jeudi 29 octobre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 32 acte 2

 Elena m’a appelée, de là-bas, en Angleterre.

« Vous me manquez, si tu savais !

‒ Alors, raconte ! Comment ça se passe ?

‒ Oh, ça se passe…

‒ Ça a pas l’air d’être l’enthousiasme, dis donc !

‒ Pas vraiment, non ! Disons que ça rigole pas ici. On te laisse pas le moindre moment de répit. Tu bosses, tu bosses et tu bosses. T’es là pour ça. On n’arrête pas de te le répéter. Et puis alors, nous, les Françaises, on nous a tout particulièrement à l’œil. On se traîne une de ces réputations d’allumeuses et de chaudasses quelque chose de rare. Non, parce que t’imagines ? On nous a emmenées faire un footing. Bon, c’est leur truc ici, le sport. À un moment il s’est trouvé qu’on a longé l’internat des garçons. Il y en avait aux fenêtres qui nous ont lancé de grands bonjours. On leur a répondu en leur faisant signe de la main. Où est le mal ? Il y en a pas. Eh ben, pour elle, Joana D., la headmistress, si ! On a tout fait, par notre comportement, pour attirer leur attention. On a manqué de tenue. On a été indécentes. Tu parles ! Oui, ben n’empêche qu’on a eu droit à cinq coups de badine chacune.

‒ Pour ça !

‒ Pour ça, oui ! Dans la salle de classe on nous les a données. Avant le cours. Avant que les autres n’arrivent. La headmistress et Elizabeth G., la prof d’anglais, nous ont fait venir en avance. On a d’abord dû se déculotter, toutes les six, face à elles. Après quoi, elles nous ont fait mettre sur une file et il a fallu qu’on vienne, l’une après l’autre, se pencher en avant sur le bureau, jambes bien écartées, pour recevoir cinq coups chacune. J’étais l’avant-dernière. Il y avait que Naja derrière moi. Alors je te dis pas comment c’était horrible d’entendre les coups tomber sur celles de devant. Et leurs gémissements. Et leurs cris. Et puis de les voir se tortiller et gigoter dans tous les sens. C’est terrifiant de te dire qu’après ça va être ton tour, mais en même temps… Bon, tu me connais. Tu sais que moi quand c’est comme ça… Ce qu’elle a pas manqué de faire remarquer, la headmistress, avec un ricanement, quand elle m’a fait mettre en position, qu’elle m’a obligée à ouvrir les cuisses en grand, du bout de sa badine. « Mais c’est qu’elle mouille, cette petite vicieuse ! » J’étais morte de honte.

