On était à table. Tous les quatre. Maman servait la soupe. Je lui ai tendu mon assiette.
« Tu t’en
étais pas vantée de ça, hein, Olga !
J’ai haussé un
sourcil.
‒ Je me suis
pas vantée de quoi ?
‒ Que vous vous en étiez pris une bonne hier, Théo et toi…
J’ai lancé un
regard noir à Iourievna. Qui a aussitôt protesté.
‒ C’est pas
moi ! J’ai rien dit.
Ce que maman a
confirmé.
‒ Ta sœur ne
m’a rien dit, non ! C’est Fabienne D., votre directrice. Qui a tenu à me
mettre personnellement au courant de ce qui s’était passé. Et je n’ai pu
qu’approuver. Vous vous êtes comportés, tous les deux, d’une façon absolument
scandaleuse. Et elle a pris les mesures qui s’imposaient en la circonstance.
C’est d’ailleurs, d’une façon générale, une excellente chose que vos délégués
soient désormais habilités à vous punir lorsque vous l’avez mérité. Ce sont eux
les mieux placés pour savoir comment vous vous conduisez en dehors des heures
de cours, à quelles activités plus ou moins autorisées vous vous livrez. Ils
sont donc à même d’intervenir avec d’autant plus d’efficacité que la leçon
venant d’eux, qui restent malgré tous vos camarades de classe, a toutes les
chances de s’avérer beaucoup plus mortifiante. Et donc beaucoup plus salutaire.
Non ? Tu n’es pas de mon avis ?
‒ Si !
Tout bas. Du bout
des lèvres.
‒ Ah, ben tu
vois ! »
Dès que je l’ai
pu, je me suis précipitée chez Théo. J’avais trop envie d’être dans ses bras,
de me blottir contre lui, de le sentir se répandre en moi.
J’ai suivi, du
bout du doigt, les boursouflures rougeâtres sur son dos, sur ses fesses, sur sa
hanche.
« Mon pauvre
amour ! Comment elle t’a arrangé, l’autre !
‒ Et toi
donc !
On s’est
embrassés.
‒ Quelle
garce, n’empêche ! Quelle garce !
‒ On a été
idiots. Complètement idiots. Avec le bureau de la directrice juste à côté,
c’était couru. Tu l’avais dit en plus…
J’étais désolée.
‒ C’est de
ma faute aussi ! Tout est de ma faute. Si j’arrivais à me contrôler un
tant soit peu…
‒ Ce serait
moins bon. Pour toi comme pour moi.
‒ Oui, mais
là, quand même !
‒ Ce qui est
fait est fait n’importe comment. On peut pas revenir dessus.
‒ En
attendant elle était quand même pas obligée de taper si fort ! On est
amies, non ? Ou on l’était.
Il a souri.
‒ Qu’est-ce
qu’il y a ? Pourquoi tu ris ?
‒ Parce que…
elle adore ça, fouetter, en fait. Et fouetter fort. Comment elle était rouge,
t’as pas vu ? Et comment ils brillaient, ses yeux !
Si ! Oui.
Moi aussi, j’avais vu. Pour pas voir ! Mais n’empêche, ce qui m’étonnait…
‒ Elle était
pas comme ça avant. Pas du tout.
‒ Elle est
du côté du manche maintenant. On lui a confié tout un tas de responsabilités
pendant le confinement. Ce qui lui est monté à la tête. Et puis c’est le genre
de choses, fouetter, dont je suppose qu’on ne peut plus se passer une fois
qu’on y a goûté et qu’on a apprécié…
J’ai voulu
savoir.
‒ La fois où
on s’était vus en cachette et où ta mère a voulu que ce soit elle qui te
punisse, elle était excitée pareil ?
‒ Elle
l’était pas mal, oui. Mais pas autant que là…
On s’est tus. Je
me suis pelotonnée contre lui. Il m’a caressé la joue du bout du pouce. Les
paupières. Les lèvres. Il s’est soulevé sur un coude, a plongé ses yeux dans
les miens.
