vendredi 9 avril 2021

Une pension de famille bien tenue - chapitre 4

 « Puisque tu ne sais pas obéir quand on ne t’a pas sous les yeux, tu vas aller au coin, mais chez moi. »

Les larmes coulaient encore sur les jours de Louison. Ses fesses avaient été copieusement meurtries par sa patronne. Elle s’était juré qu’elle retiendrait la leçon. Elle suivit la boulangère qui la conduisait par le bras vers la sortie de la boulangerie.

« Mais, Madame, où va-t-on ? Je ne peux pas aller dehors comme ça ! On va voir ma culotte ! »

La boulangère ne tenait pas compte des protestations de son employée. Elle la poussait devant elle. Le trajet à l’extérieur de la boutique ne fut pas bien long. Il consistait juste à sortir par une porte et à prendre celle qui était tout à côté. Elles empruntèrent l’escalier pour monter au premier étage.

« Mais Madame, où va-t-on ? J’ai fini ma punition. Je dois y aller. Où m’emmenez-vous ? J’ai compris. Je vais obéir, maintenant…

– J’apprécierais, que tu te taises un peu. »

Une claque sur le fond de la jupe souligna cette demande. Louison se tut moins d’une minute. Elle recommença son bavardage en passant la porte de l’appartement.

« Je vous assure Madame que j’ai compris et que je ne recommencerai plus. Je vais bien travailler et je serai obéissante. Ce n’est pas utile de… »

La boulangère avait emmené Louison dans la cuisine où le boulanger finissait de mettre la table.

« Je t’ai dit de cesser ton babillage ! »

Le geste fut fluide et Louison ne vit rien venir. Avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, elle était de nouveau courbée sous le bras de la boulangère. Elle retrouva la sensation désagréable quand on sent que l’arrière de sa jupe se relève et dévoile sa culotte, puis l’impression angoissante quand la culotte glissait le long des cuisses.

Ce n’était rien au regard de la cuisson que la main de la boulangère ranima sur les fesses. La dernière fessée ne datait pas de longtemps, la rougeur de l’épiderme était encore perceptible. Les plaintes de Louison se transformèrent en cris et les larmes qui n’avaient pas encore eu le temps de sécher furent rejointes par les suivantes.

La boulangère n’eut pas besoin d’une longue fessée pour faire impression. L’épiderme retrouva sa couleur rouge soutenu et les gesticulations de Louison montraient sans difficulté combien la punition resterait un moment que la jeune femme n’oublierait pas de si tôt. Une punition efficace, c’est ce qui était recherché.

« Mets-toi au coin et que je t’entende encore dire un mot sans mon autorisation et tu vas voir ce que c’est qu’une vraie correction ! »

Louison se dépêcha de se rendre dans le coin que lui indiquait sa patronne. Si ce qu’elle avait reçu aujourd’hui n’était pas une « vraie correction », elle ne tenait pas à ce que la boulangère décidât de lui en donner une. Celles qu’elle avait reçues lui suffisaient.

 

Derrière elle, le patron et la patronne échangeaient les banalités qu’on peut se dire à la fin d’une journée de travail. La présence de Louison au coin ne gênait en rien le déroulement normal de la soirée, ni les plaisanteries qu’ils échangeaient, ni les échanges professionnels qu’ils avaient.

Louison se sentait à la fois très présente et très absente. Bien qu’elle soit dans un coin de la pièce, pour elle, ses fesses nues, à la vue de ses deux employeurs, étaient au centre de ses préoccupations, mais eux, ignoraient totalement la présence de Louison. Qu’elle fût au coin, la culotte baissée, était considéré comme une banalité. Si ce n’était pas encore complètement vrai, cela risquait de le devenir. Cela en rajoutait considérablement à l’inconfort de Louison.

Aux bruits qu’elle entendait, Louison se doutait que le repas se préparait. La table avait été mise et quelques échanges avaient eu lieu sur le repas du soir.

« Vont-ils me laisser au coin pendant qu’ils mangent ? »

La réponse à sa question muette surprit Louison.

