« C’est vrai que tu vas t’en aller ? »
Philippe
avait totalement oublié cette idée qu’il n’avait émise dans l’après-midi que
pour donner l’impression qu’il pouvait encore avoir une influence sur la
situation afin de sembler retrouver, aux yeux de sa compagne, un peu de sa
fierté d’adulte.
« Euh…
Oui… c’est vrai. »
Il ne pouvait pas se dédire. Aurélie avait profité d’un court moment où ils n’étaient pas sous le regard d’une grande personne. Ils étaient sortis du coin il y a peu et le départ de Madame Bernadette avait laissé un trou dans leur surveillance.
« Eh
ben euh… je viens avec toi ! »
Aurélie
n’était pas plus certaine de sa décision que Philippe ne l’était de son
initiative. Mais si l’un parlait de partir, l’autre ne pouvait pas être en
reste. Il fallait même qu’il fasse un peu de surenchère.
« Demain ?
–
Euh… oui… demain !
–
Comment on fera ? »
Il
passa en revue les quatre personnes qui constituaient maintenant son entourage
proche : Maman Marianne, Madame Bernadette, Mademoiselle Annette et Monsieur
Antoine. Seraient-ils déçus s’il partait le lendemain ? Lui-même ne
pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de regret à l’idée qu’ils ne
s’occuperaient plus de lui.
La
veille au soir, Maman Marianne les avait mis en pyjama avant le dîner, après
leur avoir donné une douche.
« Comme
ça, vous serez prêts pour aller au lit ! »
C’était
vrai, mais ils avaient eu le droit à passer la soirée sur les genoux de Maman
Marianne pour un long câlin. Quand il s’était agi d’aller se coucher, Philippe
avait frotté son visage sur le ventre de sa belle-mère, puis il avait demandé
d’une toute petite voix :
« Encore
un peu, Maman Marianne, s'il vous plait. »
Elle
avait tapoté les fesses de son gendre en un simulacre de fessée.
« Serais-tu
en train de me faire un caprice ? Tu sais comment je les fais passer ? »
Philippe
s’était contenté de hocher la tête, sans la lever de sur les genoux où elle
reposait. La main de Maman Marianne s’était glissée sous l’élastique de la
culotte de pyjama et elle avait caressé les fesses. C’était une espèce de
ronronnement qui était sortie de la gorge de Philippe. Aurélie avait dû avoir
son content de caresses également. Philippe l’entendait soupirer et on sentait
qu’elle était au bord du sommeil. Cela valait bien toutes les fessées du monde.
« A
partir de demain, ce sera fini, pensa-t-il avec regret. »
Mais
il ne pouvait plus reculer.
« On
se lève avant elle, on prend la voiture et on s’en va.
–
On ira où ? »
Oui,
c’était une bonne question. Où pouvaient-ils aller ? Ils n’avaient pas le
choix.
« Ben,
chez nous ! »
Il
y eut une seconde de blanc.
« Enfin,
je veux dire dans notre appartement, à Paris !
–
Ah oui, à Paris ! »
On
sentait le regret poindre dans la réponse d’Aurélie. Qu’allaient-ils pouvoir
faire dans leur minuscule logement à Paris, tandis qu’ici…
« Si
je commence comme cela, je ne partirais jamais ! »
Il
prit une voix bien plus ferme que ce qu’il ressentait au fond de lui.
« On
se lève à six heures, on prend la voiture et on s’en va !
–
On fera nos bagages ?
–
Pas le temps ! On laisse tout. Ce n’est pas grave ! »
C’est
ainsi que le lendemain, à six heures dix, Aurélie tourna la clef de contact de
la voiture. Philippe était assis à côté d’elle. Chacun avait eu l’espoir que
l’autre eût renoncé au dernier moment, mais il n’en avait rien été. Aurélie
manœuvra pour se trouver face à la route. Elle enclencha une vitesse et la
voiture avança.
Dissimulée
derrière les rideaux de la fenêtre de sa chambre, Maman Marianne regarda la
voiture disparaître derrière les arbres. Elle composa un numéro de téléphone
sur son portable.
« Allo ?
Marjorie… »
Ils
avaient fait une dizaine de kilomètres sur la petite route sinueuse qui, ne les
conduisant vers l’autoroute, les éloignait de la demeure de Maman Marianne.