‒ Tu sais
l’impression que j’ai ? Ben, c’est que c’est nous a rapprochés un peu plus
encore tous les deux qu’elle nous ait punis comme ça. Ensemble.
Ah, oui,
oui ! C’était bien qu’il le dise. Oui. Parce que je ressentais la même chose,
moi aussi. Exactement la même chose. Mais je comprenais pas.
‒ Pourquoi ?
Comment ça s’explique, tu crois ?
Il a haussé les
épaules.
‒ Ça n’a pas
d’importance pourquoi. Faut pas toujours chercher des explications à tout. Ce
qui compte, c’est que ce soit comme ça, non ? »
Si ! Il
avait raison. Si ! Évidemment qu’il avait raison.
Et on s’est fait
l’amour. Passionnément. Et puis encore. On a recommencé. Tout doucement. Tout
tendrement.
Dès qu’elle a été
rentrée, le vendredi, on a appelé Elena. Qui, après plusieurs tentatives
infructueuses, a fini par nous répondre. Ça allait, oui. Autant que ça pouvait…
« Parce
qu’il s’est passé plein de trucs là-bas. Je sais plus trop où j’en suis en
fait.
‒ Tu veux
qu’on vienne ?
C’était gentil,
mais non, elle préférait pas. Elle avait besoin d’être seule. De réfléchir. De
faire le point.
‒ Vous m’en
voulez pas ?
Non. Bien sûr que
non. On comprenait.
‒ On se voit
lundi à Sainte-Croix n’importe comment… »
Et le lundi
matin, dans la cour, ça a été toute une effervescence. Il ne se parlait que
d’elles. Des six filles qui revenaient d’Angleterre.
« Elles vont
venir, vous croyez ?
Évidemment
qu’elles allaient venir.
‒ Elles ont
intérêt. Si elles veulent pas aggraver leur cas…
Il y en avait
plein, ce qu’ils se demandaient, c’était si elles les avaient encore les
marques.
‒ Parce que
depuis ça a largement eu le temps de s’effacer.
Certains
pensaient que oui. Les plus nombreux. Et d’autres que non. Qu’elles les avaient
encore.
‒ Vu
qu’apparemment elles s’en sont pris une qu’était pas piquée des vers, là.
Margaux qui avait
eu Samantha au téléphone la veille au soir en a profité pour faire son
intéressante.
‒ Ce qu’il y
a de sûr en tout cas, c’est que c’est encore sacrément douloureux. Parce qu’à
ce qu’elle m’a dit, la culotte, elles la supportent pas. Aucune d’entre elles.
Ce qui a tout de
suite mis le feu à l’imagination des garçons.
‒ Elles vont
pas en avoir mis alors !
‒ Faut
absolument qu’on voie ça !
‒ Et
comment ! Elles se sont pas gênées pour leur soulever les jupes, les
Anglaises là-bas. La Lady Eloyce H. et compagnie. Alors pourquoi pas
nous ? Il y a pas de raison.
Ils étaient tous
d’accord. Il y avait pas de raison.
Et ils se sont
mis à fantasmer tant et plus.
‒ On va leur
mettre le matériel à l’air. À toutes ! Elles vont voir ce qu’elles vont
voir.
Paul, c’était du
cas de Kirsten qu’il voulait personnellement s’occuper.
‒ Elle a un
de ces petits culs… On en mangerait.
Arnaud, lui,
c’était à Yang qu’il comptait s’en prendre.
‒ Toute
timide, toute rougissante comme elle est, elle va vraiment pas aimer. Ce qui me
fera bander un max…
Quant à Adilson,
il était bien décidé à jeter son dévolu sur Elena.
‒ Parce que
j’en ai pas fini avec elle. Depuis le temps que je lui garde un chien de ma
chienne, à celle-là…
Quand elles sont
arrivées, juste avant que ça sonne, ils se sont précipités au portail. Ils les ont
encerclées.