‒ J’imagine…

‒ Et puis alors je sais pas en quoi elle est leur fichue badine, mais tu dégustes. Ça te brûle. Ça te mord. Tu peux pas t’empêcher de hurler. Et de chialer. Il y avait que cinq coups, oui, mais alors comment ils faisaient mal. Une horreur ! Sans compter que les autres élèves, quand ils sont arrivés pour le cours, juste après, ils ont pas été dupes. Ils ont très bien compris, rien qu’à voir nos têtes, ce qui s’était passé. Surtout qu’en plus on n’arrêtait pas de bouger sur nos chaises pour essayer de trouver une position pas trop inconfortable… Parce que les jupes d’uniforme qu’on nous fait mettre ici, vu le tissu que c’est, déjà qu’en temps ordinaire ça te râpe et ça te gratte quelque chose de rare, alors par-dessus une fessée, j’te dis même pas. Et comme, en plus, la directrice nous avait interdit de remettre nos culottes, histoire qu’on ait bien honte, t’imagines ce que ça pouvait donner. Et évidemment ça rigolait et ça se moquait tant que ça pouvait derrière notre dos. Et ça n’a rien eu de plus pressé, à la fin du cours, que d’aller faire des gorges chaudes, un peu partout, de ce qui nous était arrivé. Si bien qu’à midi, pendant le lunch qui se prend dehors ici quand il fait beau, il y a une fille qu’a foncé droit sur nous. « Alors, les Frenchies ? Vous vous en êtes ramassé une bonne, à ce qu’il paraît, tout à l’heure… » On n’a pas répondu. « Eh, je vous cause ! » Et, comme on disait toujours rien… « Faites voir ! » Et elle a voulu soulever la jupe de Samantha. Qui s’est défendue. Qui a rabattu. Et puis celle de Kirsten. Qui ne l’a pas laissée faire non plus. Pareil pour moi. C’est une véritable saloperie, cette fille ! C’est une Lady. Lady Eloyce H., qu’elle s’appelle. Elle est de la haute et elle se croit tout permis, vu que ses parents sont reçus à Buckingham Palace, qu’ils sont bourrés de fric, qu’ils en répandent à foison sur l’école et qu’en plus, aux yeux de la directrice, avoir une fille comme elle parmi les élèves ça te vous pose un établissement. Du coup elle obtient tous ses examens avec mention et on lui passe tous ses caprices. Parce que faudrait pas, tu te doutes bien, qu’elle ait la mauvaise idée de vouloir changer d’établissement. Résultat : elle est imbuvable. Elle fait la pluie et le beau temps et elle a toute une cour d’admiratrices qui lui lèchent tant et plus les bottes et qui se sont empressées d’accourir pour lui prêter main-forte quand elles ont vu qu’elle s’en prenait à nous. Et on s’est trouvées aux prises avec des tas de mains qui se sont efforcées de relever nos jupes et de nous mettre les fesses à l’air. Qui ont fini par y arriver. En tout cas en ce qui nous concerne, Kirsten, Samantha et moi. Parce que comment tu veux résister, toi, quand t’en as trois ou quatre qui te tombent en même temps dessus et qu’il y en a une qui te maintient solidement les mains ? Il y a rien à faire. À part protester et se débattre. Ce qui empêche rien du tout au final. « Ah, oui ! Oui, elles s’en sont pris une. Et une bonne ! » Elles ont rigolé. Et elles nous ont laissées un bon moment comme ça. « Qu’on ait le temps de bien voir ! » Et que les garçons aussi ils aient le temps de reluquer. Parce qu’ils avaient d’abord regardé de loin, mais il y en avait plein qui commençaient à s’approcher. Pour mieux en profiter. De plus en plus près.

Une voix, à côté d’elle, a dit quelque chose en anglais.

‒ Faut que je te laisse. Je te laisse. Je rappellerai. »

 

C’est papa qu’elle voulait voir notre voisine, Lylia S.

Maman a froncé les sourcils.

« Parce que ?

‒ Oh, parce que… Le truc idiot. Je me suis garée devant la boulangerie ce matin. À peine une minute. Juste le temps d’acheter mon pain. Et il y en a deux qu’ont pas fait gaffe que j’étais là et qui se sont tamponnés du coup. Pas grave. Juste un peu de tôle. Mais ils se sont quand même tamponnés. Alors je voulais savoir pour l’assurance… Est-ce que je suis impliquée ? Parce qu’ils m’ont pas touchée, même pas effleurée, mais vu qu’elle gênait, ma voiture…

‒ Il y a une ligne jaune devant la boulangerie, Lylia, et un parking juste à côté. À même pas vingt mètres…

‒ Je sais bien, oui, mais…

‒ Mais une fois de plus, il vous faut braver les lois, les règlements et le code de la route. N’en faire qu’à votre tête. C’est vraiment une manie chez vous, hein ! Dont vous aviez convenu avec moi qu’il fallait absolument qu’on parvienne à vous débarrasser. Et rapidement. Pour vous éviter de vous retrouver à nouveau, un jour ou l’autre, dans une situation inextricable. Qui, cette fois, pourrait avoir pour vous des conséquences dramatiques. Alors vous m’avez demandé, vous m’avez même suppliée de prendre les choses en mains parce que, toute seule, vous vous en sentiez totalement incapable. Non ? C’est pas ça ?

Elle a baissé la tête.

‒ Si !

‒ Eh bien, c’est ce que je vais faire. Déculottez-vous, Lylia !

Elle a levé sur elle un regard suppliant, puis sur Iourievna, puis sur moi. Et enfin sur papa qui venait d’arriver.