« Arrive par ici, vilaine fille ! »

Cette interpellation ne pouvait être qu’en direction de Louison. Elle regarda par-dessus son épaule pour s’en assurer et, comme on semblait l’attendre, elle se rendit à la convocation, prenant soin de garder sa jupe relevée.

« Remonte ta culotte et assieds-toi. Tu dînes avec nous ce soir. »

Louison tomba des nues. C’était la première fois qu’elle mangeait chez ses patrons, dans leur appartement qui lui avait été, jusque-là, un espace interdit. Elle se dépêcha d’obéir. Ce n’était pas le moment de discuter. Ses fesses n’étaient pas prêtes à en prendre le risque.

Il y avait une soupe, alors que Louison n’en mangeait jamais habituellement. Elle la trouva fort bonne. Les choses se gâtèrent quand la boulangère posa devant Louison une assiette de courgettes. Louison la regarda avec méfiance. Elle n’avait jamais mangé de légumes verts aussi longtemps qu’elle s’en souvenait. Elle ne les supportait pas. D’habitude, le midi, elle les laissait sur le bord de son assiette. Elle s’apprêtait à faire comme elle en avait l’habitude. Elle posa sa fourchette.

Ce fut le boulanger qui intervint.

« Nous avons bien remarqué que tu ne manges pas de légumes verts. Mais tu vas devoir changer tes habitudes. C’est très bon et très sain et je ne te parle pas des avantages en terme de diététique. Tu finis donc tout ce que tu as dans ton assiette. »

Louison regarda l’assiette. Ce n’est pas qu’il y en avait de trop. La part qui avait été mise dans son assiette représentait une quantité raisonnable. Depuis qu’elle était toute petite, elle avait toujours refusé de manger des légumes verts. Ce n’était pas maintenant, qu’elle allait commencer. Elle n’esquissa pas le moindre geste pour entamer son assiette.

« Louison, est-ce que je dois me fâcher ? »

Se fâcher, Louison voyait bien de qui il s’agissait. Ce n’était pas un chemin qu’elle souhaitait suivre. Elle piqua dans les légumes, porta une fourchetée à ses lèvres et elle la recracha dans son assiette.

« Louison, ça suffit, gronda le boulanger ! »

Il la saisit par le bras et il l’obligea à se lever de sa chaise et à venir vers lui. Louison sentait bien qu’elle ne faisait pas le poids face à la colère de son patron. Elle eut l’impression de ne pas toucher terre pour faire les deux pas qui la séparaient des genoux qui l’attendaient. Elle s’y retrouva à plat ventre avant d’avoir esquisser le moindre geste de défense ou songer à un début de protestation.

Une main appuya sur son dos, la clouant sur les genoux et elle en eut souffle coupé. Une autre main rabattit sa jupe sur son dos, puis des doigts se glissèrent sous l’élastique de sa culotte, au milieu de ses reins. Le boulanger dut insister un peu pour baisser la culotte. Le devant de celle-ci était coincé entre son bas-ventre et le genou sur lequel elle gisait. Son patron passa sa main sous son ventre. Le bout de ses doigts touchait le haut de sa culotte. Il lui souleva les fesses d’une main pendant que l’autre baissait la culotte. Louison avait l’impression d’être un poids négligeable pour le boulanger.

A peine fut-elle reposée sur les genoux, que la fessée commença. La main qui s’abattait sur ses fesses couvrait une plus grande surface de celle de sa patronne et la force de l’impact était plus importante. C’était l’impression qu’eut Louison. Mais il s’agissait de la quatrième fessée de la journée et le postérieur de Louison commençait à être hypersensible. Chaque fessée se cumulait avec les précédentes, décuplant la cuisson de cette dernière.

Bien que la fessée n’ait pas été très longue, elle avait les fesses en feu quand le boulanger la remit sur ses pieds.

« Au coin, conclut-il ! »

Louison retrouva son espace qui commençait à devenir familier avec le petit fendillement dans la peinture devant son œil gauche et la petite tâche légèrement plus claire à hauteur de sa joue. Son champ de vision s’arrêtait là. La peau de ses fesses la brûlait. Cela aussi devenait une sensation familière. Elle ne parvenait pas à trouver la situation banale bien que le boulanger et la boulangère soient presque tout de suite passés à autre chose, ignorant la présence de la jeune femme.

