La matinée était passée à une vitesse extraordinaire. La menuisière avait montré à Yann comment régler la machine et il avait découpé des pièces de bois qui étaient destinées à la fabrication d’une table. Il fallut modifier régulièrement les largeurs de coupe et Yann se trompa à deux reprises, produisant des pièces qui n’étaient pas utilisables. Sa patronne le gronda, mais, au grand soulagement de Yann, elle s’en tint là. Yann dut recommencer les pièces défectueuses et il n’y eut pas d’autres conséquences.
A sa grande surprise, il
ressentit une grande émotion quand elle le félicita. Il en eut les larmes aux
yeux, ce qu’il s’empressa de cacher. Cela faisait longtemps qu’on ne lui avait
plus dit que le travail qu’il avait fourni était de qualité. Il en fut
profondément touché, d’autant plus parce que ça venait de la menuisière.
En une matinée, il sentait un
attachement grandissant envers elle. bien que plus jeune que lui, elle
représentait un modèle auquel il avait envie de ressembler. Il se sentait mal à
l’aise à l’idée qu’elle fût fâchée contre lui. C’était étonnant comment, après
deux fessées et quelques félicitations, la menuisière avait pris un ascendant
sur lui, ascendant qu’il n’avait pas envie de combattre.
Il était midi bien passé quand la
menuisière annonça la fin de la matinée de travail.
« Il est temps d’aller
déjeuner. Je mange au petit restaurant ouvrier juste à côté. Pour ce midi, je
t’invite. Ensuite tu pourras faire comme tu veux : venir avec moi, manger
sur place ou aller ailleurs, comme tu voudras. »
Puisqu’i avait le choix, il
savait déjà ce qu’il choisirait.
« Ah si ! Les jours où
tu seras puni, tu devras rester ici. Il t’arrivera sans doute de passer ta
pause de midi au coin et souvent après avoir reçu une fessée. C’est d’ailleurs
ce qui va t’arriver ce midi dès le repas terminé puisque tu as été
particulièrement désobéissant pendant les deux fessées de ce matin. Tu vas donc
en avoir une troisième. »
L’annonce de la fessée à venir
gâcha un peu la joie de Yann de savoir qu’il allait partager le temps de repas
avec sa patronne. Mais il se fit une raison. Il ne pouvait pas prétendre que
cette fessée était imméritée.
« Alors, c’est lui ton
nouvel apprenti ? »
La restauratrice connaissait bien
la menuisière. Elle l’avait accueillie comme une familière des lieux. Elle y
avait sa table réservée.
« Je croyais que tu allais
prendre un jeune.
– Eh non, comme tu vois. Il est
plus âgé que moi. Quel âge as-tu Yann ?
– Quarante-quatre ans, Madame.
– Il a l’air bien poli et
aimable, rajouté la restauratrice, ça ne gâte rien.
– Il a intérêt ! Tu me
connais. Je n’hésite pas à sévir avec les apprentis négligents ou qui se
comporte mal. Yann s’en est rendu compte ce matin. Il a commencé très
fort : deux fessées dans la matinée. »
Yann faillit s’étrangler. Son
visage s’empourpra. Il ne s’attendait pas à ce que sa patronne fît état des
corrections qu’il avait reçues le matin même. C’était… c’était… vexant et
humiliant qu’une personne qu’il ne connaissait pas fût au courant des punitions
que lui donnait sa patronne. Les personnes qui mangeaient aux tables d’à côté
avaient peut-être entendu. Combien étaient-elles maintenant à savoir comment il
était puni ? C’était gênant… plus que ça. Il se sentait observé par tous
bien que personne ne lui jetât un regard.
« D’ailleurs dès que nous
avons fini de déjeuner, nous retournons à la menuiserie. Il va y recevoir une
autre fessée déculottée, et une sévère ! Il n’a pas été très sage lorsque
je l’ai puni ce matin. Avec moi, ça ne fait pas un pli : une deuxième
correction ! »
La restauratrice approuva les
méthodes de sa cliente. Yan ne savait plus où se mettre. Tout cela avait été
dit à haute voix, sans chercher une quelconque discrétion. Cela ne semblait
étonner personne. Pourtant il n’était pas possible que les personnes qui
mangeaient aux tables les plus proches n’aient rien entendu.
La menuisière reprit son repas
comme s’il ne s’était passé rien de particulier.