‒ Vous les
avez encore tout rouges et tout zébrés, à ce qu’il paraît. C’est vrai ?
Faites voir !
Et ils ont
entrepris de leur relever leurs jupes.
Elles ont
résisté.
‒ Non, mais
ça va pas !
‒ Mais
si ! Faites voir ! Allez, quoi ! Un bon mouvement !
Mais ils ne sont
pas parvenus à leurs fins parce que la directrice a presque aussitôt surgi. En
compagnie de François F. et de Léa.
‒ Dans mon
bureau ! Tous les trois. Immédiatement !
Ils ont obéi,
tête basse.
Bon, mais
maintenant qu’ils étaient partis…
‒ Alors ?
C’était comment ?
C’est Naja qui a
répondu.
‒ Épouvantable.
Surtout que nous, les Françaises, on est vraiment pas en odeur de sainteté
là-bas. On nous laisse rien passer.
Pour elle, ça
avait été les orties, le pire. Déjà, d’être fouettées avec. Mais alors quand on
les leur avait enfournées dans la culotte…
‒ Une
horreur ! Une véritable horreur !
Yang, elle,
c’était la veille qu’elle avait le plus mal supporté.
‒ Quand les
filles faisaient leur marché, choisissaient, la mine gourmande, celle qu’elles
allaient fouetter. Comment c’était humiliant !
‒ Et toi,
Elena ?
Elle a haussé les
épaules.
‒ Oh,
moi !
La fin de la
récréation a sonné. On s’est dirigés vers le bâtiment principal.
‒ Quoi,
toi ?
‒ On se
verra. Je vous dirai… »
C’est pendant le
cours d’économie qu’ils sont revenus, les garçons. Sous la conduite de Léa. Qui
a dû batailler ferme pour réussir à leur faire passer la porte. Ils ne
voulaient pas. Ils restaient cachés dans le couloir.
« Bon,
alors, vous vous décidez, oui ? À moins que vous ne préfériez une petite
rasade de coups de fouet supplémentaire…
Ils n’y tenaient
pas, non ! Et ils ont finalement fait leur apparition, Adilson en tête.
Ça a été un éclat
de rire général. Ils étaient en jupe. Tous les trois. Des petites jupes
plissées bleu marine. Et en chemisier. Des chemisiers blancs à jabots de
dentelle et à boutons nacrés. Les commentaires ont fusé de partout.
‒ Oh,
qu’elles sont mignonnes !
‒ Vous
sortez en boîte ?
‒ Mais quand
même, les poils sur les jambes, c’est pas trop le top.
Il y a un garçon
qui a envoyé des baisers dans leur direction et qui a crié.
‒ Oh, mais
tu sais que tu me plais comme ça, Paulette ? T’es sacrément bandante. On
se voit tout à l’heure ?
Et il a fallu que
le professeur, Martial P., nous menace de nous faire distribuer des fessées à
tout-va devant tout le monde pour que ça se calme enfin et qu’il puisse
reprendre son cours.
Seulement après,
pendant la récréation, dans la cour, ça a remis ça de plus belle. On les a
entourées. À une vingtaine de filles. Une trentaine.
‒ Alors ?
Elles se sont pris un joli petit pan-pan cul-cul, à ce qu’il paraît, les
vilaines ! Vous faites voir ?
Ils voulaient
pas.
‒ Ah, mais
si ! Ah, mais si ! Allez ! Les fesses à l’air !
Et on s’est ruées
sur eux. Pendant que les garçons regardaient en rigolant et que les
surveillants laissaient faire sans rien dire.
Nous, Iourievna,
Elena et moi, c’est d’Adilson dont on s’est occupées. Avec l’aide de Coralie et
de Samantha qui nous ont presque aussitôt rejointes. Qui l’ont solidement
maintenu pendant qu’on lui retroussait la jupe, qu’on la lui remontait bien
haut sur les reins.
