Je n’avais plus de nouvelles d’Elena. Depuis près d’une semaine. Quand j’appelais, je tombais systématiquement sur sa messagerie. Ça commençait à m’inquiéter. Sérieusement. D’autant plus sérieusement que j’avais beau interroger les uns et les autres, personne, absolument personne, ne semblait avoir la moindre idée des raisons de ce silence.
Mais un
matin, à la récréation de dix heures, Léa m’a fait signe de monter la rejoindre
discrètement dans son bureau. Avec Théo, s’il voulait.
On s’est installés tous les trois.
« Bon,
mais alors vous me promettez. Vous dites rien. À personne.
Évidemment !
Ça allait de soi.
En fait, on
leur avait confisqué leurs portables. À toutes les six. Et on leur avait
interdit de communiquer avec le continent. De quelque façon que ce soit. Par
contre, la directrice, Fabienne D. restait en contact permanent avec la
headmistress de là-bas.
‒ Et
elle me tient scrupuleusement au courant de tout. Vu que je suis déléguée de
classe.
Bon, mais
alors elle allait pouvoir nous dire du coup. C’était quoi, la raison ?
Pourquoi elles pouvaient plus téléphoner ?
‒ Parce
qu’elles ont encore fait des leurs. Elles ont profité d’une permission de
sortie qui leur avait été accordée pour aller passer plusieurs heures dans un
pub où, évidemment, elles ont picolé plus que de raison. Et, quand elles sont
sorties de là-dedans, elles étaient plus qu’éméchées. Complètement débraillées,
elles chantaient à tue-tête, elles riaient à gorge déployée, elles
apostrophaient les passants et elles n’ont rien trouvé de mieux, avant de
rentrer, que de baisser culotte et de pisser, toutes les six, en rang d’oignons
contre le mur de l’école. En faisant un doigt d’honneur aux conducteurs des
voitures qui passaient en klaxonnant. Sauf que, pour leur malheur, c’est à ce
moment-là que la headmistress est rentrée et qu’elle n’a vraiment pas apprécié,
c’est le moins qu’on puisse dire. Elle était dans une colère ! Ce savon
qu’elle te leur a passé ! Et, pour finir, elle a exigé qu’elles lui
remettent leurs jupes et leurs culottes et elle les a fait rentrer à l’école
comme ça, les fesses à l’air. Sous les yeux éberlués du concierge. Éberlués et
ravis. Il en a profité tant qu’il a pu. Les élèves aussi, après, dans les
couloirs. Ça a été tout un tas de cris de joie. De rires. De commentaires
salaces. De moqueries de toute sorte. On est bien placés pour savoir, vous
comme moi, que dans ce genre de situation, les autres, ils te loupent pas.
‒ Et
elles se sont ramassé une gigantesque fessée, je suppose !
‒ Non,
mais on la leur a promise pour le jour de leur départ de là-bas. Qu’elles
rentrent en France avec le cul bien rouge. Et tout chaud. En attendant, elles
ont quand même eu droit au « hair shirt »
‒ C’est
quoi, ce truc-là ?
‒ Une
espèce de grande culotte ou de couche qu’on te met bien serrée et qu’on bourre
d’orties. Un bon moment on te la laisse, avec les mains attachées dans le dos
pour que tu puisses pas la retirer ou te gratter.
‒ Comment
tu dois déguster !
‒ Ah,
ben ça ! Et, en prime, t’assures le spectacle. Parce que va t’empêcher de
faire la danse de Saint-Guy, toi, et tout un tas de grimaces, quand ça te pique
et que ça te brûle que c’en est une horreur… D’ailleurs, on pourra juger sur
pièces parce que des films sont tournés de toutes les punitions qui sont
données là-bas aux filles de Sainte-Croix et que Fabienne D. a bien l’intention
d’organiser une petite séance de projection quand elles seront rentrées. Pour
les mortifier un peu plus et que ça serve de leçon à tout le monde.
Son portable
a sonné.
‒ Oui ?
Oui. Ah, ben d’accord ! J’arrive…
Elle s’est
levée/
‒ Faut
que j’y aille ! Et j’en ai pour un bon moment. Mais vous pouvez rester là,
hein, si vous voulez, vu que le prof de gym est absent. Vous y serez toujours
mieux qu’en permanence. »
On ne s’est
pas fait prier.