‒ Hein ? Mais…

‒ Mais quoi ? Faudrait savoir ! Vous voulez que je m’occupe de vous, oui ou non ?

‒ Oui. Seulement…

‒ Il n’y a pas de seulement qui tienne. Alors ou bien vous vous déculottez et vous vous dépêchez. J’ai pas de temps à perdre. Ou bien vous rentrez chez vous. Vous y restez et vous ne venez plus me demander quoi que ce soit.

L’effet a été immédiat. Elle portait un jogging bleu. Elle l’a retiré. Sans plus discuter. Le string, un string blanc, à petites fleurs roses et vertes, a suivi le même chemin. Et elle a attendu, bras ballants. Maman l’a laissée comme ça, sans rien dire, pendant une minute ou deux et puis elle l’a fait mettre à genoux au bord du canapé. Et elle a envoyé Iourievna décrocher l’un des deux martinets près de la télé.

‒ Merci, ma chérie !

Papa s’est confortablement installé dans le grand fauteuil, a croisé les jambes.

Dès la première cinglée elle a crié. Un long cri rauque. Et elle a enfoncé ses ongles dans les coussins. Maman lui en a aussitôt administré un deuxième. Dans la foulée. Toute une série d’autres. Sous lesquels son bassin ondulait, se soulevait, retombait, se soulevait encore. Et elle s’égosillait. Qu’est-ce qu’elle s’égosillait !

‒ Là ! Dix coups. Pour une première fois, ça suffira. Mais je ne me montrerai pas toujours aussi indulgente.

Elle s’est relevée. Ses fesses étaient striées de longues traînées boursouflées rougeâtres. Maman lui a fait signe qu’elle pouvait se rhabiller. Elle l’a fait. Juste le jogging. Pas le string. En grimaçant.

‒ Rentrez chez vous ! Prenez une douche ! Et de bonnes résolutions.

Avant de sortir, elle s’est arrêtée sur le pas de la porte s’est retournée.

‒ Merci.

Et maman lui a souri.

Après, plus tard, quand on s’est retrouvées toutes les deux toutes seules, Iourievna a ramassé le martinet. Elle en a caressé les lanières, toute songeuse, les yeux brillants.

‒ J’aime de plus en plus ça voir donner des corrections. Surtout quand c’est comme là. Quelqu’un de plus âgé. Bien plus âgé. Tu peux pas savoir comment ça me remue »

Oh, si, je le savais, si !

 

C’était encore Elena au téléphone. Furieuse.

« Non, mais c’est vraiment une petite saloperie, l’autre, là, la Lady machin chose…

‒ Qu’est-ce qui s’est passé ? Vas-y ! Raconte !

‒ Il s’est passé… Il s’est passé qu’il y a un type, Ethan, avec qui je commençais à super bien m’entendre. On discutait. On se plaisait bien. On s’est un peu embrassés. Juste un peu. Sans plus. Et…

‒ Et elle te l’a piqué !

‒ Oh, non, pas ça, non ! Non. Elle nous a dénoncés. Parce que les relations privilégiées, comme ils disent ici, entre filles et garçons, c’est complètement interdit. Et alors tu penses bien que la headmistress, déjà qu’elle nous a dans le nez, nous, les Françaises, elle a rien eu de plus pressé que de sauter sur l’occasion. Elle nous a convoqués et rien qu’à son air on a tout de suite compris que c’était cuit, qu’on pourrait bien dire tout ce qu’on voudrait, on allait y avoir droit. Et ça n’a pas loupé. « Bon. Trêve de discussion. Vous serez fouettés. Tous les deux. Aux orties. Devant tout le monde. Ça calmera vos ardeurs. » Et elle nous a congédiés avec un grand sourire. « À tout à l’heure ! »

‒ Ma pauvre !