‒ Eh, mais
c’est qu’elle a pas de culotte, cette petite cochonne !
‒ En tout
cas, elle l’a bien rouge, son popotin !
‒ Et bien
zébré ! On t’a pas loupé, dis donc ! Qui c’est qui t’a fait ça ?
Léa ?
Il a voulu
protester.
‒ Mais bien
sûr que si que c’est elle !
On lui a pinçoté
les fesses. On les lui a agacées, du bout de l’ongle là où c’était déjà bien
tuméfié. Il s’est crispé. Il a gémi. Poussé de petits cris.
‒ Oh, la
doudouille ! T’en verras d’autres, va !
Il a encore crié.
Essayé de s’échapper. Mais on était cinq. Pas de risques qu’il y arrive. Et on
a continué à s’amuser.
‒ Mais c’est
quoi que t’as là, ma chérie ? Mais là ! Entre les cuisses. Ça devrait
pas être là, ça !
Iourievna a
confirmé.
‒ Oui !
T’as raison. Il y a comme une anomalie.
Une anomalie sur
laquelle on s’est toutes penchées, les unes après les autres. En l’effleurant,
en la soupesant ou en la prenant à pleines mains. Au choix.
N’empêche qu’on
n’avait pas ça, nous !
‒ À ta place
on s’inquiéterait.
‒ Oui. Tu
devrais aller consulter un médecin, ma grande.
‒ D’autant
que c’est rien du tout si ça tombe. Il te fera sauter ça d’un coup de bistouri.
Et hop, on n’en parle plus !
‒ Ce qu’on
en dit, nous, c’est pour ton bien, hein ! Parce que comment ça doit te
gêner !
‒Surtout quand ça
gonfle comme c’est en train de le faire, là. Vous avez vu, les filles ?
‒ Non, il y
a pas à discuter. Faut vraiment qu’elle s’en débarrasse.
On ne s’est
arrêtées que quand ça a sonné.
‒ Oh, mais
on remettra ça, Adilson ! T’inquiète pas ! On remettra ça… »
Le soir, on est
allées faire un tour, Iourievna et moi, chez Elena.
« On s’est
bien défoulées, ce matin, n’empêche ! Sa tête à Adilson ! Non, mais
sa tête !
Elle a soupiré.
‒ On a bien
fait d’en profiter. Parce que maintenant ça va être une autre paire de manches.
Vu l’entretien qu’on a eu tout à l’heure toutes les six avec la
directrice !
‒ Ça s’est
mal passé ?
‒ C’est rien
de le dire. Elle était furieuse. Qu’on se soit fait remarquer là-bas comme
c’était pas permis. Qu’on avait déshonoré Sainte-Croix. Mais qu’elle avait pas
dit son dernier mot. Ah non, alors ! Et que, puisque c’était comme ça,
elle allait projeter les films des punitions qu’on avait reçues là-bas devant
toute l’école. Que tout le monde puisse juger de la façon dont on s’était
comportées. Et que ça nous serve un peu plus de leçon encore…
‒ Ma
pauvre !
‒ J’appréhende !
Vous pouvez pas savoir comme j’appréhende. Comment ça va être la honte !
Je lui ai pris la
main.
‒ On sera
avec toi. On te soutiendra. Ça fera pas tout, mais bon…
Elle s’est perdue
dans ses pensées… Je lui ai doucement caressé le dos de la main. Le silence a
duré. Un silence qu’elle a finalement rompu.
‒ En plus il
y a eu des trucs…
‒ T’es pas
obligée, mais si t’as envie d’en parler…
‒ C’est
surtout que je me reconnais pas. Comme si d’un seul coup, c’était une étrangère
qui s’était mise à habiter en moi.
Elle est allée
jusqu’à la fenêtre, a longuement regardé dehors, est revenue.