« C’est peut-être le cas, se
dit Yann. Il n’y a rien eu d’étonnant pour les oreilles de ceux qui
m’entourent. »
Cela donnait à penser.
« Va chercher le champ plat
que j’ai utilisé ce matin pour te donner la fessée. »
La boule qui grossissait dans le
ventre de Yann depuis que la menuisière avait ordonné leur retour, prenait
maintenant toute la place. Yann avait du mal à respirer. La menuisière se
préparait à le punir. Aller chercher le champ plat n’était pas une bonne
nouvelle. Cela ravivait le souvenir des ravages qu’il avait fait sur son
postérieur le matin même. Une deuxième tournée ? Pourrait-il le
supporter ? Il n’était pas question de résister à la fessée qui
s’annonçait.
« Si tu n’es pas sage durant
ta fessée, l’avait menacé sa patronne, si tu ne me laisse pas faire, tu auras
une troisième fessée ce soir à la fin de la journée. Mais cette fois-ci, je
laisserai des marques sur tes fesses que tu sentiras encore dans trois ou
quatre jours. A toi de choisir. »
Il avait choisi, mais encore
fallait-il arriver à subir la correction sans interposer sa main. Ce n’était
pas gagné si la menuisière utilisait du champ plat. Il se rendit cependant dans
l’atelier et en revint avec l’instrument qui servirait à le punir.
Il s’approcha de sa patronne qui
lui indiqua, du doigt, de se placer à sa droite. Sans plus de cérémonie, elle
baissa le pantalon de Yann et sa culotte suivit dans un deuxième temps. Il se
dandina d’un pied sur l’autre, mais il ne fit rien pour gêner son déculottage.
Il était évident que sa patronne avait le droit de mettre ses fesses à nu. Son
avis avait bien changé depuis le matin.
« As-tu envie de faire
pipi ? Tu n’as pas été aux toilettes depuis ce matin. »
Il faillit répondre que non, mais
il se retenait déjà, contractant les muscles de sa vessie. Quelle catastrophe
s’il laissait aller pendant la fessée !
« Oui, je crois.
– Viens avec moi ! »
Elle lui prit la main et elle
l’emmena vers les WC. Il la suivait, mais avec difficulté. Marcher avec un
pantalon baissé, cela n’avait rien de simple. Elle l’assit sur la cuvette.
« Tu fais pipi ! »
Il en resta estomaqué. Il n’avait
jamais imaginé que sa patronne gérerait également ses ablutions. Mais c’était
fait avec un tel naturel et une telle évidence qu’il ne trouva rien à redire.
Il se contracta. Il n’avait plus envie d’uriner, pas devant une jeune femme qui
le traitait comme un petit garçon. la patience de la menuisière fut vite
épuisée. Une bonne claque sur le côté de la cuisse le rappela à l’obéissance.
« Dépêche-toi ! Nous
n’avons pas que ça à faire ! »
La réprimande déclencha la
miction. Toute honte bue, il tint son pénis afin que le jet tombe bien au fond
des toilettes. Il imaginait sans peine la fessée qui s’en suivrait s’il
laissait gicler quelques gouttes hors de la cuvette.
« As-tu fini ?
– Oui Madame.
– Bien, alors on y retourne. Tu
as une fessée qui t’attend. »
Yann se leva. Il avait bien
compris qu’il n’était pas question de se reculotter. Il n’essaya même pas. il
avait fait un pas vers la sortie quand il fut arrêté par sa patronne.
« Et que fait-on de la
goutte de pipi qui sort de ton prépuce ? N’as-tu jamais appris à
l’essuyer ? »
Elle détacha une feuille du
rouleau de papier toilette d’une main et de l’autre, elle décalotta le sexe de
Yann. La réaction fut immédiate. Son sexe durcit au contact de la main. Il
n’eut pas vraiment le temps de prendre du volume. Une série de claques sur le
haut de la cuisse calma ses ardeurs. Quelques cris, un saut ou deux sur place…
son sexe retomba flaque entre ses jambes si ce n’était la partie qu’elle reprit
entre ses mains pour essuyer les gouttes qui avaient été enfermées au bout du
gland.
« Voilà, tu es enfin propre.
Il va falloir que je surveille la propreté de ton intimité. Tu ne semblas pas y
prêter une grande attention. »
De retour dans le bureau, la
menuisière reprit la punition là où elle l’avait interrompue. Elle coucha Yann
en travers de ses genoux et elle prit le bout de bois que Yann lui avait
ramené.