« Quatre
jours ! Je n’y ai passé que quatre jours et je m’y sentais déjà chez
moi ! »
Il
avait l’impression de rouler vers un inconnu inquiétant alors qu’ils quittaient
la sécurité de la vie chez sa belle-mère. Il regarda Aurélie qui était
accaparée par la conduite de la voiture. Son visage était fermé et un pli
barrait son front. Elle n’avait pas l’air plus réjouie que lui.
Le
contrôle de gendarmerie était installé au rond-point où ils devaient prendre la
départementale. De l’autre côté, un gendarme discutait avec le conducteur d’une
voiture. On leur fit signe de s’arrêter. C’était une gendarme qui demanda, à
Aurélie, de baisser la vitre de la voiture.
« Bonjour
Madame, Monsieur. Contrôle de gendarmerie. Avez-vous votre attestation de
déplacement dérogatoire ?
–
Hein ? Quoi ?
–
Rangez votre véhicule sur le côté, Madame s'il vous plait ! »
Une
attestation de déplacement ? Ils avaient vaguement entendu parler de ça,
sans y avoir prêté attention.
« Une
attestation ? Euh…non…
–
Vous vous déplacez sans l’attestation obligatoire ? Où allez-vous ?
–
Chez nous, à Paris.
–
A Paris, rien que ça ! J’espère que vous plaisantez. Jusqu’à Paris alors
que le confinement set prononcé ? Vous êtes totalement
inconscients ! »
Aurélie
et Philippe ne savaient plus quoi dire. Ils n’avaient pas mesuré la portée de
leur décision.
« Vous
allez devoir faire demi-tour, mais je vais d’abord devoir vous verbaliser. Vos
papiers et les papiers du véhicule, s'il vous plait. »
Pendant
que la gendarme rédigeait son procès-verbal, une voiture de la police
municipale se gara de l’autre côté de la route. Une policière en sortit.
« Bonjour
Christèle, des contrevenants ?
–
Eh oui, Bonjour Marjorie ! »
Ces
deux-là se connaissaient et Aurélie reconnut également immédiatement la
policière qui venait d’arriver.
« Nous
avons reçu l’ordre de vérifier que l’obligation d’attestation était prise au
sérieux. Déjà les troisièmes que nous prenons ce matin sans leur attestation.
–
Il y en a qui se croient toujours au-dessus de la loi. Tiens, mais je les
connais tes délinquants !
–
Ah bon, qui c’est ?
–
J’ai fait toute ma scolarité avec elle. C’est la fille de Madame le Maire, et
son gendre. Tu vas en faire quoi ? »
Aurélie
grimaça. Être prise dans cette situation par une ancienne condisciple, c’était
gênant.
« Moi,
rien, mais ils vont retourner d’où ils viennent aussi vite qu’ils en sont
partis. Ils logent chez Madame le Maire ?
–
Si tu as fini, je vais les raccompagner. »
La
gendarme délivra le PV, puis elle désigna la voiture de la policière
municipale.
« Vous
suiviez cette voiture ! J’espère que c’est la dernière fois qu’on vous
voit sur les routes. La prochaine fois…
–
Ne t’inquiète pas Christèle, tu connais Madame le Maire ? Je crois qu’elle
va leur faire passer l’envie de telles fantaisies ! »
Les
deux femmes esquissèrent un sourire. Oui évidemment, Madame le Maire allait
prendre les choses en mains et elles savaient comment.
« Circulez,
ordonna la gendarme ! »
Elle
se mit en travers de la route et elle leur indiqua la direction à suivre. La
voiture de la police municipale démarra et Aurélie pris sa suite.
« Vous
sortez de la voiture ! »
Ils
avaient garé la voiture exactement là où elle était moins de quarante-cinq
minutes plus tôt. Pour une escapade qui devait les conduire à Paris, c’était
raté ! Elle avait été bien plus courte et ils devaient maintenant faire
face aux conséquences.
« Allez,
par-là ! »
La
policière leur indiquait la direction de la porte de la cuisine. Elle ne
donnait aucun signe à Aurélie montrant que leur ancienne amitié avait toujours
cours. Elle restait strictement dans son rôle de représentante de l’ordre.
« Vous
attendez là ! »
Elle
frappa au carreau. La porte s’ouvrit tout de suite.
« Bonjour
Marjorie !
–
Bonjour Madame le Maire !
–
Vous me ramenez mes deux garnements ?