‒ Je sais
pas. Je sais plus. Non, parce qu’il y a une fille là-bas, Britanny elle
s’appelle, une copine de Lady Eloyce H., qui est venue à l’infirmerie aider à
nous passer une espèce de pommade après notre punition aux orties et qu’en a
profité pour me tripoter tant et plus en me faisant tout un tas de réflexions
humiliantes. Et qu’a clamé haut et fort, quand elle m’a enfin laissée partir,
qu’elle en avait pas fini avec moi. « Sûrement pas ! » Et elle a
tenu sa promesse parce que, le dernier jour, quand Lady Eloyce H. et ses
copines ont été autorisées à nous punir, c’est moi qu’elle a choisie. Avec un
grand sourire. « Comme on se retrouve ! » Et ça a tout de suite
été un combat sans merci toutes les deux. Elle, bien décidée, je l’ai tout de
suite vu, à me rendre toute docile, à me faire plier et moi, à ne pas lui faire
ce plaisir. À rester digne. À ne pas crier. À ne pas supplier. À ne pas me
donner en spectacle. Sauf que ça, c’est le genre de bonne résolution que tu
peux tenir au début, mais après, dans le feu de l’action, ça devient complètement
impossible. Surtout si elle sait y faire, celle qui manie le fouet. Et elle,
elle sait, alors là ! Pour savoir, elle sait. Ce sale quart d’heure que
j’ai passé ! J’ai hurlé. Je l’ai suppliée. J’ai été lamentable. Elle a
triomphé. Elle en a encore rajouté une couche. Pour m’avoir complètement à sa
main. Et elle m’a emportée à l’infirmerie comme un trophée. Pantelante.
Vaincue. Soumise. Elle m’a entraînée sous la douche « Allez, amène-toi par-là ! »
Elle a entrepris de m’y laver. Et, d’un coup, elle a changé du tout au tout. Le
jour et la nuit. Elle m’a aspergée, frottée, rincée, essuyée tout en douceur
qu’elle l’a fait. Avec mille précautions. Presque tendrement. Avec des mots et
des regards qui me remuaient. Qui m’ont fait fondre. C’était complètement fou,
ça ! J’aurais dû la haïr. J’aurais dû la détester de tout mon cœur, eh
bien non ! Non. C’était tout le contraire. Je me sentais reconnaissante à
son égard. Vous vous rendez compte ? Reconnaissante, oui. Reconnaissante
de ce qu’elle m’ait punie. Parce que j’avais multiplié les idioties, pendant
toute la durée de ce séjour. Et encore ! Tout n’avait pas été découvert.
Si on avait su ! Alors oui, je l’avais mérité, oui. Et tandis que ses
mains s’occupaient inlassablement de moi, tandis qu’elles s’aventuraient tout
partout, j’étais heureuse. Heureuse, oui. Heureuse que ce soit elle qui m’ait
fouettée. Et qu’elle ait pris du plaisir à le faire. À me dompter. À me briser.
Pleinement heureuse que ce soit moi qui le lui ai offert, ce plaisir. Qu’elle
me le doive. Aussi quand elle s’est penchée, que ses lèvres se sont tendues
vers les miennes, je me suis complètement abandonnée à elle. Et c’était bon.
Non, mais comment c’était bon ! Vous me trouvez folle, hein ?
On s’est
récriées.
‒ Mais non
pas du tout ! Non ! Et même, pour être tout à fait sincère…
Elle ne m’a pas
laissé terminer.
‒ Et elle a
recommencé. Juste avant que je parte. Un long, un très long baiser. Qui voulait
me dire plein de choses. Que j’étais à elle. Que je lui appartenais. Et ce
qu’on a décidé, c’est qu’elle allait venir me voir. Dès qu’elle pourrait.
‒ Ici ?
‒ Ici,
oui »
Et Iourievna ? On la connait
Il y a un début à cette série
et l'épisode précédent : chapitre 33 acte 1
Bonjour,
RépondreSupprimerPas la moindre fessée à l'horizon ! C'est l'austérité !