« Rappelle-toi, Yann, pas de
main pour m’empêcher de te donner la fessée. Si je te punis, c’est que tu l’as
mérité. Cela va te faire le plus grand bien.
– Pardon, pardon, je ne le ferai
plus !
– Chez moi, le pardon, c’est
après la fessée. Nous y viendrons tout à l’heure. »
Le champ plat s’abattit sur ses
fesses et Yann hurla. Il sanglotait déjà quand une deuxième marque rouge et
brûlante vint s’imprimer sur ses fesses un peu en-dessous de la première. La
troisième fut déposée entre les deux premières. Yann compta jusqu’à la
quatrième mais après, il perdit le compte.
Les deux mains de Yann étaient
agrippées aux pieds de la chaise. Là, elles avaient un point d’ancrage qu’elles
ne devaient pas quitter. Ses bras soutenaient le poids du haut de son corps qui
pendait dans le vide. Dès qu’il esquissait le geste de lâcher le pied pour
soulager le feu qui occupait ses fesses toutes entières, il se sentit basculer
en avant. Il fut obligé, pour rétablir son équilibre, de se saisir de nouveau
du pied de la chaise. L’instrument de bois de la menuisière frappa une nouvelle
fois les fesses, à la jonction avec le haut des cuisses. Les pleurs de Yann en
furent relancés, mais ses mains ne bougeaient plus, serrant de plus en plus
fort le pied de la chaise.
« Voilà qui devrait t’ôter
l’envie de recommencer. Ce sera pire la prochaine fois que tu
recommenceras. »
Yann n’était pas très attentif à
ce que sa patronne lui disait, il était tôt absorbé par la cuisson de ses
fesses, mais, au ton employé, il en comprit le sens. Il se jura qu’il n’y
aurait pas de prochaine fois… pour ce motif tout du moins.
« Allons, relève-toi.
J’espère que tu as compris que tu ne dois pas gêner l’administration d’une
fessée, quelles qu’en soient les circonstances.
– Oui Madame, hoqueta Yann entre
deux sanglots.
– Dégage-moi bien ces fesses. Je
veux qu’on puisse voir les effets de la fessée pendant que tu es au
coin. »
Yann remonta les vêtements qui
recouvraient partiellement ses fesses.
« Le devant également. Tu te
comportes comme un petit garçon désobéissant, je te traiterai donc comme on le
fait pour un petit garçon. Peu me chaud que tu montres ton zizi. Nous verrons à
le cacher quand tu seras devenu grand. »
Yann remonta tous ses vêtements
au-dessus de sa taille. La menuisière avait raison, il se sentait comme un
petit garçon dont la pudeur était négligée par l’adulte qui s’occupait de lui.
Montrer ses fesses à tous vents, comme d’évoquer sans précaution les fessées
qu’il recevait indiquait bien le statut qu’il aurait désormais sous la gouverne
de sa patronne.
« File au coin et que je
n’entende plus parler de toi. Tu vas y rester jusqu’à ce qu’il soit l’heure de
recommencer à travailler. »
Yann ne se le fit pas dire deux
fois. Il fit demi-tour et se retrouva face à la vitrine. De l’autre côté de la
vitre, se tenait une jeune femme qui regardait la scène à l’intérieur de la
boutique. Elle regardait l’entrejambe de Yann, puis elle leva les yeux vers son
visage. Elle ne semblait pas étonnée.
Yann s’était arrêté, ne sachant
pas quoi faire face à cette situation à laquelle il ne s’attendait pas. Il
songea un court instant à cacher son sexe.
« Vas-tu obéir ? »
La voix de la menuisière montrait
son agacement.
« Faut-il que je te conduise
au coin moi-même ? Ce sera avec une fessée ! »
Yann se remit en route sous les
yeux de la spectatrice qu’il ne connaissait pas. Une fois le nez dans le coin,
il ne la voyait plus. Il put alors s’imaginer que c’était réciproque. Combien
de personnes seraient bientôt informées du genre de traitement qu’il recevait
par sa patronne ? Malgré son âge, cela ne semblait étonner personne, comme
s’il était naturel de recevoir la fessée à quarante-quatre ans.
Yann n’était pas encore au bout
de ses peines. Il avait encore de nombreuses découvertes à faire sur ce qui
attendait les grands garçons qui recevaient la fessée à La Villeneuve sur
Horto.