On était
tout seuls. Tous les deux. C’était pas si souvent. Alors Théo s’est assis sur
le fauteuil sans bras de Léa. Derrière son bureau. Et moi sur ses genoux. On
s’est embrassés. Un peu caressés. Un peu plus. Il a eu sa main dans ma culotte
et moi, la mienne dans son boxer. Et on a eu envie. Forcément ! De plus en
plus envie. Très envie. On s’est levés. Il m’a fougueusement déshabillée.
« Toi,
Olga ! Oh, toi ! Toi !
Il s’est lui
aussi déshabillé, m’a poussée contre le bureau, tout dur contre mon ventre.
‒ Attends,
Théo ! Attends ! C’est pas prudent ! Si on vient…
‒ Mais
qui veux-tu qui vienne ? Elle en a pour longtemps, Léa, elle l’a dit.
‒ Oui,
mais c’est le bureau de la directrice à côté et tu sais bien que je suis pas
discrète, moi, une fois que je suis partie…
Il n’a rien
écouté. Il est venu en moi. Et, c’était couru, on s’est envolés.
On n’a pas
eu le temps de finir. La porte s’est brusquement ouverte.
‒ Non,
mais faut pas se gêner !
La
directrice, Fabienne D. On s’est précipités sur nos vêtements. On a voulu se
rhabiller. Elle nous en a empêchés.
‒ Non,
non, vous restez comme ça ! Vous êtes dans la tenue adéquate pour ce qui
va se passer maintenant. Parce que vous savez ce qui vous attend, j’imagine…
Non ?
‒ Si !
Tête basse,
d’une toute petite voix.
‒ Quoi ?
Dites-le !
‒ On va
recevoir une fessée…
‒ Oui.
Et une fessée qui, je peux vous l’assurer, va vous ôter à tout jamais l’envie
de recommencer. Bon, mais vous m’attendez, vous bougez pas de là. Je reviens.
On s’est
regardés. On s’est pris par la main. On se l’est serrée.
‒ Je
t’aime, tu sais !
Moi aussi,
je t’aime ! »
Il s’est
passé un quart d’heure. Pas loin d’un quart d’heure. Et puis il y a eu du bruit
dans le couloir. On s’est serré la main plus fort. La voix de la directrice.
Celle de Léa. Qui se sont éloignées. Rapprochées.
« Je
compte sur toi !
‒ Vous
pouvez, Madame la Directrice, vous pouvez !
Elles
avaient un fouet. Et des cordelettes. Pas mal épaisses. Presque des cordes. La
directrice en a déroulé une.
‒ Puisque
vous appréciez tant les contacts rapprochés, on va vous donner satisfaction.
Et elles
nous ont fait mettre face à face, serrés, collés l’un contre l’autre.
‒ Plus
près ! Encore ! Allez !
Et elles
nous ont attachés. Saucissonnés. À hauteur de la taille, les bras ramenés contre
les hanches. La queue de Théo a palpité, dressée, toute chaude, contre mon
ventre. À hauteur des épaules aussi elles nous ont attachés.
‒ Là !
Parfait ! Alors voilà comment les choses vont se passer. C’est Léa qui va
officier puisque c’est dans son bureau que vous vous êtes comportés de façon
aussi scandaleuse. Et c’est par Théo qu’elle va commencer. S’il se montre
suffisamment courageux, s’il ne cherche pas à se dérober à sa punition, c’est
lui qui recevra l’intégralité des soixante coups de fouet que j’estime que vous
avez solidairement mérités. Dans le cas contraire, s’il ne parvient pas à se
maîtriser, s’il se tourne, s’il pivote sur lui-même, c’est évidemment les
fesses et le dos d’Olga qu’il offrira, par la force des choses, à la morsure du
fouet. Est-ce que c’est clair ?
Ça l’était,
oui !
‒ Alors
à toi de jouer, Léa !