Je crois pourtant avoir bien lu. Ne sommes-nous pas sur un site qui s'appelle "une bonne fessée" ? J'aurais dû m'en douter en lisant les mots clés. Un article aussi long mais qui tombe à côté du sujet principal ! La prochaine fois, prévenez, je n'ouvrirai pas l'article.
Un lecteur dubitatif.
Bonjour,
SupprimerJ'espère avoir avoir le plaisir de lire très prochainement un texte de vous sur le site.
Bien cordialement.
Pour ne pas trouver de récits sur la fessée sur ce site il faut vraiment y mettre du sien...il y en a pour tous les goûts !
RépondreSupprimerBonjour Caroline,
SupprimerBizarre cette propension à venir se plaindre, sur un site entièrement gratuit, qu'on n'en a pas pour son argent...
À bientôt.
Amicalement.
François
Bonjour François,
RépondreSupprimerPour moi, votre texte est intéressant, car il décrit les suites de l'épisode précédent et introduit avec justesse l'épisode suivant. Ce texte est utile pour bien se mettre dans l'ambiance qui règne à Ste CROIX. Il ne faut pas bâcler cette phase où on passerait à côté du contexte.
Certains commentaires m'insupportent et je pense que certains ne comprennent pas la notion d'écriture et de mise en place des scénario. Un texte n'est pas juste une suite de mots, mais un fil conducteur qui même à l'action. Il y a un début, le coeur du sujet et le dénouement. Le tout formant un sujet. Je suis catastrophée de m'apercevoir que nos textes ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Si certains voulait avoir du courage et écrire, ils comprendraient. Il n'en sont peut-être juste pas capables.
Amitiés.
Elena.
Je suis tout à fait d'accord Elena. C'est tellement plus simple de critiquer....
SupprimerBonjour et merci Caroline.
SupprimerAmitiés.
Elena.
Bonjour Elena,
SupprimerCeux qui ont l'habitude de nous lire auront bien évidemment compris qu'on ne peut pas détacher arbitrairement un 33ème chapitre de ceux qui le précèdent. Ils auront perçu que, même s'il n'y a pas de description explicite de fessée dans ce chapitre, il en est totalement imprégné. Ils savent bien qu'une fessée ne se ramène pas uniquement au moment où elle est effectivement administrée, mais qu'elle comporte un avant et un après. (de la même façon qu'une relation amoureuse ne se limite pas au seul coït). Ils ont également parfaitement assimilé l'idée que ce 33ème chapitre du journal d'Olga doit, pour être pleinement apprécié se lire avec le 33ème chapitre de vos "Rebelles" dont il est le prolongement. Si j'écris, c'est d'abord pour mon propre plaisir, mais c'est aussi pour ces lecteurs-là qui ne manquent pas de nous faire savoir, à l'occasion, d'une façon ou d'une autre, qu'ils y ont, eux aussi, pris du plaisir. Le reste n'a pas vraiment d'importance.
Amicalement.
François
Amis de la poésie et de la page sans fessée ... Bonjour.
RépondreSupprimerMon dieu (s'il existe) quelle affaire !! L'a pas raté son coup l'ami "Anonyme" ! Voilà au moins un commentaire utile qui fait des vagues et pas que de protestations. C'est mieux que pas de commentaire du tout. N'est -il pas ? On en a tant besoin...
Au moins il dit ce qu'il pense le garçon... Et comme ça, il est pas content... mais alors pas content... du tout, du tout ! Au bord de la nervouse-braiquedone, il a parcouru ce 33è épisode du "journal d'Olga", de long en large et en travers, comme les lanière d'un martinet sur un derrière...(Tiens ça fait des rimes) Et l'a rin vu! Mince alors !! Pas la moitié de l'ombre, d'un début de prémisse de la moindre petite claque aux fesses... du plus minusculet coup de martinet sur un postérieur, ni le dos, ni les cuisses, ni le ventre, ni la tête, alouette, je te fustigerai! Misèreux, misèreux ! C'était pourtant marqué, là... Blog "Une bonne fessée"! On nous aurait menti à l'insu d'une fessée de notre plein gré ! Que non point, l'ami, c'est une page d'écriture... différente, tout simplement, ça arrive aux meilleurs, comme un moment d'exigence.