Un petit son aigrelet résonna
dans le bureau. C’était celui qui retentissait dans le bureau et dans l’atelier
quand une personne ouvrait la porte qui donnait sur le trottoir. A sa voix, il
n’y avait pas de doute. C’était une femme qui venait d’arriver. C’est à la
menuisière qu’elle s’adressa.
« Quand pourrez-vous me
livrer mes étagères ? »
Un échange s’engagea sur les
délais de fabrication confrontés aux besoins de la cliente. Yann s’agitait dans
son coin. Comment était-il possible que la visiteuse ne l’eût pas
aperçue ? Il avait forcément été dans son champ de vision dès les premiers
pas qu’elle avait fait dans le bureau. Elle n’avait pas réagi en voyant ses
fesses nues… comme s’il n’y avait rien d’étonnant. Yann trouvait cela encore
plus dérangeant que si elle s’était longuement étendue sur le spectacle qu’il
offrait.
« Yann, tu te tiens tranquille,
gronda sa patronne. »
Il ne s’était pas vraiment rendu
compte qu’il remuait au-delà de ce qui lui était permis. Il se renfonça dans le
coin. L’avertissement était à prendre au sérieux. Yann avait appris que la
menuisière ne badinait pas avec l’obéissance. Il était toujours aussi tendu,
mais il ne le montrait plus ouvertement.
« Il est obéissant, constata
la cliente.
– Trois bonnes fessées depuis ce
matin, ça aide.
– C’est vrai ! Certains en
ont besoin de plus, pour d’autres ça suffit. Votre nouvel apprenti sembla avoir
compris que la meilleure stratégie c’est l’obéissance.
– Vous me connaissez. Quoi qu’il
fasse, je saurai tenir jusqu’à ce qu’il cède.
– Vous avez une réputation dans
ce domaine. »
Et ce fut tout. Elles oublièrent
toutes les deux Yann dans son coin pour se consacrer à leurs affaires qui
furent conclues bien vite.
« Alors c’est d’accord, je
vous livre les étagères le quinze du mois prochain. »
La cliente sortit sans plus de
commentaire sur la posture et la tenue de Yann.
Cela banalisait la situation. Yann en fut soulagé… et vexé qu’un
événement qui lui semblait le plus important de la matinée, eût retenu aussi
peu l’attention. Il garda pour lui sa frustration qui, d’ailleurs,
n’intéressait personne.
Il n’eut droit de sortir du coin
et de se reculotter que pour reprendre le travail.
« Tu vas me fabriquer une
palette à fesser. Non, pas une deux ! Nous en mettrons une dans le bureau
et une autre dans l’atelier. Comme ça, elles seront toujours prêtes à servir, à
portée de main. »
Yann s’étouffa. Elle ne pouvait
pas lui demander de fabriquer les instruments qui serviraient à le punir.
C’était impensable ! Il faillit protester, mais il se rappela à temps que
ce ne serait pas bienvenu. Il fit contre mauvaise fortune bon cœur et se lança
dans le travail qui lui avait été donné.
Il ne pensa bientôt plus à
l’usage auquel était destiné l’objet qu’il façonnait. C’était un travail
intéressant qui l’obligea à utiliser d’autres machines dont il ne connaissait
pas l’usage. Il se plongea dans son ouvrage, oubliant tout ce qui se passait
autour de lui. Quand il estima avoir fini, il présenta l’objet à sa patronne.
Celle-ci prit l’objet en mains en fit la moue.
« C’est pas mal, mais il est
trop lourd. Il doit y avoir moyen de l’alléger sans le fragiliser, et puis tu
pourrais fait un effort pour avoir un ponçage de meilleure qualité !
Reprend ce travail et reviens avec quelque chose de mieux fini. »
Yann se rembrunit. Il avait
espéré des compliments et ils n’étaient que partiels. Le travail qu’il avait
estimé parfait, ne l’était pas aux yeux de sa patronne. Il fit une grimace de
dépit. Une main claquant le fond de son pantalon accompagna cette manifestation
de mauvaise humeur.
« Essaye de me faire une
colère, je sais comment la faire passer. Retourne finir ce travail et sans
rouspéter ! »
Yann ne se le fit pas dire deux
fois. L’avertissement avait été sans frais, il ne devait pas trop tirer sur la
corde. Il y avait des chances qu’il ne s’en tirerait pas aussi bien la
prochaine fois.
Quand il revint avec la palette à
fesser, l’objet avait gagné en finesse.