 

Elle s’attendait à un long séjour au coin. Ce ne fut pas le cas. La cuisson de ses fesses s’était à peine atténuée quand elle reçut l’ordre de se réinstaller à table. L’assiette de légumes était toujours là.

« Reprends ta place et tu finis ton assiette ! »

L’ordre du boulanger ne laissait pas de place à un nouveau refus. En y songeant, Louison sentit la température de ses fesses remonter. Si elle donnait une nouvelle raison pour la punir, son patron saurait certainement augmenter la sévérité de la correction qu’il lui donnerait.

Le boulanger l’attrapa au passage et il la fit venir entre ses jambes. Il remonta lui-même la culotte. sa main effleura les cuisses de Louison et après avoir remonté la jupe, exposant le pubis de la jeune femme, il dut lui toucher les fesses pour placer l’élastique du sous-vêtement bien à plat autour de la taille.

Le contact de ces mains sur sa peau nue ni ne rebuta Louison, ni ne lui provoqua une sensation d’excitation. Elle ne savait pas avec quoi le comparer. Le vague souvenir de mains d’adultes, masculines ou féminines, elle ne s’en souvenait plus, qui s’occupaient d’elle, alors qu’elle toute petite, était ce qui s’en rapprochait le plus.

L’analogie continua quand le boulanger, la soulevant sans effort, l’assit sur ses genoux, face à lui. Il la serra dans ses bras pendant un petit moment. Elle s’y sentit bien. Malgré le contact avec le tissu un peu rêche du pantalon de son patron, la cuisson sur ses fesses lui parut moins vive.

« Vas-tu continuer cette comédie ou es-tu décidée à manger tout ce qu’il y a dans ton assiette ? »

Le ton était doux, mais avec un reste de gronderie. Il parlait comme à une petite fille qu’il fallait raisonner après l’avoir punie.

« Oui Monsieur, je vais tout manger.

– Tu vois, ce n’était pas la peine de faire un caprice et de recevoir une fessée pour en venir là. Tu aurais bien mieux fait de tout manger du premier coup. Cette fessée t’a fait du bien. »

C’était la voix de la raison et Louison ne pouvait que convenir qu’il avait raison. Mais il y avait encore, dans la tête de Louison, un mélange de honte et de pudeur bafouée tempéré par l’impression d’avoir été fort justement punie. Elle n’arrivait pas à regarder la personne sur les genoux duquel elle était assise.

« Allons, dit son patron en lui soulevant le menton pour qu’elle le regarde droit dans les yeux, ce n’est pas si grave. C’est une histoire oubliée. Tu as fait une comédie et tu en as été punie ! C’est tout. On ne va pas en faire une histoire. Cela t’arrivera d’autres fois. »

Dit de cette façon, cela semblait si naturel.

« Attends, je vais réchauffer l’assiette. Va t’asseoir à ta place. »

Les premières bouchées furent avalées avec réticence, puis Louison s’habitua.

« Après tout, ce n’est pas si mauvais que cela. »

Louison finit son assiette sans difficulté.

 

La boulangère tint absolument à ce que son mari raccompagnât Louison jusqu’à la pension de famille de sœurs Johanson.

« Il n’est plus l’heure que les petites filles se promènent seules dans la rue. »

Louison n’osa pas lui avouer qu’elle circulait bien souvent seule à des heures bien plus tardives. Cela aurait constitué un nouveau terrain de friction. Il valait mieux l’éviter. Quand elle fut prête à partir, la boulangère l’attira dans ses bras.

« Je veux être très claire avec toi, ma chérie. Dorénavant, il y aura la fessée dès que mon mari et moi la jugeront nécessaire et tu passeras du temps au coin, comme aujourd’hui. Vu la façon dont tu te comportes, il est fort probable que je serai obligée de sévir très souvent. Il faudra t’y habituer. »

La main de la boulangère caressait le dos et les fesses de son employée dont elle avait caché le visage dans sa poitrine.