Elle ne se
l’est pas fait répéter deux fois. Elle a cinglé. Théo a enfoui sa tête dans mon
cou. Il a respiré plus vite. Il a gémi. Elle, elle fouettait. À toute volée. Ça
me résonnait et ça me vibrait, à travers lui, dans tout le corps. Le visage
dur, les mâchoires serrées, elle fouettait. Elle fouettait inlassablement. En y
prenant un plaisir évident.
‒ Ça
fait mal ! Ça fait trop mal. Oh, que ça fait mal !
Chuchoté à
mon oreille.
‒ Tourne-toi
alors, Théo ! Pivote ! Je suis aussi coupable que toi.
Il n’a pas
voulu. Et il a crié. Il a hurlé.
Alors c’est
moi qui ai cherché à tourner. Qui l’ai entraîné. Qui l’ai obligé. Deux coups.
Trois coups. Sur la hanche d’abord. À plein volume. Et puis sur les fesses. Ça
m’a mordue. Ça m’a brûlée. La garce ! Non, mais quelle garce !
Comment elle y allait ! Et moi aussi, j’ai crié. Comment faire
autrement ? Moi aussi. Je me suis époumonée. Du coup, Théo a voulu me
faire repartir dans l’autre sens. Pour m’y soustraire. Pour que ce soit sur lui
que ça se remette à tomber plutôt que sur moi. Un amour ! Mais j’ai
résisté. Il y avait pas de raison. Et on s’est trouvés immobilisés à mi-chemin.
Enlacés l’un à l’autre. C’est tombé sur nos hanches. À tous les deux. En même
temps. Quinze coups. Vingt coups. On a gémi ensemble. On a crié ensemble. On a
sangloté ensemble.
‒ Soixante !
Ça s’est
arrêté. Elles nous ont détachés. Léa en a profité pour effleurer, comme par
mégarde, la queue toujours dressée de Théo.
La
directrice a exigé.
‒ Maintenant
vous vous rhabillez. Et vous vous dépêchez d’aller rejoindre les autres.
Elle nous a
tourné le dos et elle est sortie.
Léa a pris
un petit air contrit.
‒ Je
suis désolée. J’avais pas le choix. »
On n’a pas
répondu. Mais tu parles qu’elle avait pas le choix ! Hypocrite, va !
Iourievna
n’a pas été dupe.
‒ Qu’est-ce
qui t’est arrivé ? T’en fais une tête !
‒ Rien.
Rien du tout. Qu’est-ce tu veux qui me soit arrivé ?
‒ Mouais !
Elle n’a pas
insisté, parce qu’on était dans la cour avec tout le monde autour, mais elle a
remis ça, le soir, à la maison.
‒ Bon,
alors tu me dis maintenant ?
‒ Oh,
mais il y a rien à dire… Tu m’agaces à la fin !
Mais elle
est pas du style à lâcher prise aussi facilement, Iourievna. Elle a attendu que
je sois sous la douche et elle a débarqué dans la salle de bains.
‒ Et
ça ? C’est rien, ça ?
Il a bien
fallu que je lui raconte…
‒ Eh,
ben dis donc !
‒ Une
vraie garce, Léa, sur ce coup-là ! Une vraie garce ! Elle tapait
d’une force, t’aurais vu ça !
‒ Oui,
oh, ben je la comprends un peu…
‒ Quoi !
‒ Ben,
attends ! Elle vous autorise gentiment à rester dans son bureau. Et vous,
vous en profitez pour vous y envoyer en l’air. C’est pas cool, avoue !
Parce que ça aurait pu lui retomber dessus. Elle aurait pu décider, la
directrice, que, puisque c’était comme ça, qu’elle y laissait venir n’importe
qui, elle le lui retirait, son bureau. C’est peut-être d’ailleurs ce qui va se
passer. Avec en plus, si ça tombe, pour elle aussi, une fessée à la clef. Alors
qu’elle vous en veuille, qu’elle ait eu envie de vous le faire payer, c’est
quand même un peu normal, moi, j’trouve, non ?
J’ai haussé
les épaules. Je suis sortie de la douche.
‒ On
peut pas discuter avec toi, n’importe comment, c’est pas la peine !
‒ N’empêche
que j’ai raison ! »
C’était bien
ça qui m’agaçait…
Elle avait
eu des nouvelles, Mylène.