–
Exactement ! Comme vous l’aviez prévu, ils ont été arrêtés au contrôle de
gendarmerie, au rond-point de la départementale. Je crois qu’ils ont écopé
d’une amende.
–
Une amende ! Rien que ça ! Pour avoir circulé sans attestation ?
–
Evidemment ! C’est d’une inconscience !
–
Inconscient, c’est le mot ! A l’intérieur, tous les deux ! »
Au
passage, chacun prit une claque sur les fesses. Donnée par-dessus les
vêtements, elle ne faisait pas bien mal et ils savaient ce qui allait leur
arriver. Ce n’était qu’un hors-d’œuvre. Mais en présence de la policière
municipale, c’était vexant d’autant plus qu’ils ne protestèrent pas, lui
indiquant ainsi qu’ils en avaient l’habitude.
« Marjorie,
pourriez-vous me rendre un service ?
–
Bien sûr, Madame le Maire !
–
Voilà, je ne veux pas laisser passer sans réagir ce dernièr écart de la part de
mes deux vauriens. Il faut qu’ils en soient punis, vous savez bien.
–
Franchement, Madame le Maire, vous m’auriez dit le contraire que je ne l’aurai
pas cru. Ces deux-là méritent une sérieuse fessée, non ? J’espère que vous
n’allez pas les ménager.
–
C’est à ce sujet que je voulais vous entretenir. En fait, ce n’est pas une
fessée, mais deux qu’ils vont avoir. Je leur donnerai la deuxième et
croyez-moi, ils vont s’en souvenir. Mais, compte tenu que la première vise à
punir l’infraction à la loi qu’ils ont commise et que faire respecter la loi,
c’est votre domaine, je voulais savoir si vous accepteriez de les fesser
vous-mêmes ?
–
Moi ? »
Elle
réfléchit quelques instants.
« Il
est vrai que ce n’est pas de donner la fessée qui m’arrêterait. Ce ne serait
pas le premier ou la première primodélinquante à qui j’expliquerais de cette
façon ce que signifie respecter le loi. Mais vous ne croyez pas… enfin leur
âge…
–
Réfléchissez, Marjorie, avez-vous déjà donné une fessée à un garçon ou une
fille qui avait un peu plus de vingt ans ?
–
Bien sûr, assez souvent ! A cet âge-là, ils ont encore besoin d’être
fermement guidés. Quand j’en prends un qui se livre à quelque incivilité, c’est
certain qu’il n’y coupe pas.
–
C’est parfait. Vous savez que c’est pour votre fermeté… comment pourrait-on
dire… bienveillante que vous êtes appréciée dans la commune. Mais dites-moi,
vous connaissez Annette, la fille de Bernadette et Antoine ? »
La
policière municipale confirma d’un signe de tête.
« Oseriez-vous
lui donner une fessée ?
–
Oh non, certainement pas !
–
Et pourquoi donc ?
–
Ce n’est plus une gamine et puis elle ne se met jamais en faute. Et même…
–
Et pourtant, Marjorie, elle n’a guère plus de vingt ans. Le même âge que les
jeunes gens qui vous corrigez à juste titre. »
Marjorie
resta sans voix. Elle n’avait jamais réfléchi à ça. Elle n’avait aucun de mal à
imaginer donner la fessée à bon nombre de jeunes gens des alentours, mais pas à
Annette.
« Croyez-vous
donc que c’est une question d’âge ? Annette est une personne très mûre.
Bien qu’elle soit encore jeune, c’est une grande personne, vous ne croyez
pas ?
–
Si Madame le Maire, c’est bien ce que je vous disais.
–
En conclusion, reconnaissez que ce n’est pas une question d’âge. Si à un nombre
d’années équivalent, vous dites que certains jeunes gens peuvent recevoir la
fessée et d’autres non, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les
trentenaires ?
–
Oui, vous avez raison. Pourquoi pas !
–
Nous y sommes ! Eh bien, je peux vous assurer que mes deux chenapans font
partie de la catégorie à qui il faut donner la fessée. D’ailleurs, ils en ont
reçues de nombreuses depuis qu’ils sont ici.
–
Vous leur donnez la fessée ?
–
Oui, bien sûr ! Moi, Bernadette, Antoine et même Annette ! Il me
semble qu’en tant que représentante des forces de l’ordre, il est de votre
devoir de sévir quand vous croisez des délinquants.