‒ Ah, ça, tu peux le dire… Parce que comment on a morflé ! D’abord, à midi, il a fallu qu’on retourne dans son bureau où elle nous a fait mettre complètement à poil tous les deux et où elle nous a attaché les mains dans le dos pour qu’on puisse pas se cacher avec. Et elle nous a emmenés arpenter les couloirs comme ça. Juste quand tout le monde sortait des salles de classe. Alors je te dis pas tout ce qu’on a entendu. Une chance que je comprenne pas les trois quarts des mots en anglais, mais les rigolades et les réflexions sur notre passage, ça oui, t’as pas besoin d’explications. Et ça y allait ! Comment ça y allait ! Et alors quand on a débarqué dans la cour, c’était noir de monde, comment j’allais pouvoir supporter un truc pareil ! Surtout qu’il y avait l’autre, là, la Lady avec sa bande, qui ricanait tout ce qu’elle savait, qui m’a crié de loin « Eh, la Frenchie, t’as les tétons qui pointent » et qui m’a glissé, quand je suis passée à sa hauteur : « Je t’ai bien eue, hein, avoue ! Et c’est pas fini, tu vas voir. » C’était pas fini, non.

Elle s’est tue. Elle a reniflé. Elle pleurait. Ça a duré. Un long moment.

‒ Elena ? T’es toujours là ?

‒ Oui. Excuse-moi ! Non, parce que tu sais pas ce qu’elle avait décidé la headmistress ? Elle a laissé le prof de gym nous attacher, nous entraver poignets et chevilles et puis elle a annoncé qu’elle allait le fouetter elle-même, Ethan. Bon, ça, fallait s’y attendre… « Mais quant à toi, la petite allumeuse, c’est Lady Eloyce H. qui va te corriger. » Elle s’est mise à jubiler, l’autre. J’ai poussé un hurlement. Oui, non, mais alors là, sûrement pas ! Il en était pas question. C’était une élève, cette fille, et… Elle m’a fait taire. « C’est moi qui décide ! Alors je te conseille de la fermer si tu veux pas que je double ta punition. » Et elle a enfilé un gant en cuir, pris une brassée d’orties et a commencé à flageller Ethan avec, le pauvre ! Sur le dos. Sur les fesses. Sur les cuisses. Très vite, sa peau est devenue toute rouge. Avec des tas de cloques. Il a crié. Il a sangloté. Et puis aussi il s’est mis à bander. Il a hurlé. Il s’est tortillé. Il s’est balancé. Ça lui a fait ballotter la queue dans tous les sens et elles ont bien rigolé, les filles. Quand ça s’est arrêté, qu’on l’a détaché, il était en sueur, tout pâle. Il tremblait. La headmistress a tendu le gant à Lady Elyce H. qui s’est emparée avec gourmandise d’une brassée d’orties, qui me les a brandies sous le nez. « Je vais te rendre toute docile, moi, tu vas voir ! » Et, en me regardant droit dans les yeux, elle m’a enrobé un sein « Ça pointe, dis donc ! » l’a soupesé. Je me suis indignée. Elle avait pas le droit. Elle… Elle m’a giflée. « Tu apprendras que j’ai tous les droits ici. Je fais ce que je veux. Tout ce que je veux. Personne me dira rien. » Et elle m’a malaxé le deuxième. Avant de me lancer un grand coup d’orties qui m’a fait rugir de douleur. « C’est ça ! Piaule ! Piaule ! » Et elle m’a fouetté partout avec. Sur le dos. Sur le ventre. Sur les fesses. Sur les seins. Et à la fin c’est le minou qu’elle m’a visé. En plein dessus. « Puisque t’aimes ça avoir le feu au cul ! » C’est une horreur, les orties. Une véritable horreur. J’ai crié. Je l’ai suppliée. Mais tu parles ! Elle en avait strictement rien à foutre. Au contraire. Elle se prenait un pied pas possible à me faire brailler et gigoter. Et elle s’en cachait pas.

Elle a poussé un long soupir.

‒ Va falloir que j’y aille ! Il y a gym. Et si j’arrive en retard…

Un autre soupir. Plus profond encore.

‒ Elles ont décidé que je devais rester à poil. Tout le temps. Jusqu’à ce qu’elles aient complètement disparu, les marques. Alors je te dis pas quand je cours. Ou que je saute. Ils sont ravis, les garçons. Quant aux filles…

Quelques secondes de silence.

‒ En tout cas, ça m’a fait du bien de te parler. De parler à quelqu’un de là-bas. Comment j’en avais besoin. »

Et elle a raccroché.



