au coin et pendant lequel ton travail ne s’est pas fait tout seul. »

Louison regrettait son accès de mauvaise humeur, mais il était trop tard. Impulsive comme elle l’était, elle n’était pas certaine de pouvoir se retenir une prochaine fois. Avec la certitude de recevoir une fessée y arriverait-elle ? Elle se mit à garnir la vitrine de gâteaux en faisant très attention à ce qu’elle faisait. Il n’était pas question que sa patronne ait encore des reproches à lui faire. Elle en connaissait maintenant les conséquences.

 

L’après-midi fut un moment difficile. Louison craignait de recevoir une nouvelle fessée à chaque erreur, voire même à chaque hésitation. Les remarques que lui faisait la boulangère sur sa façon de travailler étaient prise en compte immédiatement. Louison s’aperçut qu’il s’agissait de tours de mains qui lui facilitaient grandement la tâche ou qui donnaient un meilleur service pour les clients. C’était la première fois qu’elle les écoutait vraiment et qu’elle faisait des efforts pour les mettre en œuvre. Elle ne vit pas passer l’après-midi. Sa patronne la tint occupée en permanence et il ne fut pas question de pause.

Quand la boutique fut fermée, la boulangère lui rappela qu’elle était en retenue pour une demi-heure, donc qu’elle finissait plus tard. Elle avait le ménage à faire dans le sous-sol où on stockait du matériel qui ne servait que rarement. Louison n’aimait pas cet endroit. Il était plein de toiles d’araignées et elle avait un rendez-vous ce soir-là pour sortir avec une bande de copains. Il avait juste le temps de rentrer chez elle, de se refaire une beauté et de courir rejoindre les copains qui l’attendaient. Le ménage du sous-sol n’entrait pas dans ses plans.

Elle en commença néanmoins le ménage tout en maugréant contre sa patronne qui l’obligeait à faire ce travail alors qu’elle n’en avait pas le droit. Elle avait fait son temps de travail de la journée, il n’y avait aucune raison qu’elle en fasse plus. La pensée de la fessée reçue le midi la retint pendant quelques minutes. Elle regarda sa montre.

« Un quart d’heure de rab, je vais louper la soirée avec les copains. »

Elle regarda autour d’elle. De toute façon, même avec ses trente minutes de travail supplémentaire, elle n’arriverait pas au bout de ce travail, il fallait beaucoup plus de temps. Et puis, plus personne ne s’occupait d’elle. La patronne était montée dans son appartement. Il était au-dessus de la boutique, mais elle ne s’apercevrait pas du départ de Louison.

Elle passa la tête dans l’escalier. Personne. Elle monta précautionneusement les marches. Il n’y avait toujours personne. Cela faisait maintenant plus de vingt minutes qu’elle aurait dû avoir quitté son travail.

« Cinq minutes de lus ou de moins ne feront pas une grande différence pour la propreté de la réserve, se dit-elle, par contre en courant, je peux n’arriver en retard que de peu de temps après l’heure du rendez-vous. Les copains seront sans doute encore là. »

Récupérer son manteau qui était dans le placard. Toujours personne qui s’occupait d’elle. L’enfiler et sortir. Elle y était presque quand elle sentit une main qui la retenait par le coude.

« Où crois-tu aller comme cela. J’avais dit une demi-heure et ça fait à peine vingt-cinq minutes. A qui as-tu demandé l’autorisation de partir ? »

La boulangère la ramena dans l’arrière-boutique.

« Il semble que tu aies encore beaucoup de choses à apprendre sur l’obéissance. Ne t’inquiète pas, je m’en charge. »

Sa patronne lui ôta son manteau.

« Va le remettre à sa place. Tu n’en auras pas besoin tout de suite. »

Louison le remit sur un cintre dans le placard. La boulangère avait placé une chaise dans le milieu de la pièce et elle s’y était assise. Elle tendit la main à Louison qui se rendit à l’invitation muette. Quand deux mains passèrent sous la jupe, même au plus profond d’elle, Louison ne trouva rien à y redire. Elle avait encore une fois désobéi, c’était sanctionné par une fessée. Louison avait du mal à se persuader qu’elle ne l’avait pas méritée.

Pour la boulangère cela ne faisait pas de doute, d’autant plus que Louison n’avait rien fait pour résister à son déculottage et qu’elle se laissait allonger en travers de ses genoux. La jeune fille émit un couinement quand elle releva la jupe et elle eut un long frémissement qui laissa ses fesses couvertes de chair de poule. Il ne faisait pourtant pas froid dans la pièce. L’appréhension, plus probablement.

Louison pensait ne plus se ressentir de la fessée reçue le midi. Ce n’était pas si simple. Certes, elle n’avait plus de traces visibles, mais cette nouvelle fessée raviva la cuisson bien plus vite que la précédente.

« Je… te… promets… que … tu vas… apprendre… à m’obéir… »

La diction de la boulangère était hachée. Elle concluait chaque mot par une claque sur les fesses et elle y mettait toute la force dont elle était capable. Un cri de douleur suivait de près le claquement de la main sur les fesses.

La fessée dura assez longtemps pour raviver toute la cuisson dont Louison avait gardé le souvenir. Il lui sembla qu’elle laissait une brûlure un peu plus vive. La boulangère n’avait pourtant pas l’impression d’avoir administré une fessée plus vigoureuse, l’accumulation, sans doute. À moins que ce ne fût que le sentiment d’avoir besoin de cette fessée qui en décuplait les effets.

« C’est vraiment incroyable que tu prennes le risque de recevoir une fessée pour gagner cinq minutes de travail. Quelle écervelée ! Tu ne pouvais pas aller au bout de ta punition ? »

Louison était d’accord avec sa patronne.



Il y a une suite ?

Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 2

1 commentaire:

  1. Amis de la poésie et de la fessée boulangère... bonjour !
    Bonjour JLG.

    Et nous voici de retour à "Villeneuve sur Horto" , charmante petite ville, où le lecteur assidu se souvient qu'on y flanque des fessées en pleine rue et où l'on met les punis au piquet devant les réverbères...
    On ne rigole pas avec les principes éducatifs.
    Les frangines Solveig et Olga , malines, on trouvé le bon moyen de garder François et Louison sous leur autorité en prenant leurs repas du soir ensemble. Les fessées dégringolent en cas de mauvaise tenue à table.
    Le stage boulangerie de Louison se déroule à la baguette. La patronne, pas commode, lui apprend le service et les tartes qu'elle lui flanque sur les fesses n'ont rien à voir avec celles que la jeune femme flanque par terre. Par contre la couleur de son derrière rejoint très vite celle des fraises qu'il devait y avoir dessus. Au passage l'auteur nous gratifie d'une de ces descriptions dont il a le secret. Ici, les difficultés du déculottage d'une punie récalcitrante.

    L'aventure continue, la pauvre Louison, un peu irresponsable tout de même, a un talent fou pour mettre ses fesses dans le pétrin en partant de son travail cinq minutes avant l'heure. En un éclair au café, elle se retrouve sur les genoux de la boulangère qui lui allonge un mille feuilles de claques sur le derrière, pour lui apprendre à respecter les horaires.
    Bref, tout va pour le mieux dans le petit monde du savoir vivre de Villeneuve sur Horto.
    Cordialement
    Ramina

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