–
Oui, Madame le Maire, pour sûr !
–
Vous en avez deux devant vous. Faites votre travail ! »
Marjorie
regarda Philippe et Aurélie, puis elle tourna son regard vers Marianne.
« Vous
avez raison, Madame le Maire. Ils doivent se rendre compte qu’ils ont enfreint
la loi et c’est à moi de le leur expliquer. »
Elle
regarda encore une fois les deux jeunes gens qui se tenaient devant elle, puis
elle sembla avoir pris une résolution. Elle fit deux pas pour se rapprocher
d’eux. Puis elle s’arrêta.
« Je
fais comme d’habitude ? Déculottée, la fessée ?
–
Bien sûr, Marjorie ! Serait-ce réellement une punition,
autrement ? »
Marjorie
se contenta de secouer la tête. Le contraire lui aurait paru bizarre.
« Alors,
comme ça, on a décidé de se balader dehors sans autorisation, malgré ce que dit
la loi ? Et vous pensiez que vous alliez vous en tirer simplement avec une
amende ? Ici, nous avons une autre façon de punir les petits délinquants
dans votre genre ! »
Ce
n’était pas la première fois qu’elle débouclait une ceinture, déboutonnait un
pantalon et baissait une culotte. Elle ne fut ni gênée, ni impressionnée par la
mise à nue, devant ses yeux, de l’intimité de Philippe. Elle n’y fit pas
attention. Elle était en service, elle devait garder une attitude
professionnelle. Déculotter un grand garçon pour le fesser ne lui faisait plus
ni chaud ni froid.
Elle
regarda autour d’elle. La chaise qui se trouvait à proximité lui sembla tout à
fait adaptée pour l’usage qu’elle en aurait pendant les prochaines minutes.
Tout en tenant fermement Philippe par le bras, elle se dirigea vers la chaise.
Celui-ci suivait à petit pas pressé, autant que son pantalon lui en laissait le
loisir.
Marjorie
s’attendait à une résistance ou tout du moins des protestations.
Silencieusement, résigné à son sort, Philippe la suivait sans un geste de
refus. Il avait suivi le raisonnement de sa belle-mère et, au fond de lui, il
était d’accord avec elle.
Quand
il refaisait le film des événements qui l’avaient conduit en travers des genoux
de la policière municipale, il reconnaissait le cocktail d’irresponsabilité, de
vantardise et d’auto-centrage qui constituait le précipité d’enfantillage qui
les avait poussés, Aurélie et lui, à aller jusqu’au bout de ce qu’il savait
être une erreur. Pourtant, il n’avait jamais songé à reculer, croyant montrer
ainsi qu’il était un adulte sûr de ses choix et ne réussissant juste à prouver
qu’il se comportait comme un gamin immature.
Comment
ne pas comprendre sa belle-mère quand elle avait décidé de lui inculquer le
minimum de jugeotte qu’il ne savait pas s’imposer lui-même ? C’est sûr
qu’après la fessée qui se préparait, il n’aurait plus envie de fuguer, surtout
qu’elle était donnée par une femme de son âge qu’il ne connaissait pas.
Philippe
eut un bref recul quand il s’agit de se coucher en travers de ces genoux qui
lui étaient étrangers.
« Non,
dit-il faiblement, conscient de l’inutilité de cette protestation. »
Marjorie
tira un peu sur le bras de Philippe et celui-ci tomba à plat ventre en bonne
position pour sa fessée. Elle posa sa main au milieu du dos pour prévenir toute
tentative de Philippe de se remettre sur pieds. Cela ne lui était même pas
passé par l’esprit. Il était tenu et il y aurait fallu batailler pour se
libérer… ce qui n’entrait pas dans le champ des possibles chez sa belle-mère.
Marjorie
tenait à faire son travail sérieusement. Elle qui avait toujours été très
sportive, avait appris les rudiments des sports de combat et elle entretenait
sa musculature, ce qui n’était pas la première préoccupation de Philippe. Elle
replia le bras libre de son patient en travers de son dos, posa son coude entre
les deux omoplates et cela suffit à l’immobiliser.
Ce
n’était pas la première fois qu’elle maîtrisait ainsi un jeune homme pour le
corriger. Certains s’étaient essayé à contrecarrer ses plans, mais ils
l’avaient vite regretté. En général, ceux-là préféraient la laisser faire dès
la deuxième fessée, même si celle-ci était donnée en présence de témoins, ce
qui n’était pas particulièrement rare.