« Si tu reviens demain matin, tu sais ce qui t’attend, que tu sois d’accord ou non. Je le regretterai, mais je comprendrai que tu ne reviennes pas si tu ne veux plus recevoir la fessée quand tu le mériteras. C’est à toi de décider. »

Un dernier bisou sur le front et le boulanger la prit pas la main pour la ramener à sa chambre.

 

Quand elle fut dans son lit, Louison tenta de faire le point. Ce n’était pas facile. Tout se mélangeait. Chacune des fessées était un très mauvais souvenir. Elle ne pouvait y songer sans rougir jusqu’à la racine de ses cheveux ni sans sentir ses fesses s’échauffer. Elle n’arrivait pas à s’imaginer le spectacle qu’elle avait pu donner, courbée sous le bras de sa patronne ou allongée sen travers des genoux de son patron, les fesses nues, criant et gigotant sous la correction qu’elle recevait. Elle en ressentait encore clairement les sensations. C’était humiliant.

Humiliant, mais mérité. Elle n’arrivait pas à en vouloir à sa patronne, au contraire. Elle concevait un nouveau respect envers cette femme qui l’avait prise en mains et qui avait bien l’intention de continuer, si elle croyait ce qu’elle lui avait dit. Il y aurait d’autre fessées. C’était inévitable. Louison n’en avait pas envie. Mais elle ne voyait pas comment elle arriverait, du jour au lendemain, à se conformer aux exigences de sa patronne qu’elle avait superbement ignorées jusqu’à maintenant. Cela lui donnait une autre vision sur son travail, nécessitant bien plus de connaissances techniques et de capacités qu’elle l’avait imaginé. Cela lui redonnait plus d’intérêt.

Y retournerait-elle demain ? Ce n’était pas sûr. Elle n’avait aucune envie d’être de nouveau punie, mais elle ne voyait pas comment l’éviter. Si encore elle serait punie en privé, cela irait encore. Pas de doute la douleur provoquée par les fessées étaient bien réelles. Que ce soit la patronne ou le parton, quand ils en avaient eu fini avec ses fesses, cela avait été une véritable fournaise. Mais ils auraient pu lui éviter l’humiliation de la punition devant d’autres personnes, en particulier François qu’elle croisait également en dehors du travail.

Elle ne savait plus quoi penser de ce qu’elle avait dû subir en présence de son collègue. D’un côté elle avait le sentiment d’une injustice flagrante. Certes, les fessées qu’elle avait reçues avaient été largement méritées, mais les attitudes de François en méritaient autant alors qu’il n’avait pas été puni. De l’autre, elle se sentait une privilégiée d’avoir été admise au domicile de ses patrons et d’avoir pu passer un moment dans leurs bras. Elle se souvenait de ce moment avec nostalgie et se demandait quand elle pourrait s’y réfugier de nouveau.

Demain peut-être ? Il faudrait alors y retourner avec les risques pour ses fesses que cela comportait. Que préférait-elle ? Cesser tout contact avec eux ou être leur petite chérie qu’ils prenaient dans leurs bras ? Mais cela supposait également de recevoir la fessée.

Louison s’endormit sans réponse définitive à cette question.

 

« Dépêche-toi Louison, il n’y a pas trop de temps pour préparer la boutique avant l’ouverture ! »

Louison n’avait pas vraiment décidé de revenir travailler à la boutique, mais elle n’avait pas décidé du contraire non plus. Elle s’était tout simplement préparée pour venir travailler, comme elle le faisait les autres jours. Durant le trajet, elle avait bien pensé aux fessées qu’elle risquait, mais cela ne lui semblait plus aussi terrifiant que la veille. Cela faisait partie de la vie d’une jeune vendeuse et elle faisait confiance à ses patrons pour ne la punir que quand elle l’aurait mérité. Il n’y avait là rien de scandaleux. Peut-être pourrait-elle négocier que François ne soit pas présent quand elle serait punie ? Elle ne se faisait pas trop d’illusion, mais qui savait ?

Elle avait été accueillie avec de démonstrations d’affection.

« Je suis contente que tu sois revenue, ma chérie, lui avait dit la boulangère en la serrant dans ses bras. »

Le boulanger s’était contenté d’une courte étreinte dans ses bras et d’une petite tape sur le fond de la jupe.