« C’est du bon travail,
approuva la menuisière. »
Yann rosit de plaisir. Il se
découvrait amateur de compliments quand ils lui étaient destinés. C’était
nouveau. Il les appréciait d’autant plus qu’ils venaient de sa patronne qui ne
semblait pas avoir la louange facile. Elle passa lentement son doigt sur la
surface.
« Là, dit-elle, il y a une
petite aspérité qu’on sent sous le doigt. Prend du papier de verre de quatre
cents et tu revoies ça ! »
Il avait cru l’objet parfait, ce
n’était pas encore le cas. Il retourna à son ouvrage sans aucune amertume. Il
découvrait le plaisir de fignoler un travail jusqu’à la perfection. Encore
quelques minutes de patience et il aurait mérité les louanges de sa patronne.
C’était important pour lui, il s’en rendait bien compte. Ce mélange de
sévérité, d’exigence et de compliments qu’elle lui adressait le stimulait.
Quand il tendit l’objet pour la
troisième fois à la menuisière, il ne voyait plus ce qu’il pourrait améliorer.
Elle le prit et y passa son doigt sur toute la surface en prenant tout son
temps.
« C’est bien. Il fera
l’affaire. Léger, solide et agréable à toucher ce qui ne gâte rien. Enfin, pour
tes fesses, je ne suis pas certain que son contact sera agréable. »
Elle venait de lui rappeler à
quel usage était destiné l’objet qu’il venait de fabriquer avec tant de soin.
« Il y a un crochet près de
la porte dans le bureau, va l’y suspendre. Je l’aurai sous la main quand j’en
aurai besoin. »
Quand il revint, la menuisière
l’accueillit avec de nouvelles exigences.
« Tu as mis un peu plus
d’une heure et quart pour faire cette palette. C’est beaucoup trop long. Tu vas
faire la même, d’aussi bonne qualité, mais en trois quart d’heure maximum.
– En trois quart d’heure !
Mais c’est impossible, je ne pourrai pas ! »
Trente seconde plus tard, il
était courbé sous le bras de sa patronne. Son pantalon était chiffonné sur ses
chevilles et sa culotte tendue à mi-cuisses. La main de la menuisière n’avait
rien perdu de sa rigueur. Elle se contenta pourtant d’une vingtaine de claques
sur chaque hémisphère fessier, exactement ce qu’il fallait pour leur donner une
belle couleur rouge.
Cette fessée lui fut donnée si
rapidement et sur un rythme tellement rapide qu’il ne songeât à se plaindre que
quand la fessée fut finie. Il eut tout juste le temps de quelques grognements
avant que la menuisière me le remît droit sur ses pieds.
« Tu ne conteste jamais mes
décisions. A chaque fois que tu t’y essayeras, ce sera la fessée. »
Elle rajouta une bonne claque sur
les fesses.
« Reculotte-toi et mets-toi
au travail. Tu as déjà perdu presque trois minutes. »
Pouvait-on être plus clair ?
Yann ne le souhaitait pas, il aurait craint que cela se fasse au détriment de
ses fesses. Il se précipita vers le travail qui l’attendait.
Il y a une suite ?
Oui, bien sûr, ça va venir. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 15. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre
Amis de la poésie et du bois dont on chauffe les fesses ... Bonjour.
RépondreSupprimerJLG bonjour... Qui nous ramène à l'heureux temps de l'apprentissage, la transmission des savoir faire, de l'amour du travail bien fait et des valeurs de l'artisanat... Si ces données sont pratiquement en voix de disparition, par contre, les fessées ne sont pas perdues pour tout le monde et remises au goût du jour.
La jeune menuisière à la main leste et les distribue généreusement au moindre écart de comportement de son apprenti quadragénaire, qui en apprend de tous les côtés et surtout sur les fesses.
On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, l'occasion est trop belle de lui faire fabriquer les palettes à fessée qui vont servir à lui claquer abondamment le derrière. Et encore faut il que le travail soit bien fait, la menuisière n'est pas à une fessée près. Elle est prête à faire feu de tous bois sur le derrière de son apprenti, autant de fois qu'il le faut... Et déjà trois au compteur de la journée!
"Cent fois sur le fessier remettez votre ouvrage, polissez le sans cesse et le repolissez..." Comme la palette à fessée, lisse comme la peau d'une paire de fesses bien astiquée! Ah, l'inégalable qualité du travail d'artisan !
Amicalement
Ramina