Alors, cher lecteur, ne faites pas l'enfant boudeur, privé de son dessert habituel, par ce qu'il a eu un joli petit gâteau à la place du délicieux chou à la crème qu'on lui sert chaque semaine. Il suffit de lire les épisodes précédents pour comprendre que les fessiers de ces jeunes gens, étrillés, re-en long, re-en large et re-en travers, ont bien mérité une petite journée de RTT...
Et qu'est ce que ça veut dire? Comme ça, on est grognon ? Alors que depuis le début de ce blog, on doit bien en être à un million cinq cent milles deux cent soixante dix neuf fessées... dont neuf cent mille trois cent cinquante, déculottées!!! Et on ne compte pas les mises au coin le slip aux cuisses, les fesses à l'air, mains sur la tête, qu'il pleuve ou qu'il vente... quand même!
Mais quelle est cette impatience, pourquoi tout, toujours tout de suite? L'attente n'est elle pas aussi excitante que la satisfaction du désir ? ( Que c'est bien dit ça, faut que je le note!)
Alors, "Aminanonyme", choisissez vos témoins, je parie une fessée déculottée à l'aube, où vous voulez, que vous allez vous jeter, sans sommation, sur le prochain épisode du "journal d'Olga" ou des "Rebelles".
Continuez d'envoyer vos commentaires, c'est la preuve que vous êtes toujours fidèle lecteur. Que demande le petit peuple...du blog ?
Cordialement
Ramina
Bonjour Ramina,
SupprimerVos commentaires sont, chaque fois, de véritables œuvres d'art qui font mouche à tous les coups. Et vous avez en outre un véritable talent de modérateur pour arrondir les angles et présenter les choses sous un jour qui puisse harmoniser les contraires.
À moins qu'il n'ait suivi votre conseil et qu'il ne soit allé jeter un œil sur les chapitres précédents et sur "Les rebelles" d'Elena, je crains que notre commentateur anonyme ne soit encore déçu par ce chapitre 34 qui s'attache beaucoup plus à évoquer des contextes de fessées, à mettre l'accent sur les mécanismes qui font qu'on peut être amené à l'accepter, voire à la souhaiter qu'à décrire minutieusement une fessée proprement dite. Le chapitre 35 par contre devrait lui convenir davantage: on y fesse à tout-va.
Amicalement.
François
Re- bonjour François... (Tiens vous avez perdu le "Fabien" !)
RépondreSupprimerGrand merci de ce joli compliment qui me va droit au... but. Je vous en renvoie un peu, ( de compliment, pas de but !) pour saluer à mon tour la qualité de votre écriture fort bien structurée. Ben oui!
Mention spéciale à l'élégante expression que j'aurais bien voulu trouver. "Arrondir les angles.." pour"... harmoniser les contraires" Beaucoup plus constructif que de "contrarier les harmonies".
Sincèrement, que ça nous plaise ou non, parce que nous livrons nos histoires à la volée, sans savoir devant quels regards elles tombent, et par qui elles sont lues, je trouve normal que certains expriment leur frustration de ne pas y trouver ce qu'ils cherchent. Le traitement d'un tel sujet, porteur d'autant de fantasmes et de possibilités d'interprétations, peut à la lecture, alimenter quelques déceptions. Même sur un blog de bonne tenue, comme celui ci, qui offre une telle palette de variations sur le thème.
On lira avec autant d'intérêt un chapitre 34 à tendance contextuelle en attendant les rafales de fessées du 35è... Comme dit notre ami Peter : ça va chauffeeeeeeer!
Amicalement,
Ramina