« J’espère que tu vas bien travailler aujourd’hui, ma grande fille. »

Louison avait été certaine, à ce moment-là, d’avoir fait le bon choix.

 

Elle l’avait été beaucoup moins en milieu de matinée. La boulangère lui avait donné dix minutes de pause. Louison en avait profité pour fumer une cigarette dans l’arrière cous de la boutique. C’est là que sa patronne l’avait surprise.

« Je croyais que je t’avais dit que je ne voulais plus que tu fumes ! »

C’était vrai. La boulangère ne cessait de lui expliquer que non seulement ce n’était pas bon pour la santé, mais qu’en plus cela n’était pas une attitude professionnelle quand on devait ensuite s’adresser à des clients et leur servir du pain.

« Je vois que te dire les choses raisonnablement ne sert à rien. Tu n’en tiens pas compte. Je vais te l’expliquer autrement. »

Autrement, c’était avec une fessée. Qu’elles aient été dans un lieu public dans lequel risquaient de passer des voisins, ne fut pas un paramètre pris en compte par la boulangère. Elle plaça Louison sous son bras, mettant les fesses à disposition de sa main.

« Non, pas ici, s'il vous plait !

– Tu recevras la fessée là où tu l’as méritée. C’est à toi de faire attention à ne pas commettre de bêtise dans les lieux où tu préfèrerais ne pas être punie. »

Le temps de prononcer cette phrase avait suffi à la boulangère pour retrousser la jupe et pour baisser la culotte. La boulangère fit très attention à ce que la fessée laisse des fesses assez douloureuses pour constituer un sérieux avertissement. La cigarette était interdite. Louison devait se le tenir pour dit.

Mais ce ne fut pas la particulière sévérité qui en fit un moment dont Louison se souvint longtemps. Non, c’était parce qu’elle était punie dans un lieu où pouvaient survenir une tierce personne à n’importe quel moment. Louison, dont le visage était tourné vers le mur et dont le champ de vision était réduit par la position dans laquelle elle se trouvait, ne pouvait pas savoir si sa fessée avait eu des témoins. Il n’y avait pas que les voisins habitant dans l’immeuble qui pouvaient apercevoir les rondeurs rougies de la jeune femme. Une personne passant dans l’impasse sur laquelle donnait la cour, ne pouvait pas louper le spectacle qu’elle donnait.

Louison se tordait le cou pour vérifier qu’il n’y eût personne, mais la main tombant sur ses fesses la ramenait immanquablement à des préoccupations plus immédiates. Elle tentait de modérer ses cris pour ne pas trop attirer l’attention, mais bien qu’il ne s’agît que d’une fessée à main nue, elle était contrainte d’exprimer la douleur qui emportait ses fesses.

« J’espère que tu as compris que la cigarette t’est dorénavant totalement interdite. Tu auras une fessée à chaque fois que je te prendrai à fumer, mais également si je trouve des cigarettes en ta possession ! D’ailleurs, je confisque le reste du paquet. Tu ne le reverras plus ! »

Joignant le geste à la parole, la boulangère écrasa le paquet entre ses deux mains et elle jeta ce qui restait du paquet dans la poubelle.

« Voyons si un bon moment au coin t’aide à te souvenir de ce qui t’est interdit ! »

La boulangère conduisit Louison vers le mur qui jouxtait la porte de service de la boulangerie.

« Le nez contre le mur et les mains sur la tête ! Il te reste dix minutes de pause, tu vas les passer ici ! »

Elle releva la jupe de Louison et elle la coinça dans la ceinture de la jupe. La culotte étant toujours à la hauteur de ses genoux, ses fesses nues étaient visibles par tous les passants, habituellement assez peu nombreux dans l’impasse, mais Louison ne pouvait le vérifier.

« Et je te conseille de ne pas bouger avant que je ne ‘t’y autorise ! »

Sur cette dernière recommandation, la boulangère rentra, laissant Louison seule, au piquet pour une dizaine de minutes si sa patronne venait bien la chercher à l’issue de ce temps-là, ce qui n’était pas certain.



Il y a une suite ?

Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 3. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre

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