‒ Par
une copine à moi. Rose. Une Anglaise. Très sympa. Avec qui j’ai eu un peu
quelque chose l’année dernière. Et même un petit peu plus que quelque chose.
Bon, mais je vais pas non plus vous raconter ma vie. Vous me connaissez
n’importe comment…
‒ Et
alors ?
‒ Oh,
ben alors, elle boit du petit lait, vous pensez bien ! Six petites
Françaises qui multiplient les bêtises et qu’on fouette du coup, qu’on punit
aux orties et qu’on oblige, pour faire bonne mesure, à déambuler toutes nues
dans les couloirs. Et tout partout. Dans la cour. À la cantine. Et même en
classe. Le rêve pour elle ! Ah, pour se régaler, elle se régale. Et elle
les croque. Elle arrête pas de les croquer. Parce que bon, moi, je me
débrouille pas trop mal en dessin…
‒ T’es
super douée, tu veux dire, oui !
‒ Mais
alors par rapport à elle, je suis une petite joueuse. Une toute petite joueuse.
Vous verriez ce qu’elle est capable de faire, elle ! Vous verrez
d’ailleurs, je vous montrerai. Je vous les enverrai… C’est impressionnant. Les
expressions des visages surtout. Leur honte, à toutes les six, elle est
palpable, vous la touchez du doigt, quand elles arpentent les couloirs sous les
sifflets et les ricanements des garçons. Ou bien quand, à l’infirmerie, elles
ont toutes les six, Covid 19 oblige, le thermomètre dans le trou de balle et
que les types se relaient pour voir ça sous prétexte qu’il leur faut absolument
de l’aspirine ou un sirop contre la toux. Pas que les types d’ailleurs. Les
filles aussi. Surtout que là-bas t’en as une bonne dizaine qui préfèrent les
nanas. Et qui s’en cachent pas. Elles se sont même lancé un petit défi. À celle
qu’arriverait à se faire Elena…
‒ Pourquoi
Elena ?
‒ Parce
qu’elles ont flashé dessus, tiens ! Et je les comprends. Parce qu’Elena,
elle te suinte la sensualité de partout. Et j’avoue qu’en ce qui me concerne,
si l’occasion se présentait…
‒ Oui,
ben alors là, je la leur souhaite bonne… Parce qu’Elena il y a que les mecs qui
l’intéressent.
Elle a eu
une petite moue dubitative. Et un petit sourire entendu.
‒ Mouais !
‒ Non,
mais attends ! On la connaît depuis des années, nous, Elena ! C’est
notre amie. Et si elle était comme tu dis…
Elle a encore
souri.
‒ Il
faut parfois pas mal de temps avant de finir par se révéler à soi-même. Et j’en
sais quelque chose.
‒ C’est
pas parce que pour toi, ça s’est passé comme ça que forcément pour tout le
monde…
‒ Oui,
ben en tout cas, avec une certaine Britanny, ça a l’air en bonne voie,
‒ Qui
c’est, celle-là ?
‒ L’une
des amies de Lady Eloyce H. Qui s’est efforcée de court-circuiter ses copines.
C’est de bonne guerre quand on a quelqu’un en vue. Et donc, juste après le
« hair shirt », elle a filé à l’infirmerie où Pauline N, la maîtresse
des lieux, avait entrepris de passer une mixture de sa composition sur les
fesses tuméfiées des Frenchies. Elle lui a proposé son aide. Une aide qui a été
tout aussitôt acceptée. Et, bien sûr, c’est du cas d’Elena qu’elle est tout de
suite allée s’occuper. Alternance de massages vigoureux qui la faisaient crier
et de caresses tout en douceur qui ne la laissaient manifestement pas
indifférente. Ce que Britanny prenait un malin plaisir à lui faire remarquer.
« Eh, mais c’est qu’elle apprécie, la petite Frenchie ! Comment ils
pointent, ses tétons ! Et comme ça, ça te plaît ? » Ses doigts
se sont faufilés entre ses cuisses. « Mais oui, que ça lui plaît !