En
effet, c’était une coutume récente venue de la ville avoisinante, La Villeneuve
sur Horto et qui avait contaminé tous les bourgs environnants. Les forces de
l’ordre évitaient d’entamer des poursuites officielles pour des infractions
mineures. Le rappel à la loi était immédiat et il prenait la forme d’une
sérieuse fessée déculottée. Cette méthode avait tout de suite eu le soutien de
Madame la Maire et il avait suffi que les premiers parents, la première compagne
ou la première logeuse approuvât cette méthode pour qu’elle fût adoptée. Les
quelques personnes qui auraient pu se montrer réticentes, n’osaient pas le
faire savoir ouvertement, de peur d’être taxées d’un laxisme favorisant
l’incivilité.
La
policière municipale avait maintenant carte blanche pour punir tout délit
mineur, toute incivilité ou toute impolitesse qui se déroulait dans l’espace
public sur son territoire. Les contrevenants savaient quelle punition ils risquaient
quand ils troublaient le calme de cette petite ville de province.
Naturellement,
la population s’était scindée en deux catégories : ceux à qui il était
nécessaire de donner la fessée et ceux qui détenaient une position d’autorité,
avalisant les corrections qu’administrait Marjorie. Souvent, après qu’elle
avait sévi et parfois longuement passé en pénitence, elle ramenait le
délinquant chez lui et il n’était pas rare qu’il reçût alors une seconde fessée
en présence de Marjorie.
Maintenant
que leur culotte était tendue entre leurs genoux, elle savait qu’Aurélie et
Philippe appartenaient à la catégorie de ceux qu’elle devait punir quand elle
constatait leurs écarts de conduite. Son hésitation du début était de
l’histoire oubliée.
Sa
main tomba sur les fesses de Philippe qui arqua son corps et poussa un cri.
Elle avait utilisé toute sa force. La réaction du grand garçon à plat ventre
sur ses genoux la fit sourire.
« Eh
oui, se dit-elle, recevoir une fessée, ça n’a rien de drôle ! »
Elle
appliqua une deuxième fois sa main sur le postérieur de Philippe. Il lui sembla
que le cri qu’elle avait ainsi provoqué, était plus aigu. Tout allait à
merveille. Quand elle administra une troisième claque, elle constata que la
peau des fesses commençait à rougir. Pourtant Philippe n’était pas au bout de
ses peines. Afin qu’il comprît l’importance de la faute qu’il avait commise et
qu’il renonçât à recommencer, il lui fallait une bonne fessée.
Marjorie
savait les donner. Elle accéléra le rythme et Philippe n’eut plus aucun temps
pour récupérer de la brûlure que provoquai la main de Marjorie avant que
celle-ci ne claqua de nouveau les fesses. Bientôt ce ne furent plus seulement
des cris de douleur qu’émettait Philippe, mais aussi de désespoir de savoir que
sa correction n’était pas encore achevée.
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 21
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerTrès bon épisode original , mais pourquoi Annette citée va t-elle être fessée pour bientôt ?
Au plaisir de vous lire
Cher lecteur anonyme,
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Annette mérite de recevoir la fessée. Ce n'est pas évident. Par contre, peut-être aura-t-elle l'occasion de reprendre ses activités de fesseuse.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Ce serait délicieux qu'Annette soit fessée...
RépondreSupprimerMais dites-moi, vous connaissez Annette, la fille de Bernadette et Antoine ?
RépondreSupprimerLa policière municipale confirma d’un signe de tête.
Oseriez-vous lui donner une fessée ?
Cher lecteur anonyme,
SupprimerOui, oui, je vois bien de qui vous voulez parler (c'est moi qui ai créé ce personnage). Avez-vous remarqué pourquoi Marianne fait la comparaison entre ses enfants et Annette à ce moment précis ?
C'est pour cela qu'il serait difficile de fesser Annette ensuite.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Toujours aussi plaisant, un brai régal. Si l'heure est aux suggestions scénaristiques, je proposerai une fessée de nos deux garnements en présence de deux ou trois ados venus prendre des cours de rattrapage chez l'institutrice avec l'autorisation expresse du maire, mais vous avez certainement des idées plus brillantes.
RépondreSupprimerCordialement .
Serge