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 32
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 29

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

6 commentaires:

  1. Toujours aussi bon, ce second regard. Merci bcp et continuez !

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    1. Bonjour, cher lecteur.
      Merci de votre appréciation louangeuse. Je vais continuer en effet. Le confinement donne du temps. ;)
      Amicalement.
      François

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  2. Amis de la poésie et de la soupe aux orties... sur les fesses, bonjour!

    Troisième tentative de commentaire... les deux précédents se sont perdus dans le labyrinthe d'internet... pas si net que ça !!

    François-Fab' ( ça c'est pour Peter qui adore les diminutifs, et puis ça sonne bien!) est un joli parleur. Il cause en écrivant ou écrit en causant. Cette fois ci, ce chapitre est presque entièrement construit sur une suite, continue, de dialogues. En fait c'est un long dialogue, dans un langage parlé, simple et direct. Un peu comme une longue conversation courante, nourrie d'expressions familières. Le ton est alerte, tout autant que l'alerte incendie sur les derrières des punis.

    Parce que, attention les fesses et tout le reste, so british les corrections! Nos (faux) amis anglais ne font pas dans la dentelle de Calais. On retrouve peu du flegme britannique dans l'administration des punitions. Qui plus est, devant un public de post pubères, aussi excités qu'une furia de supporters pendant les matchs de football. Sauf que là, les ballons sont exclusivement fessiers!

    La Lady "pétasse" de sévice, qui fait tout ça qu'elle veut, quand elle veut parce que sa famille est bourrée de tunes, est tout à fait à l'image de la perfide Albion. Loin de jeter ses petits privilèges aux orties elle s'en sert sans scrupule pour mettre le pauvre Ethan en cloques... enfin...son corps, livré en pâture à la jeune ( déjà) mégère.
    A une époque d'imberbitude prononcée, où le poil c'est sale, et l'épilation c'est tout bon, nos héros, paradoxalement, passent beaucoup de temps à poil sous les coups de martinets... Allez comprendre, Alexandre !
    Cordialement
    Ramina

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    1. Bonjour, Ramina. Et bonjour à tous.

      Cette petite incursion en Angleterre ouvre de nouveaux horizons à ces jeunes femmes qui, à défaut peut-être de la cuisine, vont pouvoir apprécier la culture anglaise, s'agissant en tout cas de ce domaine si particulier de la discipline.
      Occasion aussi, pour elles, d'apprendre à leurs dépens ce que c'est qu'un passe-droit. Ou, ce qui revient au même, une situation privilégiée. Elles auront maintes et maintes fois l'occasion de s'y trouver confrontées, plus tard, dans leur vie d'adulte.
      Qu'elles profitent bien, en attendant, de ces quelques mois de battement entre deux confinements. L'avenir ne s'annonce pas très rose.
      Amicalement.
      François

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  3. Bonjour François,
    Très bon texte, je suis d'accord avec notre inconnu.
    Là, il s'agit de cours de renforcement en Angleterre pour aider nos jeunes à se perfectionner dans une matière un peu faible, pour aborder la nouvelle année scolaire sous les meilleurs auspices.
    Malheureusement pour nos jeunes, leur esprit immature les poussent vers des bêtises, qui seront sanctionnées de fort belles manières.
    La discipline est la même qu'à Ste CROIX. De plus, avec les classes sociales mélangées, nous ajoutons un affrontement sociale à l'ensemble.
    Merci François pour ce texte.
    Amitiés.
    Elena.

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    Réponses
    1. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
      Nos jeunes étudiantes garderont certainement très longtemps le souvenir de cette incursion en Angleterre. Sans doute, plus tard, dans quelques années, seront-elles tentées de revenir, nostalgiques, sur le théâtre de leurs "exploits". Au bras d'un compagnon auquel elles feront part de ces souvenirs. À moins qu'elles ne préfèrent, pour une raison ou pour une autre, les conserver pour elles toutes seules. Dans un cas comme dans l'autre, sans doute reconnaîtront-elles qu'elles l'avaient bien mérité et que ces sanctions les ont aidées à mûrir.
      Amicalement.
      François

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