Mais oui ! Regardez, Pauline, regardez ! Ça lui dégouline entre les
jambes. Et pas qu’un peu ! Ah, il faut pas lui en promettre à elle,
hein ! Une vraie petite vicieuse. Comme je les aime… » Et elle lui a
expédié une grande claque sur les fesses. « On fera quelque chose de toi,
ma chérie, si les petits cochons te mangent pas. »
Et Iourievna ? On la connait
Il y a un début à cette série
et l'épisode précédent : chapitre 32 acte 2
Bonjour François,
RépondreSupprimerToujours aussi à l'aise avec mes textes pour les déployer sous un autre angle. Léa est décidément passée de l'autre côté du manche. Mais avec son rôle de déléguée de classe, elle a un rôle ambiguë. Alternant son côté bonne copine et faire des confidences ou dévoiler des secrets à des "amies", mais lorsqu'il s'agit de les dresser, Léa sait s'y prendre également. La, c'est Olga qui tente comme elle peut de protéger son Théo. On reconnaît là l'abnégation d'une femme qui fait ce qu'elle peut pour ceux qu'elle aime, même au prix de son bien être. C'est bien vu, ça !
Le retour des punitions outre Manche sont aussi bien retranscrites via Léa, qui doit savourer de raconter comment les 6 franchies se font corriger par la headmistress de l'établissement.
Amitiés,
Elena
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerOui, vous avez raison: vos textes m'inspirent de plus en plus. Et je me sens en complète empathie avec vos personnages. Que j'adore voir s'animer d'abord sous votre plume et ensuite sous la mienne.
Léa bascule progressivement de l'autre côté avec une jubilation évidente. Et je soupçonne d'ailleurs que c'est elle qui a suggéré à la directrice de fouetter Olga et Théo attachés l'un à l'autre. C'est d'autant plus vraisemblable qu'elle est jalouse de la relation amoureuse qu'ils ont ensemble alors qu'elle est désespérément seule. Vu le tour que prennent les choses avec elle, on peut imaginer que, plus tard, elle sera très probablement tentée d'être prof à Sainte-Croix, voire d'en devenir la directrice.
Amicalement.
François
Bonjour François,
SupprimerOui, votre vision de Léa me parait très vraisemblable. Un tantinet aigrie la déléguée de classe, d'où son gout pour faire souffrir les autre et surement pour se venger du bonheur des autres.
Quant son avenir, pourquoi pas intégrer l'établissement sur un poste à responsabilité. Ce serait une bonne idée. Pour le moment, il leur reste 2 ans à faire pour arriver au mastère 2. Encore bien des aventures arriveront... Le chemin sera long pour certains et certaines et d'autres personnages vont faire leur apparition.
J'ai bien aimé la scène de la flagellation des 2 amoureux, unis dans un moment particulièrement pénible, avec une Léa qui s'en donnait à coeur joie et qui finalement a fait semblant d'avoir été obligée de le faire, pour donner le change. De par son rôle, elle a pied dans les 2 camps, il ne faut pas qu'elle se grille ni dans l'un ni dans l'autre, d'où son comportement ambigu, toujours sur le fil du rasoir. Mais il est clair qu'elle est plus tentée d'être dans le camp des plus fort, càd, dans le camp du corps enseignant.
Amitiés.
Elena
Bonjour, Elena.
SupprimerOui. Plus j'avance dans ce texte à deux voix et plus le personnage de Léa me paraît intéressant. Au fond, surtout maintenant, on ne la voit plus guère que dans les fonctions qu'elle remplit à Sainte-Croix. On ne sait rien de sa vie par ailleurs. Ni de ses rapports avec ses parents ni de ses amours éventuels. Ce devrait être, pour bien faire, l'objet d'un autre journal ou récit dont elle serait alors le personnage principal, ce qui nous entraînerait dans toutes sortes de directions nouvelles. Peut-être l'un de nos lecteurs aura-t-il l'envie de relever le défi? La même chose, comme je vous le dis par ailleurs, pourrait être tentée avec Ekaterina qui a aussi quelque chose de fascinant. Tous vos personnages donnent finalement l'envie de séjourner avec eux.
Amicalement.
François
Merci François,
RépondreSupprimerSi ça ne va pas en contradiction avec mes textes, pourquoi pas. Je ne refuse pas un coup de main.
Amitiés.
Elena.